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Full text of "Jahr-Buch der Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertumskunde = Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine"

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Jahrbuch 

Gesellschaft für lothringische Geschichte 
und Altertumskunde, Metz 



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Jahr-Buch 



der 



Gesellschaft für lothringische Geschichte and 
Altertumskunde 

"*f=t* Vierzehnter Jahrgang 
1902. 




METZ 

VERLAG VON G. SCRIBA. 



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JAHR-BUCH 

der 

Gesellschaft für lothringische Geschichte und 
Altertumskunde 

VIERZEHNTER JAHRGANG 

-1902. 



ANNUAIRE 

DE LA 

SOCIETE DHISTOIRE ET D'ARCHEOLOGIE 
LORRAINE 

QUATORZIEME ANNEE 
1902. 




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Protektor: 



Se. Majestät Kaiser Wilhelm 11. 




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HERRN E. HUBER IN SAARGEMÜND, 



DEM ST ELL V RR T H KT EN D K N VORSITZENDEN INI) EHRENMITGLIED 

i :nser er ( ; es eli .sch a ft, 

DEM rNERMi'DLICIlEN FÖRDERER 
DER LOTHRINGISCHEN GESCHICHTSFORSCHUNG IND A LT ER T E M S KI' NDE 
ALS AISDRECK DES DANKES ZIGEEIGNET. 



A MONSIEUR E. HUBER, DE SARREGUEMINES, 

VICE-PRESIDENT ET MEMBRE HONORAIRE DE NOTRE SOCIETE, 

PROMOTEIR INFATKiABLK 
DE L' ETI DE DE L'HISTOIRE ET DE LARCHEOLOGIE LORRAINE. 
EN T&MOIGNAGE DE RECONNAISSANCE. 




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Inhaltsübersicht. — Table des matieres. 



1. Die schottische Abstammung der Lothringer de Blair, A. .1. Baetcke. 

Hamburg 1 

2. Die älteren Urkunden des Klosters S. Vanne zu Verdun (Schluss). 

Universitätsprofessor Dr. H. Bloch, Strassburg iE 48 

3. Keltische Numismatik der Rhein- und Donaulande (1. Fortsetzung). 

Dr. R. Forrer, Strassburg i. E 151 

4. Apport k l'histoire des Stüdes archeologiques et historiques pendant 

le XVIII 6 siecle, Abbe E. Paulus. Directeur de la bibliotheque muni- 
cipale. Metz 210 

5. Zur Chronologie der (ioiv.er Urkunden aus karolingischer Zeit. Abb6 

Dr. H. Reumont. Oberlehrer, Montigny 270 

6. Observation» sur les sGpultures sous tumulus de la Lorraine, Comte 

J. Beaupre. Nancy . 290 

7. Ueber Volks- und Dialektdichtung im Metzer Lande, E. Erbrich, Direktor 

der Taubstummenanstalt. Metz 301 

8. Le He>apel d'apres le resultat gene>al des fouilles. (Coup d'oeil den- 

semble.) Quatrieme et derniere notice. E. Huber. Sarrcguemines . . 319 
. 9. Das grosse römische Amphitheater zu Metz. 

I. Bericht über die Ausgrabungen, E. Schramm, Major beim Stabe 

des Königlich Sächsischen Fuss-Artillerie-Regiments Nr. 12. Metz. 340 
H. Das Amphitheater nach seiner Zerstörung und der Säuleneinbau. 

Archivdirektor Dr. Wolfram. Metz 348 

III. Die Einzelfunde, .1. B. Keune. Museumsdirektor. Metz 375 
10. Zwei Aktenstücke zur Geschichte des Metzer Bischofs Philipp von 
Flörchingen. (1260 Dezember 30. — 1263 September 24). Mitgeteilt 
von Dr. H. V. Sauerland, Trier 431 

Kleinere Mittellungen, — Communications diverses. 

Zur deutschen Siedlungsgeschichte und zur Entwicklung ihrer Kritik in 

den letzten Jahren. Adolf Schiber, Oberlandesgerichtsrat, Colmar i. E. 449 

Notice sur Thötel de la Prefecture (ancien Hotel de Wntendance). E. Sauer. 

Directeur des archives en retraite 461 

Hans Hammer, Erbauer der Kirche in Finstingen. A. Adam, Pfarrer, Zabern 465 

Zur lothringischen Territorialgeschichte im Ober-Elsass. Theobald Walter, 

Rufach 467 

Re'dange au point de vue arch£ologique. P. S. Weiter, Redange .... 470 



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Fundberichte. — Trouvaffles archSologiques. 



Seite 



Das Fränkische Grabfeld »Haut-Zabes« bei Fraquelfing-Lörchingen. Th, Welter, 

Notar, Lörchingen 474 

Mittelalterliche Niederlassung auf dem Schelmenberg (Altmühle) bei Hilbes- 

heim, Kreis Saarburg. Th. Welter. Notar, Lörchingen 476 

Einige neueste Funde aus der Nähe von Metz und aus Diedenhofen. (Vor- 
läufiger Bericht). J. B. Keune, Museumsdirektor, Metz 476 

Bauliche Reste im Moselbette. A. Doli, Baurat, Metz 479 

Bücherschau. 
Es sind besprochen oder angezeigt : 

E. Toutey. Charles le T6m6raire et la ligue de Gonstance (Supplement au 

bulletin de la Soci6t6 Belfortaine d'6mulation 484 

A. Wahl, Die wirtschaftlichen Beziehungen Elsass-Lothringens zu Frankreich 
und Deutschland vor der französischen Revolution (Zeitschrift für die 

Geschichte des Oberrheins (Band VII) 485 

N. Hamant. Le Petit Seminaire de Metz— Montigny 1808—1900 .... 486 

Chr. Pfister, Histoire de Nancy, Band I 486 

Annales de la Society d'ämulation du däpartement des Vosges, 78 e annee, 1902 490 
J. Favier. Table alphabelique des publications de l'academie de Stanislas 490 
A. Leroux. Les conflits entre la France et l'empire pendant le moyen äge 491 
Die Altertümer unserer heidnischen Urzeit nach den in öffentlichen und 
Privatsammlungen befindlichen Originalen zusammengestellt und 
herausgegeben von der Direktion des Römisch-Germanischen Central- 

museums in Mainz 491 

Annales de l'Est, 16 e annee 491 

Revue eccläsiastique de Metz, 13 e annee, 1902 492 

Dr. P. Parisot. Empreintes fiscales et Ferme du papier timbr£ en Lorraine 

et Barrois • 492 

J. Deichmüller, Nachrichten über deutsche Altertumsfunde ...... 493 

Leon Jeröme. L abbaye de Moyenmoutier, £tude historique. (Bulletin de 

la Society philomatique vosgienne) 493 

J. Jungk. Beiträge zur Geschichte der Grafen von Zweibrücken .... 494 
Dr. Jos. Knepper. Jacob Wimpfeling (1450 — 1528). Sein Leben und seine 
Werke. (Erläuterungen und Ergänzungen zu Janssens Geschichte des 

deutschen Volkes) 494 

E. Huber. Saargemünd und der dreissigjährige Krieg. (Beilage der Saar- 

gemünder Zeitung) 495 

E. Huber. Der Ursprung von Saargemünd. (Beilage der Saargem. Zeitung) 495 
Chr. Pfister. L'archevöque de Metz Drogon (823 — 856). Sonderabdruck aus 

»Melanges«, Paul Fabre, etudes historiques du moyen-äge .... 495 
E. Martin. Histoire des dioceses de Toul, de Nancy et de St. Di£ . . . 496 

L. Bossu. Une bätarde de la maison de Lorraine 501 

Bulletin mensuel de la Soctete d'archGologie lorraine et du mus£e histo- 
rique lorrain, 2« annee, 1902 501 



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Seite 



Bulletin de la Societe philomatique vosgienne, 23« annee, 1897/98 . . . 501 
Chr. Pfister. Gutachten über die Dagsburger Waldverordnung vom 27. Juni 

1613, vom 28. November 1900 , ... 503 

H. Bresslau. Gutachten betreffend die angebliche Dagsburger Waldordnung 

vom 27. Juni 1613, vom 6. November 1901 508 

H. Stieve, Dagsburg. Germanistische Studien im Elsass. I. Dagsburger 
Markgenossenschaft im Gebiet der ehemaligen Grafschaft Lützelstein 
und in der Rheinebene des Nordgau. Anhang: Das Westrich, fälsch- 
lich Deutsch-Lothringen genannt 503 

Dr. F. A. Weyland. Fribourg - L'Eveque 604 

Trierisches Archiv. Heft II (1899) 504 

Memoire de l'Academie de Stanislas, 5 e serie, tome XV 506 

Etudes d'histoire ecclesiastique messine offertes ^ Monseigneur Willibrord 

Benzler 0. S. B. a l'occasion de son jubile sacerdotal 505 



Bericht über die Thätigkeit der Gesellschaft für lothringische Geschichte und 

Altertumskunde vom 1. April 1902 bis Ende März 1903 506 

Compte-rendu des travaux de la Societe d'histoire et d'archeologie lorraine 

du 1« avril 1902 au 31 mars 1903 507 

Jahresbericht der Gesellschaft für lothringische Geschichte und Altertums- 
kunde. Erstattet durch den Schriftführer in der Generalversammlung 
vom 1. April 1903 562 

Compte-rendu des travaux de la Societe d'histoire et d'archeologie. Pre- 
sente par le secrätaire de la Societe a Tassemblee generale du 
ler avril 1903 .563 

Jahresbericht über die Thätigkeit der Ortsgruppe Saargemünd 570 

Compte-rendu annuel des travaux du groupe local de Sarreguemines . . 571 



Verzeichnis der mit der Gesellschaft für lothringische Geschichte und 
Altertumskunde im Schriftenaustausch stehenden Vereine mit Angabe 
der bis 25. März 1903 eingegangenen Tauschschriften 572 

Verzeichnis der Mitglieder nach dem Stande vom 1. April 1903 — Tableau 

des membres de la Societe au 1er avril 1903 580 



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Die schottische Abstämmling der Lothringer de Blair. 



Von A. J. Baetcke, Hambarg. 



Im elften Bande der M6moires de la soci6t6 d'arch6ologie et 
d'histoire de la Moselle hat im Jahre 1869 "der Herr Baron de Couet 
de Lorry eine sehr interessante Studie über das in der Nähe von Metz 
belegene Gut »Tenschen«, französisch »des Etangs« benannt, heraus- 
gegeben. Dort findet sich eine sehr eingehende Genealogie einer Familie 
de Blair, die dieses Gut zu Anfang des 18. Jahrhunderts erworben hatte 
und es mit einer durch die französische Revolution hervorgerufenen 
Unterbrechung bis zum Jahre 1858 besass. 

Wie der Name Blair es andeutet, war diese Familie schottischen 
Ursprunges. 

Im Jahre 1674, damals bereits seit nahezu hundert Jahren in 
Frankreich ansässig, liess sich der französische Zweig der Familie diese 
schottische Abstammung von amtlicher schottischer Seite bestätigen. 
Das damalige Hauptglied des französischen Zweiges der de Blair erhielt 
durch eine Urkunde König Karls II. von Schottland (und England) durch 
einen sogenannten »Birth brief« seine Abstammung von den altadligen 
Blair of Balthyock Schottlands nachgewiesen. Dieser »Ahnenbrief« hatte 
dadurch, dass er von Ludwig XIV. nach voraufgegangenem Beschluss 
seines Staatsrates am 18. März 1700 bestätigt wurde, scheinbar er- 
höhte Beweiskraft erlangt. In vielen der von französischen Genealogen 
gebrachten Teilgenealogien der Familie de Blair spielt dieser 1674er 
Ahnenbrief eine Hauptrolle, so bei de Saint Allais, bei de la Chesnaye 
Desbois u. a. m. — Es ist das um so erklärlicher, als diese Urkunde 
über die Abstammung sowohl väterlicher wie mütterlicher Seite An- 
gaben macht, die bis ins 14. Jahrhundert zurückreichen. — Mütterlicher- 
seits wird u. a. eine Abstammung von den Stewart of Innermeath 
angedeutet. Da diese Stewart eine Nebenlinie des königlich schottischen 
Hauses waren, so hatte dieser Teil des Ahnenbriefes besondere genealo- 
gische Bedeutung. 

1 



- 2 — 



Auch der Herr Baron de Couet de Lorry hat die Angaben dieses 
in Frage kommenden Ahnenbriefes als verlässlich in die von ihm ge- 
gebene Genealogie seiner französischen de Blair aufgenommen. Aller- 
dings waren ihm mehrfache Widersprüche bekannt geworden, die sich 
zwischen den Angaben dieses Ahnenbriefes und den Angaben der be- 
kanntesten schottisch-englischen genealogischen Werke herausstellten. 
Indess fusste er auf dem schwer zu erschütternden Standpunkte, dass 
eine durch die Siegel zweier Könige bekräftigte Urkunde bessere Beweis- 
kraft böte, als irgendwelche anderweitigen Nachrichten. 

Bevor die Studie des Herrn Baron de Couet de Lorry dem Ver- 
fasser dieser Arbeit bekannt wurde, hatte er ebenfalls Anlass, der 
Genealogie der Lothringer de Blair nachzuforschen. Bei jener Gelegen- 
heit wurde ihm durch die Güte des Herrn Georges de Villepin 1 ) der 
Wortlaut des 1674er Ahnenbriefes bekannt. Die dort enthaltenen Un- 
wahrscheinlichkeiten mussten auffallen. Zumal machte eine genealogische 
Ungeheuerlichkeit stutzig, die nämlich, dass an einer Stelle des Ahnen- 
briefes die beiden genealogisch nicht zusammenhängenden und zu der 
betreffenden Zeit auch nicht miteinander verschwägerten schottischen 
Familien Blair of Balthyock und Blair of Blair (oder Blair of that ilk, 
wie sie schottisch genealogisch bezeichnet zu werden pflegen) mit 
einander verwechselt worden waren. Jene beiden Familien hatten 
zudem damals in örtlich weit von einander entfernt gelegenen Gegenden 
Schottlands ihren Gutssitz. 

Man musste aus dem Wortlaut des 1674er Ahnenbriefes den Ein- 
druck gewinnen, dass dessen Verfasser von den in Frage kommenden 
schottischen Adelsgenealogien der ihm voraufgehenden Jahrhunderte 
zwar mancherlei kannte, immerhin aber doch nur soviel, dass er die 
Glocken hatte läuten hören, ohne genau zu wissen, wo sie hingen. 
Fast schien es, die ungenaue Kenntnis sei dazu benutzt worden, um 
dem Empfänger des Ahnenbriefes in seinem Bestreben eine adlige 
• schottische Abstammung nachzuweisen überall dort dienlich zu sein, wo 
sich nur eine Möglichkeit hierfür bot. 

Auf eine Anfrage bei dem heutigen schottischen Herolds-Amte, 
dem Lyon office zu Edinburg, in wie weit heut zu Tage solche alt- 
schottischen vom gleichen Amte derzeit ausgestellten Ahnenbriefe noch 



*) Die Mutter des Herrn Georges de Villepin, eine geborene de Blair, war 
die Letztüberlebende des französischen Zweiges der de Blair. Herr Georges de 
Villepin selbst ist lieutenant-colonel brcvete au 38° rögiment d'Artillerie zu Poi- 
tiers und Offizier der Ehrenlegion. 




als beweiskräftig angesehen würden, kam der Bescheid, dass heute vor 
grossbrittanischen Gerichten solche Urkunden nicht länger als an sich 
beweiskräftig betrachtet würden; sie könnten nur als bestärkendes 
Zeugnis beim Vorliegen anderer Beweise gelten: wolle man sie als 
Zeugnis benutzen, so müsse man sich ihre gesamten Angaben an- 
eignen; es sei unstatthaft, das zu benutzen, was passe, und das bei 
Seite zu schieben, was widerspräche. Bei der Unmöglichkeit, alle 
genealogischen Angaben des 1674er Ahnenbriefes zu vertreten, musste 
also wohl oder übel für den vorliegenden Zweck auf seine Benutzung 
verzichtet werden. Wo sie allzuviel zu beweisen suchte, hatte jene 
Urkunde leider ihre Beweiskraft eiggebüsst. Trotzdem soll als Anlage 
am Schlüsse ihr bisher ungedruckter Wortlaut aufgeführt werden und 
zugleich die Erwägungen, die zur Erkennung der Unrichtigkeit einzelner 
ihrer Daten führten. 

Ein direkter Beweis für die schottische Abstammung der franzö- 
sichen de Blair lag nach dem Beiseiteschieben des 1074er Ahnenbriefes 
nicht länger vor. Da fügte ein Zufall die Auffindung eines neuen 
Beweises. 

Als Stammvater der gesamten Linien der französischen de Blair 
gilt als zweifellos ermittelt ein gewisser Alexander Blair oder de Blair, 
der zu Ende des 16. Jahrhunderts in Bearn lebte. Als etwa hundert 
Jahre nach seinem zuerst festgestellten Auftreten in Bearn verschiedenen 
seiner Nachkommen der erwähnte 1674er schottische Ahnenbrief durch 
Staatsratbeschluss Ludwigs XIV. bestätigt wurde, da hatte man franzö- 
sischerseits die auf Schottland übergreifende Genealogie der schottischen 
Urkunde allerdings schlankhin übernommen, für die etwa hundert Jahre 
in Frankreich aber waren doch Nachweise der Abstammung verlangt 
worden. Durch diese Nachweise aber ist der Bearner Alexander als 
Stammvater der verschiedenen französischen Linien festgestellt worden. In 
seinem Werke Metz, Documents genealogiques, jener schier märchenhaften 
Fundgrube für lothringische Genealogien, führt auch der Herr Pfarrer 
F. J. Poirier in der dortigen, den Lothringer Zweig erschöpfend be- 
handelnden de Blair-Genealogie den Bearner Alexander als franzö- 
sischen Stammvater auf. Wie vor ihm alle übrigen bekannten franzö- 
sischen Genealogen unterlässt es allerdings auch Herr Poirier, den Beruf 
dieses Alexander anzugeben. 

Dieser Beruf trifft für die französischen de Blair einen etwas 
wunden Punkt. 

Zur Zeit Kaiser Karl V. war die damals altdeutsche Reichsstadt 
Metz und das Metzer Land zum grossen Teile protestantisch. Die 




„ 4 - 



Glaubensspaltung und der hieraus auf alle Verhältnisse des öffentlichen 
Lebens übergreifende Bürgerzwist war schliesslich Schuld daran ge- 
worden, dass man sich gegen den auf Grund des Vertrags von Cham- 
bord heranrückenden König Heinrich II. nicht zu verteidigen vermochte. 
Als die Stadt aber erst einmal sicherer französischer Besitz war, da 
setzte Frankreich hier mit denselben Mitteln zur Bekämpfung des Pro- 
testantismus ein, die sich im übrigen Königreiche als wirksam bewährt 
hatten. Insbesondere benutzte Ludwig XIV. das Metzer Parlament, um 
mit Hilfe richterlicher Entscheidungen die protestantischen Regungen zu 
unterdrücken. Viele der alten hugenottischen Gutsherrengeschlechter 
des Metzer Landes suchten nach der Aufhebung des Edikts von Nantes 
Zuflucht in Deutschland. Die ihnen abgesprochenen Güter gingen oft zu 
Spottpreisen auf katholische Käufer über. Durch die massenhafte Aus- 
wanderung von Protestanten musste die Bedeutung mancher verblei- 
benden katholischen Familien wachsen. So gerade bei den de Blair. 
Mehrfach hatten Glieder der Familie höhere Stellungen im Metzer 
Parlament inne gehabt, drei von ihnen waren sogar »presidents a mor- 
tier« dort gewesen. Ein de Blair hatte aus eigenen Mitteln jene heute 
noch durch sein Wappen über ihrem Hauptportale geschmückte katho- 
lische Kirche zu Tenschen erbaut. Da hatte diese durch betonten 
Katholizismus aufstrebende und im Metzer Lande zu verhältnismässiger 
Bedeutung anwachsende Familie allerdings alle Ursache, sich ihres ersten 
französischen Stammvaters zu schämen. War dieser doch Professor 
der protestantischen Theologie gewesen ! Das völlig im Dunkel zu halten, 
war der Familie während der Dauer ihres Blühens in Frankreich 
gelungen. 

Es kam erst zu Tage beim Nachforschen in Bearn nach neuem 
Beweise für die schottische Abstammung des französischen Stamm- 
vaters. 

Gleich die älteste über ihn in Bearn vorhandene Urkunde brachte 
den erwünschten Beweis. Es war sein zufällig im Archiv der Niederen 
Pyrenäen zu Pau erhalten gebliebener Heiratskontrakt. Dieser Urkunde 
zufolge vermählte sich im Jahre 1590 im Schlosse zu Pau mit Marie 
de Remy, der Tochter des damaligen Schlossverwalters »noble Alexandre 
Blair, natif du lieu et maison noble de Baltioke au royaume d'Ecosse«. 
Damals war unser Alexander Blair Professor der Philosophie zu Orthez, 
zur protestantisch-theologischen Fakultät sattelte er erst einige Jahre 
später um. 

War durch diesen Ehekontrakt des Jahres 1590 nun nicht nur die 
schottische Abstammung, sondern auch die von dem Balthyocker 




— 5 



Hause der Blair erwiesen, so blieb die Art des Zusammenhanges doch 
unaufgeklärt. 

Weitere Nachsuchungen im Bezirksarchiv der Niederen Pyrenäen, 
die der Bibliothekar der Stadt Pau, Herr L. Soulice, die Güte hatte 
anzustellen, ergaben zunächst das Resultat, dass der Professor Alexandre 
Blair seine wissenschaftliche Vorbildung nicht in Bearn genossen hatte, 
sondern eingewandert sein musste. 

In der zweiten Hälfte des 16. Jahrhunderts war der Hof von Navarra 
der Mittelpunkt regen geistigen gelehrten Lebens. Zur Zeit des ursprüng- 
lich selbst protestantischen Königs Heinrich IV. war die Universität 
seines Stammlandes zu solch einer hohen Blüte gelangt, dass die Zahl 
der aus allen Teilen Frankreichs herbeiströmenden protestantischen 
Studenten zeitweilig bis zu 1200 anwuchs. Für eine derart grosse Zahl 
Lernender besass das kleine Navarra nicht Lehrkräfte genug. Vielfach 
mussten diese aus anderen protestantischen Ländern herbeigezogen 
werden. Zu grossem Teile lieferten England und Schottland diesen 
Ersatz. Eine Erklärung für das Einwandern eines schottischen, pro- 
testantischen Gelehrten nach Bearn ist also für jene Zeit zur Genüge 
vorhanden. 

Das Jahr der Einwanderung unseres Professors hat sich nicht 
feststellen lassen. Sicher ist, dass die Einwanderung nicht "vor 1579 
stattfand, wahrscheinlich ist es, dass sie 1585 erfolgte. Vermutlich 
wurde Alexander Blair als Nachfolger des in diesem Jahre verstorbenen 
Montambert zum Vorsteher der sich damals zu Orthez befindlichen 
Hochschule berufen. Zur Zeit seiner Eheschliessung, im Jahre 1590, 
war er seinem Ehevertrage zufolge »premier professeur du roy en phi- 
losoffie et principal du College royal d'Orthes«. Im Januar des Jahres 
1605 übernahm er dann eine Professur protestantischer Theologie an 
der Bearner Universität. 

Die Bearner Quellen bieten über seinen ferneren Lebenslauf nicht 
viel mehr, über seine Abstammung nichts weiter. Es lag daher nahe, 
in seiner unzweifelhaften Heimat, in Schottland, nach ihm weiter zu 
forschen. 

Zu solchen Nachforschungen boten sich zunächst zwei einschlägige 
Werke dar, weil beide die Genealogie der Blair of Balthyock 1 ) behan- 
deln. Es waren das die von Sir Robert Douglas of Glenbervie zu Ende 



*) Die heutige schottische Schreibweise des Namens ist Balthayock, die 
^ ältere war Balthyock. Latinisiert wurde der Name Baltioke geschrieben, fran- 

zösisiert ebenfalls Baltioke oder Baltayoke. 



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— 6 



des 18. Jahrhunderts herausgegebene »Baronage of Scotland' und das 
von John Burke gemeinsam mit John Bernard Burke in der Mitte des 
19. Jahrhunderts verfasste »Dictionary of the Landed Gentry of Great 
Britain and Ireland«. Die beiden Burke zumal werden noch heute 
in England für genealogische Fragen vielfach als massgebend be- 
trachtet. 

Vergleicht man die beiden Werke in betreff unserer de Blair- 
Genealogie, soweit diese hier interessiert, d. h. in ihrer älteren Hälfte, 
so ergiebt sich, dass die beiden Burke nur das in kürzerer Fassung 
bringen, was Douglas vor ihnen aufstellte. Es scheint, als ob sie sich 
auf dessen Autorität in diesem Falle völlig verlassen hätten. Es genügt 
daher für den vorliegenden Zweck, wenn wir uns nur mit den 
Douglas'schen Angaben befassen. 

Dieses Douglas'sche Zeugnis war unglücklicher Weise nur zur wei- 
teren Verwirrung der Sachlage geeignet. Auch Douglas behauptet 
den Zusammenhang seiner Blair of Balthayock mit den französischen 
de Blair; auch er lässt zu einer, allerdings weitgegrifTenen, durch die 
Regierungszeit König Jacob VI. von Schottland (1568 — 1625) bestimmten, 
aber das erste Auftauchen unseres Professors in Bearn doch ein- 
begreifenden Periode einen seiner Blair von Schottland nach Bearn 
auswandern. Fr sagt von diesem Auswanderer, er sei der Stammvater 
der französischen de Blair geworden, spricht sich über dessen franzö- 
sische Nachkommenschaft des näheren aus und zeigt hierbei, wie gut 
er über einige seiner Zeitgenossen unter den französischen de Blair 
unterrichtet war. Von unseren Lothringer de Blair bezeichnet er mehrere 
Persönlichkeiten sogar recht deutlich bei dieser Gelegenheit. Das alles 
aber ist für unsere Zwecke 1 recht nutzlos, denn Douglas nennt seinen 
de Blair-Auswanderer nach Bearn mit Vornamen Thomas. 

In diesem Dilemma blieb nichts anderes übrig, als die von Douglas 
aufgestellte Genealogie der Blair of Balthyock, so weit es für den 
vorliegenden Zweck wesentlich war, einer Nachprüfung zu unterziehen. 
Das ist geschehen an der Hand jener sehr reichhaltigen Sammlung von 
schottischen Urkunden mit grossem königlichen Siegel (Charters under 
the great seal), die sich im schottischen Staatsarchive, in Her Majesty's 
Register House, zu Edinburg befindet. 

Diese Nachprüfung ergab für die vier der Auswanderung vorauf- 
gehenden Generationen eine Bestätigung der Douglas'schen Angaben, 
soweit es sich um die Erbfolge in dem Balthyocker Besitze vom Vater 
auf den Sohn handelte, und auch insoweit, als sich Douglas über eine 
genealogisch besonders interessante Heirat Blair-Gray äusserte. 




— 7 — 



In der seinen Auswanderer Thomas einbegreifenden Generation 
liessen sich Douglas indes nicht nur Un Vollständigkeiten, sondern sogar 
mancherlei Irrtümer nachweisen. Es Hess sich u. a. feststellen, dass 
sein angeblicher Auswanderer Thomas der älteste Sohn des derzeit 
besitzenden Laird von Balthyock war und dass dieser Thomas noch 
zu Lebzeiten seines Vaters, schon 1574/75 starb. 

Nachdem es im Voraufgehenden kurz versucht wurde, durch Neben- 
einanderstellen einzelner wichtiger Momente es zu veranschaulichen, in 
wie weit für die Lothringer de Blair die Abstammung von den schot- 
tischen Blair of Balthyock in Betracht kommen konnte, soll jetzt, sozu- 
sagen zwischen Klammern, zunächst erst einmal dargethan werden, 
welchen genealogischen Wert denn eigentlich diese schottische Abstam- 
mung hatte. 

Das Wort Blair ist schottisch-keltischen Ursprungs. Es bedeutet 
in der gaelischen Mundart, wie Sir Walter Scott erzählt, soviel als 
Schlachtfeld. In diesem Sinne findet sich das Wort noch heute mehr- 
fach in der schottischen Geographie. Blair-Atholl und Blair-Gowre 
sind z. B. in der Grafschaft Perth belegene Orte. 

Schon im grauen Mittelalter wurde indes das Wort auch zum 
Geschlechtsnamen. 

Zwei dem schottischen Uradel angehörige Geschlechter nannten 
sich Blair. 

Das eine dieser beiden Häuser, die Blair of Blair, oder, wie man 
in Schottland zu sagen pflegt, die Blair of that ilk, d. h. von jenem 
Stamme, hatten ihren Stammsitz und ihre Begüterung im Südwesten 
Schottlands, in der Grafschaft Ayr. Das andere Geschlecht war im 
nordöstlichen Schottland, in den Grafschaften Fife, Perth, Forfar und 
Angus begütert. Balthyock, der spätere Stammsitz dieses Geschlechtes, 
liegt malerisch am Ufer des Flusses Tay, nicht weit von Perth. 

Einer alten Tradition zufolge hielten sich diese beiden Häuser 
des Namens Blair für einander ursprünglich verwandte Zweige ein und 
desselben Stammes. Beide beanspruchten das Vorrecht, als der ältere 
Stamm zu gelten. In diesem Rangstreite entschied König Jacob VI. 
von Schottland dahin, dass dem jeweilig an Jahren älteren Repräsen- 
tanten der beiden Häuser der Vortritt vor dem jüngeren zukommen 
solle. Dadurch kennzeichnete der König beide Häuser als einander 
gleichwertig. 

Ein gemeinsamer Stammvater für beide Geschlechter ist nie nach- 
gewiesen worden. Schon zu Anfang des 13. Jahrhunderts werden 
beide Häuser als gesonderte Familien angetroffen. Ihr örtliches Vor- 




— 8 — 



kommen ist durch die Glyde und durch die ganze Breite Schottlands 
getrennt. In ihren grundverschiedenen Wappen zeigt sich bis auf die 
Farben keinerlei Wappenverwandtschaft. 

Es trugen die Blair of Blair : auf Silber ein schwarzes querliegendes 
Kreuz, das von neun Rauten in der Farbe des Schildes bedeckt ist und oben 
von einem roten achtstrahligen Stern begleitet wird. Die Helmzier 
ist ein liegender Hirsch in natürlicher Farbe, der Wappenwahlspruch: 
»Arno probos«. 

Die Blair of Balthyock dagegen führten auf Silber einen von drei 
roten Plättchen begleiteten schwarzen Sparren. Ihre Helmzier war 
eine Taube mit ausgebreiteten Flügeln in natürlicher Farbe, der Wappen- 
wahlspruch: > Virtute tutus«. 

Beide Familien sind, zumal sie sich nicht verschwägerten, genea- 
logisch absolut auseinander zu halten. 

Uns beschäftigen hier nur die im Nordosten Schottlands an- 
sässigen Blair of Balthyock. Wenngleich sie zweifellos zum altschottischen 
Feudal-Uradel gehörten, so haben sie zum schottischen Hochadel doch 
niemals gezählt. Ihr jeweiliges Familienhaupt war zwar zeitweilig, 
während mehrerer Jahrhunderte, ein Baron, doch nur im altfeudalen 
Sinne dieses Titels. Der jeweilige Blair, Baron of Balthyock, war auch 
damals nur ein Laird, kein Lord, wie die Barons of Parliament 1 ) in 
Schottland, oder wie die heutigen grossbrittannischen Barone. — In 
England hatte schon unter Johann ohne Land, als 1215 die grossen 
Barone die magna Charta vom Könige erkämpften, sich ein merklicher 
Rangunterschied zwischen den grossen und den kleinen Baronen heraus- 
gebildet. In Schottland trat diese Sonderung erst später auf. 

Immerhin zählten auch dort schon frühzeitig einige wenige der 
grossen Barone, wie z. B. die Barone Gray of Gray, genau so wie die 
Grafen und Herzöge unbestritten zum Hochadel des Landes. Die Mehr- 
zahl der Barone, die sogenannten »lesser barons« (kleineren Barone), 
machten dagegen solchen Anspruch nicht, oder konnten ihn nicht machen. 

König Jacob VI. und sein Sohn, König Karl 1., führten in Schott- 
land und England eine Neuordnung des Adelswesens durch. So führte 
Karl I. u. a. im Jahre 1625 in Schottland den in England bereits etwas 
früher geschaffenen »Baronet«-Rang ein. Während hinfort der Baron 
auch offiziell zum Hochadel zählte und den Titel Lord führte, war der 
Baronet nur die Spitze des niederen Adels. Er hatte ebenso wie der 
Ritter nur Anrecht auf das Prädikat »Sir« vor seinem Rufnamen. 



d. h. solche, die einen erblichen Sitz im schottischen Parlament hatten. 




— 9 — 



Karl I. knüpfte die Verleihung des Baronet-Ranges an eine be- 
trächtliche Geldabgabe. Daher scheuten es viele der früheren soge- 
nannten lesser barons, sich um diesen Titel zu bewerben, so leicht er 
im übrigen damals den meisten von ihnen erhältlich sein mochte. 
Unsere Blair of Balthyock gehörten zu diesem sparsamen Teile ihrer 
Standesgenossen. Infolge dessen sanken sie von der »Baronage« zur 
>landed Gentry«, d. h. von den Baronen zum Landadel hinab. 

Es geschah dies zu einer Zeit, die später lag als die Periode, in 
der einer von ihnen nach Bearn auswanderte und den französischen 
Zweig der Familie begründete. Dadurch wird die sonst einigermassen auf- 
fallige Erscheinung erklärt, dass manche Glieder der französischen 
de Blair sich als schottische Barone fühlten und ihrem Namen ein 
»Baron de Baltayok« beifügten. Die Erklärung bietet indes noch keine 
Berechtigung oder Entschuldigung, denn eins war von diesen auf ihre 
Abstammung stolzen Herren übersehen worden, und zwar der sehr 
wichtige Grundsatz des schottischen Adelsrechtes, dass in einem schot- 
tischen Adelshause immer nur ein Glied zur Zeit den für das Haus 
höchstmöglichen Titel führen konnte. — Angenommen selbst, die Blair 
of Balthyock wären dem Rechte nach, wenn auch nicht thatsächlich 
Barone geblieben, so konnte doch nur das jeweilige Haupt der Familie 
Baron of Balthyock sein, und neben ihm kein anderer. So war es in 
Schottland althergebrachtes Recht, so ist es noch heute Sitte und Recht 
in Grossbrittannien. Nicht einmal die Söhne des Hauptes der Familie 
hatten bei Lebzeiten ihres Vaters das Recht, ihrem Namen das einfache 
»of Balthyock« anzuhängen. Nur der älteste der Söhne, oder in Er- 
mangelung von Söhnen der nächste Erbe, wurde noch durch ein seinem 
Namen anzuhängendes »apparentof Balthyock« 1 ) unterschieden. Beiseines 
Vaters oder Erblassers Tode erst wurde er, und zwar er allein, der 
neue »of Balthyok«. Alle übrigen Brüder oder Vettern waren und 
blieben, soweit sie nicht etwa neue Titel sich erwarben, Blairs schlecht- 
hin. Als solche galten sie in Schottland allerdings genau so gut als 
Edelleute, wie der Besitzer der Baronie Balthyock oder dessen Vorgänger, 
von welchem derselben sie auch abstammen mochten. 

Glieder der französischen Linie hätten also nur dann ein Anrecht 
gehabt, ein »of Balthyock« ihrem Namen hinzuzufügen, wenn die franzö- 



l ) apparent of Balthyock — präsumptiver Erbe von Balthyock. 




— 10 



sische Linie die älteste des Gesamthauses gewesen oder geworden 
wäre. Das ist niemals behauptet worden. Wäre es aber auch ge- 
schehen, so hätte zeitweilig doch stets nur einer der französischen 
de Blair, und zwar stets nur das jeweilige Haupt aller Zweige der 
französischen Linie des Hauses den fraglichen Anspruch erheben können. 

Den französischen de Blair mag die Kenntnis solcher Sitten und 
Gerechtsame des Ursprungslandes vielfach verloren gegangen sein. In 
Schottland selbst aber wurden sie peinlich genau beobachtet, zumal 
auch bei Abfassung aller auf Besitz bezüglichen Urkunden. Stösst man 
dort auf einen Blair of Balthyock oder auf einen Blair apparent of 
Balthyock, so kann man sicher sein, dass man es mit dem jeweilig 
regierenden Blair, wenn man sich der Deutlichkeit halber so ausdrücken 
darf, bezüglich mit seinem ältesten Sohne oder nächsten Erben zu 
thun hat. 

Nachdem dies vorausgeschickt ist, möge nun die ältere Genealogie 
der Blair of Balthyock, so weit sie bekannt ist, hier folgen. Bis ein- 
schliesslich zur 8. Generation basieren die folgenden Angaben einzig 
und allein auf der Baronage von Douglas. 

I. Alexander Blair. Er lebte zur Zeit der Regierurigen der 
Könige Wilhelm des Löwen und Alexander II. von Schottland. Alexander 
Blair heiratete Ela, die Tochter von Hugh de Nyden, und starb 1230. 
Er hinterliess den unter II folgenden Sohn William. 

II. Sir William de Blair. Er war >Stewart of Fife«, wurde 
vom Könige Alexander II. zum Ritter geschlagen und hinterliess den 
unter III aufgeführten Sohn Alexander. 

III. Sir Alexander Blair. Er heiratete Helen, die Schwester 
von Sir William Ramsay, und hatte von ihr den unter IV. aufgeführten 
Sohn und Erben John. 

IV. John Blair. Diesem folgte sein unter V. aufgeführter 
Sohn David. 

V. David de Blair. Er starb während der Regierungszeit von 
König David von Schottland und hinterliess zwei Söhne : 1. den unter 
VI aufgeführten Nachfolger Patrick; 2. Thomas, den Stammvater der 
Blair of Ardblair. 




VI. Patrick Blair of Balthyock. Er ist der erste, der als 
»of Balthyock« bezeichnet wird. Er erhielt verschiedene Besitzurkunden 
über Güter in Fife, Forfar und Perth, und ausserdem unter dem Datum 
des 22. Oktober 1370 seitens Nicholas de Erskine, Lord of Kinnaul 
dem »superior«, eine solche über die Ländereien von Balthyock in der 
Grafschaft Perth. — Patrick Blair of Balthyock heiratete die Tochter 
und Miterbin von John Ardler of that ilk. und war der Vater des 
unter VII folgenden Thomas. 

VII. Thomas Blair, 2. Baron von Balthyock. Ihm er- 
teilte König Robert III. eine mit dem grossen königlichen Siegel ver- 
sehene Besitzurkunde über verschiedene Ländereien in der Grafschaft 
Forfar. — Er hinterliess zwei Söhne: 1. David, der als sein Erbe unter 
VIII folgt ; 2. Patrick, der Christine Ügilby heiratete. 

VIII. David Blair of Balthyock. Er starb zur Zeit König 
Jacob III. und ihm folgte sein unter IX. aufgeführter Sohn Thomas. 

IX. Thomas Blair of Balthyock 1 }. Nach Douglas, der hier- 
für die Chartulary of Arbroath als Quelle angiebt, war er in den Jahren 
1483 und 84 einer jener Herren, die auf verschiedenen Zusammen- 
künften die Grenzfrage der zur Abtei von Arbroath gehörigen Ländereien 
mit deren Nachbarn ordneten. 

Am 23. Oktober 1495 trat Thomas Blair of Balthyock als Zeuge 
einer zu Inchmertyn vollzogenen Urkunde auf 2 ). 

Nach Douglas hatte er zwei Söhne: 1. Alexander, seinen Erben, 
der unter X. folgt; 2. John. Dieser heiratete Margaret Lindsay, eine 
Tochter von David Lindsay, dem 4. Earl of Crawfurd und Herzog von 
Montrose. Dieser John Blair, der als »of Balmyle and Potento« be- 
zeichnet wird, erhielt am 1. April 1518 von König Jacob V. eine 
Urkunde 3 ) bestätigt, die am 25. Februar 1518 zu seinen Gunsten aus- 
gestellt worden war von David Earl of Crawfurd, dem Sohne und 



*) Mit diesem Thomas Blair of Balthyock gelangen wir zu dem Teil der 
Genealogie, der vom Verfasser an Hand von heute noch erhalten gebliebenen Ur- 
kunden nachgeprüft wurde. — Es folgt hinfort für jede Angabe die Quellenangabe. 

a ) Urkundensammlung mit grossem königlichen Siegel im Königlichen Archiv, 
zu Edinburg, Band XIII, No. 198. 

») Ebendort, Band XXU : No. 45. 



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12 - 



Erben von Alexander Earl of Crawfurd, Lord Lindsay, und Erben und 
Nachfolger von John Earl of Crawfurd. Unter Wahrung der Lebens- 
rente, die Jonet Gordon, Lady Lindsay, aus den Ländereien von Potento 
zog, wurden durch diese Urkunde John Blair als Lebensrente und 
seinem ihm von Margaret Lindsay, seiner verstorbenen Gemahlin, der 
Schwester des erwähnten John Earl of Crawfurd, geborenen Sohne 
Alexander die Ländereien von Balmyle und Potento übertragen. 

Aus dieser Ehe des John Blair mit Margaret Lindsay entstammt 
also eine jüngere Nebenlinie der Blair of Balthyock, die Linie der Blair 
of Balmyle and Potento. 

John Blairs Vater, unser Thomas Blair of Balthyock, scheint, so 
sagt Douglas, zu Anfang der Regierung König Jacob IV. gestorben zu 
sein. Ihm folgte sein unter X. aufgeführter Sohn Alexander. 

X. Alexander Blair of Balthyock. Nach Douglas wurde 
er 1493 als Erbe seines Vaters bestätigt, wofür Douglas als Quelle die 
Urkundentruhe der Familie angiebt. Er muss indes bereits im Jahre 
1490 seinen Vater beerbt gehabt haben, denn sein unter XI. folgender 
Sohn Thomas, der am 29. November 1490 als Zeuge einer Urkunde ') 
auftritt, wird dort bezeichnet als Thomas Blair of Gothnys, son and 
heir apparent of Alexander Blair of Balthyock. Das »of Balthyock« 
hinter des Vaters Namen beweist, dass dieser zur Zeit der Unterzeichnung 
der fraglichen Urkunde bereits Inhaber der Baronie Balthyock war, 
seinen Vater Thomas damals also schon beerbt haben musste. 

Dieser Alexander Blair of Balthyock schloss nach Douglas eine 
genealogisch höchst interessante Ehe, eine Ehe, auf der für seine Nach- 
kommenschaft aus derselben eine Blutsverwandtschaft mit den Stewart, 
Earls of Atholl, und durch diese mit den königlich-englischen Plantagenet 
beruht. Er heiratete Jean, Joan oder Jonet Gray, eine Dame aus 
berühmten Hause, die nach seinem Tode sich noch zweimal vermählte- 
Die nächste Abstammung dieser Jonet Gray möge die folgende nach 
Burke 2 ) und nach der Complete Peerage 8 ) ausgearbeitete Tafel 
veranschaulichen. 

*) Edinburger Urkundensammlung, wie oben, Band XII, No. 296. 

*) John Burke: The Extinct. dormant and abeyant Peerages of England, 
Scotland and Ireland, London 1840. 

8 ) Complete Peerage of England. Scotland, Ireland, Great Britain and the 
United Kingdom, Extant, Extinct or dormant, By G. E. C, London 1887-95. 




— 13 — 



Gray 
Sir Andrew Gray, 
of Broxmouth. 
Baron of Foulis 
zum Lord Gray 
of Gray erhoben 
um 1445. 
f Ende 1469. 



Wemy ss 

Elisabeth, älteste 
Tochter von Sir 
John Wemyss, of 
VVemyss and 
Rires. 



Ehevertrag vollzogen zu Foulis 
am 31. 8. 1418. 



Gray 

Patrick, Master of Gray, f vor seinem 
Vater zwischen August 1463 und 
September 1464. Er hatte in zweiter 
Ehe Annabella Forbes, eine Tochter 
von Alexander, dem ersten Lord 
Forbes, geheiratet und von ihr den 
folgenden Sohn 



Gray 

Andrew, zweiter Lord Gray of Gray. 
Er folgte seinem Grossvater 1469, 
f 1513/14. 



Stewart 
Sir James, the 
black Knight of 
Lorn, der Sohn 
von Sir John 
Stewart, of 
Innermeath. 



B e aufo r t 
Joan 

Witwe desKönigsJacob I. 
von Schottland, und 
durch ihn Mutter von Kö- 
nig Jacob II. Sie war eine 
Enkelin von Johann von 
Gent, dem berühmten 
Herzog von Lancaster 
aus dem Hause der 
Plantagenet. 
Der Königin Witwe zweite, recht- 
gültige Ehe. 

Stewart 

Sir John, of Balveny, wurde von seinem 
Halbbruder, König Jacob IL, 1457 zum Earl 
of Atholl erhoben. Er hatte in seiner ersten 
Ehe geheiratet: Margaret, verwitwete 
Gräfin Douglas, »the fair maid of Galloway«, 
eine Tochter von Archibald, dem 5. Earl 
of Douglas und 2. Herzog von Touraine. 
In zweiter Ehe heiratete er Lady Eleanora 
Sinclair, Tochter vom William, Earl of 
Orkney and Caithness. 

I 

Stewart 
Lady Elisabeth 
3. Tochter von John, Earl of Atholl, nach 
der Complete Peerage etc. By G. E. C. 
Tochter aus erster Ehe des Earl of Atholl. 



Seine zweite Ehe 



Gray 
Jonet 
vermählt 

1. mit Alexander Blair, of Balthyock, f zwischen 1504 und 1509, 

2. mit Thomas, Lord Fräser of Lovat, 

3. mit David Lindsay, of Edzell, 

Sie ist noch am 26. Mai 1535 am Leben *). 



*) Complete Peerage, etc., Ey G. E. C. London, 1887-95. Band I, Seite 184/85. 

*) Urkundensammlung in Her Majestys Register House, Edinburg. XXV. 
No. 195. König Jacob V. bestätigt am 12. Juni 1535 eine am 26. Mai 1535 
von Alexander, Master of Craufurd, Lord Lyndsay, an David Lydesay of Edzele 
und Lady Jonet Gray. Lady of Lovet, dessen Gemahlin über Ländereien von 
Auchnacrye erlassene Urkunde. 



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- 14 — 



Die Thatsache, dass Jonet Gray's erster Gemahl, unser Alexander 
Blair of Balthyock, zwischen 1504 und 1509 starb, geht aus zwei Ur- 
kunden hervor. Am 16. April 1504 ist Alexander Blair of Balthyock 
zu Perth Zeuge einer Urkunde 1 ). Damals musste er also noch am 
Leben sein, denn der auf ihn folgende »of Balthyock«, sein ältester 
Sohn, hiess nicht wie er Alexander, sondern Thomas. Am 6. Mai 1509 
war Alexanders Gattin, Jonet Gray, bereits zum zweiten Male vermählt, 
denn unter diesem Datum erteilte König Jacob IV. eine Urkunde 2 ) an 
Thomas Lord Fräser of Lovat und Jonet Gray, seine Gemahlin, über 
die Ländereien von Dalcorse. 

Auf Alexander Blair of Balthyock folgte sein unter XI aufgeführter 
Sohn Thomas. 

XI. Thomas Blair, of Balthyock. Nach Douglas, der als 
Quelle hierfür das Blair'sche Familienarchiv angiebt, wurde er 1509 als 
Sohn und Erbe seines Vaters Alexander in die Ländereien und die 
Baronie von Balthyock u. s. w. eingesetzt. 

Am 27. März 1520 ist er zu Perth Zeuge einer Urkunde 8 ). Am 
10. Juni 1542 erhielt vom Könige Jacob V. Thomas Blair, of Balthyock, 
eine Urkunde 4 ) »de novo« über die Ländereien von Ardlare und Bal- 
dowre. Sie sollten ihm gehören und nach seinem Tode Alexander 
Blair, seinem ältesten Sohne, und dessen männlichen Leibeserben: 
nach deren Aussterben William Blair, dem zweiten Sohne des ge- 
nannten Thomas, und William s Erben : nach deren Aussterben Patrick 
Blair, dem jüngsten Sohne des genannten Thomas, und Patrices Erben. 
— Im Jahre 1542 besass Thomas Blair of Balthyock also drei Söhne. 
Als ältesten den unter XII folgenden Alexander, und ferner William und 
Patrick. Diese beiden letzteren, jüngeren Söhne erwähnt Douglas mit 
keiner Silbe, und erweist sich bei dieser Gelegenheit also als unvollständig. 

Noch eine dritte Urkunde handelt von unserm hier behandelten 
Thomas. Am 23. August 1553 erhielt Thomas Blair of Balthyock eine 
Urkunde 6 ) von der Königin, durch welche er zum > bailie upon the 
water of Tay« u. s. w. ernannt wurde. 

Douglas zufolge starb Thomas um oder vor 1568 und es über- 
lebten ihn ausser seinem ältesten Sohn Alexander, der unter XII folgt, 
ein Sohn Gilbert, der nach Burke, welcher ihn ebenfalls erwähnt, 

l ) Edinburger Urkundensammlung. XIV. H65. 

») Ebendort, XV, 119. 

8 ) Ebendort, XX, 86. 

*) Ebendort, XXVIII, 297. 

ft ) Ebendort, XXXt. 169. 




kinderlos starb, sowie drei Töchter: 1. Catharine, die Thomas Chalmers 
of Northleys heiratete ; 2. Isabella, die John Lindsay of Evelick hei- 
ratete, und 3. Christiane, die Alexander Blair of Balgrey heiratete. 
Wohin dieser letztere Alexander Blair of Balgrey gehörte, habe ich 
nicht feststellen können. 

In Wirklichkeit überlebte auch der oben erwähnte Sohn William 
seinen Vater, wie wir das weiter unten sehen werden. Er überlebte 
sogar seinen jetzt unter XII folgenden älteren Bruder Alexander. 

XII. Alexander Blair of Balthyock. Douglas lässt ihn 
dem Blair sehen Familienarchiv zufolge 1568 als Erben seines Vaters 
Thomas Blair of Balthyock in die Ländereien und die Baronie von 
Balthyock in Perthshire eingeführt werden. Ebenfalls nach Douglas er- 
hielt er am 31. Januar 1574 eine Urkunde unter dem grossen könig- 
lichen Siegel: >Alexandro Blair, filio et haeredi Thomae Blair, filii et 
haeredis Alexandri Blair de Baltiok, terrarum de Nether Balmyle et 
Potento, in baronia de Meigle«, etc. 

Das »Alexander Blair, Sohn und Erbe von Thomas Blair, dem Sohne 
und Erben von Alexander Blair of Balthyok« deutet Douglas, indem er 
unsern hier als 12. Generation behandelten Alexander als Empfänger 
nennt, auf die Generationen X, XI und XII, die ja die Reihenfolge der 
Vornamen Alexander, Thomas und Alexander zeigen. Dieser Wechsel 
der Vornamen setzt sich indes auch in den nachfolgenden fünf Gene- 
rationen noch fort. Geht man auf den Wortlaut dieser erhalten ge- 
bliebenen Urkunde 1 ) näher ein, wozu sich weiter unten Anlass bietet, 
so zeigt sich, dass Douglas den hier unter XII behandelten Alexander 
Blair of Balthyock mit seinem Enkel gleichen Namens verwechselte. 
Dieser, die XIV. Generation also, erhielt die fragliche Urkunde, und 
damit erklärt es sich auch, dass hinter seinem Namen und dem seines 
Vaters in der fraglichen Urkunde das »of Balthyock« fehlt. So lange 
der Grossvater lebte, kam es nur diesem zu. Von ihm, dem Gross- 
vater, erzählt Douglas des weiteren, dass er vom Könige Jacob VI. 
einen eigenhändigen, vom 15. September 1579 datierten Brief erhalten 
habe, in dem sich der König in huldvollster Weise dahingehend aus- 
drückte, dass er hauptsächlich auf ihn, Alexander Blair of Balthyock, 
baue betreffs der Handhabung königlicher Angelegenheiten in jener 
Gegend. Dieser Brief sei im Blairschen Familienarchiv erhalten. 

Für uns ist gerade dieser Alexander Blair of Balthyok von be- 
sonderer Wichtigkeit, weil in die Jahre, während welcher er das Haupt 
seiner Familie war, ca. 1568 — 1603, der Zeitpunkt fällt, zu welchem 

>) Edinburger Urkunden-Sammlung. XXXIV, 188. 



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— 16 — 



der Stammvater der französischen de Blair, jener oben erwähnte Pro- 
fessor Alexander Blair, zuerst in B6arn auftrat. Der Bearner Professor 
charakterisierte sich selbst in seinem von uns berührten Heiratskontrakte 
des Jahres 1590 als >natif du lieu et maison noble de Baltioke au 
royaume d'Ecosse«. Lag seinerseits keine beabsichtigte Täuschung vor, 
so wäre er aller Wahrscheinlichkeit nach unter die Söhne des hier als 
XII. schottische Generation behandelten Alexander Blair of Balthyock 
in die schottische Genealogie einzuordnen. Diese Einordnung wurde 
zunächst durch weitere Douglas'sche Angaben erschwert. Douglas führt 
einen Sohn des Vornamens Alexander für unsern hier behandelten 
Alexander überhaupt nicht an und behauptet, wie bereits erwähnt, 
ein Sohn Thomas, ein jüngerer Sohn, sei der Auswanderer nach 
Frankreich gewesen und der Stammvater der französischen de Blair 
geworden. 

Gerade bei den Angaben, die Douglas über die Söhne unseres 
hier behandelten Alexander Blair of Balthyock und über dessen Erben 
macht, lassen sich indes, wie schon erwähnt, mehrfache grobe Un- 
richtigkeiten nachweisen, wodurch das Douglas'sche Zeugnis über den 
Namen des Auswanderers zum mindesten stark erschüttert wird. Es 
scheint höchstens noch dafür zu sprechen, dass die in Schottland ver- 
bliebenen, dem Hauptzweige angehörigen Blair of Balthyock, nach deren 
Familienarchiv Douglas seine Genealogie ausgearbeitet zu haben scheint, 
der Ansicht waren, ein jüngerer Sohn unseres hier unter XII be- 
handelten Alexander sei jener Auswanderer gewesen, von dem die 
französischen de Blair abstammten. 

Im nachfolgenden soll es versucht werden, Douglas die behaupteten 
Unrichtigkeiten nachzuweisen. Zum besseren Verständnis möge zu- 
nächst das unrichtige Schema hier Platz finden, das sich aus den 
Douglas'schen Angaben ergiebt. Nach ihm stellt es sich wie folgt: 

XII. Alexander Blair of Balthyock, f 1603, 
verm. mit Elisabeth Mercer. 



XIII. Laurence, 
ältester Sohn, 
t vor 1603 zu 
Lebzeiten seines 
Vaters. 

I 

Alexander, 
beerbt seinen 
Grossvater 1604. 



Thomas, 
Auswanderer 
nach Frankreich 
und Stammvater 

der französi- 
schen de Blair. 



Patrick, 
Stammvater der 
Blair of Pitten- 
dreich, Glas- 
clune. usw. 



N 

(Tochter) 
verm. mit John 
Charteris, heir. 
apparent of Kin- 
fauns. 



XIV. 



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— 17 - 



Von den drei Brüdern Laurence, Thomas und Patrick sagt Douglas : 
»Jene drei Brüder sind verbürgt durch eine Urkunde mit grossem 
königlichen Siegel: Alexandro Blair de Balthyok, Elisabethae Mercer, 
ejus sponsae, Laurentio, Thomae et Patricio Blairs, eorum filiis, ter- 
rarum de Godynes, etc. in vice comitate de Forfar« datiert vom 
28. Juli 1581. Douglas giebt als seine Quelle hierfür »Charters in 
public archives« an, ohne das Archiv näher zu bezeichnen. Ich habe 
diese Urkunde nicht auffinden können. Sie würde, wenn sie existiert 
hat, oder noch heute existiert, soweit es den Vornamen Elisabeth bei 
der Mutter der drei Brüder anlangt, im Widerspruch mit einer anderen 
nachweisbaren Urkunde stehen 1 ). Auf alle Fälle ist die Reihenfolge der 
drei Söhne falsch, denn nicht Laurence, sondern, wie wir weiter unten 
sehen werden, Thomas war der älteste Sohn. 

Folgen wir zunächst Douglas und hören wir, was er über die von 
ihm angeführten drei Söhne zu sagen weiss. 

Er nennt zunächst Laurence den »apparent heir«. Er behauptet, 
er sei der älteste Sohn gewesen, und habe unter dem Datum des letzten 
Dezember 1600 nach seines Vaters Verzichtleistung eine Urkunde mit 
grossem königlichen Siegel erhalten, deren Inhalt er wie folgt skizziert : 
»Laurentio de Blair, filio ligitimo natu maximo Alexandri Blair de 
Baltiok terrarum de Bauchland, Overtoun de Friartoun, etc. in Perthshire«. 
Als Quelle hierfür giebt Douglas wiederum »Charters in public archives* 
an. Auch diese des »natu maximo« halber wichtige Urkunde habe ich 
nicht auffinden können, wohl aber eine andere Urkunde, die der gleichen 
Zeit herstammt, von den gleichen Ländereien handelt und ebenfalls 
Laurence betrifft. Diese Urkunde 8 ) ist ausgestellt am 30. Dezember 1598 
und wurde bestätigt von König Jacob VI. am 31. Dezember 1600. 
Ihr zufolge verkaufen ein uns bisher unbekannter Andreas Blair, of 
Friertoun, und dessen uns bisher ebenfalls unbekannter ältester Sohn 
Alexander Blair »the Overtoun of Friertoun« an Laurence Blair, den 
Sohn von Alexander Blair of Balthyock und von dessen Gattin, Egidia 
Mercer. Hier ist Laurence also nicht als ältester Sohn, oder als 
präsumptiver Erbe seines Vaters bezeichnet. Zugleich lernen wir aus 
dieser Urkunde, dass die Mutter von Laurence Egidia Mercer hiess 
und nicht, wie Douglas angiebt, Elisabeth Mercer. 

Douglas sagt des weiteren von Laurence, er sei bald darauf, zu 
Lebzeiten seines Vaters, gestorben und habe einen ältesten Sohn 
Alexander hinterlassen, der 1604 dem 1603 verstorbenen Grossvater 

! ) Siehe weiter unten. 

*) Edinburger Urkunden-Sammlung. X|iii. 13. 



2 




- 18 



gleichen Namens im Besitz der Baronie Balthyoek gefolgt sei. — Diese 
Angabe ist in ihren beiden Teilen falsch, denn aus einer Urkunde 1 ), 
datiert vom 4. Mai 1608 und bestätigt von Jacob VI. am 24. Februar 1609. 
lernen wir, dass Laurence Blau 1 noch am 4. Mai 1608, also fünf Jahre 
nach seines Vaters Tode, am Leben war, ohne dessen Erbschaft an- 
getreten zu haben. Diese Urkunde handelt von dem Verkauf der 
Ländereien von Balcomye u. s. w. an James, Earl of Perth. Der Ver- 
kauf war abgeschlossen worden am 14. Oktober 1607, und als Ver- 
käufer traten gemeinsam auf: John Mercer of Melginch und dessen 
Gemahlin Marjory Bruce einerseits und Laurence Blair, »der rechtmässige 
Sohn des verstorbenen Alexander Blair of Balthyoek«, sowie Agnes 
Aytoun, die Gemahlin dieses Laurence, andererseits. Auch hier wird 
Laurence nicht mit dem »of Balthyoek« bezeichnet, war mithin nicht 
der Erbe seines Vaters gewesen, konnte also der älteste erbberechtigte 
Sohn nicht gewesen sein. Während seiner Lebenszeit konnte aber ein 
Sohn von ihm noch weniger als er selbst die Baronie angetreten haben. 
Der auf den Grossvater ca. 1604 thatsächlich folgende Enkel gleichen 
Namens war also kein Sohn von Laurence. Aus dieser Urkunde geht 
nebenbei hervor, dass Laurence Blair vermählt war mit einer Agnes Aytoun. 

Ueber den zweiten der von ihm aufgeführten Söhne Alexander 
Blair of Balthyoek, über Thomas, sagt Douglas: 

»er sei zur Zeit der Begier ung König Jacob VI. von Schott- 
land nach Frankreich gegangen, habe sich dort nieder- 
gelassen, eine vornehme Dame von Bang geheiratet; seine 
»Nachkommenschaft habe seitdem mit Glanz in jenem König- 
reiche geblüht und er sei der Stammvater geworden von 
»mehreren Familien, die dort eine bedeutende Bolle spielten. 
»Diese Familien seien: »Eine Bearner Familie, deren Haupt ein 
»Offizier ist, der im Begiment Fitz-James stand 2 ). Eine an- 
»dere dieser Familien hat sich in Metz niedergelassen. Deren 
^Repräsentant ist augenblicklich ein Rat jener Stadt 3 ). Er 



') Edinburger Urkunden-Sammlung, X V, 274. 

*) Jean. Pierre de Blair, geb. 22. 7. 1738, ältester Sohn von Jacques Baron 
de Blair, eines Rats am Parlament von Navarra, war Cornet im Kavallerie-Regiment 
Fitz-James gewesen. Er starb im Duell tötlich verwundet, kinderlos, bald nach 
seinem Vater. Sein Erbe war sein nächstältester Bruder Jean-Pierre-A d r i e n, 
Chevalier, Baron de Blair, geb. 7. 9. 1740 zu Pau. Rat am Parlament von Navarra. 

3 ) Armand-Jean de Blair, geb. 25. 8. 1710 zu Metz, Rat am Parlament von 
Metz seit 23. 4. 1733, Präsident »ä mortier« ebendort seit 1775, starb kinderlos am 
9. 9. 1795. 




- 19 — 



»hat verschiedene Brüder als höhere Offiziere in der Armee 1 ). 
»Der Repräsentant eines dritten Zweiges, Mr. de Blair 2 ), wohnt 
jetzt in Paris und ist jetzt »master of requests and intendant 
>of Alsaee«. Sie alle haben den Namen Blair beibehalten und 
»haben sieh durch Heiraten verschwägert mit einigen der be- 
deutendsten Häuser Frankreichs, nämlich mit den de Gesvres, 
de la Rochefoucauld Vicomtes d Agremont, Baron de Novailles 3 ). 
>den Grafen de Ghanipignelle, de Brimont 4 ), des Gilbert, des 
»Jolly, des Fleury, u. s. w.< 

Es geht aus dieser Douglas'schen, etwas incoherenten Darstellung 
zur Genüge hervor, dass Douglas diesen seinen Thomas für den Stamm- 
vater unserer französischen, insbesondere auch unser er loth ringischen 
de Blair hielt, und dass er einige Kenntnisse über diese französischen 
und lothringischen de Blair erlangt hatte. 

Von diesem Douglas'schen Thomas Blair lässt sich weder in den 
französischen Archiven noch in der Familientradition der französichen 
de Blair die geringste Spur auffinden. Es ist das sehr erklärlich, denn 
er war keinenfalls der Auswanderer nach Frankreich. Einmal nämlich 
war er der älteste Sohn seines Vaters, und für einen präsumptiven 
Erben einer schottischen Baronie ist das Auswandern nach Frankreich 
zum mindesten unwahrscheinlich, sodann aber, und dieser Umstand ist 
der wichtigere, war er im Jahre 1574 bereits verstorben. Diese 
Kenntnis über ihn gaben uns zwei ihn betreffende Urkunden. 

Die erste dieser beiden 5 ) ist diejenige, welche, wie oben erwähnt. 
Douglas falsch deutete. Diese Urkunde ist datiert vom 24. Januar 

*) Brüder des Vorstehenden waren u.a.: 1. Jean-Armand. Offizier im Regiment 
der Königlichen Freiwilligen ; 2. Louis. »Hauptmann a la legion royale ;3. Francois- 
Isidore, Hauptmann im Regiment de Clermont; 4. Charles-Hippolyte. Komman- 
dierender Hauptmann und Bataillonschef im Regiment de Souhise; 4. Jean-Franeois- 
Pierre. Offizier im Regiment d'Alsace. 

f ) Louis-Guillaume de Blair de Boisemont. Miiaitre des requeles< und 
-intendant de la generalite d'Alsace* in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts 
blieb in seiner Ehe mit Jacqueline de Flesselles kinderlos und adoptirte deshalb 
Kinder des navarresischen Parlamentsrates Jacques. Baron der Blair, seines sehr 
entfernten Verwandten, der in einer voraufgehenden Anmerkung erwähnt wurde. 

3 ) Marie de Blair. Tochter von Alexandre de Blair und Madeleine Pittau 
war vermählt mit Henry d'Arros, Baron d'Aurio oder d'Auriar. einem Vetter des 
Marschall von Navailles. 

*) Melchior de Blair. 3. Sohn von Alexandre de B. und Madeleine Pittau. 
also ein Bruder von Marie de Blair, heiratete lfiHO zu Paris Henriette de Brisson 
oder Brinon. 

6 ) Edinburger l T rkundensammlung, XXXIV. 18S. 




20 



1574-75 ; sie wurde bestätigt von König Jacob VI. am 31. Januar 1574-75. 
Durch sie übertrug Jean Blair, »lady of Balmyle«, die Witwe von 
Thomas Blair, dem Sohn und »heir apparent« von Alexander Blair 
of Balthyock, ihrem eigenen ältesten Sohne, dem von ihr mit dem er- 
wähnten Thomas erzeugten Alexander Blair, sowie dessen männlichen 
Erben, soweit sie den Namen und das Wappen der Blair tragen, ihre 
Ländereien von Nether Balmyle und Potento. 

In den Jahren 1574-75 gab es nur einen Alexander Blair of 
Balthyock, den von uns unter XII. aufgeführten. Er hatte nach Douglas 
einen Sohn Thomas und wurde 1604 beerbt von einem Enkel des 
Namens Alexander. — Auf diese drei Personen hat ganz augenscheinlich 
diese Urkunde Bezug, und zwar lernen wir aus ihr, dass der vor dem 
24. Januar 1574-75 verstorbene Thomas als präsumptiver Erbe seines 
Vaters ältester Sohn gewesen war, und dass ihn ein nach dem Gross- 
vater getaufter Sohn Alexander überlebte. Blieb dieser Sohn am Leben, 
so war er der rechtmässige Erbe des Grossvaters. 

Interessant ist diese Urkunde auch insofern, als sie uns die Ge- 
mahlin von Thomas mit Jean, Lady of Balmyle nennt, und von den 
Ländereien von Nether Balmyle und Potento handelt. W T ie wir bei 
dem von der IX. Generation handelnden Abschnitt gesehen haben, hatte 
der dort erörterte Thomas Blair of Balthyock einen jüngeren Sohn 
Namens John, der durch seine Eheschliessung mit Margaret Lyndsay 
von Craufurd'scher Seite jenen Besitz erheiratete und eine Nebenlinie 
begründete, die nach diesen Gütern die der Blair of Balmyle and Potento 
genannt* wurde. Schon vor 1574-75 war also dieser Besitz an die 
Hauptlinie der Blair gekommen, was den Rückschluss gestattet, dass 
in männlicher Linie damals die Nebenlinie der Blair of Balmyle and 
Potento bereits ausgestorben war. 

Die zweite Urkunde 1 ) ist datiert vom 5. April 1574 und wurde 
bestätigt von König Jacob VI. am 24. Januar 1576-77. Hier gewähren 
der verstorbene Thomas Blair, »apparent of Balthyock« und Jonet 
Blair, seine Gemahlin, einem uns unbekannten Alexander Blair > fomerly 
tutor of Balmyle« gewisse Einkünfte von der »Burgh of Dundee« und 
aus den Ländereien von Potento als Lebensrente. Es scheint sich hier 
um eine letzwillige Bestimmung des Verstorbenen zu handeln, die seine 
Witwe ausführt. Auf andere Weise wenigstens ist es selbst durch 
mittelalterliches Juristenenglisch kaum zu erklären, dass ein Verstorbener 
etwas gewärt. Die Richtigkeit dieser Annahmen vorausgesetzt, Hesse 
sich daraus des weiteren schliefen, dass Thomas, der Präsumptiverbe 

') Edinburger Urkundensarnmlung, XXXIV. 443. 




— 21 — 



unseres unter XII aufgeführten Alexander Blair of Balthyock nicht 
lange vor 1574 starb. Auch das rasche Aufeinanderfolgen der Aus- 
stellung der zwei Urkunden deutet auf einen kurz vorher erfolgten 
Todesfall. Schon aus diesem Grunde ist es unwahrscheinlich, dass, 
wie Douglas es annimmt, der in dieser Urkunde genannte Thomas 
jener Thomas Blair of Balthyock gewesen sei, der als 11. Generation 
behandelt wurde und der um 1568 starb. Völlig abgetan aber wird 
diese irrige Douglas'sche Deutung dadurch, dass in beiden Urkunden 
Thomas näher bezeichnet wird als: »apparent of Balthyock«. Schon 
um 1509 hörte der als 11. Generation behandelte Thomas auf »apparent 
of Balthyock« zu sein, weil er schon zu jener Zeit Besitzer der Ba- 
ronie Balthyock wurde, was er bis zu seinem um 1568 erfolgten Tode 
blieb. Ihn betreffende, 1574-75 abgefasste Urkunden müssten, ab- 
gesehen von der Unwahrscheinlichkeit einer so späten Abfassung, ihn 
unbedingt als »of Balthyock« und nicht als »apparent of. Balthyock« 
bezeichnet haben. Es waltet bei Douglas eben eine Verwechslung 
zwischen dem Grossvater und dem Enkel gleichen Vornamens ob. 

In der zweiten dieser Urkunden wird ein Alexander Blair »for- 
merly tutor of Balmyle« erwähnt. Besass Thomas die Balmyle'schen 
Güter schon vor seiner Eheschliessung, dann war der Vormund sein 
Vormund und er selbst noch in unmündigem Alter. Vormund für ihn 
konnte kaum ein Anderer als sein Vater sein. Dieser hiess Alexander. 
Trotzdem erscheint es ausgeschlossen, dass dieser der fragliche Vor- 
mund war, denn, wäre er es gewesen, so hätte er in der Urkunde 
nicht einfach als Alexander Blair, formerly tutor of Balmyle bezeichnet 
werden können, sondern er wäre sicherlich als Alexander Blair of 
Balthyock, formerly tutor of Balmyle gekennzeichnet worden. Das 
Fehlen des »of Balthyock« hinter dem Namen Alexander Blair in dieser 
Urkunde beweist, dass eine zweite Person, die den gleichen Vornamen 
wie der damalige Laird of Balthyock trug, der fragliche Vormund war. 
Dann aber war diese Person nicht der Vormund von Thomas, dem 
ältesten Sohne des damaligen Laird. Vermutlich hatte die Vormund- 
schaft für die Gemahlin von Thomas vor deren Eheschliessung mit ihm 
bestanden, in welchem Falle Thomas Gemahlin als Erbin von Balmyle 
und Potento ihm diesen Besitz mit in die Ehe gebracht hätte. Damit 
wäre es auch erklärt, dass in der ersten der zwei Urkunden sie als 
Jean Blair, Lady of Balmyle bezeichnet wurde. Sie war dann eben 
eine geborene Blair aus der Nebenlinie der Blair of Balmyle. 
* Ueber den dritten von Douglas erwähnten Sohn, über Patrick, 

den Stammvater der Blair of Pittendreich, Glasclune u. s. w., wie 



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Douglas ihn kennzeichnet, hat .sieh aus den uns bekannt gewordenen 
Urkunden Widersprechendes nicht ermittelt. Dieser Bruder erscheint 
für unseren Zweck übrigens unwesentlich. Er ist uns nur insoweit 
interessant, als der von König Karl II. den französischen Blair 1674 
ausgestellte Abstammungsbrief u. a. auch auf die Blair of Gaselau und 
Gasclin Bezug nimmt. 

Neben den bisher angezogenen Urkunden mit grossem königlichen 
Siegel hat sich noch eine andere von diesen Familienverhältnissen 
handelnde Urkunde auffinden lassen. Sie giebt höchst wichtige Auf- 
schlüsse. Das am 22. November 1008 zu Balthyock vollzogene Testa- 
ment unseres unter XU behandelten Alexander Blair of Balthyock ist 
erhalten geblieben und befindet sich in der Sammlung Edinburger 
Testamente im schottischen Staatsarchive. Band 38. Es ist dieser 
Sammlung unter dem Datum des 9. Februar 1604 einverleibt. Aus 
diesem Testamente lernen wir, dass der Testator, der »umquhile ane 
right honourable man Alexander Blair of Balthyock« zu Balthyock 
am 22. November 1003, krank am Körper aber »perfyte in rnynd and 
memorier testirt hatte, weil nichts sicherer sei als der Tod und nichts 
unsicherer als dessen Zeit und Stunde, und dass er wenige Tage darauf, 
am 27. November 1603 starb. Ausser den »mains of Balthyock and 
fortalice of Balthyock manor place and houses therof« hinterliess er 
*lhe lands tour and manor place of Godinnis*, sowie ein bewegliches 
Vermögen, dass nach seinen Angaben einen Wert von Lstr. 1500. — 
hatte. Das bewegliche Vermögen bestand aus einem Inventar im Werte 
von Lstr. 3720, 13 sh., 4 d., sowie aus ausstehenden Forderungen im 
Betrage von Lstr. 1324, 6 sh., 8 d., dem an Schulden Lstr. 3545 gegen- 
überstanden. Die den Testator überlebende Witwe Egidia oder Geillis 1 ) 
Merser, Lady of Balthyock, wurde zur alleinigen Testamentsvollstreckerin 
ernannt und ihr wurden die Ländereien von Godinnis, »tour, fortalice, 
manor place, houses, orchardis and yairdis therof« als Witwensitz in 
Lebensrente vermacht. Balthyock dagegen ging auf Alexander Blair, 
Iiis oy and appeirand air« d. h. seinen Enkel und präsumptiven Erben 
über, der das Testament als >A. Blair, appeirand of Balthyok« als Zeuge 
mit unterzeichnet hatte. Dieser Haupterbe wird an anderer Stelle des 
Testamentes als Enkel des Testators bestimmt bezeichnet, w T essen Sohn 
er aber war, das geht aus dem Testamente selbst nicht hervor. Uns 
ist er bereits als der Sohn des um 1574 verstorbenen Thomas Blair 

1 1 deillis — (iillis isl die allsrhottisrhL* Ahkiirzun^slnrin für den Vor- 
namen Egidia. 




— 23 — 



und dessen Gattin Jean, Lady of Balmyle, bekannt. Dass er nicht etwa 
ein Sohn des Laurence war, wie Douglas das annimmt, geht u. a. auch 
aus den übrigen Legaten des Testators hervor. Es finden sich in dem 
Testament vermacht an Laurence Blair of Melginch, >my sone« 
200 merkis, an Patrick Blair, dessen Vt)llbruder 200 merkis; an Helene 
Scrymgeour, »my nevoy« 200 merkis, an die »poor memberis of Jesus 
Chryst ane hundreth merkis« und für ein seiner Würde und seinem Stande 
angemessenes Begräbnis in der Kirche von Kinfauns ebenfalls 100 merkis. 
Ks bestätigt sich also auch hier, dass Laurence Blair seinen Vater 
überlebte ohne Balthyock zu erben. Als Vollschwester von Laurence 
und Patrick wird eine Tochter des Testators Katrene erwähnt und als 
Mutter dieser drei Geschwister wird Geillis Merser, des Testators Witwe 
angegeben. Vermutlich war der Testator mehrfach, sicherlich zweimal 
vermählt, und Geillis Merser war seine letzte Gemahlin. Ein als Zeuge 
das Testament mit unterzeichnender John Blair, »burges of Perth, sone 
Jawful to the said Alexander Blair of Balthiok« scheint aus einer 
früheren Ehe des Testators zu stammen. 

Ausser den bisher erwähnten Familienmitgliedern nennt die dem 
letzten Willen voraufgehende Specification der Schulden des Testators 
noch einige weitere. Einmal William Blair, den uns bereits bekannten 
Bruder des Testators, sodann ohne Angabe der verwandschaftlichen 
Beziehungen einen Thomas Blair »mariner« und endlich, und dies ist 
für uns das wichtigste des gesamten Testamentes, einen weiteren 
Sohn des Erblassers, der als Mr. Alexander Blair bezeichnet 
wird. Es schuldet der Erblasser: »To Mr. Alexander Blair, son of 
the said Alexander Blair of Balthyok« Lstr. 200 die er im Namen 
des erwähnten Mr. Alexander Blair von dem Laird of Weymis Coluill 
u. s. w. einkassiert hatte. 

Dieser mit dem Vater gleichnamige Sohn Alexander ist die einzige 
Persönlichkeit, deren Namen in dem Testamente der Titel »Mr.« vor- 
gefügt wird. In der damaligen schottischen Schreibweise bedeutet ein 
solches »Mr.« soviel als Magister. Hier finden wir also in dem Testa- 
mente einen Alexander Blair, der einem gelehrten Beruf sich gewidmet 
hatte und der als »magister artium« auf einer Universität promoviert 
hatte. — Aus der Thatsache, dass der Vater für diesen Sohn eine 
Summe Geldes einkassierte ohne sie weiter zu zahlen, lässt sich 
schliessen, dass der Sohn so weit entfernt lebte, dass der Weiterzahlung 
Schwierigkeiten im Wege standen. Alles würde auf unseren Beamer 



Professor also auf das beste passen. 




24 — 



Dem voraufgegangenen zufolge ist also das Douglas sche Schema 
dem hier folgenden gemäss richtig zu stellen: 

XII. Alexander Blair of Balthyock, f 27. 11.1603. Mehrfach vermählt. 
Letzte, ihn überlebende Gemahlin Egidia Merser. 



XIII. Thomas John 
ältester Sohn Bürger 
f vor 24. Jan. zu 
1574, vermählt Perth. 
mit Jean Blair. 
Lady of Bal- 
mvle. 



Mr. Alexander Laurence 

Magister artium »ofMelginch« 

1603 von Bai- überlebt den 
thyock abwesend Vater, 

aber noch am Vermählt mit 

Leben. Wahr- Agnes Aytonn 
scheinlicher Aus- 
wanderer nach 
B6arn. 



Patrick Katrene 

nach Douglas nach Douglas 

Stammvater vermählt mit 
der Blair of John Char- 

Pittendreich teris. appa- 

Ä Glasclune. renl of Kin- 
fauns. 



XIV. Alexander 
Erbe des Gross- 
vaters. 

Neben den auf dieser Tafel verzeichneten Blair lebten zu gleicher 
Zeit noch eine ganze Anzahl anderer, die mit dem Balthyocker Hause 
in mehr oder weniger nahem Zusammenhange standen. Uns sind von 
diesen bekannt geworden: 

1. William Blair, der jüngere Bruder von XII. Dieser William 
ist 1603 am Leben. 

2. Thomas Blair, mariner, 1603 am Leben. 

3. Andrew Blair of Friartoun 1 

4. Alexander Blair, dessen ältester Sohn ( 1600 am Leben - 

5. Alexander Blair, formerly tutor of Balmyle, 1576-77 am Leben. 

Wir haben also in Schottland nicht weniger als fünf verschiedene 
Alexander Blair getroffen, die zugleich in der für uns kritischen Zeit 
lebten. Um sie zusammengestellt zu wiederholen waren es : 

1. Alexander Blair of Balthyock, f 27. 11. 1603. 

2. Alexander Blair, apparent of Balthyock, Erbe und Enkel von 1. 

3. Mr. Alexander Blair, jüngerer Sohn von 1. 

4. Alexander Blair, Vormund von Balmyle. 

5. Alexander Blair, Sohn von Andrew Blair of Friartoun. 

Für die mögliche Auswanderung nach Frankreich scheiden die 
ersten beiden dieser fünf sofort aus. Ihr Landbesitz hielt sie in Schott- 
land fest. Für den Sohn von Andrew Blair of Friartoun erscheint es 
wenig wahrscheinlich, dass er sich bei der Vermählung zu Pau im 
Jahre 1590 als »natif du lieu et maison noble de Baltioke« hätte 



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— 25 - 



charakterisieren sollen. Ebenso unwahrscheinlich ist es, dass der Vor- 
mund von Balmyle, der dieses Amt schon vor 1576 niederlegte, damals 
also doch vermutlich bereits in reiferem Alter stehen musste, erst 1590 
geheiratet haben sollte. Nach solcher Elimination dieser vier, bleibt 
dann nur noch der unter 3 angeführte Mr. Alexander Blair, der gelehrte 
magister artium, für den alles zu sprechen scheint. Trotzdem ist 
damit die Brücke von Schottland nach Frankreich noch nicht fest- 
geschlagen. Selbst die allergrösste Wahrscheinlichkeit ist noch keine 
Gewissheit. Ob eine absolute Gewissheit sich je wird finden lassen, 
scheint dahin zu stehen. Immerhin könnte das Voraufgehende weiteren 
Forschungen insofern vielleicht dienen, als es die Richtung andeutet, 
in der sie sich zu bewegen hätten, und auch dadurch, dass es einige 
bisher behindernde Momente aus dem Wege räumte. 

Nachdem im Voraufgehenden die Genealogie der schottischen Blair of 
Balthyock bis zu der Periode ausgeführt ist, die für die uns interessierende 
Auswanderung eines ihrer Glieder nach Frankreich möglich erscheint, 
könnte die schottische Genealogie füglich verlassen werden. Es wird sich 
indes bei der Erörterung des 1674 dem damaligen fränzösischen Alexandre 
de Blair vom schottischen Könige erteilten Abstammungsbriefe Gelegenheit 
bieten auch auf die spätere schottische Genealogie der Familie einzugehen. 
Aus diesem Grunde möge die schottische Genealogie bis zu jener Zeit 
hier weitergeführt werden, in der sich der Name Blair of Balthyock 
und der Balthyocker Familienbesitz durch eine weibliche Erbin auf die 
Familie Drummond übertrug. Als Quelle für den folgenden Teil der 
schottischen Genealogie dient fasst ausschliesslich Burke's Landed 
Gentry, die für neuere Zeiten als eine recht verlässliche Quelle betrachtet 
werden darf. 

Wir haben wieder anzuknüpfen mit dem Enkel und Erben des 
Erblassers, dessen Testament wir im Auszuge anführten. Er bildet die 
14. Generation. 

XIV. Alexander Blair of Balthyock. Wohl Douglas folgend 
erklärt auch Burke ihn irrtümlicherweise für einen Sohn von Laurence. 
Er war, wie wir oben gesehen haben, ein Sohn von Thomas Blair, 
apparent of Balthyock, und dessen Gemahlin Jean oder Jonet Blair, 
Lady of Balmyle. Da sein Vater Thomas bereits um 1576 starb, so 
folgte er beim Tode seines Grossvaters Alexander diesem im Jahre 
1603 als Laird of Balthyock. Er heiratete Elisabeth, eine Tochter von 
Sir George Haliburton of Pictur, und starb im Jahre 1620. Er hinter- 
liess den unter XV folgenden Sohn Thomas und zwei Töchter : a) Giles, 




vermählt mit Alexander Carnegie of Balnamoon, und b) Elisabeth, 
vermählt mit James Arbuthnot of Arrat. 

XV. Sir Thomas Blair of Balthyock. Er wurde von König 
Karl 1. zum Kitter geschlagen und vermählte sich zweimal. In erster 
Ehe heiratete er Margaret, eine Tochter, wie Burke sagt, von Sir John 
Aytoun of that ilk, aus der Grafschaft Fife. In Wirklichkeit war Mar- 
garet, Sir Thomas erste Gemahlin, eine Tochter von Andrew Aytoun 
of that ilk 1 ). Aus dieser Ehe entsprossen drei Söhne: 1. Alexander 
(Sir), sein unter XVI folgender Erbe; 2. Andrew Blair of Inchyran; 
3. John Blair of Balmyle ; sowie fünf Töchter. Von letzteren heiratete 
die älteste Sir Gilbert Ramsay of BaniT; die zweite N . . . . Butter of 
Gormack; die dritte N . . . . Graham of ßalgowan; die vierte N . . . . 
Hallyburton of Fotherans und die fünfte N . . . . Graham of Potento. 

Sir Thomas Blair heiratete in zweiter Ehe Margaret, eine Tochter 
von Sir Alexander Gibson of Durie, die Witwe von Thomas Fotheringham 
of Powrie, und starb um 1652. Ihm folgte sein unter XVI aufgeführter 
ältester Sohn Alexander. 

XVI. Sir Alexander Blair of Balthyock. Er heirate Elisabeth, 
das einzige Kind von Thomas Fotheringham of Powrie und Margaret, 
dessen Gemahlin, einer Tochter von Alexander Gibson of Durie. Er 
heiratete also scheinbar seine Stiefschwester und hatte von ihr die 
folgenden Kinder : 

1. Thomas, seinen unter XVII a folgenden Erben. 

2. John, den unter XVII b aufgeführten Nachfolger des älteren 
Bruders. 

3. Andrew, M. I)., den Vater des ohne Nachkommenschaft ver- 
storbenen Edinburger Schriftstellers John Blair. 

4. Elisabeth, vermählt mit James Carnegie of Nowgate. 

5. Margaret, vermählt mit dem Rev. Thomas Strachan. 

Sir Alexander Blair starb 1692. Ihm folgte sein unter XVI a auf- 
geführter ältester Sohn Thomas. 

l ) Das Paper-Regisler der Edinburger rrkundensammlung enthält unter 11.. 
284. eine vom 25. Januar 1623 datierte I rkunde. die König Jacob VI. am 26. Fe- 
bruar 1624 bestätigte. Durch diese übertrug Thomas Blair of Balthyock zur 
Erfüllung eines unter gleichem Datum zwischen ihm und Andrew Aytoun of 
that ilk geschlossenen Kontraktes an Margaret Aytoun. seine Gemahlin, die Tochter 
des erwähnten Andrew, die Ländereien von Nother Balmyle und andere in 
Lebensrente. 



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- 27 - 



XVIIa. Thomas Blair of Balthyock. Er heiratete Jean Pringle, 
die Witwe von N . . . . Buchanan of Lenie, und starb ohne Nach- 
kommenschaft im Jahre 1703, wodurch sein nächstältester, unter 

XVII b aufgeführter Bruder John, auf den die Familiengüter übergingen, 
Haupt der Familie wurde. 

XVIIb. John Blair of Balthyock. Er heiratete Margaret, eine 
Tochter von Patrick Butter of Gormack, und hatte von ihr die unter 

XVIII folgende einzige Tochter und Erbin Margaret. 

XVIII. Margaret Blair of Balthyock. Sie heiratete im Jahre 
1723 David Drummond, einen Sohn des Advokaten David Drummond. 
Ihr Gatte nahm bei seiner Eheschliessung den Namen und das Wappen 
der Blair of Balthyock an. Ein Sohn John aus dieser Ehe erscheint 
daher als ein weiterer Blair of Balthyock, obwohl er kein eigentlicher 
Blair, sondern ein Drummond war. Dieser hinterliess als älteste Tochter 
und Erbin Margaret Blair, die einen Major Johnston heiratete und den 
Balthyocker Besitz an diese Familie brachte. 

In dieser Periode verliert das schottische Balthyock für diese Arbeit 
das Interesse. 

Wir wenden uns jetzt zu dem authentischen Stammvater der 
französischen de Blair zurück, zu dem Professor Alexandre Blair oder 
de Blair, der sich 1590 zu Pau mit Marie de Remy vermählte. Geben 
wir ihm als ersten französischen Blair die Zahl I. so stellt sich die 
ältere französische Genealogie der Familie bis zur dauernden Nieder- 
lassung eines ihrer Zweige in Lothringen kurz zusammengefasst wie folgt : 

I. Alexandre (de) Blair, Professor der Philosophie 1 ) und der 
protestantischen Theologie 2 ) in Bearn zu Ende des 16. und Anfang 
des 17. Jahrhunderts. Höchstwahrscheinlich ist es ein und dieselbe 
Person mit jenem Mr. Alexander Blair, schottischem Artium Magister, 
der in dem am 22. 11. 1608 abgefassten Testamente von Alexander 
Blair of Balthyock 8 ) als jüngerer Sohn früher Ehe des Testators erwähnt 
wird, und der zur Zeit der Abfassung des Testamentes seines Vaters 
von Balthyock abwesend war. Der Professor lässt sich in Bearn 
zuerst nachweisen bei Gelegenheit seiner Eheschliessung. Sein erhalten 



\) Sein Heiratskontrakt aus dem Jahre 1590. bewahrt im Bezirksarchiv der 
Niederen Pyrenäen zu Pau, Akte E 2008. 

*) Mitteilung des Bibliothekars der Stadt Pau, Herrn L. Soulire. 
% 8 ) Testament bewahrt in Her Majesty's Register House zu Edinburg in der 

Sammlung von Testamenten, die den Namen Edinburg Testaments führt, Band 38. 



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— 28 - 



gebliebener Heiratskontrakt M vollzogen vor Notar und Zeugen auf dem 
königlichen Schlosse zu Pau am 2. 12. 1590 charakterisiert ihn als 
»natif du lieu et maison noble de Baltioke au royaume d'Ecosse« 
sowie als ersten Professor der Philosophie und Vorsteher der königlich 
navarresischen Hochschule zu Orthez. [Diese Hochschule war im 
Jahre 1579 von Lescar nach Orthez verlegt worden. In der Umfrage, 
die bei diesem Anlass unter den Professoren abgehalten wurde, kommt 
der Name Blair nicht vor. Vorsteher war damals Robert Constantin, 
der um 1580 nach Montauban übersiedelte. Dessen Nachfolger, Mon- 
tambert, starb 1585. Wahrscheinlich wurde Blair damals von Schott- 
land nach Bearn berufen. Im Jahre 1591 wurde die Hochschule 
nach Lescar zurückverlegt 2 )]. 

Sein Name wird in dem Heiratskontrakt aufgeführt teils als »noble 
Alexandre Blair« teils als »de Blair«, teils als »Sieur Blair«, teils als 
»Blair« schlank weg. Er vermählte sich mit Marie de Remy, der 
dritten Tochter von Robert Remy »Bailet de chambre du roi, consierge 
et garde des meubles dudit chäteau de Pau« und dessen Gemahlin 
»damoiselle Jeanne de Seguier sa femme« [die aus der gleichen Familie 
stammte wie der spätere Kanzler von Frankreich de Seguier 3 )]. Die 
Mitgift von Marie de Remy bestand ausser einer Aussteuer nur aus 
2000 livres tourneyes, wovon die halbe Summe von Seiten der Mutter 
stammte, 200 livres aus einem Vermächtnis der verstorbenen Gross- 
mutter der Braut, »damoiselle de Merian »quand vivoit femme de chambre 
de madame la princesse regente sceur unique du roy« und 800 livres aus 
einem Geschenke der Pathin der Braut, damoiselle Marie de Sourches. 
Am 18. August 1596 zeichnet »Le Seigneur Blair, principal au College 
royal et professeur« als Zeuge den Heiratskontrakt seiner Schwägerin 
Jeanne de Remy, der fünften Tochter von Robert Remy »valet de 
chambre du roy, brodeur et concierge du chäteau de Pau« und von 
dessen verstorbenen Gattin Jeanne de Seguier 4 ). Im Juli 1604 ist 
Alexandre Blair »principal au collfege royal de Lescar« Zeuge bei der 
Unterzeichnung des Heiratskontraktes von Daniel Remy, »valet de 
chambre du roi et concierge du chäteau de Pau« 6 ). Am 11. 7. 1595 
kaufte Alexandre Blair »principal du College royal de la ville de 



*) Bezirks-Archiv der Niederen Pyrenäen zu Pau, Akte E 2008. 
f ) Mitteilung des Bibliothekars der Stadt Pau, Herrn L. Soulice. 

3 ) De la Chesnaye Desbois, dictionnaire de la Noblesse Artikel de Blair. 

4 ) A. de Dufau de Malaquer: armorial de Bearn. 
6 ) Ebendort. 




— :>9 — 



Lescar« von Franceze dame de Mazeres die Herrschaft Lasaubetat 
für 4000 livres tournois 1 ). 

Im Januar 1605 erhielt Alexander Blair, der von der philosophischen 
Fakultät zur theologischen übergetreten war, eine Professur der pro- 
testantischen Theologie an der Bearner Hochschule. Am 30. August 
1614 kaufte er, damals bezeichnet als Doktor der Theologie an der 
Hochschule von Orthez, von Franz, edlem Herrn von Baillenx, dessen 
adliges Schloss d'Andreinh für 22600 livres tournois 2 ). Bald nach 
diesem Kaufe muss er gestorben sein, denn schon bei der Zeichnung 
des Ehekontraktes seines ältesten Sohnes Pierre, am 2. Juli 1616, ist 
er nicht mehr am Leben 3 ), und am 11. Februar 1617 übertrug der 
Verkäufer von Andreinh den Verkauf auf den Sohn und Universalerben 
von Alexander, auf Pierre de Blair 2 ). 

Etwa gleichzeitig mit dem Professor Alexandre Blair lebte zu 
Montpellier ein Estienne de Blair als Buchhändler. Er heiratete dort 
am 13. März 1581 Ciaire de Lacroix, die Witwe eines protestantischen 
Pastoren 4 ). Ob dieser Blair unsern Alexander, oder dieser ihn aus 
Schottland nach Südfrankreich zog, ob beide überhaupt miteinander 
verwandt waren, das muss dahingestellt bleiben. 

Aus der Ehe des Professoren Alexandre (de) Blair mit Marie de 
Remy sind vier Söhne nachweisbar: 

1. Pierre de Blair, Advokat zu Pau, zweimal vermählt. In erster 
Ehe mit Suzanne de Lacomme, der ältesten Tochter von noble Joan 
de Lacome und Catherine de Lendresse ö ). Aus dieser Ehe scheinen 
überlebende Kinder nicht entsprossen zu sein. In zweiter Ehe mit 
Marie de Lapuyade aus Orthez 6 ). Aus dieser zweiten Ehe stammt 
eine in Bearn lange fortblühende Nachkommenschaft. Ein Enkel von 
diesem Pierre de Blair und Marie de Lapuyade war jener Samuel de 
Blair, Sgr. des Turons, Baron von Pommares und Lahontaä, Rat am 
Parlament von Navarra, der durch ein Gutachten des Intendanten von 
Guyenne vom 17. August 1696 als Adliger von der Abgabe der »franc- 

*) Urkunde über den Verkauf im Bezirksarchiv der Niederen Pyrenäen zu 
zu Pau unter E. 2013. 

f ) Bezirksarchiv der Niederen Pyrenäen. Verkaufsübertragung in Akte 
E. 2026. 

•) Ehekontrakt zwischen Pierre de Blair und Susanne de Lacomme im 
gleichen Archiv E. 2026. 

*) Notiz im Bulletin de la Societe de l'histoire du Protestantisme francais 
nach einem Auszuge aus den protestantischen Civilregistern von Montpellier. 

5 ) Ehekontrakt im Bezirksarchiv der Niederen Pyrenäen zu Pau. Akte E. 2026. 

°) A. de Dufau de Malaquer. Armorial de Bäarn, Bd. I, S. 32 u. f. 




- 30 — 



fiefs« befreit wurde, welches Gutachten eine Rolle spielte in der Adels- 
bestätigung, die im Jahre 1700 die damaligen de Blair von Poitou und 
Lothringen erlangten 1 ). Die männliche Linie der Nachkommen von 
diesem Pierre de Blair und Marie de Lapuyade starb vermutlich aus 
mit Jean-Pierre-Adrien, baron rlo Blair, gestorben 7A\ Gan am 
10. Oktober 1807. 

2. Armand de Blair, Herr von Bousquet, Mitglied der adligen 
Stände von Bearn, vermählt 4. Juni 1629 mit Anne de Norman 2 ). 

Seine Nachkommenschaft stirbt bald aus. 

3. Pierre de Blair, Dr. med. zu Salies, vermählt mit Marie du 
Faget. Kr stirbt vor dem 7. Mai 1639. wahrscheinlich bald nach dem 
13. September 1638, an welchem Tage er zu Salies sein Testament 3 ) 
machte, so krank bereits, dass er persönlich nicht mehr unterzeichnen 
konnte. Er hinterliess einen Sohn Jean, über dessen Lebensschicksal 
nichts bekannt ist. 

4. Alexandre, der hier unter II folgt. 

IL Alexandre de Blair. Er verlegte seinen Wohnsitz von 
Bearn nach Paris. Dort heiratete er am 29. Januar 1643, Heirats- 
kontrakt vollzogen auf dem >chastelet de Paris«, Magdelene Pittau, 
die Tochter eines Goldschmiedes und dessen Gattin Marie le Clerc 4 ). 
Da Alexandre de Blairs Gemahlin sich in zweiter Ehe am 9. April 1667 
mit Jean Arnaud Paloquin 5 ; alias Jn. Arnaud, Herrn von Palemquint ), 
einem General -Kommissar der leichten französischen Kavallerie 7 ), ver- 
mählte, so musste ihr erster Gatte vor diesem Datum gestorben sein. 
Es ist das für die Beurteilung des oben erwähnten schottischen Ahnen- 
briefes vom 27. August 1674 wichtig, weil daraus hervorgeht, dass 
nicht er 8 ), sondern sein Sohn gleichen Namens der Empfänger des 
fraglichen Ahnenbriefes war. 

Dieser Pariser Alexandre de Blair hatte aus seiner Ehe mit 
Magdelene Pittau drei sein Geschlecht fortpflanzende Söhne und eine 
Tochter, nämlich : 

1. Alexandre, Herr von Blainville in der Picardie u. s. w. In 
den Jahren 1668 — 74 führte er ein Anschreibe und Tagebuch, das im 

l ) Collection Cherin, National-Bibliothek zu Paris. Bd. 27. Akte 557. 

*) Ehekontrakt im Bezirksarohiv der Niederen Pyrenäen zu Pau, Akte E. 2034. 

3 ) Bezirksarchiv der Niederen Pyrenäen zu Pau. Akte E. 2119. 

4 ) , a ) u. 7 ) Nationalbibliothek zu Paris. Collection Cherin, Band 27. Akte 557. 
Dieser Ehekontrakt weist ihn als Sohn des Bearner Professoren aus dessen Ehe 
mit Marie de Remy nach. 

6 ) Abbe F.-.T. Poirier, Metz, documenls genealogiques, Paris 1899. 
8 j Wie De La Chesnaye Dcsbois dies irrtümlicherweise ansieht. 



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- 31 — 



Archiv von La Mothe-du-Bois erhalten geblieben ist, und das den Titel 
trug: » Memoire des hardes que Mademoiselle Pitaut, ma tante, macheta 
en octobre ou novembre 1668«. Hier führt er seine hauptsächlichsten 
Lebensereignisse und seine täglichen Ausgaben auf. In einer Eintragung 
vorn 4. April 1672 erwähnt er hier seinen jüngeren Bruder Melchior 
als »mon frere de Baltayoek« l ). Am 25. Januar 1683 wurde er 
Präsident >ä mortier« im Metzer Parlament 2 ». Er scheint teilweise in 
Metz gelebt zu haben, denn die Geburt seiner am 17. Juni 1686 zu 
Metz geborenen Tochter Madeleine-Reine ist in dem Geburtsregister der 
Metzer Heiligen Kreuz-Kirche eingetragen 11 ). Dieser Alexandre de Blair, 
Herr von Blainville u. s. w., war es, der im Jahre 1674 den bereits oft 
erwähnten Ahnenbrief König Karl II. aus Edinburg erhielt. Er hatte 
sich vorher, am 6. Februar 1669 vermählt zu Poitiers (Ehekontrakt 
abgefasst von Nicolas et Hersent, Notaren zu Poitiers) mit Renee 
Mesmin, der Tochter von Aaron Mesmin, Schöffen des Stadtcorps 
von Niort, Herrn von La Mothe Fayolles und dessen Gemahlin Marthe 
Moret. Aus dieser seiner Ehe entsprossen zwei Söhne 4 ) und eine 
Tochter 5 ). 

a) Jean-Alexandre, Herr von Fayolles, geb. 1. 12. 1669, f Jan. 1730 
zu Marseille. Er erhielt durch Beschluss der » Gommissaires 
generaux du Gonseil ä Paris« vom 18. März 1700 seinen Adel 
bestätigt, was Gherin z. Th. der nahen Verwandtschaft von 
Jean-Alexandres Gattin mit einem der Commissare, Herrn 
de Caumartin, Intendanten der Finanzen, zuschreibt 6 ). — Jean- 
Alexandre hatte sich 1698 vermählt mit Marie-Anne-Theophile Le- 
fevre de Guibermenil h ) ( alias Lefebvre de Gaumartin) 7 ) f Juli 1739, 
der Tochter von Francis de Guibermenil und dessen Gattin 
Marie-Pliloctee Bourdin de Villaines, einer hervorragenden 
Dichterin. Mit Jean-Alexandre s Söhnen scheint dieser Zweig 
in männlicher Linie auszusterben 8 ). 

b) J e an -(Baptiste) -Aaron, Herr von La Mothe- Fayolles, der 
ebenso wie sein voraufgehender Bruder am 18. März 1700 

1 ) Dictionnaire u. s. w. des familles du Poitou, von Beauchet - Filleau 
Poitiers 1891. Bd. I, S. 541. 

2 ) Emmanuel Michel. Biographie du Parlement de Melz, Metz 1855, Seite 583. 
s ) Abb6 F.-J. Poirier, wie oben. 

*) Beauchet-Filleau, wie oben. 

5 ) Heiratscontrart befindlich in der Bibliotheque nationale zu Paris, Dossiers 
bleus. Band 99. 

•) Bibliotheque Nationale Paris. Collection ('herin. Bd. 27, Akte 557. 

7 ) Ch^rin. wie oben. 

8 ) Beauchet-Filleau, wie oben. 




- 32 — 



seinen Adel bestätigt erhielt 1 ). Er heiratete 29. 11. 1707 Jeanne 
de la Roche-Briand de Fronsac, die ihm nur eine Tochter 
Catherine-Henriette gebar. Diese vermählte sich am 28. 12. 1748 
mit Pierre-Charles de Goullard d'Arsay und brachte demselben 
La Mothe-Fayolles in die Ehe 2 ). 

v) Madeleine-Reine, geb. zu Metz 17. 1. 1686 (Kreuzkirche) 3 ). 

2. Armand, Herr von Tenschen (desEtangs) Präsident »ämortier« 
am Metzer Parlament seit 26. 7. 1691 8 ). Im Jahre 1698 war er in 
Metz zum katholischen Glauben übergetreten und hatte dafür von 
Ludwig XIV. eine Pension von 200 livres erhalten 4 ). Ihm wie seinem 
unter 3. folgenden Bruder Melchior sowie seinem unter la u. b. vorauf- 
gegangenen Neffen Jean-Alexandre und Jean-(Baptiste)-Aaron war durch 
Beschluss der »Commissaires generaux du Conseil a Paris« vom 
18. März 1700 sein Adel bestätigt worden. 

Am 27. September 1676 hatte sich dieser Armand de Blair, damals 
26 Jahre alt, und damals Generaldirektor der vereinigten königlichen 
Domänen in Lothringen und Barrois, zu Metz in der Kreuzkirche ver- 
mählt mit Pauline-Marie Estienne d'Augny 5 ), geb. 9. März 1652 zu Metz, 
f 28. Januar 1710 zu Metz, der Tochter von Philbert Estienne, Herrn 
von Augny, königl. Rats und »lieutenant-general au baillage« von 
Metz, und dessen Gemahlin Pauline Lucquin 8 ). Armand de Blair wurde 
durch diese Ehe der Stammvater der sich im 18. Jahrhundert weit 
verzweigenden Lothringer de Blair. Die Genealogie derselben bringt 
J.-F. Poirier in seinem oft angezogenen Werke sehr ausführlich. 

Um 1698 kam ein John Blair aus Schottland nach Paris und 
setzte sich in Verbindung mit unseren französischen de Blair, zumal mit 
unserm hier behandelten Armand, durch einen vom 7. Januar 1698 
datierten Brief, in dem er Bezug nimmt auf zwei seiner schottischen 
Vettern, Herren von Balthayock, die ebenfalls Beziehungen" zu den 
französischen de Blair unterhalten hatten 7 ). 



! ) Cherin, wie oben. 

") Beauchet-Filleau, wie oben. 

8 ) Michel, wie oben, Seile 559. 

4 ) La France protestanle, 2. Ausgabe, Bd. 2, 1879. Notiz Blair, Colonne 591/93. 

5 ) J.-F. Poirier, wie oben, und ebendort Artikel Estienne d'Augny, Seite 21. 
8 ) J.-F. Poirier, wie oben, Artikel Estienne d'Augny, S. 219. 

7 ) Baron de Couet de Lorry: Notice historique sur la tour des Etangs im 
Jahrgang 1869 des Memoires de la Soci6t6 d'Archeologie et d'Histoire de la 
Moselle. Es finden sich dort u. a. auch zwei Abbildungen des Tenschener Schlosses. 




- SS - 



Gut und Schloss Tenschen (des Etangs) bei Metz, welches Armand 
de Blair vor 1703 von den de Guillermin erworben hatte, blieb in 
seiner männlichen Nachkommenschaft mit einer durch die Revolution 
und die napoleonische Zeit bedingten Unterbrechung bis zum Tode des 
am 3. Mai 1858 dortselbst kinderlos verstorbenen Frangois-Isidore 
de Blair 1 ). Männliche Glieder anderer Seitenzweige der lothringer 
de Blair lebten noch 1869 2 ). Heute ist der männliche Stamm der 
Lothringer de Blair, und sehr wahrscheinlich der der französischen 
de Blair überhaupt ausgestorben 3 ). 

3. Melchior, Herr von Cernay 4 ). Er wurde in dem Tagebuche 
seines Bruders Alexandre von diesem als »mon fröre de Baltayock« 
bezeichnet, als jener von ihm meldete, dass er sich am 4. April 1672 
von Paris nach La Rochelle begab, um dort unter de Villette Dienste 
in der französischen Marine zu leisten 5 ). Er heiratete Henriette de Brisson 
(alias Brinon 6 ) Tochter von Philippe de Brisson, Herrn von Torry, als 
desses Bevollmächtigte die Marquise de Maintenon den am 27. Juni 1686 
zu Paris vom König Ludwig XIV. mit unterzeichneten 7 ) Heiratskontrakt 
festgesetzt hatte. Durch den Einfluss der Marquise de Maintenon wurde 
Melchior de Blair zum General-Steuer-Pächter, wie Cherin angiebt. 
Dieser schreibt es zum Teil auch der gleichen Protektion zu, dass 
Melchior de Blair ebenso wie sein älterer Bruder Armand und seine 
Neffen Jean-Alexandre und Jean-(Baptiste)-Aaron, Söhne seines ältesten 
Bruders Alexandre, am 18. März 1700 unter Anerkennung der Genealogie 
des schottischen Ahnenbriefes von 1674 in ihrem Adel bestätigt wurden 7 ). 
Aus seiner Ehe mit Henriette de Brisson stammten, nach Poirier: 

a) N eine Tochter, die einen Herrn d'Apremont d'Ortez 

heiratete. 

b) Louis-Fran(?ois, Herr von Cernay und Aunay, Rat am Parla- 
ment von Paris. Er heiratete Jeanne de Gars de Boisemont 



l ) Baron de Couet de Lorry. wie oben. 
•) J.-F. Poirier, wie oben. 

8 ) Mitteilung des Herrn Georges de Viltepin. lieutenant-colonel brevete" au 
33« rägiment d'artillerie, officier de la Legion d'honneur, zu Poitiers, der seine 
unlängst verstorbene Mutter Eugenie, Tochter von Charles -Armand de Blair, 
Unterpräfekten zu Zabern, als letztüberlebende der französischen de Blair 
bezeichnete. 

4 ) J.-F. Poirier, wie oben. 

•) Beauchet-Filleau, wie oben. 

*) Ch6rin, wie oben, schreibt Brinon. Poirier schreibt Brisson. 
1 ) Ch6rin, wie oben. 



3 




34 - 



und hatte von ihr zwei Töchter, von welchen die eine einen 
Herrn d'Archeville und die andere einen Marquis de Chauvelin 
heiratete, sowie einen Sohn Louis-Guillaume, der folgt: 

Louis-Guillaume de Blair de Boisemont, »maitre des re- 
quetes« und Generalintendant des Elsass. Er blieb in seiner 
1 755 mit Jacqueline de Flesselles geschlossenen Ehe kinderlos 1 ). 
Er adoptierte den oben als letzten des Bearner Zweiges der 
Familie aufgeführten Jean-Pierre-Adrien Baron de Blair 
sowie dessen Geschwister 2 ). 

4. Marie (nach Cherin Magdelene), die Henry d'Arros, Baron 
d'Auriac (oder d'Aurio) in Bearn, einen Vetter des Marschall de Na- 
vailles heiratete. 

Haben wir im voraufgehenden die Genealogie der französischen 
de Blair soweit ausgeführt, als sie zur Beurteilung der schottischen 
Abkunft der Familie in Betracht kommt, so sei es gestattet, die in 
Bezug hierauf springenden Punkte kurz zu wiederholen: 

1. Der sich 1590 zu Pau vermählende Professor Alexandre Blair 
bezeichnet sich in seinem Heiratskontrakt selbst als »natif du lieu et 
maison noble de Baltioke au royaume d'Ecosse«. 

2. Bis auf den zu Ende des 16. Jahrhunderts zu Montpellier 
lebenden Buchhändler Estienne Blair sind alle übrigen hier erwähnten 
de Blair, zumal auch die Lothringer de Blair als Nachkommen des 
Bearner Professoren nachgewiesen. 

3. Der verwandtschaftliche Zusammenhang des Bearner Zweiges 
mit den Zweigen von Poitou und Lothringen und Paris wird erhärtet 
einmal dadurch, dass in der Adelsbestätigung, welche Jean-Alexandre 
de Blair und Jean-(Baptiste)-Aaron de Blair, vom Zweige von Poitou, 
Armand de Blair, der Begründer des Lothringer Zweiges, und Melchior 
de Blair, der Begründer des Pariser Zweiges, am 18. März 1700 
erhielten, Bezug genommen wird unter Anführung einer die Verwandt- 
schaft klarlegenden genealogischen Tafel, auf die voraufgehende Adels- 



x ) Goovaerts, Familie de Liagre. Antwerpen 1878, deutet irrtümlicherweise 
an (Charlotte) — Monique de Blair eine Tochter von Jean-Francois-Pierre 
de Blair de Courcelles, die Gattin von Francois -Fortunat Pottier de Mancourt, 
sei eine Tochter von Louis-Guillaume de Blair de Boisemont gewesen. 

*) La Society bearnaise au XVI1I C siecle, Pau 1876, giebt unter dem 
Abschnitt: »Le baron de Blair« diese Angabe und bezweifelt dort irrtümlicher- 
weise den Zusammenhang der beiden Familienzweige. 




— 35 — 



bestätigung, die Samuel de Blair. Baron de Pomares, vom Bearner 
Zweige, bereits am 17. August 1696 erhalten hatte. — Zweitens 
dadurch, dass der letztüberlebende männliche Spross des Pariser 
Zweiges, Louis-Guillaume de Blair de Boisemont. die letztüberlebenden 
Glieder des Bearner Zweiges, Jean-Pierre-Adrien baron de Blair und 
dessen Geschwister an Kindesstatt adoptirte. 

4. Dass die französischen de Blair sich ihrer Abkunft von 
dem Balthyocker Hause Sehottlands bewusst blieben 1 ), geht daraus 
hervor, dass einmal Alexandre de Blair, Herr von Blainville, in seinem 
Tagebuche unter dem Datum vom 4. April 1672, also vor Empfang des 
schottischen Ahnenbriefes vom Jahre 1674, seinen Bruder Melchior 
»mon frere de Baltayock« nannte. Zweitens dadurch, dass Armand 
de Blair, der Begründer des lothringer Zweiges, im Jahre 1698 
Beziehungen zu einem schottischen John Blair aus dem Balthyocker 
Hause unterhält. 

o. Alexandre de Blair, Herr von Blainville, der Begründer des 
Zweiges von Poitou, ein Enkel des Einwanderers nach Bearn, war es, 
dem im Jahre 1674 der schottische Ahnenbrief verliehen wurde. 



Nachdem dies festgestellt, möge der Wortlaut des so oft erwähnten 
schottischen Ahnenbriefes in seiner Uebersetzung aus dem lateinischen 
ins Deutsche nebst einer kritischen Beleuchtung seiner genealogischen 
Angaben hier folgen: 

»Karl von Gottes Gnaden, König von Schottland, England, 
»Frankreich und Irland, des Glaubens Verteidiger, all und jedem Kaiser, 

> König, Fürsten, Herzog, Marquis, Erzbischof, Abt, Grafen, Vicegrafen, 
* Baron, allen Bürgermeistern der Städte, Grosssiegelbewahrern und 
»Obrigkeiten, sowie jedem einzelnen Admiral und deren Stellvertretern, 
»den höchsten Vorgesetzten der Landschaften, Provinzen, Städte, 

> Festungen, Burgen und Flotten, schliesslich allen, die zu Land oder 
»Wasser eine leitende oder dienende Stellung in Staat oder Kirche 
»einnehmen, und jedwedem, der diesen unsern offenen Brief zu Gesicht 

r ) Dass auch spätere Lothringer de Blair sich zu Ende des 18. und Anfang 
des 19. Jahrhunderts als »baron de Baltayock« bezeichneten, und dass nach 
Michel, Biographie du Parlement de Metz. Metz 1853, Seite 88. einer von ihnen 
im Jahre 1828 mit Sir Walter Scott in Briefwechsel trat, um von diesem über 
die Genealogie der Blair of Balthyock etwas zu erfahren, das mag auf dem 
schottischen Ahnenbriefe von 1674 beruhen, dessen Daten von den französischen 
de Blair sehr wahrscheinlich als authentisch angesehen wurden. 




- 36 — 



* bekommt oder davon hört, Heil in Ewigkeit im Namen des ewigen 



»Was in allen wohlgeleiteten Staaten stets beachtet ward, dass 
»das Andenken edler und um den Staat wohlverdienter Männer bei der 
»Nachwelt gefeiert wurde, den Jüngern ein Sporn zur Nacheiferung 
»väterererbter Tugend, und um daran zu mahnen, was man einem 
»jeden schuldig sei und was man von eines jeden Begabung erwarten 
»könne: Dies galt in Unserem stets wohl regierten Schottenreiche 
»immer als Norm, und nichts wird in öffentlichen und privaten Urkunden 
»heiliger gehalten, als das Andenken an rechtschaffene und erlauchte 
»Familien. Denen, die hierfür einen Beweis wünschen, wird er gerne 
»geliefert. 

»Da aber bei solchen Grundsätzen ein edler und hochgesinnter 
»Mann, Alexander Blair, geboren zu Paris und dort seit vielen 
»Jahren in ehrenvoller Stellung, an Unseren hohen Rath die unter- 
»thänige Bitte richtete, dass über das, was sich über die Familie seiner 
»Vorfahren aus älteren Urkunden feststellen Hesse, ihm, der das hier 
»dargestellte Wappen der hochadligen Familie Deblair, Barone von 
»Baltayock, führt, ein Zeugnis ausgestellt wurde, da wir dem ebenso 
»ehrenhaften wie gerechten Verlangen nachkamen und beliebten, mit 
»der treuen Hülfe einiger durch Adel wie Thätigkeit sehr befähigten 
»Männer, die wir damit beauftragten, Unser Standesdiplom ihm auszu- 
» stellen, was zwar die Abkunft besagten Alexander Blair's aus so 
»erlauchter Familie völlig sicherstellte, so war er nichtsdestoweniger 
»seither der Meinung, dass seine Abstammung nicht weit genug zurück- 
» geführt sei, dergestalt, dass er solche berühmten Alt vorderen höher 
»hinauf zu kennen wünsche und Unsere Gnade von neuem anging, es 
»möchte durch sie das so alte edle Geschlecht derer de Blair heller 
»beleuchtet werden. 

» Deshalb haben wir die Ehrenämter, die Unsere Vorfahren, Schott- 
»lands Könige, auf seine Vorfahren übertrugen, nach Recht und Billig- 
»keit auf ihre völlige Wahrheit geprüft und auf seine inständige Bitte 
»ihm ein neues Diplom nicht verweigert (was ihm bei allen, insonder- 
»heit bei Unserem erhabenen Blutsverwandten, dem Könige von Frank- 
reich, als Empfehlung dienen soll). 

»Wir bezeugen also, dass besagter Alexander Blair aus Paris, 
»dessen Vater gestorben ist, ein Enkel des seligen Ritters Alexander 
»Blair ist, welcher vor etwa 90 Jahren aus Unserm obengenannten 
»Schottenreiche nach Frankreich zog und in Bearn seinen dauernden 
»Wohnsitz aufschlug, dass selbiger verstorbene Alexander Blair ein 



» Heils. 




— 37 — 



> legitimer Sohn aus legitimer Ehe altadliger edler Eltern war und ab- 
stammte von seit vielen Jahrhunderten ansehnlichen Familien sowohl 
»väterlicher- als mütterlicherseits. Der Vater, ein sehr erlauchter Mann, 
»war Herr Alexander Blair, Ritter mit goldenen Sporen, (eques auratus) 
»Baron von Baltayock; sein Grossvater, Herr Alexander de Blair, 
»Ritter von gleichem Range und Baron; sein Urgross vater, Herr 
»Johann Blair, Ritter und Baron von Baltayock, sein Ururgrossvater, Herr 
»Andreas Blair, Ritter und ebenfalls Baron von Baltayock.« 

Zur Verdeutlichung dieser Genealogie väterlicher Seite wird die- 
selbe zunächst wohl am besten in Form einer kurzen Tafel ein- 
geschaltet. Nach dem Abstammungsbriefe musste sie sich zweifellos 
wie folgt gestalten: 

I. Andrew Blair, Ritter und Baron von Balthyock. 

II. John Blair, Ritter und Baron von Balthyock. 

III. Alexander Blair, Ritter und Baron. 

IV. Alexander Blair, Ritter und Baron von Balthyock. 

V. Alexander Blair, Ritter, Auswanderer nach Bearn um 1584. 

VI. N . . . . Blair, (Vorname nicht genannt) f vor 1674. 

VII. Alexander Blair, der Empfänger des Patentes, 1674 zu Paris lebend. 

Diese Genealogie entspricht in ihren drei spätesten Generationen 
den Ergebnissen unserer oben aufgeführten Genealogie. 

V. Alexander Blair, der aus Schottland stammende Professor, 
wanderte etwa 90 Jahre vor 1674 von Schottland nach Bearn ein. 

VI. N. Blair (vor 1674 gestorben) war jener Vater unseres 
Ahnenbriefempfängers, der in Paris Madeleine Pitaut ehelichte. 

VII. Alexander Blair, der Empfänger des Ahnenbriefes, war jmser 
Alexandre de Blair, Herr von Blainville u. s. w. 

In den voraufgehenden Generationen aber widerspricht die Genealogie 
des Ahnenbriefes entweder in ihrer Filiation oder in der Titulatur der 
aufgeführten Glieder den Thatsachen. Wie wir oben dargelegt haben, 
gab es in Schottland ausser den jeweiligen Besitzern von Balthyock 
keine anderen Blair, die als Barone von Balthyock hätten bezeichnet 
werden können. Als die dem Ahnenbrief entsprechenden Generationen 
I bis IV, haben sich nun, wie oben dargethan, als aufeinanderfolgende, 
authentische Besitzer von Balthyock nachweisen lassen: 

I. Thomas Blair of Balthyock, Nachgewiesen als Besitzer von 
Balthyock 1495. 



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38 — 



II. Alexander Blair of Balthyock. Nachgewiesen als Besitzer von 
Balthyock 1504. Er starb nachgewiesenerweise vor 1509. 

III. Thomas Blair of Balthyock. Nachgewiesen als Besitzer von 
Balthyock 1520, 1542 und 1553. 

IV. Alexander Blair of Balthyock. Nachgewiesen als ältester Sohn 
und Erbe von III bereits 1542, als Besitzer von Balthyock von 1574-75 
bis 1603. 

Es alternieren also die Vornamen Thomas und Alexander. Der 
Ahnenbrief erwähnt den Vornamen Thomas überhaupt nicht. 

War mit der 4. Generation des Abstammungsbriefes, der dort 
als Alexander Blair, Baron von Balthyock, bezeichneten Persönlichkeit, 
die als Vater des um 1584 auswandernden Ritters gleichen Vornamens 
erwähnt wird, der von ca. 1568—1603 im Besitz von Balthyock befind- 
liche Alexander Blair of Balthyock gemeint, wie das wohl kaum zu 
bezweifeln ist, so sind die Angaben des Ahnenbriefes über dessen Vater, 
die dritte Generation des Patentes, sicherlich falsch. 

Besitzer von Balthyock mit den Vornamen Andrew und John 
hat es in dem möglichen Zeitabschnitt überhaupt nicht gegeben. 

Diese Erkenntnis legte die Vermutung nahe, dass möglicherweise 
mit der Genealogie des Abstanimungsbriefes gar nicht die Genealogie 
der schottischen Hauptlinie gemeint sei. Der Vorname John schien 
auf die Nebenlinie der Blair of Balmyle and Potento zu deuten, die. 
wie wir sahen, von einem jüngeren Bruder des zwischen 1504 und 
1509 verstorbenen Alexander Blair of Balthyock, von jenem John Blair 
begründet wurde, der Margaret Lindsay, die Tochter von David Earl of 
Crawford, Duke of Montrose, heiratete, und mit ihr einen Solm und 
Erben namens Alexander zeugte. — Die spätere Genealogie der Blair 
of Balmyle and Potento ist uns unbekannt geblieben. — Ebenso gut 
hätte der Vorname Andrew allerdings auf die Blair of Friartoun hin- 
weisen können. In diesen beiden Fällen aber wäre die im Abstam- 
mungsbriefe der I., 2. und 4. Generation beigefügte Qualification der 
betreffenden Persönlichkeiten als Barone von Baltayock sicherlich 
falsch gewesen. 

Man steht also schon bei diesen ersten genealogischen Angaben 
des Abstammungsbrieles vor der Wahl, entweder die aufgeführte Ge- 
nealogie selbst für falsch zu erklären, oder aber, die Charakterisierung 
als Barone von Baltayock bei Seite zu schieben, denn wenn man die 
Genealogie als möglicherweise richtig gelten lassen will, so stammte 
der Auswanderer nicht aus der Hauptlinie des schottischen Hauses, den 




- 39 — 



einzigen Baronen von Balthyock, die es gab, sondern ans irgend einer 
Nebenlinie. 

Gegen diese letztere Annahme aber spricht die Weise, in der 
sich der Einwanderer nach Frankreich, der Bearner Professor, in seinem 
Heiratskontrakte selbst charakterisiert. 

Um nach dieser Erörterung zu dem weiteren Wortlaut des Ab- 
stammungsbriefes zurückzukehren, so fährt dieser folgendermassen fort: 

»Seine Grossmutter väterlicherseits (»avia ex parte patris«) 
»war Maria Ayton, legitime Tochter des Barons d'Ayton in der Provinz 
»Fife; seine Urgrossmutter, die edle hochgesinnte Frau Johanna Gray, 
»eine legitime Tochter des Herrn Gray, gemeinhin Milord Gray genannt, 
♦ Ritters und Barons von Foulles; seine Ururgrossmutter, die edle 
»Frau Margaretha Olyphant, legitime Tochter des Herrn Olyphant, 
»Barons von Dupplin.« 

Wir müssen hier den Text zunächst wieder abbrechen, um zu 
erörtern, was mit diesen genealogischen Angaben gesagt wurde. 

Der Ausdruck Grossmutter väterlicherseits ist deutlich genug. Er 
deutet, da die Angaben Bezug auf den Auswanderer haben, auf die 
Frau von dessen Grossvater Blair. Bei den Ausdrücken Urgrossmutter 
und Ururgrossmutter ist nichts hinzugesetzt, da der Professor von 
väterlicher Seite her zwei Urgrossmütter und vier Ururgrossmütter hatte, 
so sind diese Ausdrücke schon reichlich unbestimmt. Immerhin ist es 
wahrscheinlich, dass wohl nur Blairsche Frauen gemeint sind. Unter 
dieser Voraussetzung wäre die oben skizzierte Genealogie de3 Patentes 
wie folgt vervollständigt: 

I. Andrew Blair, Ritter und Baron von Balthyock, vermählt mit Mar- 
garetha Olyphant, ! ) Tochter eines N. Olyphant, Barons von Dupplin. 

II. John Blair, Ritter und Baron von Balthyock, vermählt mit Joan Gray* 
Tochter von N . . . . Gray, Baron of Foules Ä ). 

III. Alexander Blair, Ritter und Baron, vermählt mit Mary Ayton, Tochter 
des »Baron d'Ayton 8 ). 

! ) Olyphant ist eine früher teilweise gebräuchliche Schreibweise für den 
Namen Oliphant des weitverzweigten, berühmten schottischen Hauses. Dupplin 
war bis in das 17. Jahrhundert hinein ein Nebenbesitz der Oliphant of Aberdalgy, 
die schon in der Mitte des 15. Jahrhunderts Barone und Lords Oliphant wurden, 
und nach dieser Zeit den Titel eines Baron of Dupplin höchstens als Nebentitel 
trugen. 

Ä ) Mit Foulles ist augenscheinlich Foulis gemeint. Foulis in der Grafschaft 
Perth war ein von mütterlicher, Mortimer'scher Seite stammender Besitz der 
Gray of Broxmouth, deren Repräsentant Sir Andrew Gray of Broxmouth als Lord 
of Parliament um 1445 Baron und Lord Gray wurde. In einzelnen französischen 
Werken findet sich der Name mit der Schreibweise Folles. 

a ) Ayton ist ebenso wie Aytoun eine ältere Schreibweise des heutigen 
Familiennamens Aiton. Die Aytoun, Ayton oder Aiton. sind geradeso wie die 




— 40 — 



Was nun die hier als Familiennamen von Frauen neu hinzu- 
gebrachten drei Geschlechtsnamen Oliphant, Gray und Ayton anlangt, 
die kaum anders als Namen Blair 1 scher Frauen aufzufassen sind, so 
stellt sich heraus, dass Ehen 

Blair-Üliphant 
Blair-Gray 
Blair-Ayton 
thatsächlich stattgefunden haben. 

Die erste dieser Ehen, die Ehe Blair-Oliphant, erwähnt Douglas 
in seiner Peerage of Scottland 1 ). Diese Peerage ist immerhin schon 
um manches verlässlicher als die Baronage des gleichen Autors. Es 
handelt sich bei dem Besitzwechsel des hohen Adels um wichtigere 
und deshalb besser kontrollierte Erbschaften. Douglas erzählt in seiner 
Peerage unter seinem von den Oliphant of. Aberdalgy, Lords Oliphant, 
handelnden Artikel dass Isabel, eine Tochter von Sir John Oliphant 
of' Aberdalgy, der 1445-46 starb, einen Alexander Blair of Balthyock 
geheiratet habe. Dieser Ehe thut Douglas in seiner Baronage bei seinem 
von den Blair of Balthyock handelnden Artikel keiner Erwähnung. 

Auf jenen Alexander Blair of Balthyock, der 1504 als Besitzer 
der Baronie nachgewiesen ist und der vor 1509 starb, könnte diese 
Ehe kaum noch passen. Wäre trotzdem er es, der Isabel Oliphant 
geheiratet hätte, so müsste er seine uns bereits bekannte Witwe Jean, 
Joaii oder Jonet Gray, in zweiter Ehe geheiratet haben. 

Die Angaben des Ahnenbriefes und die von Douglas weichen in 
dem Vornamen der fraglichen Oliphantschen Dame von einander ab. Der 
Ahnenbrief nennt sie Isabel, Douglas Margaret. 

Was nun die dem Ahnenbriefe entsprechende Generation anlangt, 
so trifft gerade hier, wie oben nachgewiesen, kein Blair des Vornamens 
Alexander zu, sondern ein Thomas. Sowohl dessen Vater wie dessen 
Sohn und Erbe hiessen allerdings Alexander. 

Die zweite der vom Ahnenbrief erwähnten Ehen, die Ehe Blair- 
Gray ist, vom genealogischen Standpunkte aus betrachtet, die 
interessanteste, wie das oben dargelegt wurde. Der Ahnenbrief nennt 
seine Johanna Gray eine »filia legitima domini Gray, vulgo Milord Gray, 



Blair eine heute zur Gentry gehörige alte Feudaladelsfamilie Schottlands. Ueber 
sie existiert eine Familiengeschichte: An lnquiry into the Origin. Pedigree and 
History of the family, or Clan of Aitons in Scotland, by William Aiton, Ha- 
milton 1830. Dieses Buch giebt über die mehrfachen thatsächlichen Heiraten 
Blair-Ayton keinen Aufschluss. 

1 1 The Peerage of Scotland, by Robert Douglas, Edinburg 1764, Bd. 2, S. 3352. 



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— 41 — 



equitis et baronis de Foulles«. Damit wird ihr Vater in sehr deutlicher 
Weise als einer der Lord Gray bezeichnet. 

Ein Sir Andrew Gray of Broxmouth war um 1445 zum schot- 
tischen Lord of Parliament und damit zum Lord Gray erhoben worden. 
Den Adligen die durch königliche Berufung einen erblichen Sitz im 
schottischen Parlament erlangten, wurde in Schottland allgemein der 
Titel Lord zugebilligt. Die meisten von ihnen, wie z. B. die Herzöge und 
Grafen, besassen diesen Titel schon kraft ihres Ranges; den ihn neu 
gewinnenden Baronen aber wurde er anfänglich nur als sogenannter 
Höflichkeitstitel gewährt. Dies erklärt das »vulgo Milord Gray« des 
Abstammungsbriefes. 

Ueber die damaligen für uns in Frage kommenden Gray giebt die 
Complete Peerage by G. E. C. folgenden Aufschluss. 

Ein Sir Andrew Gray of Broxmouth, der um 1440 starb, hatte 
um 1390 Jonet, die Tochter und Erbin von Sir Roger de Mortimer of 
Foulis geheiratet und war dadurch in den späteren Besitz der Baronie 
Foulis gelangt, die in der Grafschaft Perth lag. Für lange Zeit ver- 
erbte sich diese Baronie Foulis in der Hauptlinie des Gray 'sehen Ge- 
schlechtes. Der Sohn und Erbe des Erwerbers von Foulis hiess Andrew 
wie sein Vater. Anfangs war er wie dieser nur Sir Andrew Gray of 
Broxmouth, um 1445 wurde er indes als Lord of Parliament zum ersten 
Lord Gray 1 ). Er hatte, — sein Heiratskontrakt ist datiert zu Foulis am 
31. März 1418, — Elisabeth, die älteste Tochter von Sir John Wemyss 
of Wemyss and Rires, geheiratet und hatte von ihr einen Sohn, Patrick 
Master of Gray, f 1463-64, den er um etwa fünf Jahre überlebte. 
Der erste Lord Gray starb zu Ende des Jahres 1469. Ihm folgte als 
zweiter Lord Gray sein Enkel Andrew Lord Gray. Dieser war ältester 
Sohn von Patrick, Master of Gray, und dessen zweiten Gemahlin, Anria- 
bella, einer Tochter von Alexander, dem ersten Lord Forbes. Dieser 
dritte Andrew war zweiter Lord Gray von 1469 bis 1513-14. Er war 
zweimal verheiratet, in erster Ehe mit Jean, der Tochter und Erbin 
von Robert Keith, dem Sohne und Erben des Grossmarschalls von 
Schottland, und in zweiter Ehe mit Elisabeth Stewart, einer Tochter 
von John (Stewart) Earl of Athole, aus dessen zweiten Ehe mit Margaret, 
einer Tochter von Archibald (Douglas) Earl of Douglas. John Earl of 
Athole war ein Halbbruder von König Jacob II. Soweit die Complete 
Peerage by G. E. C. 

') Douglas und Burke nehmen an, dass schon sein Vater Lord of Parliament 
geworden sei, und nennen ihn daher den 2. Lord Gray. 




Andrew, zweiter Lord Gray, hatte eine grosse Anzahl von Kindern, 
darunter aus seiner zweiten Ehe mit Lady Elisabeth Stewart eine 
Tochter, jene uns schon bekannte Jean, Joan oder Jonet Gray, die 
nacheinander Alexander Blair of Balthyock, Thomas Lord Fräser of Lovat 
und David Crawford of Edzell heiratete. Diese Jean Gray scheint nun 
augenscheinlich in dem Abstammungsbriefe gemeint zu sein, mit der 
»proavia«, die als »nobili et generosa foemina Joanna Gray filia legitima 
domini Gray, vulgo milord Gray, equitis et baronis de Foulles* 
bezeichnet wird. Meint mit der »proavia« der Abstammungsbrief die 
Gattin des vorher genannten >proavus«, dann allerdings hätte sie nicht 
die Gattin von einem Alexander Blair of Balthyock, sondern die Gattin 
von einem John Blair of Balthyock sein müssen. Soviel hier über die 
Ehe Blair-Gray. Es bleibt dann noch die dritte im Abstammungsbriefe 
bisher erwähnte Ehe zu erörtern, die Ehe 



Von Ehen Blair-Ayton kommen zwei verschiedene im Balthyocker 
Hause vor. Einmal heiratete, wie oben nachgewiesen, ein Laurence 
Blair of Melginch, ein jüngerer Sohn zweiter Ehe des 1603 verstorbenen 
Alexander Blair of Balthyock, ein mutmasslicher Halbbruder unseres 
Bearner Professors, eine Agnes Aytoun. Später heiratete ein gemein- 
samer Grossnelfe dieser zwei wahrscheinlichen Halbbrüder, ein Sir 
Thomas Blair, ebenfalls eine Aytoun. 

Obwohl also zwei Ehen Blair-Aytoun sich nachweisen lassen, so 
treffen doch diese beiden für die vom Ahnenbriefe angegebene Generation, 
für den Grossvater des Auswanderers nicht zu. 

Betreffs der gesamten bisher erwähnten Angaben, welche der 
Ahnenbrief über die Frauen der Vorväter des Auswanderers macht, 
muss man also die Ueberzeugung gewinnen, dass sie unrichtig sind, 
obwohl- die angeführten Familiennamen der Frauen für andere Gene- 
rationen oder für Seitenlinien der Blair of Balthyock gepasst haben würden. 

Nach dieser Feststellung möge der Text des Ahnenbriefes fort- 
geführt werden. 

»Die Mutter des ebenfalls als verstorben erwähnten Alexander 
»Blair war die tugendsame und edle Frau Isabella Ogilby, legitime 
»Tochter des Herrn Johann Ogilby, Barons von Inchmartein ; seine 
»Grossmutter aber die edle und hochgesinnte Frau Anna Gray, legitime 
»Tochter des Herrn Gray, gemeinhin Milord Gray genannt, Barons von 
»Foulles; die Urgrossmutter die erlauchte Frau Anna Steuart, legitime 
Tochter des Barons von Innermeith; seine Ururgrossmutter die edle 



Blair-Ayton. 



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Hober 

Erster Lord Lorn, am L 
einer Tochter von Robert 
Schottland 



John Stewart. 
Zweiter Lord Lorn, 
f ohne Söhne 



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l ) Edinburger rrkundensammlung, XVI. 28. 



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— 43 — 



»und hochgesinnte Frau Elisabeth Olyphant, legitime Tochter des Herrn 
»Olyphant, gemeinhin Milord Olyphant genannt, Barons von Duplin.« 

Schon wieder müssen wir den Text unterbrechen. Es handelt 
sich wie oben erwähnt um Verwandtschaftsgrade zu dem Auswanderer 
nach Bearn. Etwas Bestimmtes sagen uns nur die auf Mutter und 
Grossmutter Bezug habenden Angaben, über letztere deshalb weil ein 
jeder nur zwei Grossmütter besitzt, und die Grossmutter väterlicherseits 
in dem Patente schon früher als Maria Ayton aufgeführt wurde. — 
Als Mutter des Auswanderers wird Isabella Ogilby genannt, aus dem 
Hause der Ogilby of Inchmartin. Diese Mutter wäre möglich, obwohl 
sie anderweitig nicht nachgewiesen ist. Wie wir wissen, war des aus- 
wandernden Professoren mutmasslicher Vater, der 1603 verstorbene 
Alexander Blair of Balthyock, mindestens zweimal vermählt, und wir 
kennen in der ihn überlebenden Witwe Egidia Mercer bisher nur seine 
letzte Gemahlin. Wären die Angaben des Abstammungsbriefes zu- 
verlässig, so wäre die uns bisher unbekannte frühere Krau des 1603 
verstorbenen Alexander Blair of Balthyock mit lsabella Ogilby auf- 
gefunden, und deren Mutter hätte Anna Gray sein müssen. — An Ehen 
Ogilby of Inchmartin-Gray jener Zeitperiode haben sieh zwei ver- 
schiedene nachweisen lassen. Sie werden am besten durch das bei- 
gegebene Schema verdeutlicht. 

Die Angaben über die Urgrossmuf It sind schon undeutlicher. Man 
weiss nicht, ob es sich um die Mutter des Grossvaters handelt aus 
dem Hause der Ogilby of lnehmarlin. oder um die Mutler von dessen 
Frau, der Grossmutter aus dem Hause Gray. 

Die fragliche tTgrossmutter wird im Ahnenbriefe als Anna Steuart 
aus dem Hause der Steuart, Barone von Inuermeith bezeichnet. Eine 
Heirat zwischen dem Sohne von James Ogilvy of Inehmartyn, einem 
Patrick Ogilvy und Marion Steuart. der Tochter von Thomas, Lord ot 
Innermethe, hat sich nachweisen lassen 1 ). Die Stewart, so ist die 
gebräuchlichere Schreibweise des Namens dieser Linie des Geschlechtes, 
die Stewart of lnnermeath, sind ein und dieselbe Linie, die uns oben 
durch Sir James Stewart, den schwarzen Ritter von Lorn, bekannt 
wurde. Die Verwandtschaft möge die beigegebene Tafel verdeutlichen. 

Soweit die Ehen dieser Tafel mit den Ehen des Ahnenbriefes 
gemeint sein könnten, stimmen die Vornamen überall nicht. Zum 
Beispiel hat es in der möglichen Zeit keinen John Ogilby of Inchmartin 
gegeben. — John Ogilby, der jüngere Sohn des vor 1568 verstorbenen 

*) Edinburger Urkundensainmlung, XVI. 28. 




— 44 — 



Patrick Ogilby of Inchmartin war ein einfacher Ogilby, kein Ogilby of 
Inchmartin. Das wurde nach des Vaters Tode sein älterer Bruder 
Patrick, der noch 1593 am Leben war. John Ogilby hätte auch der 
Zeit nach kaum ein Gross vater des sich im Jahre 1590 in Bearn ver- 
mählenden Professors sein können. 

Der Wortlaut des Ahnenbriefes fährt dann wie folgt fort : 
»Und alle diese (ausser denen Wir leicht noch viele edle und, 
*was mehr sagen will, hochgesinnte Ahnen aufzählen könnten) waren 
>im Besitz vieler Statthalterschaften und derartiger einflussreicher Stellen, 
»ragten hervor durch Adel der Geburt wie des Geistes, hinterliessen 

> ihren Nachkommen den unbefleckten Ruf eines ehrenwerthen und 

> ruhmvollen Lebens und einen zahlreichen Nachwuchs als Nacheiferer 
»ihrer edlen Eigenschaften auch noch in unserer Zeit. Beständig standen 
» sie in verwandschaftlichen Beziehungen zu den edleren Familien unseres 
»Schottenreiches, und noch in unseren Tagen führte Baron de Blair, 
»einer aus diesem Hause, die edle Margaretha Hamilton heim, die legi- 
time Tochter des hochadligen, jüngst verstorbenen Wilhelm, Herzogs 
»von Hamilton.« 

Diese letztere Angabe beweist am deutlichsten die Ungenauigkeit 
und Unzuverlässigkeit des Ahnenbriefes. Eine Ehe Blair-Hamilton hatte 
allerdings stattgefunden, sie hatte indes mit unsern Blair of Balthyock 
absolut nichts zu schaffen, denn jener um 1689 verstorbene William 
Blair of Blair, der Lady Margaret Hamilton, eine Tochter von William, 
dem 1. Herzog von Hamilton, geheiratet hatte, war das derzeitige 
Familienoberhaupt der Blair of Blair, oder Blair of that ilk, in der 
Grafschaft Ayr, die mit unsern in der Grafschaft Perth ansässigen 
Blair of Balthyock, wie wir oben erwähnten, nicht verwandt waren. 

In den weiteren, jetzt folgenden Angaben zeigt sich das Patent 
etwas besser unterrichtet. Die Blair of Irchyra, of Glasclune und of 
Ardblair w r aren in der That jüngere Zweige des Balthyocker Hauses, 
wie wir das oben in der schottischen Genealogie desselben sahen. 
Der Ahnenbrief deutet dies an, dadurch, dass er wie folgt in seinem 
Wortlaut fortfährt: 

»Endlich ist dessen Familie in zwei Linien getheilt, zu denen ge- 
» hören die Barone von Baltayock, von Inchira, von Gasclau, von Ard- 
»blair, von Kinfanes, von Lechindire, von Gasclin und einige andere; 
» leicht könnte man die 30 Barone herzählen. Daher wollen Wir Euch 
»alle (einen jeden nach seinem Range) beschwören, dass Ihr besagten 
»Alexander Blair aus Paris als Ritter behandelt und ihm alle schuldigen 
»Freiheiten, Privilegien, Ehren und Würden erweiset, indem wir Euch 




— 45 - 



»gleiche Gefälligkeit versprechen, wenn Ihr bei ähnlicher Gelegenheit 
»in irgend einer Sache sie in Anspruch nehmen wollt. 

»Damit Dies alles nun, wie es an sich wahr und unumstösslich 
>ist, ebenso bei all und jedem sicherer beglaubigt bleibt, so haben wir 
»gern und ganz freiwillig diesen offenen Brief besagtem Alexander Blair 
»vergönnt. Um dieses bei allen völlig zu beglaubigen, Hessen Wir 
»Unser königlich schottisches Reichssiegel anhängen. Edinburg, am 
»siebenten Tage des Monats Juli im Jahre des Herrn 1674, im sechs- 
»undzwanzigsten Unserer Regierung. 



»Geschrieben und im Auftrage unterzeichnet unter dem grossen 
»Siegel Unseres Herrn und Königs durch mich, den Leiter der Kanzlei 
»am siebenten Juli 1674.« 



»Mit dem Siegel versehen zu Edinburg am siebenundzwanzigsten 
»Tage des Monats August 1674.« 



In Anbetracht der vielen Ungenauigkeiten, Unrichtigkeiten und 
Unmöglichkeiten, die in dem Ahnenbriefe behauptet werden, schrumpft 
sein genealogischer Wert ausserordentlich stark zusammen. Der oder 
die schottischen Ausarbeiter des Briefes scheinen davon überzeugt ge- 
wesen zu sein, dass der Pariser Empfänger des Briefes, Alexandre de 
Blair, Herr von Blainville u. s. w., und dessen väterlichen Grossvater 
Alexander Blair, der Einwanderer nach B6arn, Abkömmlinge waren 
aus dem Balthyocker Hause der schottischen Blair. Insofern erhöht 
der Ahnenbrief die Wahrscheinlichkeit dieser schottischen Abstammung 
der fraglichen französischen de Blair um ein wenig. Für uns beruht 
deren Gewissheit einstweilen nur auf dem Vermerk »natif du lieu et 
maison noble de Baltioke au royaume d'Ecosse« im Heiratskontrakt 
des Bearner Professors Alexandre Blair. 

Die französischen Behörden des 17. Jahrhunderts behandelten 
die Angaben des Ahnenbriefes weniger sceptisch. 

Die von Ludwig XIV. zu Ausgang des 17. Jahrhunderts geführten 
Eroberungskriege, die mit den berüchtigten Frieden von Nymwegen 
und Ryswick endigten, verliefen ja erfolgreich für die Franzosen. 
Immerhin aber hatten sie die französischen Staatsfinanzen zeitweilig 
ausserordentlich erschöpft. Zu den Mittelchen, die Colbert neben 
anderen ergriff, um den Finanzen aufzuhelfen, gehörte auch eine Reihe 



»Vollzogen von den Herren des Geheimen Rats.« 
Auf der Rückseite : 



Gez. »Alheson dep.« 



Gez. »T. D. Cuningnyham«. 




- 46 - 



königlicher- oder Parlaments-Kommissionen, die zu untersuchen hatten, 
ob die in Frankreich derzeit benutzten Adelstitel und Wappen zu Recht 
getragen wurden. Bestätigungen, welche diese Kommissionen aus- 
sprachen, waren stets an eine mehr oder minder beträchtliche Abgabe 
geknüpft. Die Willigkeit solche Sportein zu entrichten verbürgte zu- 
meist eine sehr wohlwollende Beurteilung vorgelegter Urkunden. In 
seiner Geschichte des Metzer Parlaments bespricht Emmanuel Michel 
den Metzer Parlamentsbeschluss des Jahres 1686, der für den damals 
französischen Teil Lothringens eine solche Kommission zur Prüfung der 
Adels- und Wappenrechte einsetzte. Er sagt, dies lothringer Edikt sei 
reinweg im fiscalischen Sinne abgefasst und ausgeführt worden, z. B. 
seien einfachen Metzer Bürgern und Kaufleuten Wappen geradezu auf- 
gedrängt worden, um durch deren Registrierungskosten etwas Geld 
herbei zu schaffen. Im übrigen Frankreich ging es nicht anders zu. 
Wenn man daher gegenüber den Beschlüssen dieser damaligen franzö- 
sischen Adels- und Wappenprüfungs-Kommissionen nicht kühl und vor- 
sichtig genug urteilen kann, so muss doch das eine im Auge behalten 
bleiben, dass für spätere Genealogen und Heraldiker diese Kommissionen 
ganz ausserordentlich wertvolle Dienste deshalb leisteten, weil durch 
ihre Thätigkeit neben vielen wertlosen doch auch eine grosse Anzahl von 
wichtigen Urkunden zur Stelle geschafft, abgeschrieben, behördlich ein- 
getragen und so der Nachwelt zumeist erhalten wurden. Damit stehen 
sie zur Prüfung auf Wert oder Unwert oft heute noch zur Verfügung. 

Die Erhaltung des 1674er Ahnenbriefes danken wir vermutlich 
einer dieser Kommissionen. Er lag zur Prüfung vor den »Commissaires 
generaux du Conseil deputes par le Roy pour l'execution de sa declaration 
du 4septembre 1696«, für diese Kommissare prüfte ein Gerichtshof zu 
Beauval. Auf dessen Gutachten hin urteilten die königlichen General- 
kommissare am 18. März 1700 zu Paris dahingehend: 

1. Jean-Aaron de Blair, Herr von la Mothe. 

2. Jean- Alexandre de Blair, dessen älterer Bruder, beide als Söhne 
des damals bereits verstorbenen Ahnenbriefempfängers. 

3. Armand de Blair, der Präsident »ä mortier« des Metzer Parla- 
ments, der in dieser Urkunde einmal auch -sieur de Balthyoke« 
genannt wird. 

4. Melchior de Blair, Herr von Cernay, die letzteren beiden als 
Brüder des Ahnenbriefempfängers, seien nebst ihren Rechtsnachfolgern, 
ihren Kindern und ihrer Nachkommenschaft in ihrer Eigenschaft als 
Adlige und Knappen zu bestätigen und aller Ehren, Privilegien und 




— 47 - 



Befreiungen teilhaftig zu werden, die die wahrhaften Edelleute des 
Königreiches genössen. — Das Urteil übernimmt in kurzer Wieder- 
holung die Genealogie des schottischen Ahnenbriefes bis zum Einwanderer 
nach Frankreich und fusst betreffs des verwandtschaftlichen Zusammen- 
hanges zwischen diesem und den in ihrem Adel bestätigten vier 
de Blair auf einer ganzen Reihe von französischen Urkunden, die 
von den Betreffenden eingeliefert worden waren. 

Auf dem Zusammenschaffen dieser französischen Urkunden beruht 
für uns der Wert dieser Adelsbestätigung, denn da alle wichtigen Daten 
dieser Urkunden in dem Urteil angeführt werden, so ist der genealogische 
Zusammenhang der in ihrem Adel bestätigten de Blair und die Art 
ihrer Abstammung von dem Bearner Professor Alexander Blair in der 
That zweifellos, so wie oben von uns angegeben, nachgewiesen worden. 
— Die Uebernahme der schottischen Genealogie des Ahnenbriefes durch 
dies Urteil kann allerdings die gegen dieselbe gemachten Einwände nicht 
erschüttern. 



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- 48 - 



Die älteren Urkunden des Klosters S. Yanne zu Yerdon. 



(Schluss.)* 



Von Dr. Hermann Bloch, Sirassburg. 



XL. XLL Tlieobald schenkt dem Kloster sein Eigengtä zu Valmy. 

{1037— ca. 1048.) 
C l fol. 42' und 42. — C* fol. 51' no. 66 und 51 no. 65. 

In No. XL haben wir eine formlose Aufzeichnung über die Rechtshandlung 
zu erkennen, die in No. XL1 zur förmlichen Urkunde ausgestaltet worden ist. 
Theobald ist Lehensmann der Grafen Theobald von Blois (1037—1089) und Stephan 
von Champagne (1037— ca. 1048), der Söhne des 1037 bei Bar gefallenen Grafen 
Odo. Der unter den Zeugen genannte Hugo Bardolus ist der mit ihnen im Kampfe 
gegen König Heinrich I. verbündete Hugo, Herr von Nogent-le-Roi, von Broyes 
und Pithiviers (vgl. Jubainville. Histoire de Champagne I, 362; Sackur, die 
Cluniacenser II, 271 No. 2). 

XL. Ego Teobaldus trado allodium meum de Walesmedio ad 
sanctum Petrum et sanctum Vitonum cum ecclesia sancti Martini et 
cum capella et molendino servis et ancillis per manus comitum Teo- 
baldi et Stephani. Ut ipsi testes sunt 1 ) huius rei et advocati, sunt 
etiam testes Hugo Bardolus et Hardvicus et Goffridus, Gutterus de Vi- 
trico; consensu uxoris mee filiorumque ac filiarum mearum etc. 

XLL Relatu antiquorum patrum audivimus et frequenti admoni- 
tione precedentium sanctorum cognovimus, quia gratiam, quam per 
Adam suadente diabolo perdidimus, nisi per opera misericordie reeu- 
perare non possumus. Quibus aliquando perterritus atque omnipotentis 
dei gratia preventus '), compunctione salubri intus tactus per manus 

Teobaldi atque Stephani ego Teobaldus eorum miles allodium meum de 
Valesmeio sancto Petro et sancto Vitono trado cum ecclesia in honore sancti 
Martini et capellam et unum molendinum et omnia ad ipsum allodium 
pertinentia cum servis et ancillis. Et ut ipsi predicti comites sunt 2 ) huius 
scripti testes et ad opus sanctorum predictorum advocati vel defensores, 
sunt etiam veri testes huius scriptionis atque donationis Hugo Bardolus 8 ), 
Rober tus Carnotensis et Godelridus 4 ) comes atque Rogerus de Castro 

* Vgl. Jahrbuch für lothr. Gesch. u. Altertumskunde; Band X. S. 338 ff. 
XL. M ,sunt' oder ,sint' C. 

XL1. l ) ,prevenit ; C 1 . — ') .sunt* oder .sinf C. — 8 ) .Bardus : C 1 : .Berdus' 
C Ä . - *) ,Gofridus ; Cl 




— 49 — 



Teoderici, Richerus et Odo de Castro Duni, Albertus, Rodulfus et filius 
eius Godefridus 4 ). Hanc ergo donacionem facio pro certo per C on- 
sensum ac voluntatem mee uxoris et filiorum filiarumque mearum. 

Et ut firmior inconvulsaque 5 ) in posterum maneat, manibus supra- 
seriptorum comitum roborandam tradidimus ac eorum fidelium pre- 
sentia astantium confirmandam. 

Galterus, Adelardus etc. 

XLII. Bischof Dietrich verleiht dem Kfoster den Bann auf 
dem Mont-S. Vanne und den Bann vom Kreuz bei der Kirche S. Rcmy 
bis sur Kirclie S. Amant, und er regelt die Leistungen der Bewohner des 
Mont-S. Vanne für den Unterlialt der Mauern. 



Die Urkunde ist mit Benutzung von No. XVII, einer Schenkung Bischof 
Wigfrids, verfasst; der Satz über die Leistungen beim Mauerbau lehnt sich an 
den entsprechenden interpolierten Abschnitt von No. XV an, dem schon der 
Zusatz zu der echten Urkunde Bischof Berengars (No. XIa) entspricht. Vielleicht 
waren Bestimmungen darüber seit der Zeit Bischof Heimo's notwendig geworden ; 
wenigstens berichtet Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 392), dass Heimo 
»murum in circuitu monasterii ex suo construi fecit«. Auch hören wir durch 
Laurentius (Gesta episc. Virdunens. c. 3, Mon. Germ. SS. X, 493), dass Bischof Dietrich 
im Beginn seiner Regierung die Schäden ausbesserte, die der Kampf mit Herzog 
Gottfried 1047 in Verdun verursacht hatte, und dass er die Mauern der verbrannten 
Stadt wiederherstellte. — Für die Einreihung war massgebend, dass no. XLII. 
XLI1I vor dem Privileg Leo's IX. von 1053 gegeben sein müssen. 

In nomine sancte et individue trinitatis. Teodericus sancte Virdu- 
nensis ecclesie presul et pastor dei gratia ordinatus sanctis successoribus 
[suis] 1 ) omnibusque ecclesie fidelibus. Testatur vas electionis beatus Paulus 
apostolus: »qui seminat 2 ) in benedictionibus, de benedictionibus et metet« 
et »dum tempus habemus, operemur bonum ad omnes, maxime autem 
ad domesticos fidei« s ). Preterit enim figura huius mundi 3 ); sed nos, qui 
temporalibus utimur et ad votum * cuncta temporalia contrahimus, minus quam 
utile*) est in questu lucri [perpetui] 1 ) et adquisitione eterni gaudii laboramus. 
Unde divina inspiratione admoniti monasterium sancti Petri apostolorum 
principis in vico et vicinia nostre civitatis [situm] l ) a Berengario episcopo dive me- 
morie predecessore nostro honorifice inceptum et gloriosius fidelium [devo- 
tione] 1 ) exaltatum, ubi etiam corpus * sancti confessoris Christi Vitoni per- 

•) ,et inconvulsaque' C. 

XLII. *) fehlt in C; doch vgl. No. XVII. XLI1I. - ■) ,seminet' C; vgl. Cor. II. 
9, 6. — ») Vgl. Galater 6, 10 und für die folgenden Worte Corinther I. 7, 31. 
— *) .usus' C; vgl. No. XLIII. — 



C 1 fol. 42'. — C» fol. 51' no. 67. 



(1046—1052) August 4. 



4 




- 50 - 



multis deo gratias adornatum quiescit miraculis, omni post ordinationem nostram 
amore coluimus 6 ), provocante nos * caritate et prudentia dilecti abbatis nostri 
Waleranni 6 ) maxime pro amore et honore digni patris Richardi quem 
viventem admodum dileximus. Christi ergo amore et huius dilectione 
satiiis commoniti predecessorum nostrorum elemosinam illi loco attri- 
butam laudamus et adstipulatione perpetua confirmamus nostramque 
insuper addimus. Inde est, quod ad victum fratrum inibi deo * servientium 
pro remedio anime nostre et spe immortalis vite et pro requie decessorum nos- 
trorum simul et successorum bannum in monte sancti Vitoni ex consensu 7 ) 
cleri et populi COntradimus et pia devotione eonferimus, ea videlicet conditione 
ut * dum in hoc seculo vivimus, in ipsa die qua donacionem fecimus, II. 
nonas augusti, Caritas ob nostri memoriam impendatur fratribus et man- 
ducent duabus vicibus, atque post huius vite cursum debitum anime 
nostre persolvatur officium ob absolutionem nostrorum excessuum. Et 
quoniam dominus Haymo presul in eodem monte constituit liaberi 
mercatum, nos digne et Ordinate contradimus insuper ex toto bannum 
a cruce que stet iuxta ecclesiam sancti Remigii usque ad ecclesiam 
sancti Amantii, a Christo domino sperantes nos reficere indeficiens 
emolumentum. Et quia dominus abbas Walerannus et fratres eius nobis 
pro exactione picture muri civitatis suggesserunt, nos pro quiete eorundem 
fratrum, sicut iustum est, maxime quia hoc etiam predecessores nostri 
venerabiles viri prefatus dominus Berengarius et dominus Wigfridus 
episcopi ita ordinaverunt, ordinamus et constituimus, ut ab hominibus 
prefati banni per prepositum abbatie eadem pictura exigatur. Si quis autem 
huius 8 ) sedis episcoporum deum non respiciens nec humilem benevolentiam 
nostram hancque imminuere et adnullare voluerit vel statuerit, non me hoc a 
ferculis suis abstraxisse, sed nostra nostrorumque Clira et diligentia ecclesic 
sancti Vitoni accumulasse iure et iudicio ac voluntate dei noverit ipseque 
moriturus in meditatione mortis assiduus sit et verbi domini ex evangelio 9 ) 
meminerit: »date et dabitur vobis« et »omni habenti dabitur et habun- 
dabit«. 

XLIII. Bischof Dietrich verleiht dem Kloster dm Bann auf dem 
Mont-S. Vanne und das Hecht, die ihm vom Bischrf übertragenen Altäre 
der dem Kloster zugehmigm und namentlich aufgeführten Kirchen der 
Diözese V er dun mit Geistlichen zu besetzen. 

(1046—1052.) 

Abschrift aus dem Original nebst kleinem Facsimile (grand tiroir 
no. 15) in Coli. Moreau XXIV fol. 79 (A). — C 1 fol. 25'. — C fol. 26 no. 86. 

5 ) ,colimus' C ; doch vgl. No.XVll. XLIII. — e ) .Gaberenni', oder ähnlich, C — 
7 ) ,concensu' C 1 ; ,consessu* C*; , teste clero et populo' No. XVII. ~ •) .questu' C. 
— •) Vgl. Lucas 6, 38 und Matthaeus 25, 29. 



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Wie die Urkunde, deren gedankenschwere Einleitung im einzelnen kaum 
völlig sicher herzustellen ist, dem Inhalt nach teilweis eine Erneuerung von 
No. XLII giebt, so schliesst sie sich auch ihrem Wortlaut an : doch gehen einige 
Wendungen unmittelbar auf deren Vorurkunde No. XVII zurück. Die Schlussformeln 
von der Strafandrohung an sind nach Muster des Papstprivilegs No. XIII» gebildet 
worden. — In A wird das bischöfliche Wachssiegel von 2 Zoll Durchmesser be- 
schrieben : .un ev^que a demi-corps, tete nue et garnie de petits cheveux. tenant 
sa Crosse de la main droite et un livre de la inain gauche. On lit dans le con- 
tour: f THEODERICVS GH. DI. EPS.' — Das bei Calmet. Histoire de Lorraine 
ed. I. I ? preuves 420 gedruckte Privileg des Bischofs Dietrich für die Abtei 
S. Maur ist in engster Anlehnung an diese Verleihung für das Kloster S. Vanne 
hergestellt worden : seine Echtheit bedarf der Prüfung. 

In l ) nomine sanctf et individue trinitatis. Teodericus sanctae 
Virdunensis aecclesiae pastor et praesul licet indignus dei gratia 8 ) ordinatus 
sanctis successoribus suis huiusque sedis fidel ibus cunctis. Quantum 
ad id quod ortum est aeternitas valet, tantum ad fidem veritas; 
duo illa 3 ) sursum: aeternitas et veritas, duo deorsum 4 ): quod ortum 
est et fides 6 ). Ut ergo ab imis ad summa revocemur 1 ) atque id 
quod ortum est recipiat eternitatem, per fidem veniendum est ad 6 ) 
veritatem que est deus et homo, reconcilians hominem deo, manens 
id quod erat, factum 7 ) quod non erat. Ipse 8 ) est nobis fides in rebus 
ortis, qui 9 ) est veritas in 10 ) eternis; et quia ab eterna iustitia tempo- 
ralis iniquitas nos alienabat 10 ), opus erat media iustitia et misericordia, 
que esset temporalis de imis, iusta 11 ) de summis, ut contemperans 
nobis ima redderet summis. Unde ipse mediator dei et hominum dic- 
tus clamat 12 ): »date elemosinam; et omnia munda sunt vobis«. Huc 
accedit 13 ), quod mulieris devote unguentum super caput eius 14 ) efTusum 
ita laudat per evangelium 14 ) : »opus enim bonum operata est in nie«; 
quod sequitur egregius predicator oppido 2 ) laudans: »quiseminat, inquit, 
in benedictionibus, de benedictionibus et metet< et »dum tempus habemus, opere- 
mur bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei< ; preterit enim iigura 
huius mundi; sed nos, qui temporalibus utimur et ad votum ea satis superque 
habemus, minus quam utile est in questu lucri perpetui et adquisitione gaudii per- 
manentis laboramus. Unde divina inspiratione compuneti et beati Petri ad- 
monitione exterriti ,Ä ) dicentis : »omnium finis adpropinquavit« 15 ), et con- 
silium in hoc statim 16 ) dantis: > Caritas operit multitudinem pecca- 
torum« 17 ), eius monasterium * in vicinia nostre civitatis situm a Berengario 

XLIU. l ) Jn— revocemur' facsimiliert in A. — *) fehlt in C. — s ) .duo. 
villa' C. — «) .seorsum' G. — *) ,et fides' fehlt in C. — 6 ) .esset' statt ,est ad' C. 

— 7 ) ; factus' AC. — *) AC. — •) A; ,que' C. — ,0 ) jn — alienabat* fehlt in C 1 . 

— ») ,iuxta' C. — ,f ) Lucas 11 ? 41. - ") Vgl. No. XVII. - l4 ) .omnium 4 A: vgl. 
Matthaeus 2fi, 10. lh ) Vgl. Petr. 1, 4. 7. - >•> .stantenr C. - ,? » Vgl. Petrus I. 
4, 8. - 

4* 



— 52 



episcopo dive memorie predecessore nostro honorifice incaeptum et honorificentius 
devotione fidelium exaltatum, ubi etiam corpus sancti confessoris Christi *) Vitoni 
permultis 18 ) deo gratias adornatum quiescit miraculis, omni post Ordinationen! 
nostram amore coluimus, provocante nos caritate et industria monachorum 
inibi deo servientium. Ad quorum victum inprimis dedimus bannum in 
monte sancti Vitoni pro remedio anime nostre et * requie decessorum nostro- 
rum * et successorum ; sed quia sancta desideria dilatione crescunt et si 
dilatione deficiunt l9 ), desideria non fuerunt, altaria ecclesiarum, quas 
fratres inibi commorantes in nostro episcopio possident, omnia ex nostro 
dono et pontificali auctoritate priori beneficio adnectimus, [quatenus] 20 ) 
perpetualiter teneant taliterque ut habeant potestatem de suis personam 
quamcumque elegerint gratis et sine pretio introducendi, que debitum 
officium suis parochianis exsolvat 21 ); et ipsa congregatio ipsam per- 
sonam eligat, et abbas ei, sicut disposuerit consilio fratrum, prebende 
donum tribuat ; archidiaconus autem curam animarum sicut suam manum 
ab omni munere excutiat. Nomina autem 22 ) altarium ipsarum eccle- 
siarum hec sunt: in suburbio Virdunensi unum 28 ) in honore sancti 
Petri; duo 24 ) quoque in monte sancti Vitoni, sancti Amantii sanctique 
Remigii, cui subiecta sunt duo: ad Crucem unum, aliud ad Berlei 25 ) 
cortem; ad Bettelani 26 ) villam unum; in Amonzeia 27 ) villa unum; 
in 2H ) Maroa unum ; in Castonis corte unum ; in Noua villa III, unum 2 ) 
in honore sancte Marie, aliud in honore sancti Vincentii, tertium in 
Vacherulfi villa; in Marculfi corte unum, cui 2 ) subiacet 2 ) in Iunchereio 
unum ; in Septimoniolo 29 ) unum ; in Petri villa unum, cui subiectum est 
ad Roratum Masnilium 80 ) unum; in Tiliaco unum, cui subiacet in 
Villari unum; ad Bucconis 81 ) montem unum; in Morvilla unum; in 
Donnaus 82 ) unum; in Parrido 88 ) unum; in Gisleni corte unum, cui 
subiacet altare in Raherei corte situm; ad Busleni 8 *) villam unum. 

Si M ) qua autem temerario ausu magna parvaque persona cuiuscumque M ) 
ordinis aut potestatis sive episcopus futurus sive annualis 87 ) archidiaconus 
contra hanc nostram devotionem vel pro peccatis 38 ) oblationem adire 
presumpserit, sive sit clericus sive presbyter cardinalis 87 ) et emulus, 
sciat se auctoritate beati Petri * excommunicatum et anathematisatum et a 
regno dei alienum sitque anathema maranatha in aeternum et ultra. Qui 

l8 ) ,pro multis' A. — *•) ,differuntur 4 C. — 20 ) fehlt in AC; doch vgl. die 
Urkunde Dietrichs für S. Maur bei Calmet a. a. 0. — ") ,solvet f C. — 2S ) ,vero* 
C. — 28 ) ,una< A. — M ) ,due< AC. ~ ») .Barlei' C. - *•) ,Betelani' C. — * 7 ) ,Amon- 
sei* C. — M ) ,ad< C. — 29 ) ,Septimoloco 4 C. — 80 ) ? Roracum Manilum 4 C. — 3I ) ,Bu- 
conis 4 C 1 . — ") ,Donnus 4 C. — 8S ) ,Parido 4 C. — 84 J ,Bullani' C. — M ) Das 
folgende aus No. XIII*. — ") jCuiusque 4 AC. — 37 ) ,animalis' — ,carnalis 4 AC 
sowie No. LXXXVI und die Urkunde für S. Maur. — 88 ) ,pro pietatis 4 C. 




— 53 — 



vem lmius nostre devotionis observator extiterit et quod exaratum est ver- 
niliter secutus fuerit, pax super illum et misericordia et super Israel 
dei, a quo mereatur vitam eternam consequi per immortalia secula seculo- 
rum. Amen. 

(L. S.) 

XLIV. Papst Leo IX. bestätigt dem Kloster S. Vanne und seinen 
Aebten den gesamten Besitz. 

1053 Januar 2. 

Abschrift aus dem angeblichen Original nebst kleinem Facsimile 
(grand tiroir no. 18) in Coli. Moreau XXV fol. 81 (A). - C 1 fol. 28'. — 
C» fol. 29' no. 39. 

Analecta iuris pontificii X, 335 no. 26 aus A. — Duvivier, Recherches 
sur le Hainaut ancien 389 no. 44 unvollständig. — v. Pflugk-Harttung, Acta 
pontif. ined. I, 21 no. 26. — Jaffö-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 4289. 

Das von Dom Colloz seiner Abschrift beigefügte Facsimile des Eingangs 
und der Unterschriften von No. XLIV zeigt nach gütiger Mitteilung von P. Kehr 
sowohl in der Schrift als in der Rota und im Benevalete deutlich die Hand des 
Notars D, welcher in der Kanzlei Leo's IX. die Privilegien Jaffö-Löwenfeld Re- 
gesta pontificum no. 4279 für Mantua und 4283 für Bamberg geschrieben hat. 
Diese wertvolle Beobachtung Kehrs und das einwandfreie Formular stellen sicher, 
dass Leo IX. dem Kloster wohl am 2. Januar 1053 eine vom Notar D mundierte 
Urkunde gab. Wenn wirklich Colloz noch das Original selbst gesehen und ab- 
geschrieben hätte, so würden wir, mit einer einzigen Einschränkung, No. XLIV 
als dieses echte Privileg ansehen müssen ; hätte er indessen nur eine gut ausgeführte 
Nachzeichnung vor sich gehabt, so würde der Inhalt von No. XLIV unverbürgt sein. 
So wenig wir bei den geringen Schriftproben, die Dom Colloz uns giebt, in der 
Lage sind, über die Art seiner Vorlage völlig endgiltig zu entscheiden, so wenig 
führt die Prüfung des Inhalts zu einem jeden Zweifel ausschliessenden Ergebnis. 

Allerdings ist der Nachtrag über die Vogteirechte zu Baslieux von vorn- 
herein als ein fälschender Zusatz zu verwerfen, der durch die in No. LXXVIII 
beklagten Uebergriffe veranlasst sein wird (vgl. ähnliche Nachträge auf Originalen 
bei No. XI*. XIII*. XV). Im übrigen giebt der Rechtsinhalt — abgesehen von dem so- 
gleich zu erläuternden Abschnitt über die Schenkungen des Grafen Hermann 
von Eenham — zu Bedenken nicht den geringsten Anlass ; er lehnt sich zunächst 
an die Urkunde des Bischofs Dietrich No. XL1II und dann an die Urkunde 
Kaiser Konrads II. (No. XXXIII ; oder eher an das fast gleichlautende D. Heinrichs II. 
No. XXIV) an ; wo er darüber hinausgeht, werden die Angaben fast sämtlich durch 
andere Klosterurkunden oder durch das Polyptyehon (vgl. Anhang No. 2) bestätigt. 
No. XLIV scheint den klösterlichen Besitzstand in den ersten Jahren nach dem 
Tode des Abtes Richard (1046) genau wiederzugeben. Und da ähnlich umfang- 
reiche Güterverzeichnisse auch in andere Privilegien Leo's IX. für lothringische 
Kirchen aufgenommen sind, so würde der sachliche Inhalt der Echtheit von 
No. XLIV nicht entgegenstehen. Für sie spricht auch, dass unter den Besitzungen 



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— 54 



de* Klosters noch Forbach angeführt wird; denn schon im Jahre 1062 hatten die 
Mönche ihre dortigen Hufen an den Archidiakon Errnenfrid zu Gunsten der von 
ihm gegründeten Kirche S. Maria Magdalena fortgegeben (vgl. das Diplom Hein- 
richs IV. bei Parisot. Annales de l'Est VII, 438). In No. XLVI ist denn auch 
der auf Forbach bezügliche Satz fortgefallen. 

Nur der Abschnitt über die Schenkungen, die das Kloster auf den Grafen Her- 
rnann zurückführte, erweckt einige Schwierigkeit. Darin werden im Anschluss 
an die auch sonst benutzte Kaiserurkunde Hasselt und Velsique-Rudershove. 
die Kirchen von Gesves und Harn sowie Muno genannt : dann folgt eine Auf- 
zählung (»Fontagiam — XX mansos«>. deren Angaben dem freilich nicht ganz 
zutreffenden Eintrage im Nekrolog zum 28. Mai. dem Todestage des Grafen, ver- 
wandt sind. Während aber im Nekrolog berichtet wird, dass Hasselt und Vel- 
sique-Rudershove von den Mönchen an Graf Balduin von Flandern gegen andere 
namentlich aufgeführte Orte fortgegeben worden sind, werden in No. XLIV die 
von Balduin neu erworbenen Klosterbesitzungen »in Bonovillare — in Harvia 
XX mansos« den Gaben Hermanns ohne Unterschied angereiht. So stehen hier die 
von Hermann erhaltenen und die an ihrer Statt eingetauschten Güter, die doch 
dem Kloster niemals zur gleichen Zeit gehört haben, in einer Liste als gegen- 
wärtiger Besitz von S. Vanne nebeneinander. War der Tausch mit Balduin im 
Jahre 1053 bereits vollzogen, so könnte dieser Widerspruch schon dem Ori- 
ginal eigentümlich gewesen sein: der Verfasser der sicherlich in Verdun zusammen- 
gestellten Güterliste würde zunächst die Schenkungen Hermanns aus der Kaiser- 
Urkunde für das Papstprivileg abgeschrieben, sich erst danach des Tausches 
erinnert und nun nicht allzu geschickt seine Angaben aus dem Nekrolog ergänzt 
haben. Hat dagegen der Tausch erst nach dem Jahre 1053 stattgefunden, so 
müssten wir die Worte -in Bonovillare — XX mansos* als eine Interpolation be- 
trachten, durch welche dem neuen Erwerb die päpstliche Bestätigung verschafft 
werden sollte. Aber auch in diesem Falle würde No. XLIV im übrigen das 
Original genau wiedergeben ; die fälschende Zuthat, zu der auch die unmittelbar 
vorangehenden Worte »cum comitatu« zu rechnen sein würden, könnte — wie 
die Bestimmung über die Vogtsrechte zu Baslieux — auf dem Originalpergament 
selbst am Rande oder zwischen den Zeilen hinzugefügt worden sein. In den fol- 
genden gefälschten Papstprivilegien sind die älteren von Hermann geschenkten, 
aber später an Balduin fortgegebenen Orte überhaupt nicht mehr erwähnt. (Der 
für die Kritik der Papsturkunde wichtige Nachweis, in welcher Zeit der Tausch 
mit Balduin stattgefunden habe, vermag auch mit Hülfe des Nekrologs nicht 
erbracht zu werden: vgl. die Vorbemerkung zu diesem im Anhang No. 3). 

Alle diese Erklärungen gehen von der Voraussetzung aus, dass Colloz' 
Quelle das Original selbst war; sie ist schon um deswillen die wahrschein- 
lichere, weil Mönche, die eine so treffliche Nachzeichnung zu liefern vermocht 
hätten wie die Vorlage für No. XLIV, schwerlich so bedenkliche Machwerke wie 
die Fälschungen auf den Namen Nikolaus' Ii. in die Welt gesetzt hätten. Allein selbst 
wenn durch Colloz nur die gefälschte Nachzeichnung uns überliefert wäre, ihren 
Inhalt würden wir mit Ausnahme der hier behandelten Stellen für die echte Urkunde 
in Anspruch nehmen können. Und nur darüber würden noch Zweifel bleiben, 
ob diese wirklich an den Abt Walram oder ob sie nicht vielmehr, wie die übrigen 
Privilegien Leo s IX. zu Gunsten der Kirchen von Verdun und wie No. XL VII 
i vgl. die dortige Vorbemerkung;, an den Bischof Dietrich adressiert war. — Leber 




— 55 — 



die Berührungen der Güteraufzählung in no. XLIV mit dein Polyptychon vgl. unten 
die Vorbemerkung zum Anhang No. 2. 

Leo episcopus servus servorum dei Waleranno 1 ) abbati sancti 
Vitoni omnibusque suis canonice et regulariter succedentibus in per- 
petuum. Apostolice auctoritatis est iusta petentibus libenter tribuere 
iustisque desideriis provida caritate suffragari. Ideoque tue petitioni 
annuentes confirmamus et corroboramus omnia, que a Theoderico 2 ) con- 
fratre nostro Virdunensi episcopo vel ab aliis episcopis et 3 ) dei fidelibus 
tibi tuisque iuste succedentibus data iuste fuerunt vel deo iuvante in 
fllturo erunt; scilicet altaria*) quorum nomina hec sunt: in suburbio Virdu- 
nensi unum 5 ) in honore sancti Petri; duo quoque in monte sancti Vitoni, sancti 6 ) 
Amantii sanctique Remigii, cui subiecta sunt duo ö ): unum ad Crucem, alterum 
ad Berlei cortem; unum ad villam Betelani 7 ), aliud in villa Amonzeia 8 ), 
aliud in villa Maroa, aliud in Castonis corte; 111 in Nova villa, unum in ho- 
nore sancte Marie, aliud in honore sancti Vincent ii, tertium in Vacherulfi villa; 
in Marculfi corte unum, cui subiacet in Iunchereio 9 ) unum 6 ), in Septimoniolo 
alterum; in Petri villa unum 6 ), cui 10 ) subiectum est ad Roratum Masnilium 11 ) 
unum; in Tiliaco unum, cui subiacet hvVillari unum; ad Bucconis 18 ) montem 
unum 5 ); ad Morvillam unum; in Donnaus unum; in Parrido 18 ) unum; in Gis- 
leni corte unum. cui subiacet altare in Raherei 14 ) corte situm; ad Busleni villam 
unum; mercatum 15 ) insuper quod dono Haimonis episcopi in eodem monte 
sancti Vitoni agitur, et bannum eiusdem montis quod dono supradicti 
Theoderici episcopi 16 ) habes, et villam que Scantia vocatur cum omnibus 
ad eandem villam pertinentibus terris cultis et incultis silvis pratis pas- 
cuis aquis aquarumque decursibus cum Villi molendinis, Raherei cortem 
cum his omnibus que ad eam pertinent, et curtem Gilleni cum adiacen- 
tiis suis et cum ecclesia in honore sancti Christofori et capella in honore 
sancti Amantii, in Parrido 1T ) quoque XVI mansa cum ecclesia sancti Vitoni 
nomine dicata et capella ad eandem pertinente et molendino indominicato, 
et in Flabasio terram cum molendino ceterisque appenditiis suis, villam 
etiam Flauiniacum cum cunctis rebus ad eam pertinentibus et ecclesia 18 ) 
in honore sancti Hilarii cum capella in Crantinau 19 ) villa, in Marculli 
curte terras cultas et incultas cum silvis et pratis et duabus ecclesüs in 80 ) 
Marculfi curte et in Petri villa cum duabus capellis — unam 21 ) in Vite- 



XLIV. l ) ; Valerenno' C. — 8 ) ,Theodorico' C. — 8 ) ,vel' C. — *) Die folgende 
Aufzählung ist aus No. XLIII übernommen. — b ) fehlt in C. — •) .et sancti' A. 
— *) ,Betellani' A. — 8 ) ,Amonseia' C. — 9 ) ,Vincherio : A. — ,0 ) r et eius' C. — 
ll ) »Mastulum'C 1 ; ,Masnillum f C 8 . — ,8 ) ,Buconis ; C. - 13 ) ,Parido* C. - ,4 ) Ra- 
cherei' C 8 . — 15 ) ,ad cocatum', oder ähnlich, C 1 : ,ad neatum' C 8 ; im folgenden 
ist die Uebereinstimmung mit No. XXXIII durch Petitdruck bezeichnet. — 16 ) ,qm' C ; 
zur Sache vgl. No. XLII. XLIII. - ,7 ) ,Parido< C. — ,8 ) ,ecclesiam< C. - 19 ) ,Cra- 
tinanV C 1 ; ,Crantinam' C 8 . - *°) ,una in* A. — 81 ) ,una* A, - 




regio 22 ), alteram 23 ) in Rorato Masnilo 24 ) — , in Maranni 25 ) curte 26 ) etiam 
terras cultas et incultas cum pratis et silvis, in Septimoniolo 27 ) quoque 
plurimam terrarum copiam cum pratis et aquarum decursibus et mo- 
lendino indominicato, apud Gaulini 28 ) cortem terrarum maximam partem 
cum pratis et aquis aquarumque decursibus * et molendinis indominicatis. 
Herimannus 89 ) etiam 30 ) comes dedit in comitatu Bragibatense in villa que vo- 
catur Haslud XXX mansos cum ecclesia et capella, in Rodgeri 31 ) etiam 
curte VII mansos et ecclesiam in honore sancti Martini in Felsica, eccle- 
siam quoque de Gengeauia cum V mansis. ecclesiam etiam de Harn et villam 
que vocatur Monau- cum familia utriusque sexus et ecclesia 88 ) sancti 
Martini et silvis et pratis, Fontagiam etiam villam cum omnibus ad eam 
pertinentibus et familia utriusque sexus, preterea 83 ) silvis pratis aquis 
aquarumque decursibus et duobus molendinis et ecclesia sancti Petri, 
et ecclesiam quoque de Viviers 34 ) et dimidium mercatum Mosomense 
cum comitatu, in Bonovillare XX mansos cum familia utriusque sexus 33 ) 
et ecclesia sancte Marie, in Hauangier 35 ) similiter XX mansos cum fa- 
milia utriusque sexus et ecclesia sancti Iohannis 96 ), apud Condez 37 ) 
V mansos cum sexta parte ecclesie, in Vitreio II mansos, in Harvia 
XX mansos. Confirmamus insuper donum Theoderici in Corregis 38 ) 
tres quartarios; corroboramus insuper donum Luitardi ßailodium cum 
omnibus sibi pertinentibus et ecclesiam sancti Petri; in Masmelli ponte 
terras cultas et incultas cum silvis et pratis, donum insuper Haimonis 
episcopi; in Arnaldi 89 ) villa vineas dono * Adelandi et Gerulfi 40 ); in Borraco 
mansos X cum pratis et silvis et vineis et * familia, donum insuper Godefridi 
comitis; in Fremestor 41 ) VII mansa cum silvis et pratis et piscatura, 
in Lumesfelt 42 ) XII mansa cum silvis et pratis, in Forbaco XIIII man- 
sos cum silvis et pratis; donum insuper episcopi Richardi 43 ) Baronis 

") So AC; doch handelt es sich ohne Zweifel vielmehr um ,Iunchereio', 
vgl. oben S. 55 und No. XLIII. XLVI. — 23 ) ,altera' A. — 24 ) ,Masnillo' C 3 . — 25 ) ,Amar- 
etuni' A; ,Amardum' C 1 ; ,Amarecum' C 8 ; emendiert nach No. XLV, vgl. auch das 
Polyptychon § 20. — 28 ) , curte teram terras et incultas* C. — 87 ) Vgl. im Nekrolog 
zu III. kal. ian. und im Polyptychon § 5. — 88 ) ,Gauli' A ; .Gauü' C. — 89 ) ,Her- 
manus' C. — 80 ) ,etiam quam 1 C. — 81 ) ,Rogeri' C; vgl. auch im Polyptychon 
§ 16. — 82 ) ,ecclesiam' A. — S3 ) ,preterea — sexus' fehlt in C. — 34 ) Vgl. im Ne- 
krolog zu IX. kal. ian., wo indessen die Schenkung der Kirche auf Herzog Gottfried 
zurückgeführt wird, und No. XXXVIII ; im übrigen vgl. für diesen Abschnitt (,Fon- 
tagiam etiam villam' etc.) das Nekrolog zuV. kal. iun. und die Vorbemerkung. — 
,5 ) ,Hauangies' C. — 38 > ,Ioannis' C. — 37 ) ,Condet s. Vitoni mansos' C. — 88 ) Vgl. 
im Nekrolog zu III. non. mart. und im Polyptychon § 10. — 30 ) ,Harnaldi' A. — 
*°) ,Geruldi' AG 1 ; .Gerulci' C 2 . — 41 ) ,Fremestot< A; vgl. im Nekrolog zu Xll. kal. 
ian. als Gabe der ,domna Goda', und im Polyptychon § 6. — 42 ) ,Lumerfelt ; A; vgl. 
im Polyptychon § 13. — 43 ) , Richardi episcopi' C; zur Sache vgl. im Nekrolog zu 
VII. id. nov. und im Polyptychon § 17. — 



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— 57 — 



curtem cum appendiciis suis 44 ) et familia utriusque sexus et 
pratis pascuis silvis et apud Domnam Mariam terras cultas et 
incultas ; apud Belrourum 45 ) terras cultas et incultas cum silvis 
et pratis, donum insuper Hilzelini comitis; Liniaco similiter terras 
cultas et incultas 46 ) et prata et dimidium rnolendinum, apud Domnum Baso- 
lum H mansa cum prato et molendino, in Betelani villa terras cultas et in- 
cultas cum pratis et silvis et ecclesia ; donum etiam Amalrici in comitatu Sta- 
dunensi * Villare cum omnibus ad eum pertinentibus et familia, preterea 
silvis pratis * aquis aquarumque decursibus et molendino; in Walesmedio 47 ) 
terras cum familia utriusque sexus et omnibus ad eam pertinentibus 
et ecclesia sancti Martini et capella sancti Hilarii et rnolendinum in 
Felei 48 ) curte; ad Novam villam dono Dade 49 ) comitisse maximam ter 
rarum copiam cum pratis et 5 ) silvis servis et ancillis, similiter in 
Castris terras cultas et incultas, in Bedrui 50 ) villa IUI mansa cum ec- 
clesia, ad Clarisellum 51 ) mansum indominicatum unum et terras cultas et 
incultas et vineas. Et omnia, que habes vel retines iuste et in futuro 
deo iuvante iuste et legaliter acquirere poteris tu vel tibi iuste succe- 
dentes, apostolica nobis a deo commissa auctoritate confirmamus et 
corroboramus, ita ut teneatis sancti Benedicti regulam et vobis subditis 
tenendam verbis et exemplis demonstretis et pro nobis nostrisque suc- 
cessoribus canonice in sancta catholica et apostolica sede sessuris do- 
minum exoretis, orationibus etiam sanctorum apostolorum Petri et 
Pauli, quorum vocabulo Oratorium ipsum est consecratum, et sanctis 
confessoribus inibi quiescentibus nos et omnem christianum populum 
iugiter commendetis. Quicumque vero huius nostri privilegii, quod absit, 
temerario animo violator extiterit et sciens caute non custodierit, ana- 
thematis taelo 52 ) a deo et beata Maria virgine eiusdem filii secundum 
carnem genitrice et a beatissimis apostolis Petro et Paulo omnibusque 
sanctis et a nobis ictum se agnoscat 5S ), quousque ad cor rediens digne 
satisfaciat. Quicumque autem pio corde observaverit, benedictione dei 
et supra 54 ) dictorum sanctorum et nostra locupletabitur et in eternum 
gaudebit. 

<Ius 55 ) autem advocati in Bailodio hoc est: de singulis mansis 
singulis annis modius avene, de iusticia latronum qui in banno ceci- 



") A; ^ilvis'C 1 ; ,silvis silvis* C*. — * 5 ) jBellourum* C; vgl. im Nekrolog 
zu III. id. dec. und im Polyptychon § 14 ; siehe auch oben No. XXVII. — M ) ,Lin. 
terr. cult. et incult. simil.' C. — 47 ) , Vitalesmedio' C ; zur Sache vgl. No. XL. XLI. 
— «•) ,Felici' C. — *•) Vgl. No. XXXII und im Nekrolog zu III non. oct. — 
*°) ,Bedrii' A. — M ) ,Claricellam- C. — M ) A. — M ) ,cognoscat ; C. — M ) ,supe- 
rius' A. — ö5 ) Absatz auch in A. — 




— 58 - 



derint et de leude efTusi sanguinis suum tertium habebit. Si vero ex- 
ternus homo in banno sanguinem fecerit et prepositus noster per se 
iusticiam adquirere potuerit, advocatus inde nichil habebit; si vero ad- 
vocati auxilio indiguerit, exinde suum tertium habebit. Agger publicus 
vel marehia si aratus vel aliquo modo impeditus fuerit, pro correctione 56 ) 
suum tertium exinde habebit, de aliis autem adquestibus nichil habebit. 
Sed et 5 ) si quis nostrorum hominum, antequam ad prepositum vel 5 ) 
abbatem se reclamet et per eos iusticiam non adquisierit, ad eum eis 
contemptis damatum perrexerit, corium et pilum preposito vel abbati 
pro contemptu 57 ) reddere debebit.) 

R. BV. 
Data IUI. non. ianuarii per manus* 8 ) Friderici r>9 ) diaconi sancte 
Romane ecclesie bibliothecarii et cancellarii vice domni Herimanni 60 ) 
archicancellarii et Coloniensis archiepiscopi anno domni Leonis noni 
papae IUI, indictione VI. 

XL V. ( Unecht.) Papst Nicolaus IL bestätigt dem Kloster S. Vanne 
und seinem Abte Walram den gesamten Besitz und insbesondere die Hechte 
in Flavigny, Escance und Rarecotirt. 

1060 April 13. 

Abschrift aus dem angeblichen Original nebst kleinem Facsimile 
(grand tiroir no. 21) in Coli. Moreau XXVI fol. 244 (A). — C l fol. 26'. — 
C» fol. 27' no. 38. 

Analecta iuris pontificii X, 388 no. 29 unvollständig. — v. Pflugk- 
Harttung, Acta pontif. ined. I, 27 no. 31. — JafTe-Löwenfeld, Regesta ponti- 
ficum no. 4453. 

No. XLV ist eine Fälschung ohne echte Vorlage. Zwar lassen die kleinen 
von Dom Colloz angefertigten Facsimilien bei no. XLV. XLVI erkennen, dass sie 
einer Schrift des X1./X1I. Jahrhunderts nachgebildet sind ; allein die phantastische. 
Rota lehrt bei beiden, dass Colloz nur Fälschungen nachgezeichnet hat. Auch die 
inneren Merkmale gewähren durchaus keinen Anhaltspunkt dafür, dass Nicolaus II. 
überhaupt eine Besitzbestätigung für S. Vanne erteilt habe. Denn in der Datierung 
von no. XLV ist der Name des Datars verkehrt, passen Indiction und Pontifikats- 
jahr nicht zu einander (man bemerke den gleichen Fehler in der Datierung der 
Lateransynode vom April 1059 bei Hugo von Flavigny. Mon. Germ. SS. VIII, 408); 
das Formular des Textes ist aus den beiden echten Privilegien Johanns XIII. (No. XIII*) 
und Leo's IX. (No. XLIV) zusammengesetzt. Die Güteraufzählung schliesst sich an 
diese Urkunde Leo's an und ist nur in wenigen, in den Anmerkungen verzeichneten 
Stellen aus einem der beiden Diplome Konrads II. (No. XXXIII) oder Heinrichs II. 
(No. XXIV) erweitert. Sollte sie in dieser weiteren Fassung einer Urkunde Leo's IX. 
an Bischof Dietrich (vgl. die Vorbemerkungen zu No. XLIV. XLVII) angehört haben? 

M ) ,correptione ; AC. — : ' 7 ) ,concephr C. — **') .manum' C. — 59 ) ,Fredericr 
C. — Ä0 ) .Hermanni* C. 



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— 59 — 



— Die Tendenz der Fälschung tritt dort hervor, wo dem Kloster die in No. XLIV 
nicht genannten gerichtlichen Befugnisse in Flavigny, RarScourt, Escance zuge- 
sprochen werden; der letztere Zusatz stimmt fast wörtlich mit der Interpolation 
in der Urkunde Bischof Berengars (No. XI b ) überein. No. XLV tritt daher in den 
Kreis der Fälschungen ein, welche durch die Wirren des Investiturstreits zwischen 
den Bischöfen von Verdun und den Aebten von S. Vanne im Ausgang des XI. 
und zu Beginn des XII. Jahrhunderts hervorgerufen worden sind (vgl. darüber in 
diesem Jahrbuch X, 356 und die Vorbemerkung zu No. XLV1I). — Dom Golloz 
hat die an No. XLV anhängende Bulle beschrieben: Ce sceau represente d'un 
cöte Saint-Pierre ä qui une main Celeste presente des clefs, avec cette inscription: 
>•)■ Tibi Petre dabo claves regni caelorum« et au revers on voit la ville de Rome et 
ces mots: »aurea Roma« avec une legende autour: »f Signum Nicolai papae«. 
Scheint das Siegel danach echt gewesen zu sein, so dürfte es von dem Papst- 
briefe No. LH auf unsere Fälschung übertragen worden sein. Jedenfalls vermag 
es so wenig wie die Angaben des Laurentius (Mon. Germ. SS. X, 493). zu dessen 
Zeiten die Machwerke No. XLV. XLVI längst vorhanden waren, die Annahme zu 
stützen, dass Nicolaus II. dem Kloster S. Vanne seinen Besitz bestätigt habe ; das 
Regest bei Jaffe-Löwenfeld. Regesta pontificum no. 4449 ist daher zu streichen. 

Nicolaus episcopus servus servorum dei Waleranno *) abbati sancti 
Petri et sancti Vitoni cum*) omnibus a deo sibi commissis bravium eterne 
remunerationis. Convenit apostolico moderamini pia religione pollentibus 3 ) beni- 
vola caritate favere et poscentium animis 4 ) alacri devotione 4 ) assensum pre- 
bere*). Apostolice 5 ) auctoritatis est iusta petentibus libenter tribuere * providaque 
caritate suffragari, ne quid deinceps sanctis locis et deo inibi famulan- 
tibus possit ab aliquo iniuste auferri. ideo ergo tue petitioni annuentes 
confirmamus et apostolica auctoritate corroboramus omnia, que ab ante- 
cessoribus episcopis Virdunensis ecclesie vel dei fidelibus tibi tuisque iuste 
succedentibus data * fuerunt vel deo iuvante in futuro datura erunt; scilicet al- 
taria quorum nomina hec sunt: in honore sancti Petri et sancti Amantii et 
sancti Remigii ecclesie III in suburbio Virdunensi site, due Capelle una ad 
Crucem, altera*) ad Berlei cortem. subiecte supradicte ecclesie sancti Re- 
migii ; dehinc una ecclesia ad Betelani villam, alia in Amunzei 7 ) villa, alia in 
* Maroa, alia in Castonis corte, item alia 8 ) in Noua villa in honore sancte 
Marie cum capella sancti Vincentii, in Vacherulfi villa una capella, 
in Septimoniolo") una, in Haaudi 10 ) monte una, in Marculfi corte ec- 
clesia 11 ) una, in lunchereio ,8 ) capella una, in Amolgisi 18 ) villa 
una, in Petri villa ecclesia una, ad Roratum Masnilum 14 ) capella una, ad 
Morvillam ecclesia una, in Donnaus una, in Tiliaco una cum capella ad Vil- 



XLV l ) ,Valerenno" C. — *) ,cum — prebere" aus No. XIII. — *) .palan- 
tibus* C. — 4 ) ,animis alacritate ass/ C. — 5 ) Im folgenden ist alles Petit gesetzte 
aus No. XLIV entnommen. — •) .et alia' C. — 7 ) ,ad Amonsei* C. — 8 ) ,una* A. 
— •) ,in Septim.* fehlt in C. — 10 ) ? Haud monte' C. — ") fehlt in C. — lf ) ,Iuche- 
reio* C ; ,Vinchereio k A. — ,s ) ,Amongesi" C ; vgl. No. XLV1II. — u ) MasnillunV C. — 




lare, ad Buconis 15 ) montem ecclesia 16 ) una, ad Bnslani villam dimidia 17 ) ec- 
clesia 16 ), ad Gilieni cortem 18 ) ecclesia una cum capella in Raherei corte, in 
Parrido 10 ) ecclesia una cum capella ad Berulfi 20 ) cortem, in Walesmedio 
ecclesia una sancti Martini cum capella sancti Hilarii, in Bedrui 81 ) 
ecclesia una, villam etiam Flaviniacum ") cum cunctis rebus ad eam pertinen- 
tibus et iustitiis et districtionibus atque piscatura 23 ) cum ecclesia sancti 
Hilarii et capella in Crantenau a4 ) ; in Marleio 23 ) ecclesiauna; villam etiam 
que Scantia vocatur cum 25 ) banno ipsius ex toto dono Berengeri episcopi 
iustitiamque latronum qui in banno inciderint vel sanguinis qui effusus 
fuerit sive vicedominarium placitum vel correctionem 26 ) omnium men- 
surarum et cursum aque exceptis alodiis hominum et publice vie 27 ) 
transitum 25 ), terras etiam cultas et incultas cum silvis pratis pascuis aquis 11 ) 
aquarumque decursibus et VIII molendinis; Raherei* 8 ) cortem cum his omnibus 
que ad eam pertinent et vicedominarium placitum et cortem Gilieni cum 
adiacentiis suis "), et 11 ) ad Villam 28 ) super 29 ; Cosantiam II mansa, ad 
Parridum 80 ) XVI mansa cum molendino uno, et in Flabasio terram cum molen- 
dino et silva ceterisque appenditüs suis. Dedit 31 ) etiam supradictus Beren- 
garius episcopus piscaturam apud Tiliacum et decimam arietum ex 
Bracensi centena et decimam foratici sue civitatis de vino 31 ) ; mercatum 
insuper et teloneum 32 ) dono Haimonis episcopi. quod in eodem monte sancti 
Vitoni agitur, possides cum banno eiusdem montis, quod Theodoricus M ) epis- 
copus 10CO tuo u ) tradidit; apud Gaulini 84 ) cortem terrarum maximam partem 
cum pratis et aquis et piscatura aquarumque decursibus cum duobus 23 ) 
molendinis, ad Mantionis 35 ) cortem 23 ) mansa IV et semis, Buslani villam 23 ) 
cum appenditüs suis, Solidiaco 23 ) dimidiam ecclesiam cum II mansis; 
donum insuper Hildradi comitis apud Berrourum 88 ) et Teonis cortem 37 ) terras 
cultas et incultas cum silvis et pratis et molendino, apud Domnum Basolum II 
mansa cum molendino et prato, in Betelani villa terras cultas et incultas cum 
pratis et silvis, Liniaco similiter terras cultas et incultas et prata et dimidium 
molendinum ; dono etiam Adelaidis comitisse II mansa ad Axit 38 ), in Sep- 
timoniolo terras cultas et incultas cum pratis * et molendinis, in Marculfi 
corte 89 ) terras cultas et incultas cum 40 ) silvis et pratis, in Marauni corte etiam 

15 ) ,Bucconis 4 C. — 18 ) ,ecclesiam 4 C. — 17 ) Vgl. No. XXIV. — 18 ) ,ad Iulieni Gilieni 
cortem 4 C. — ie ) ,Parido 4 C; ,Parreido 4 A. — 20 ) .Berulci 4 C. — 2l ) ,Bedriu' A. — 
2i ) ,Flauiniacam' C. — 28 ) Vgl. No. XXIV. XXXIII. — a4 ) ,Cratino' C. — M ) ,cum 
— transitum 4 fast wörtlich wie der Einschub in No. XI b . — M ) ,correptionem 4 
A. — * 7 ) ,vite 4 A. — 28 ) ,Ratherei ; C 1 ; ^acherei 4 C a . — * 9 ) ,supra k A. — 80 ) ,Pa- 
ridum' C. — 81 ) ,dedit — vino 4 zum Teil wörtlich aus No. XXIV. XXXIII. — si ) Vgl. 
No. XXIV und unten im Nachtrage dazu. — 88 ) /Theodericus' C. — 84 ) ,Golini 4 C. — 
8& ) ,Mansionis' C 1 . — 3Ä ) jBerorum' C 1 ; .Berrorum' C*. — 87 ) Vgl. im Nekrolog zu 
III. id. dec. — 88 ) ,Xit 4 A ; vgl. No. XXXVII. - 39 ) ,corte etiam' C. — 40 ) ? cum — 
incultas 4 fehlt in C. — 



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— 61 — 



erras cultas et incultas *°) cum pratis et silvis ; donum insuper episcopi Richardi 
Baronis cortem cum appenditiis suis et familia utriusque sexus et dimidio 
molendino; in Exio 41 ) dono Berneri prepositi terras cultas et incultas 
cum pratis et silvis, et dono Haimonis episcopi in Masmelli 4 *) ponte terras 
cultas et incultas Uli mansa, in Arnaldi villa vineas dono Adelandi* 5 ) et Gerulfi") 
et molendinum unum dono Richardi 45 ) advocati, ad Montonis 46 ) villam 
particule vinearum; inBorraco 47 ) dono Godefridi comitis patris Goscelonis 48 ) 
ducis mansos X cum pratis et 11 ) silvis et**) vineis et familia, et in Lumesfelt XII 
mansa cum silvis et pratis"), in Fremestot VII mansa cum silvis et pratis, * in 
Forbaco 50 ) XI1II mansa cum silvis et pratis. Herimannus 5l ) etiam comes supra- 
dicti Godefridi filius dedit duas ecclesias. unam 62 ) que vocatur Ham, aliam 58 ) 
Gengeauia M ) cum V mansis, et villam que vocatur Munau cum familia utriusque 
sexus et ecclesia 65 ) sancti Martini et 58 ) silvis et pratis, Fontagiam etiam villam 
cum omnibus ad eam pertinentibus et familia utriusque sexus, preterea silvis 
pratis aquis aquarumque decursibus et duobus molendinis et ecclesia 57 ) sancti 
Petri, * ecclesiam * de Viviers 88 ) et dimidium mercatum Mosomense cum comi- 
tatu, in Bonvillare 59 ) XX mansos cum familia utriusque sexus et ecclesia 57 ) sancte 
Marie, in Havangies et XX mansos cum familia utriusque sexus et sextam par- 
tem ecclesie apud Condet et V mansos, in Vitreio II mansos, in Haruia XX 
mansos cum familia 60 ). Confirmamus insuper donum Teoderici* 1 ) in Corires 
II mansos cum familia, donum etiam Letardi 8a ) comitis Bailödium cum om- 
nibus ad se pertinentibus et ecclesiam sancti Petri, item dono Richardi episcopi 
apud Domnam Mariam terras cultas et incultas, in Castellum dimidium mo- 
lendinum cum terris pratis silva, ad Noaz 63 ) allodium dono Girulfi 64 ), 
ad Pulei 66 ) terras cultas et incultas, ad Leudum Sart 66 ) terras cultas et 
incultas; donum etiam Amalrici in comitatu Stadunensi Villare cum omnibus 
ad eum pertinentibus et familia * silvis pratis aquis et H molendinis, in Wales - 
medio terras cum familia utriusque sexus et omnibus ad eas pertinentibus * 
et molendinum in Felei 87 ) corte, in Cuperleio II mansa dono Iohannis, ad 
Nouam villulam 88 ) dono Dade comitisse maximam terrarum copiam cum pratis 
* servis et ancillis et molendino 69 ) uno, et in Bedrui villa IUI mansa dono 
eiusdem et in ipsa villa II mansa dono Ode, ad Clarisellum dono pre- 



* l ) Vgl. No. XXIV. — «") Oder ,Masnielli* ; vgl. No. XXIV Anm. 78. — 
«) ,Adelardi' C. — ") ,Girufi' A. — * 5 ) Vgl. im Nekrolog zu III. id. nov. — 
*•) ,Montis' A. — * 7 ) ,Barrato' C. — M ) .Goselonis' C. — *•) ,et — pra- 
tis* fehlt in C. — 50 ) ,Forbanno' C. — 51 ) .Hermannus' G. — M ) ,una' A. — 
*•) ,alia' A; fehlt in C; No. XLV steht hier dem Wortlaut des Nekrologs näher 
als No. XLIV. — M ) ,Gengrauia' A. — 5ß ) ,ecclesiam' A. — M ) ,cum* C. — 67 ) ec- 
clesiam* AC. — M ) ,Viusis 4 C. — 59 ) ,Boullare' C. — 80 ) Vgl. im Nekrolog zu V. 
kal. iun. — 8I ) ,Theodorici' C 1 ; in C* fehlt ,confirmamus — familia 4 . — Äf ) ,Le- 
thardi' C 1 . — M ) ,Nox* C; zur Sache vgl. No. XXV. — M ) »Gurulfi* C. — ft5 ) Oder 
,Pulci* C. — w ) Vgl. No. XXIV. XXXI11. — 57 ) ,Felci' C 1 ; ,Felici 4 C 2 . — M ) , Villam 
Villarianr C. — 8Ö ) Vgl. No. XXXII und im Nekrolog zu III. non. oct. — 




62 — 



dicte Dade terra« ml las et incultas et vineas. ad Lauennam 70 ) II mansa 
cum banno, in Castris dono Angeltrudis terras cultas et incultas cum 
silva, ad Haudini villam unum mansum. ad Elnam 71 ) mansum et semis, 
ad Beroldi 72 ) villam terras cultas et incultas, ad Miruolt et ad Vil- 
lare Siccum terras cultas et incultas, ad lamacium 73 ) terras 
cultas et incultas 73 ) cum pratis et silva, ad Adxit 74 ) II mansa cum banno 
et familia, ad Villare in Ardenna multam terrarum copiam cum silva 
et quarta parte ecclesie. Et omnia. que habes vel retines iuste et in futuro 
deo iuvante adquirerc iuste et legaliter poteris tu vel tibi iuste succedentes, 
apostolica nobis a deo commissa auctoritate confirmamus et corroboramus. Si 76 ) 
qua autem temerario ausu 78 ) magna parvaque persona cuiuseumque 77 ) ordinis et 
potestatis contra 78 ) hanc nostram apostolicam preceptionem adire presumpserit. 
sciat se auctoritate beati Petri apostolorum principis et nostra excommunica- 
tum atque anathematis vinculo esse innodatum et a regno dei alienum cum om- 
nibusque impiis eterno incendio atque supplicio condempnatum. Qui vero obser- 
vator extiterit huius nostri precepti, gratiam et misericordiam vitamque eternam 
a misericordissimo domino deo nostro consequi mereatur 7V ). Amen. 



Data idus aprilis per manus Petri Damiani sancte Romane 80 ) 
ecclesie bibliothecarii et cancellarii anno domini Nicholai 81 ) secundi 
pape tertio, indictione XIII; Rome in basilica sancti Johannis 82 ) ad 
Lateranis 83 ). 

(L. b.) 

XL VI. (Unecht). Papst Nkofaus IL bestätigt dem Bischof Dietrich 
von Vcrdun für das Kloster S. Vanne den gesamten Besitz und alle 
Rechte, insbesondere den Bann, regelt die Gerechtsame der Vögte und 
sichert den Jdösterliehen Besitzstand gegen einseitige Verfügungen des 
Bisehofs oder dts Abtes. 

1W5 April 25. 

Abschrift aus dem angeblichen Original nebst kleinem Facsimile 
(grand tiroir no. 19) in Coli. Moreau XXVI fol. 15 (A). — Abschrift des 
XIV. Jahrhunderts im cod. 7 fol. 165' auf der Stadtbibliothek zu Verdun (V). 
— Ci fol. 30'. — C* fol. 32' no. 41. 

Citat bei Ducange, Glossarium mediae et infimae latinitatis (ed. Favre) 
s. v. leudes V, 74. — Analecta iuris pontificii X. 389 no. 30. — v. Pflugk- 

70 ) Xaudennanv C; vgl. ebenda. — 71 ) ,Helnam' C; vgl. No. XXIV. XXXIII. — 
") ,Berolei' oder ,Beroldi' C l ; ,Berolei' C *. — 78 ) ? Gemmatunr C 1 ; .ad— incultas* fehlt 
C» ; zur Sache vgl. No. XXIV. XXXIII. - 7 *) .Axit' G ; vgl. No. XXXVI ? aus dem diese 
Stelle entnommen ist, obwohl dieselbe Schenkung schon oben S. 60 nach 
No. XXXVII eingereiht war. — 75 ) ,Si — mereatur' aus No. XIII. — 7Ö ) ,usu' C. — 
77 ) ,cuiusque 4 AC. — 78 ) ,citra* A. — 7Ö ) Die Rota wird dargestellt durch ein in 
einen Kreis eingetragenes Kreuz, zwischen dessen vier Armen »Signum Nicolai 
papae« steht. — 80 ) .Roline' C 2 . — 81 ) .Nicolai 4 C. — M ) Joannis'G. — 83 ) ,Latheranis' A. 



R. 79 ) 




- 6ä - 



Harttung, Acta pontif. ined. 1, 30 no. 33. — Jaflte-Löwenfeld, Regesta ponti- 
ficum no. 4454. 

No. XLVl ist eine Fälschung, die auf der unechten Urkunde No. XLV 
aufgebaut, aber über diese unmittelbare Vorlage hinaus wesentlich erweitert 
worden ist, um die Besitzrechte des Klosters festzustellen und es vor dem Ein- 
greifen der Vögte zu sichern. Die Anordnung des Güterverzeichnisses ist der 
Vorurkunde gegenüber dadurch verändert worden, dass die Schenkungen der 
einzelnen Bischöfe an den Anfang gerückt wurden; sie sind teils aus den älteren 
Urkunden, teils aber auch durch nicht unerhebliche fälschende Zuthaten vervoll- 
ständigt worden (über die an erster Stelle genannte Abtei von S. Amant zu Rodez 
vgl. die Vorbemerkung zu No. LH). Die Urkunden Bischof Dietrichs (vgl. 
No. XLII. XLII1) wissen noch nichts von den ausgedehnten Verpflichtungen der vom 
Kloster abhängigen und mit Geistlichen besetzten Kirchen; den Bann in Mau- 
court und die unter Bischof Heinrich 1122 (vgl. No. LXXV) bestrittene Vogtei in 
Baroncourt haben die Mönche überhaupt erst durch Bischof Richer (1099 — 1107, 
vgl. No. LXHl. LXIV und im Nekrolog zu Vill. id. mart.) erhalten; die Bestim- 
mungen über die Marktrechte und den Bann auf dem Mont S. Vanne gehen weit 
hinaus über die Angaben der echten Urkunden des XI. Jahrhunderts und ent- 
sprechen erst den Forderungen, die aus den kirchlichen Kämpfen im Beginn 
des XII. Jahrhunderts und aus der Zeit des Gegensatzes zwischen dem Bischof und 
dem Kloster stammen (vgl. insbesondere No. LXXIX). Aus derselben Zeit hören 
wir von Bedrückungen des Klosters durch einzelne Vögte (vgl. No. LXIV. LXXV. 
LXXVII1), so dass auch die in No. XLVI so häufig hervorgehobene Befreiung der Güter 
von der Gerichtsbarkeit der Vögte ihre besondere Bedeutung erhält. Die Regelung 
der in unsere Fälschung aufgenommenen Vogtsgerechtsame wird darin zwar auf 
die Bestimmungen Herzog Gozelo's I. zurückgeführt : allein ihr Wortlaut ist 
sicherlich deren Erneuerung durch Herzog Gottfried II. entnommen, die erst nach 
dem Tode Nicolaus' II. in den Jahren 1065 oder 1066 erfolgt ist (vgl. No. LIV). Wenn 
schliesslich dem Bischof die Verfügung über den Klosterbesitz entzogen wird und 
wenn selbst Abt und Propst mit ihren Massregeln an die Zustimmung des Kloster- 
konvents gebunden werden, so führen uns alle solche Anordnungen in dieselben 
Zeiten des Abtes Laurentius, in denen man dem Kloster seinen mannigfach 
bedrohten und vielfach geschmälerten Besitz wiederzugewinnen und zu sichern 
trachtete. So wird die Fälschung zu einem wertvollen Zeugnis für die klöster- 
lichen Rechte und Ansprüche in den ersten Jahrzehnten des XII. Jahrhunderts. -— 
Soweit die Schriftproben des Dom Colloz ein Urteil gestatten, können die beiden 
Machwerke auf den Namen Nicolaus' II. von demselben Fälscher herrühren; 
jedenfalls hat für den Rechtsinhalt No. XLV die Grundlagen geliefert, wie durch 
den Petitdruck erhellt wird. Während aber das Formular der letzteren Urkunde 
nahezu restlos auf ältere echte Papstprivilegien zurückgeführt werden konnte, 
vermögen wir für das Formular des Kontextes von No. XLVI bestimmte ein- 
zelne Vorlagen nicht anzugeben. Allein wo in No. XLVI — und das Gleiche 
gilt für No. XLVII — selbständige Erweiterungen gegenüber den Vorurkunden 
No. XL1V. XLV vorliegen, steht ihr Stil den zu Verdun in den ersten Jahrzehnten 
des XII. Jahrhunderts verfassten Urkunden zu nahe, als dass wir um ihretwillen 
noch verschollene echte Papsturkunden als Muster annehmen müssten. Die 
Schreiben No. LXXVIIL LXXXI beweisen hinreichend für die Sprachgewand- 
heit der Mönche von S. Vanne; und es fehlt nicht an einzelnen Ausdrücken, 




— 64 — 



welche für die gleiche Herkunft der sonst nicht nachweisbaren Bestand- 
teile unserer Fälschungen zeugen (vgl. die Strafformeln in No. LXIII. LXIV ; 
»sexus et ordinis etatis et conditionis« No. LXXVI; No. LXXXV und besonders 
No. LXXXV1I, »sub periculo ordinis et officii sui« ist sicherlich aus dem Privileg 
Paschais II. no. LXXI; »honoris et oficii sui periculum« umgebildet). — Auch in 
der Datierung sind einige Angaben offenbar aus No. XLV entnommen; für die 
Daten selbst, die zum 25. April 1065 zusammen stimmen, ist uns eine Vorlage 
nicht erhalten. Sollten die Jahreszahlen aus dem verlorenen Originale von No. LIV 
herstammen ? 

Nicholaus 1 ) episcopus servus servorum dei dilecto fratri et con- 
sacerdoti Theoderico 2 ) Virdunensi episcopo salutem et apostolicam 
benedictionem. Apostolici iuris est bonis bonorum studiis suffragari et, 
ut ad meliora in dies verbis et exemplis proficiant, adhortari. Delec- 
tamur proinde plurimum, quia tua fraternitas indicavit nobis monas- 
terium ante portas civitatis tue in honore apostolorum Petri et Pauli 
constructum, in quo requiescunt corpora sanctorum 3 ) pontificum Vitoni 4 ), 
Sanctini 5 ), Pulchronii, Possessoris, Firmini 6 ) atque Madaluei tum 7 ) 
pro antiquitate sua tum 8 ) pro predecessorum tuorum ibi, ut dicis, 
sepultorum reverentia plurimum 9 ) te diligere et venerari. Eapropter 10 ) 
tue postulationi assentientes confirmamus et apostolica auctoritate cor- 
roboramus omnia, que eidem loco a christianis fidelibus data sunt vel 
donabuntur. Confirmamus ergo donum Berengarii espiscopi, videlicet ab- 
batiam sancti Amantii in Aquitania cum duabus curtibus Marniaco et 
Puliniaco et villam que Scantia dicitur cum banno * et iusticiis latronum qui 
in banno inciderint vel sanguinis qui in eo fusus fuerit sive vicedominarium 
placitum et correctionem n ) omnium mensurarum * et Villi 12 ) molendinis Flavi- 
niacum cum banno et iusticiis Omnibus ad se pertinentibus et piscaturam 
in Mosella cum ecclesia sancti Hilarii et capclla in Crantenau u ), in Loseio 
vineas cum decima vinearum episcopi in Motoces 15 ) et decimam foratici 
sue civitatis de vino et decimam arietum ex Bracensi centena, Parridum * cum 
ecclesia, Marculfi curtem cum ecclesia et banno terrarum suarum, in 
Golonis curte 18 ) II quartarios cum molendino et piscatura liberos ab omni 
responsione et iusticia et respectu et alios VII quartarios indominicatos 
cum banno et propria iusticia, ecclesiam de Marleio, piscaturam de Tiliaco; 
donum etiam Wigfridi episcopi 17 ) et Rodulfi comitis ,8 ), scilicet Rualdi 
mansum 17 ) et medietatem Geldulfi ville 18 ) cum 19 ) terris cultis et incultis 

XLV1. •) ,NicoIaus< G. — ') /Teoderico' C. — 8 ) fehlt in A. — *) ,Vittoni* A. 
— 5 ) ,sanctissimi' C. — •) fehlt in C. — 7 ) ,tam' A. — 8 ) ,tam' A; ,cum' V. — 
•) ,nimium' C. — 10 ) ,quapropter' C. — ll ) .correptionem 4 A. — 12 ) ,V1U 4 C. — 
18 ) ,molendina< A. — 14 ) ,Cantenau' C. — 16 ) Vgl. hierzu No. XXIV. XXXIII. — 
lt ) Vgl. im Polyptychon § 4. — 17 ) Vgl. im Nekrolog zu II. kal. sept. — 
l8 ) Vgl. hierzu No. XXIV. XXXIII und No. XIV. — 19 ) fehlt in CV. - 




— 65 — 



mancipiis utriusque sexus cum medietate ecclesie; donum quoque Haimonis 
episcopi, Masmelli pontem videlicet et mercatum in * monte sancti Vitoni cum 
theloneo omnium rerum que ibi venduntur 20 ) et pugillo totius annone, 
que a superiori Mose cursu usque ad inferiorem eius decursum ipsis 
publicis itineribus advehitur ; donum etiam Richardi episcopi, videlicet 
Baronis curtem ab omni advocatura liberum 21 ) et ea que dedit ad Domnam 
Mariam"); bannum montis sancti Vitoni, quod tu ipse eis contulisti a 
cruce que preminet eidem monasterio usque ad portam civitatis, et 
iusticiam latronum qui in banno inciderint vel sanguinis qui in eo 
fusus fuerit sive vicedominarium placitum et correctionem u ) omnium 
mensurarum et Villi familias in Scantia; et altaria ecclesiarum suarum 
ea lege 23 ) eis dedisti, ut persona moriente abbas et fratres aliam Hbere 
et sine simonia eligant et per se 24 ) prebenda investiant, deinde pro cura 
suscipienda episcopo et archidiacono conducant, postea fidelitatem abbati 
et fratribus faciat; et bis in anno in domo sua abbati cum XIV equi- 
tibus et uno saumario 25 ) servient et XII nummos in festo sancti Vitoni 
persolvent, nullam de laboribus eorum vel de pecudibus decimam ab 
eis exigent, sed ipsi ecclesie de suis decimas dabunt; de oblationibus 
vero festivitatum anni duas partes abbas, tertiam presbiter habebit; si 
qua in matre ecclesia restruenda fuerint, duas partes abbas, tertiam 
presbiter restruet; de capellis autem nullus eos inquietabit, sed ad 
parrochianos pertinebit. Confirmamus et ea que Herimannus*«) comes 
faetus monachus dedit: in Haruia") XXX mansos libere et sine advoca- 
tura, in Geania V mansos similiter sine advocatura et duas ecclesias unam 
in Ham, aliam in Geauia*, et villam que dicitur Monnau cum * ecclesia et 
Silva 28 ), Fontagiam**) * villam cum omnibus ad se pertinentibus familia utrius- 
que sexus * silvis pratis aquis aquarum decursibus et II molendinis et eccle- 
siam sancti Petri, et ecclesiam 30 ) de Viviers* 1 ) et dimidium mercatum Moso- 
mense") cum comitatu, in Bonvillare XX mansos cum familia utriusque sexus 
et ecclesia *, Heuenges similiter et XX mansos si ) cum familia utriusque sexus, 
sextam partem ecclesie de Condeit cum V mansis et in Vitreio 83 ) II mansos et 
in Bello manso II mansos qui solvunt II carratas vini vel X solidos, 
et unum molendinum — in his omnibus nulla advocatura S4 ) est nisi tan- 
tum apud Condeit; si opus fuerit advocatum venire et prepositus ro- 
gaverit, cum uno tantum socio veniet et de communi adquestu insi- 



*°) ,vendentur' A. — fl ) ,liberam' A; vgl. No. LXIV. — n ) Vgl. hierzu im 
Nekrolog unter VII. id. nov. — ,s ) Zum folgenden vgl. No. XLIII. — u ) ,et ipse' 
C. — M ) .sumuario 4 C. — n ) ^ermenius' C. — ,T ) .Aruia* C. — M ) Vgl. 
No. XXXIII. — w ) ,Fontagia 4 C. — 80 ) ,erclesia 4 V. - 81 ) V ; .Vivers' A ; .Muers 4 
C. — »Vmense — mansos 4 fehlt in C. — ") .Vitereio' V: .Viteio' C. - M ) .ad- 
vocata* C. — 

5 



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— 66 — 



mul vivent — ; Bailodium cum omnibus pertinentiis suis et ecclesia * dono * 
Lietardi >omitis, ecclesiam de Mecionis 85 ) dono Theoderici 86 ) comitis, in 
Corires II mansos * donoTeoderici, in Borraco 37 ) mansos X cum pratis silvis vi- 
neis et familia dono Godefridi * ducis, et in Lumesfelt XII M ) mansos cum silvis 
et pratis, et in Fromestot") VII mansos * Et quia 40 ) nobis significasti 
ipsos fratres super vexatione advocatorum suorum te sepius convenisse, 
ideo, sicut rogasti, pro pace et quiete eorum secundum quod a duce 
Gozelone in presentia predecessoris tui Richardi episcopi determinatum 
insinuasti, nos hic conscribere et confirmare dignum duximus. Consti- 
tuimus igitur et 41 ) confirmamus apostolica auctoritate, ut advocatus ad 
III annualia placita cum uno socio veniat et cum ministerialibus ea legitime * 
teneat et iusticias ibi factas iudicio scabiniorum * pro posse pauperum deter- 
minet et de communi adquestu ipsa die vivat et de residuo suum tercium ha- 
beat. * De leude * et de sanguine facto *, si abbas * per se rectum adquirere 
potuerit, nichil inde advocatus habebit ; si vero eum advocare necesse fuerit, 
de iusticia facta suum tercium habebit. Si aliqua causa necessaria ecclesie 
urgente abbas eum invita verit vel pro patrie defensione transitum habuerit, 
victum competentem de potestate per ministeriales accipiet; si vero pro SUO 
tantum negOtio venerit, de suo vivet. * Preter hec nichil sui iuris esse 
noverit 40 ). Confirmamus et Raherei ") curtem cum ecclesia et omnibus ad 
eam pertinentibus et vicedominatum *, Gilieni 48 ) curtem cum adiacentiis suis et 
ecclesia, Walesmedium cum ecclesia et capella una, Belrouurum 44 ) et Theonis *•) 
curtem cum silvis pratis terris cultis et incultis et molendino sine omni ad- 
VOCatura libera dono * Hildradi comitis, ad Mancionis 44 ) curtem mansos IV et 
dimidium 16 ), ad Buslani 47 ) villam dimidiam l& ) ecclesiam cum terris et 
aliis appendiciis, Solidiaco dimidiam ecclesiam cum II mansis, apud Domnum 
Basolum II mansos cum uno molendino et prato dono Herimanni 48 ) comitis, 
in Betelani villa ecclesiam cum terris cultis et incultis pratis et silvis, Liniaco 
similiter medietatem ecclesie et molendinum unum cum terris cultis et in- 
cultis et banno proprio et familia utriusque sexus, in Axit II mansos dono* 
Adelaidis comitisse, in Septimoniolo terras cultas et incultas cum pratis et mo- 
lendinis, in Exio terras cultas et incultas dono Berneri*. in Arnaldi villa vineas 



•*) ,Metionis* C ; vgl. No. XXXV und im Nekrolog zu kal. ian. — M ) /Thederici' A : 
/Teoderici' VC*. — 87 ) ,Barraco< V. — M ) ,XXIl ; C. — 8e ) ,Fromescot' V; ,Fromestor' 
C 1 ; jFormestor* G*. — 40 ) ,et quia — noverit 4 vgl. No. LIV, das zum Teil (wie der 
Petitdruck sichtbar macht) wörtlich wiederholt ist. — 4l ) constitutum et 4 C. 
— **) ,Raheri 4 V; von hier an bedeutet der Petitdruck wieder die Ueberein- 
stimmung mit No. XLV. - *») ,Gileni' V; ,Gilleni' C 1 ; ,Gisleni 4 C« - 44 ) ,Bel- 
roivirum' A; »Belrourum 4 C. — 45 ) ,Teonis' C. — ") ,Mantionis' C. — 47 ) ,Bus- 
lam' A. — *•) .Herimani' V; .Hermenni' C: vgl. im Nekrolog zu V. kal. april. — 




- 67 - 



dono Adhelandi, Gerulfi et Marthe A9 ) et molendinum unum dono Richardi 50 / 
advocati, ad Montonis villam partieule vinearum, in Castellum dimidium molen- 
dinum* ad Noaz 51 ) terras cultas et incultas dono Gerulfi, ad Pulci") terras 
rultas et incultas, ad Leudum Sart M ) terras cultas et incultas, donum * Amalrici 
in comitatu Stadunensi Villare cum omnibus ad euin pertinentibus et familia 
silvis pratis aquis 54 ) et duobus molendinis. ad Capellam molendinum unum, 
in Cuperleio II mansos dono Iohannis 55 ), ad Nouam villulam 58 ) maximam terrarum 
copiam cum * servis et ancillis et molendino uno dono Dade comitisse et in 
Bedrui villa IUI mansos dono eiusdem et alios II dono Ode, ad Clarissellum M ') 
terras cultas et incultas et vineas, et ad Lauennam 87 ) II mansos cum banno 
dono predicte Dade, in Gastris terras cultas et incultas cum silva dono Angel- 
trudis 58 ), ad Haudini villam mansum unum, ad 89 ) Elnam mansum unum 5 *) et 
dimidium, ad Beroldi 60 ) villam terras cultas et incultas, ad Mirouvalt 81 ) et ad 
Villare Siccum terras cultas et incultas, ad lamacium ") terras rultas et in- 
cultas •*) cum pratis et silva. ad Auxit II mansos cum familia et banno. ad Vil- 
lare in Ardenna multam terrarum copiam et silvam et quartam partem ecclesie 
cum familia. Hec igitur omnia ita libere tradita Uli ecclesie testaris, 
sed et nos nostra auctoritate confirmamus, ut nullus aliquando poste- 
rorum magna vel parva persona 63 ), quod quidem absit, de cetero aliquid 
in his reclamare aut habere se posse 64 ) putet, sed in abbatis et fratrum 
potestate manet, quid de singulis facere velint. Iterum significasti nobis 
abbates et prepositos monachorum istas 65 ) et huiusmodi oblationes 
fidelium, quas pro salute sua ecclesiis dei reliquerunt, licenter quibus 
volunt dare vendere et transfundere ; quod nos sub periculo ordinis 
et officii sui prohibemus fieri. Caveat ergo abbas vel prepositus, quis- 
quis ille fuerit, ne sine conscientia fratrum suorum et concordi voluntate 
parique assensu tarn maiorum quam minorum aliquando alicui aliquid 
dent aut mutent vel vendant seu transfundant de rebus ecclesie vel 
prebenda fratrum. Quod si aliter presumpserint, dignitate priventur; 
et quod fecerunt non valeat, sed ex toto adnichiletur ; non enim positi 
sunt conservata dispergere 66 ), sed dispersa recolligere 67 ) ; in omnibus 
autem se debent formam prebere gregi, non scandalizare pusillos 68 ) 
Christi. Hec omnia, dilectissime frater Teoderice 69 ), sicut voluisti et 
petisti, loco Uli quem vere diligere hoc indicio comprobaris, te ordi- 

nante 70 ) confirmamus et auctoritate nostra corroboramus. ut monachi 
*•) Vgl. im Nekrolog zu IV. non. nov. — w ) .Ricardi' A. — 8l ) ,Nouanr C. — 
**) ,Pulei* C. — M ) ,Leudousart i C. — M ) ,aquis pratis' VC. — M ) Joannis 4 G. — 
8f ) , villam' A ; ,villatam* C. — M ') .Claricellum 4 C. — Ä7 ) ,Lauannam" C. — 58 j ,Ageltrudis* 
C. — ,ad — unum 4 fehlt in C. — 80 ) .Belorei' C*. — 81 ) ^iroualt 4 C. — •*) ,Iama- 
cum' A; ,Iamatium' C l ; in C f fehlt ,ad — incultas'. — M ) fehlt in C. — 84 ) , posse se* 
A. — - 88 ) .eius' C. — 8Ä ) ,ut conserv. dispergant* VC. — 87 ) ,1'ecolligant 4 C. — 
w ) ,trusilos* C. — 89 ) .Theodorice' V. — 70 ) .ordinanto' A: im folgenden sind 
einige Worte aus Xo. XLIV entnommen. — 

5* 



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— 68 — 



inibi degentes sub protectione beatorum apostolorum Petri et Pauli 
aliorumque sanctorum quorum corporali letantur presentia, secure 
nullo inquietante suo ordini possint famulari nosque et omnem popuhim 
christianum assiduis orationibus Christo commendent. Si qua vero magna 
vel parva 71 ) persona cuiuslibet ordinis vel dignitatis, sexus aut conditionis 
contraire his voluerit, auctoritate dei et sancte Marie et beatorum 
apostolorum omniumque simul 72 ) sanctorum ac 7S ) nostra se dampnatum 
sciat, donec a sua malitia resipiscat. Servanti autem gratia, pax et miseri- 
cordia in omnes eternitates seculi seculorum 74 ). Amen. 



Data VII. kal. maii, die letaniarum in basilica sancti Petri apostoli 
per manus Petri Damiani indictione III, concurrente V, epacta XI. 

XL VII. (Unecht.) Papst Leo IX. bestätigt dem Bischof Dietrich 
von Verdun für das Kloster S. Vanne die von diesem den Mönchen 
gemachten Schenkungen. 

1053 Januar 2. 

Abschrift aus dem angeblichen Original (grand tiroir no. 16) nebst 
kleinem Facsimile in Coli. Moreau XXV fol. 69 (A). — C 1 fol. 29'. — C« fol. 31' 



Analecta iuris pontificii X, 333 no. 25 aus A. — v. Pflugk-Harttung, 
Acta pontif. ined. I, 20 no. 25 aus A. — JaffG-Löwenfeld, Regesta pontificum 



Während die erste Urkunde Leo's IX. und die beiden Fälschungen auf den Namen 
Nicolaus' II. den Gesamtbesitz des Klosters betreffen, sollen durch No. XLVII von 
Leo IX. in der Hauptsache die Schenkungen des Bischofs Dietrich an S. Vanne be- 
stätigt werden. Indessen ihre Aufzählung ist nicht etwa dessen echten Urkunden 
entnommen, sondern ihnen gegenüber in verdächtiger Weise erweitert; und sie 
schüesst sich in Inhalt und Fassung nur zu eng an jenes zweite gefälschte Privileg 
Nicolaus' II. (No. XL VI) an. Wie dort und nahezu in gleichem Wortlaut sind die 
angeblichen Verleihungen Berengars in Escance, über den Weinzoll in der Stadt, 
die Kirche in Marly, über die Abtei von S. Amant zu Rodez mit den beiden Höfen 
eingeschoben worden; die zu Unrecht auf Bischof Heimo zurückgeführten Einzel- 
bestimmungen über Markt und Zoll auf dem Mont-S. Vanne kehren wieder; und 
wie in No. XLVI wird der Kirche von Aumetz und des Allods zu Baroncourt »ab 
omni advocatura liberum« gedacht. Allerdings ist es nicht leicht, über die 
Beziehung beider Urkunden zu einander unbedingte Klarheit zu gewinnen; 
schliesslich werden wir doch nicht zögern, die Fälschung Nicolaus' II. 
(No. XLVI) als Vorlage für die unechte Urkunde Leo's IX. zu behandeln. 
Denn über jene hinaus ist der Rechtsinhalt in dem angeblichen Privileg Leo's 



71 ) ,parva vel magna' C ; dieser Satz lehnt sich wieder an No. XLV an. — 
7 ») fehlt in A. — 73 j ,et' A. — **) Zu diesen Worten vgl. No. XL1II. — 76 ) Die Rota 
hat die gleiche Gestalt wie in No. XLV; vgl. dort die Anmerkung 79. 



R. 76 ). 



no. 40. 



no. 4288. 




— 69 — 



noch durch die wichtigen Anordnungen über den Salzverkauf ergänzt worden; 
und die Verfügung über die Leistungen der Bannleute beim Mauerbau — 
die wörtlich der Urkunde Dietrichs No. XLI1I entnommen ist — begegnet in 
keiner der beiden Fälschungen Nicolaus' II. Unter diesen Umständen giebt 
eine seltsame Beobachtung den Ausschlag : unser Fälscher lässt Leo IX. von der 
Rückgabe der Abtei S. Amant de Rodez nebst zwei Höfen durch seinen >Vor- 
gänger< Nicolaus reden, während diese Massregel erst durch Leo's Nachfolger 
Nicolaus II. vorbereitet wurde (vgl. No. LH); überdies lehnt er sich, wie sonst, auch 
an eben dieser Stelle wörtlich grade an die Fälschung auf den Namen Nicolaus' II. 
(No. XLV1) an. So bleibt bei der engen Wechselwirkung, die offenkundig zwischen 
beiden Privilegien besteht, nur die Erklärung bestehen, dass der Fälscher — in merk- 
würdiger Unkenntnis, zu der auch die ungeschickten Daten der beiden Urkunden 
Nicolaus' II. ihr Teil beitragen mochten — Nicolaus II. als Vorgänger Leo's IX. 
angesehen und die Fälschung No. XL VI als Vorurkunde für sein neues Machwerk 
benutzt hat. — Wir kommen in diesem Endurteil mit der Ansicht v. Pflugk- 
Harttungs überein. der nur die äusseren Merkmale in Betracht zog. Dem Ver- 
suche Löwenfelds (Historisches Jahrbuch der Görresgesellschaft II, 110), die 
Echtheit von No. XLVII zu verteidigen, wird durch die obigen Darlegungen der 
Boden entzogen. 

Bei dieser Auffassung tritt No. XLVII an den Schluss der interpolierten und 
gefälschten Urkunden, die. mit den Privilegien Berengars und Johanns XII. (No. XP>. 
XIIl b ) anhebend, im XH. Jahrhundert in S. Vanne angefertigt worden sind. Nirgends 
kommt denn auch ihr Zweck — so weit wir ihn aus der Klostergeschichte 
erschliessen können — so unverhüllt zu Tage ; fast bei jeder Bestimmung von No. XLVII 
können wir nachweisen, dass sie dem Kloster Besitzungen oder Rechte zurückge- 
winnen sollte, die es in den Wirren jener Zeit verloren hatte. Schon um 1085 
hatte Abt Fulcrad von S. Paul sich mit Zustimmung des Bischofs der Abtei be- 
mächtigt und »foraturia vini civitatis et pugillum, ecclesias etiam de Marleio et de 
Metionis multaque alia« dem Bischof Dietrich überlassen (Mon. Germ. SS. X, 496). 
Als im Jahre Uli der Zwiespalt zwischen dem kaiserlich gesinnten Bischof 
Richard und den zum Papste haltenden Mönchen unter Abt Laurentius in neuer 
Schärfe ausbrach, riss der Bischof gewaltsam an sich »mercatum de monte 
sancti Vitoni et theloneum cum pugillo frumenti, placitum et correctionem 
inensurarum, decimas foratici vini civitatis« (vgl. No. LXX1X). In der gleichen 
Zeit wurde schon unter Bischof Richer (1099—1107) und dann wieder 1122 um 
dieVogtei zu Baroncourt gestritten (vgl. No. LXIV. LXXV); und im Jahre 1126 
wurde durch Schiedsspruch ein Zwist über die schon 1066 (vgl. No. LV) an- 
gefochtenen Berechtigungen am Wasserlaufe der Escance ausgetragen, der sich 
zwischen S. Vanne und dem Kloster S. Paul erhoben hatte (vgl. Clouet, Histoire 
de Verdun II, 283). Endlich war zur Zeit des Hugo von Flavigny auch die Abtei 
S. Amant zu Rodez noch nicht wieder in den Besitz des Klosters gelangt (vgl. 
die Vorbemerkung zu No. LH). So stellt No. XLVII in gewisser Weise ein 
Programm der Forderungen dar, welche die Mönche von S. Vanne unter Abt 
Lorenz aufzustellen hatten. 

Das Protokoll der Fälschung stimmt — von der Adresse abgesehen — mit 
der echten Urkunde Leo's IX. No. XLIV überein; ihr können auch Rota und 
Benevalete nachgezeichnet sein. Im übrigen gestattet das Facsimile, das Dom 
Colloz uns überliefert hat, nach gütiger Mitteilung Kehrs nur den Schluss. dass 



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die Schrift nicht von einem der Notare Leo's IX. herrührt. Da zudem der 
Ausgang des Kontextes von No. XL VII vollständig und sein Beginn zum grössten 
Teile mit No. XLIV gleichlautet, so dürften wir uns mit der Annahme begnügen, 
dass Leo IX. nur jenes eine Privileg für S. Vanne ausgestellt habe; No. XLIV 
würde dann als Vorlage für Formular und Schrift der Fälschung zu gelten 
haben, deren Rechtsinhalt im Anschluss an No. XLVI hergestellt worden wäre. 
Es wäre sogar (wie schon in der Vorbemerkung zu No. XLIV angedeutet) nicht 
ausgeschlossen, dass unsere Fälschung in der Adresse an den Bischof und dann 
vielleicht auch in einigen Worten zu Beginn des Kontextes jenem echten Privileg 
näher stünde als No. XLIV selbst. — Auf der andern Seite wird aber die Möglich- 
keit offen bleiben müssen, dass Leo IX. wirklich neben einem Gesamtprivileg 
für S. Vanne auch eine besondere — im Formular allerdings nahezu überein- 
stimmende — Bestätigung der Schenkungen Bischof Dietrichs erteilt hätte. 
Indessen würde ein Versuch, eine solche echte Urkunde aus No. XLV heraus- 
zuschälen, nur der Willkür Raum geben und deshalb kritisch nicht zu recht- 
fertigen, für das historische Verständnis nutzlos sein. 

So vermag ich hier so wenig wie bei den vorangehenden Papstprivilegien 
alle Fragen zu lösen und ihre Entstehungsgeschichte bis in alle Einzelheiten 
aufzudecken. Es galt nicht, eine Fülle von Kombinationen aufzubauen, sondern 
der bescheideneren Aufgabe zu genügen, die dem Forscher das behauene 
Material in die Hände giebt und nur darauf hinweisen darf, in welchem historischen 
Zusammenhange der durch Fälscherhand entwertete Stoff doch seine Bedeutung 
als Quelle zur Erkenntnis der Vergangenheit gewinnen mag. Ob die eng anein- 
ander anschliessenden Fälschungen alle von demselben Fälscher herrühren oder sich 
auf einen längeren Zeitraum zu Beginn des XII. Jahrhunderts verteilen, steht 
allerdings dahin. Mindestens die beiden letzten unechten Papstprivilegien dürften 
im Jahre 1122 noch nicht vorhanden gewesen sein (vgl. unten No. LXIV. LXXV). 
da in dem Streit um die Vogtei zu Baroncourt sich die Mönche noch nicht auf 
sie berufen zu haben scheinen. — Wenige Jahre später werden indessen in 
dem Schreiben des Abtes Laurentius an Adalbert von Mainz (No. LXXXI, Herbst 
1125) unter den »privilegiis apostolorum et imperatorum«, auf welche die Rechte 
des Klosters gestützt werden, sicherlich die Fälschungen einbegriffen sein. Sollte 
jedoch auch in der Originalhandschrift der Chronik des Hugo von Flavigny die 
Verfälschung der Urkunde Berengars (No. XI b ) erst in diesen Jahren vorgenommen 
worden sein? 

Leo episcopus servus servorum dei karissimo fratri Theoderico 1 ) 

Virdunensi episcopo salutem et apostolicam benedictionem. Apostolice *) 
auetoritatis est iusta petentibus libenter tribuere iustisque desideriis provida 
caritate suffragari. Ideoque tue petitioni annuentes confirmamus et corroboramus 
omnia, que a te vel a predecessoriblis Ulis Virdunensibus episcopis seil a 
üdelibus christianis clericis et laicis monasterio beatorum apostolorum 
Petri et Pauli sanetique Vitoni extra muros tue civitatis construeto 
data sunt: scilicet altaria 2 ) omnium ecclesiarum 8 ) ad se pertinentium, que tua 

XLV1I. r ) ,Teodorico' C». - *) ,apostolice — altaria' aus No. XLIV. — 
3 ) Im folgenden ist die Uebereinstimmung mit No. XLVI durch Petitdruck be- 
zeichnet, — 




- 71 — 



munificentia eo tenore eis contulisti, ut * abbas et *) fratres libere quam vo- 
luerint personam eligant et per se prebenda investiant et pro cura tantum ani- 
marum suscipienda episcopo vel archidiacono conducant 5 ); Conductus vero 
abbati vel fratribus fidelitatem faciat et duo servitia per annum abbati cum 
comitatu XV'^quitum* in domo sua faciat et XII nummos in festivitate 
sancti Vitoni pro servitio persolvat. Si qua in matre ecclesia restruenda fuerint, 
duas partes abbas et 6 ) prepositus restruant, terciam persona; de capellis 
autem restruendis nullus eos inquietabit, sed tantum ad parrochianos 'per- 
tinebit. Bannum etiam montis sancti Vitoni * a cruce que porte ipsius 
monasterii preminet usque ad portam civitatis cum Omnibus usibus suis ipsis 
fratribus contulisti, correctionem 7 ) omnium scilicet mensurarum. * vicedomi- 
narium placitum, iusticiam latronum qui in banno inciderint et sanguinis qui in 
eo fusus fuerit. Pari etiam modo pro amplificanda mercede tua dedisti eis 
Villi 8 ) familias utriusque sexus in villa que vocatur Scantia — quam 
villam dedit eis Berengarius episcopus, qui idem monasterium construxit, cum 

banno ipsius •)extotO 10 )justitiamque , °) latronum qui in banno 11 ) inciderint vel san- 
guinis qui in eo fusus fuerit sive*) vicedominarium placitum et correctionem 1 *) omnium 
mensurarum et cursum aque ,0 ) cum Villi molendinis. Dedit quoque eis 
decimam foratici sue civitatis de vino et decimam arietum ex Bracensi centena 
et decimam vinearum que ad episcopum pertinent in Motoces et piscaturam 
de Tiliaco, ecclesiam etiam de Marleio et abbatiam sancti Amantii in Aquitania 
cum duabus cortibus Marniaco et Pnrniaco, quas quondam quorumdam 
invasione ipsa ecclesia amiserat, sed auctoritate predecessoris nostri 
beate memorie pape Nicholai 1S ) cum omnibus appenditiis suis 
recepit u ) ; mercatum etiam, quod in ipso monte sancti Vitoni Heymo epis- 
copus habendum constituit 15 ), et theloneum omnium rerum * cum pugillo 
totius annone, que a superiori cursu Mose usque ad inferiorem eius derivationem 
ipsis publicis aggeribus undecumque advehitur 1Ä ). libere omnino concessit. 
Iuris etiam eorum esse testaris, ut, quicquid salis civitati tue 17 ) adve- 
hitur, nusquam in tota civitate 18 ) nisi in banno prefati montis debeat 
vendi; quod si aliter aliquando presumptum fuerit, eorum erit recla- 
mare, luum vero et successorum tuorum iusticiam eis facere ; ecclesiam 
de Metionis dono Teoderici lf ) comitis, alodium 20 ) Baronis cortis dono Richardi 
venerabilis episcopi omnino liberum et ab omni advocatura* 1 ) quietum et 
pacificum. Et quia significasti nobis abbatem et fratres ipsius ecclesie pro 

4 ) ,vel* C. — 6 ) ,conducat* C. — •) ,vel' C. — 7 ) ,correptionem* A. — 
•) .VIIT C. — •) fehlt in C. — ,0 ) Vgl. hierzu No. XLV und XI b. _ ") , e o' C. — 
*») ,correptionem c A. — 1Ä ) ,Nicolai' C ; vgl. No. XLVI. LH. — 14 ) ,receptis' C. — 
1Ä ) Vgl. im Nekrolog zu II. kal. mai. — lö ) ,advehuntur' A : ,advehit ( C. — 17 ) ,tue 
civitati 4 C. — 1S ) ,in civit. tota' C. — *•) ,Theoderici' C. — *°) Vgl. unten No. LXIV, — 
w ) ,advocati' C. — 



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— 72 — 



exacüone picture 22 ) muri civitatis te convenisse, nosiuxta petitionem tuam 
pro * quiete eprum, s icut iustum est, — maxime quia hoc 28 ) etiam prede- 
cessores tui venerabiles viri prefatus Berengarius et Wicfredus 24 ) 
episcopi, ut testaris, ita ordinaverunt — constituimus, ut ab hominibus 25 ) 
prefati banni per prepositum abbatie eadem pictura 26 ) exigatur. Hec ergo 
omnia, dilectissime frater Teoderice 27 ) , per secula inconvtdse habenda 
tua postulatione eidem loco concedimus confirmamus M ) et corroboramus, 
ut monachi inibi deo famulantes pro nobis nostrisque successoribus canonice 
in sancta catholica et apostolica sede sessuris et pro Vobis largitoribus suis 
dominum exorent orationibusque sanctorum apostolorum Petri et Pauli, quorum 
vocabulo oratorium ipsum consecratum ,9 ) est. et sanctis confessoribus inibi quies- 
centibus nos et omnem populum christianum iugiter commendent. Quicumque 
vero huius nostri privilegii, quod absit, temerario animo violator extiterit et sciens 
caute non custodierit, anatliematis telo auctoritate dei patris et filii et Spi- 
ritus sancti et beate Marie virginis et beatorum apostolorum Petri et Pauli 
omniumque sanctorum et nostra se ictum agnoscat, quousque ad cor rediens 
digne satisfaciat. Quicumque autem pio corde observaverit, benedictione dei et 
supradictorum sanctorum * locupletabitur et in eternum gaudebit. 



Data quarto non. ianuarii per manus Frederici diaconi sancte 
Romane ecclesie bibliothecarii et cancellarii vice domni Herimanni 80 ) 
archicancellarii et Coloniensis archiepiscopi 81 ), anno domni Leonis noni 
papc quarto, indictione sexta. 

XL VIII. Bischof Dietrich regelt das VerlUÜtms der von ihm 
geweihten Kapelle des h. Sanctinus zu Mogeville zu ihrer Mutterkirchc in 
Maucaurt und bestimmt, dass die Bewohner von Mogeville nur an den 
drei höchsten Feiertagen dem Gottesdienst in Mauwurt beiwohnen müssen, 
sonst aber jederzeit in ihrer Kapelle Messe hören dürfen. 



Die Zeit der Vorgänge wird dureb die Teilnahme des Abtes Walram be^ 
grenzt. — Maucourt gehörte in der That zur ursprünglichen Ausstattung des 
Klosters S. Vanne; vgl. no. Xl a . 

In nomine sancte et individue trinitatis, r per quam cuneta subsistunt 
preterita presentia sive futura. Noverint presentes sive futuri sancte 
ecclesie filii, que natos ad mortem per spiritum sanetum regenerat ad 

w ) ,piture' A; dieser Satz begegnet nahezu wörtlich in der Urkunde 
Dietrichs No. XLII und wird aus ihr in die Papsturkunde übergegangen 
sein. — n ) MceV C. — 24 ) ,Vigfridus' C. — 46 j ,oibus' C. — M ) ,pitura' A. 

— ,T.' A ; fehlt in C. — 98 ) Im folgenden wieder Anlehnung an No. XL1V. 

— ") jConfectum' C. — 30 ) jHermanni' C. - 81 ) ,archiep. Colon.' C. 



BV. 



{1046—1060.) 



C 1 fol. 32'. — C« fol. 35' no. 42. 




— 73 — 



vitam, quod ego Teodericus sancte Virdunensis ecclesie deo disponente 
presul consecraverim quandam capellam in honore sancti Sanctini ad 
Amogesi 1 ) villam, quam homines illius villule de sua proprietate com- 
muni consilio extruxerant, ea conventione et tenore ut matri ecclesie 
ad Marculfi 8 ) curtem, que est in honore sancti Remigii, semper esset 
subiecta ut matri filia; et quoniam ipsis villanis et rusticis inibi ma- 
nentibus grave nimis iter erat quotidie venire ad matrem ecclesiam, 
quoniam longe erat posita, his ipsis nostra auctoritate per depre- 
cationem domne abbatisse Aue 3 ) de sancto Mauro, ad quem 4 ) etiam 
locum ipsi rustici pertinebant, concessimus, ut in dominicis et pri- 
vatis diebus in ipsa capella matutinas et missam audirent et ut 5 ) 
in maioribus solempnitatibus, id est pascha, penthecosten et nativitate 
domini, ad matrem ecclesiam convenirent ibique communione corporis 
et sanguinis percepta cum gaudio ad propria remearent. Quodsi hoc 
postposuerint et facere noluerint, a sacerdote excommunicentur, donec 
rectitudinem ecclesiastici rigoris 6 ) recognoscant et iusticiam presbitero 
faciant. Et quoniam ipsa ecclesia a pie memorie domino Berengero 
predecessore nostro sancto Vitono est tradita, hoc confirmamus et sta- 
bilimus in ipsius Capelle dedicatione sub ipsius loci abbatis videlicet 
domni Waleranni 7 ) presentia, clericorum etiam nostrorum multorumque 
laicorum testimonio, ut his, que a nobis ordinata sunt, successorum 
nostrorum episcoporum contraire audeat nullus. Quodsi aliquis, quod 
absit, que deo volente ordinavimus fuerit contrarius et sancto Vitono 
capellam illam voluerit auferre 8 ), sit anathema maranata et cum Datan 
et Abiron atque Iuda traditore damnetur in inferno inferiori in secula. 
lmpressione etiam sigilli nostri hec confirmamus corroboramus et in 
eternum stabilimus. 

XLIX. Aufzeichnung über die Anleihen, welche die Brüder Herbert 
und Hugo aus Gilincourt bei dem Kloster S. Vanne gegen Verpfändung 
ihres Allods aufnahmen. 



C 1 fol. 43'. — C 2 fol. 55 no. 73. 74. 75. 
Auszug bei Sackur in Zeitschrift für Social- und Wirtschafts- 
geschichte J, 166. 

Die hier bezeugten Rechtsgeschäfte, die einen lehrreichen Einblick in die 
starke Verschuldung des kleinen Grundbesitzes gewähren (vgl. auch z. B. No. LI), 
führen in die Zeit der Aebte Richard und Walram zurück. Die letzten Verpfändungen 

XLV1II. ») ? Amogesei' C». — a ) ,Maütiosi' C 1 . - ») »llue* C«. — 4 ) ,quam 4 
C. — 5 ) ,ut et' C. — •) C wohl ,vigoris'. — 7 ) jVuelerenni' C 1 ; ? Valerini' C f . — 
8 ) ? offerre* C. 



(1046—1060?) 




— 74 — 



und die Beurkundung mögen indessen erst später erfolgt sein. — Von den beiden 
Brüdern hören wir noch durch No. LVII. XCII. 

Odo pater Herberti et Hugonis de Gilleni curte tempore domini 
Richardi abbatis misit in vadimonio ecclesie sancti Petri et sancti Vi- 
toni II falcatas prati et duas partes unius falcate pro X solidis et VIII 
denariis Virdunensibus ; post obitum cuius filii diviserunt hereditatem et 
habuit quisque quod sibi competebat iure. Herbertus ergo ductus ne- 
cessitate posuit in vadimonio huic ecclesie allodium suum pro LIII 
solidis Virdunensibus et XII solidis Cathalaunensibus et dimidio rasario 
frumenti. Inde ergo veniens ad conversionem moratus est apud nos 
sub laico habitu quamdiu sibi visum est, et inde proficiscens Ierusalem 
ex toto fecit donationem huic ecclesie allodii coram testibus liberis et 
ecclesie famulis. 

Hugo frater huius insistente necessitate mutuavit super allodium 
suum, quod habebat iure hereditario, a fratribus ecclesie sancti Petri 
sanctique Vitoni XX solidos. Iterum necessitate compulsus accepit ab 
ipsa ecclesia equum XX solidorum, quem Valerannus 1 ) mutuavit 
de ... . 2 ); quo mortuo iterum accepit unum alium 8 ) caballum 
pro XV solidis super hereditatem suam. Iterum anxiatus venit ad 
villicum Herbertum et petiit illum, ut iterum prestarentur ei duo solidi 
super allodium, et ipse daret ei deneratas vini; quod ille accipere 
noluit 4 ), sed nummi sunt prestiti. Iterum instante necessitate petiit per 
Herbertum et mediatores et accepit VI solidos super allodium. Item 
coactus accepit ab ecclesia VI solidos super tres falcatas prati et di- 
midiam. Ipse Hugo miserat II iugeres allodii sui in vadimonio pro XV de- 
nariis, ea conventione ut, si ecclesia redimeret, haberet, quod 6 ) 

tenet. Hanc pecuniam ea conditione accepit ab hac ecclesia, ut, si 
quis filiorum redimere velit, non 6 ) ex alieno neque ex mutuato, sed 
ex proprio redimat. Et iterum necessitate ingruente si in vadimonio 
voluerit ponere, nulli liceat accipere nisi huic ecclesie. 

Huius conventionis et date pecunie sunt testes : Herveus et frater 
eius Valterus advocatus, Herbertus villicus, Renardus, Gilbaudus et alii 
multi. 

L. Louigardis von Clermont iibergiebt dem Kloster S. Vanne ihr 
»allodium Cosantie« zu dauerndem Besitz. 

Ci fol. 43'. — C* fol. 55' no. 76. 

XLIX. ') ,Valanus' C. — *) .sub*monia' (in C 1 vielleicht .u' hinter ,b' 
übergeschrieben) C. — 8 ) ,varium' C. — 4 ) ,voIuit 4 C. - R ) ,quod et fratrem unum 
et merito tenet' C. — *) jiiisi' C. 




— 75 — 



Die Zeugenliste der hier nur im Auszug wiedergegebenen Urkunden giebt 
wenigstens insofern einen Anhaltspunkt für die Einreihung, als Herveus und sein 
Bruder Walter unter den Zeugen von No. XLIX begegnen, Rambaldus aber bei 
den Verpfändungsgeschäften des Hugo von Bras eine Rolle spielt, über welche 
die deshalb unter der folgenden Nummer eingeordnete Urkunde berichtet. — - 
Es liegt gewiss am nächsten, in der Ausstellerin ein Mitglied des Geschlechts von 
Clermont-en-Argonne zu sehen und ihren Besitz in Ville-sur-Cousance zu suchen. 
Doch mag bemerkt werden, dass in der 2. Hälfte des XI. Jahrhunderts eine Grätin 
>Longardis« von Clermont-sur-Meuse bekannt ist (vgl. Vanderkindere. La forma- 
tion terrritoriale des principaut6s beiges II, 221). 

In nomine dei summi. Notum sit Omnibus presentibus et futuris, 
quod domna Louigardis de Claromonte dedit ecclesie beati Vitoni allodium 
Cosantie cum servis et ancillis in cunctis usibus ob amorem filii sui 
Mauricii qui fuit monachus eiusdem ecclesie .... 

Testes Rambaldus elemosinarius'). Herueus et frater eius Galterus. 
Giuardus et alii multi. 

LI. Hugo von Bras übergiebt dem Kloster nach mefirfachm Ver- 
pfändungen sein Eigengut zu dauerndem Besitz. 

C* fol. 44. - C* fol. 56 no. 77. 

Zur Einreihung vgl. die Vorbemerkung zu No. L. 

Notum sit presentibus et futuris, quod 1 ) Hugo de Bras invadiavit iratri 
Rambaldo elemosinario 8 ) nostro allodium suum de dono Ioanne Pouis 3 ) 
pro XX solidis; deinde molendino decidente quod eidemallodio subiacet, 
assensu et laude eius idem Rambaldus*) XXV solidos posuit in restruc- 
tione ipsius. Postea necessitate multa adductus*) ad monasterium venit 
cum uxore et filiis et omnibus heredibus suis et eis astantibus et lau- 
dantibus ipsum allodium tradidit ecclesie perpetuo possidendum per 
manus nobilium 6 ) fideiussorum 7 ) in omnibus usibus, sicut sui iuris erat 
in campis pratis silvis aquis et molendino, acceptis ab eodem fratre IUI 8 ) 
bobus pro XX solidis. 

Testes Hugo et villicus ipsius allodii nomine Stephanus etc. 



L. *) ,clem.' C: die Emendation erfolgt hier und in No. LI unter allem 
Vorbehalt. 

LI. ') dahinter ,ex\ oder ähnlich. C ; sollte zuerst etwa ,ego* geschrieben 
werden ? — *) .clem' C. — s ) .Paus' C f . — *) .Rambertus 4 C. — 5 ) .additus 4 C l ; 
,addictus l C*. — •) ,nobis* C*. — 7 ) .tidelissorum 4 C l : .fidelissimorum' C*. — 
•) f Uü% mit übergeschriebenem ,ta', C. 




- 76 — 



LIL Papst Nicolaus IL befiehlt dem Grafen Robert von Bodez, 
dem Kloster S. Vanne die ihm entzogenen Länderelm zurückzuerstattend 



Abschrift in der Ghronik des Hugo v. Flavigny in cod. 142 fol. 95' 
der Meerman-Hss. auf der kgl. Bibliothek zu Berlin (H). — C l fol. 44'. — 
C* fol. 57 no.8t. 

Labbe. Nova bibliotheca mss. librorum I. 193. — Mansi, Conciliorum 
nova collectio XIX, 874. — Migne. Palrologia latina CXL11I, 1346. — Mon. 
Genn. SS. VIII, 409. — Jaffe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 4440. 
Nach den Gesta episc. Virdunens. (Mon. Germ. SS. IV, 44) und Hugo von 
Flavigny besass die Kirche von Verdun zu Rodez die >abbatia sancti Amaniii 
in Rotenia urbe cum appendiciis, fiscus etiam regius Maderniacus et alius Puli- 
niacus nomine«, die, wie Hugo in offenbarer Anlehnung an den vorliegenden 
Papstbrief berichtet (Mon. Germ. SS. VIII, 345), geschenkt wurden »sancti Petri 
et sancti Viloni usibus ipsius beati Amantii largitione«. Jedoch erzählt Hugo 
selbst an anderer Stelle (a. a. 0. S. 400), dass nur ein Teil der reichen Abtei 
an die bischöfliche Kirche von Verdun und von ihr (durch Schenkung Beren- 
gars) an S. Vanne gekommen war. Den dortigen Klosterbesitz aber hatte Abt 
Richard 1028 an den Grafen von Rodez verpfändet, und dessen Nachkommen 
beanspruchten ihn als Eigengut. Hiergegen erhob Abt Walram Beschwerde bei 
Nicolaus II. »pro fundis ecclesie Virdunensis sitis in comitatu Rutenensi quos 
sancto Vitono auferebat, id est Maderniacum, Puliniacum et alios« und erhielt 
den Brief No. LH. Auf der Rückreise von Rom starb Walram indessen am 
26. Juni 1060 : und da nach seinem Tode niemand das Schreiben dem Grafen 
von Rodez überbrachte, >adhuc abbatia cum fundis retenta est«. So berichtet 
Hugo von Flavigny (a. a. 0. S. 400. 409) in seiner Chronik, bei deren Nieder- 
schrift daher das Kloster noch nicht wieder in den Besitz der ihm zugehörigen 
Ländereien gekommen war. — Die nach der Angabe von Dom Colloz an No. XLV 
anhangende Bulle könnte ursprünglich dem Original von No. LH zugehört haben. 
Sollte aus diesem verlorenen Originale des uns ohne Daten überlieferten 
Schreibens auch das Datum: ,13. April 1060 4 für die Fälschung No. XLV entlehnt 
und in ihr entstellt worden sein ? 

Nicolaus episcopus servus servorum dei R. \) Rutenensi 2 ) co- 
miti dilecto filio salutem et apostolicam benedictionem. Cognoscentes 
tui animi propositum et quod propter regnum dei et iustitiam eius vo- 
lueris renunciare temporali fastigio secularium occupationum, confidenter 
tibi denunciamus, ut — secundum quod tibi iniunximus, cum ore ad 
os loqueremur — aecclesiis dei et pauperibus defensorem te opponas ius- 
titiamque eis adquirendo in conspectu dei excusatus existas, quod non 
sine causa gladium portas. Et quia nostrum est te admonere, si qua 
non negligenda cognoverimus te negligere, orando simul et praecipiendo 
auctoritate apostolica monemus, ut monasterio sancti Petri sito Vir- 

LII. l ) Der Name des Grafen war Robert, vgl. Bonval, Comte et Comtes 
de Rodez 57 und Bouillot, Liber miraculorum s. Fidis 252. — *) ,Rothenensi* C. — 



(1060.) 




/ / 

duni, quod venerabilis vir consanguineus tuus Walerannus abbas*) 
regit 4 ), curtes, quas in terra possessionis 5 ) tue habere dinoscitur, resti- 
tuas, ne, quod absit, ad perditionem anime tue diutius eas retinendo 
excommunicationem ab antecessoribus nostris imprecatam invasoribus 
earum incurras. Nec volumus 6 ) dicas a parentibus tuis vel uxoris tue 
eas servis dei subtractas, quia iustus dominus reddit iniquitatem patrum 
in filios in terciam et quartam generationem. Sicut 7 ) enim conscia 
veritatis testatur antiquitas, sanctus Amantius peculiaris vester pa- 
tronus eas contradidit servitorum sancti Petri usibus. 

LIIL Das Kloster S. Vanne verleiht sein GM; Ahndrelle b. Longtvy, 
das ihm für das Seelenheil des Widricus geschenkt worden war, gegen 
einen Jahreszins von 4 Solidi dem Kleriker Roderich auf Lebenszeit. 

1062. 

Ci fol. 43. — C % fol. 54' no. 71. 
Im Nekrolog erfahren wir unter XII. kal. dec, dass für Widricus >unum 
quartarium in Bailodio et unura allodium in Hornendello« geschenkt wurde. Er 
ist offenbar 1061 in dem Kampf um Vitry (vgl. Chronicon Alberici, Mon. Germ. 
SS. XXIII, 793) gefallen ; sein Gut wurde von den Mönchen sogleich gegen Zins 
ausgethan. 

Noverint presentes sive futuri, quod quidam clericus nomine 
Rodericus bonum sancti Vitoni, quod vocitatur Arondellum 1 ) quodque 
etiam pro Vidrico filio Dodonis, qui apud Vitriacum 2 ) Castrum occisus 
est, nobis est contraditum 8 ), acceperit eo tenore ut, dum 4 ) advixerit 5 ), 
IUI solidos persolvere studeat, II in natali apostolorum Petri et Pauli, 
alios vero denarios in festivitate sancti Vitoni, ita tarnen ut nullus post 
ipsum se intromittat, nisi ab abbate et a fratribus, si ipsis placuerit, 
illud requirat, ne in aliquo, quod absit, locus detrimentum sustineat 
sed cum pace et quiete sua teneat et possideat. Et ut hoc ratum 
firmumque permaneat, etiam annos dominice incarnationis annotare 
pro testimonio nostra parvitas studeat. 

Anno dominice incarnationis MLXII. 

LIV. Herzog Gottfried IL der Bärtige erneuert die Bestimmungen, 
durch welche von seinem Vater Oozelo und von ihm selbst unter Bischof 
Richard die Befugnisse und Gerechtsame der Vögte der bischöflichen Kirche 
und der Klöster zu Verdun geregelt wurden. 
(1065 oder 1066?) Pfingsten. 

*) fehlt in C. — *) ,egit' C. — ») ,potestatis' C. — •) ,hec nolumus* C. — *j ,ut' C. 
L1II. l ) ,a Rondellum' C»; ,a Rodellum' C". - «) .Vitdiacum' — 8 ) ,con- 
tradictum' C. — *) Mi' C. — 5 ) 5 adiunxerit' C. 



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Abschrift aus dem alten Kartular fol. 40* in Coli. Moreau XLVI fol. 206 
(B). — fol. 34'. — C* fol. 37' no. 47. 

Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 241. — Martene et 
Durand, Thesaurus anecdotorum I, 189. — Calmet, Histoire de Lorraine 
ed. I. 1, preuves 451. — Roussel, Histoire de Verdun, preuves 6 no. 7. — 
della Rena, Deila serie degli antichi duchi e marchesi di Toscana II*. 96. 
— Jeantin, Chroniques de 1 'Ardenne I, 329 no. 2. 

In der an einem Pfmgstfest zu Verdun abgehaltenen Gerichtssitzung hat 
Herzog Gottfried II. (f 1069) die Vogteirechte für das Bistum und die Klöster zu 
Verdun geordnet. Die Verhandlung hat. da Abt Grimold von S. Vanne (1060—1075) 
dabei anwesend war. zwischen 1061 und 1069 stattgefunden. Indessen war 
Gottfried zu Pfingsten 1062. 1063 sowie 1067 und 1068 sicherlich, 1064 höchst 
wahrscheinlich in Italien (vgl. Jung, Herzog Gottfried der Bärtige; Meyer von 
Knonau, Jahrbücher Heinrichs IV. 1, 262. 376. 551. 637). Dass er 1069, als er 
schwer krank mit den Seinen nach Deutschland zurückkehrte, einer solchen 
Versammlung vorsass, wie Jung S. 67 annimmt, ist nicht eben glaublich. So 
würden nur die Pfingsttage von 1061. 1065. 1066 in Frage kommen; nun sind 
wir für 1061 ohne jede Nachricht über Gottfried, während wir für die Jahre 1065. 
1066 von seinem Aufenthalt in Deutschland wissen. Auch ist zwar aus dem Wort- 
laut der Urkunde nicht notwendig zu schliessen, dass seine Gemahlin Beatrix an 
seiner Seite weilte, allein mindestens ihre Anwesenheit in Lothringen darf doch 
wohl vorausgesetzt werden: sie ist für 1061 kaum zu vermuten (vgl. Jung, S. 42 ff.). 
So dürften die wichtigen Anordnungen am ehesten Pfingsten 1065 oder 1066 ge- 
troffen sein : sie würden sogar bestimmt zu 1065 zu weisen sein, wenn die Daten 
in der Fälschung No. XLVI etwa dem Original der Verfügung Herzog Gottfrieds 
entnommen wären. Laurentius hatte jedenfalls gerade sie im Auge, als er (Gesta 
episc. Virdunens. c. 2, Mon. Germ. SS. X, 492) berichtete: »huius Beatricis hor- 
tatu idem dux, celebrato inter hanc urbem comitum et principum generali con- 
cilio, multa urbi et ecclesiae utilia disposuit ; quod etiam in ecclesiasticis annotatum 
est privilegiis.« — Gottfried schloss sich an Vorschriften an, die sein Vater, Herzog 
Gozelo (f 1044), mit ihm und Bischof Richard (1039—1046) gemeinsam zwischen 
1039 und 1044 getrofTen hatte. 

In nomine sancte et individue trinitatis. Notum sit tarn presen- 
tibus quam futuris ecclesie dei fidelibus, quanta necessitate compulsus 
ego dux et marchio Godefridus Virduni palatio sedens diebus sanctis 
pentecostes hoc rescriptum posteris mandare voluerim. Multociens 
clamores congregationum sancte Virdunensis ecclesie ad nos pervene- 
runt, scilicet principalis ecclesie canonici, abbates quoque de monasteriis 
sanctorum Vitoni, Pauli, Mauricii, prepositus etiam de abbatia sancti 
Germani, insuper etiam abbatissa sancti Mauri, super torturas subad- 
vocatorum quibus cotidie affligebantur graviter conquesti. Quod ego 
audiens et diutius ferre non valens valde condolui tristis 1 ) et sepius 
super oppressionibus eorum corde ingemiscens, quod remedium tarn 
miserabili malo invenire possem, pro salute anime mee antecessorumque 2 ) 

LIV. ') ,testis 4 G. — ') ,antecessorum { B. — 



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- 79 - 



meorum, maxime uxoris mee Beatricis monitu et intercessione pulsatus, 
consilio quoque eius et non parvo labore adiuvatus, favore quoque 
et assensu comitis Manasse aliorumque nobilium meorum ipso- 
rumque subadvocatorum annuente iudicio fretus cogitavi eorum cla- 
moribus adquiescere, et requisita ab antiquis temporibus causa, sicut 
vivente patre meo Gocelone meque adstante coram domno Richardo 
episcopo sicut a nobis acta et diffinita est presentibus tarn clericis 
quam laicis, quid 3 ) advocatis iuste provenire deberet, scripto confirmare. 

Concessimus igitur, ut advocatus ad tria annualia placita veniat, 
et cum maiore potestatis atque scabinis aliisque ministris ea legitime 
insimul teneant et iustitias ibi factas communiter ipse et ministeriales 
pro posse pauperum determinent, et de communi adquestu ipsa die 
victum accipiat et de eo quod remanserit suum tertium habeat. Si quid 
vero de iustitiis ibidem factis vel causis ibidem commotis 4 ) aliquid ad 
persolvendum remanserit, a 3 ) ministerialibus tertium advocati reservetur. 
Quodsi advocatus dubium habuerit, quod ipsi ministeriales causam an- 
nuali placito diffiniendam aut ante determinare aut post reservare 
voluerint, eos super hac re, si voluerit, sacramento astringat. De leude 
vero et de sanguine facto aliisque 5 ) iniuriis si abbas vel prepositus sine 
adiutorio advocati per se rectum adquirere potuerit, inde advocatus nichil 
habeat ; sed si auxilio indiguerit, non ab alio nisi a proprio advocato adiu- 
torium querat et inde suum tertium habeat. Si forte vero necessaria 
causa poscente idem advocatus a preposito vel abbate in eadem po- 
testate invitatus fuerit vel pro defensione patrie transitum habuerit, de 8 ) po- 
testate victum competentem accipiat. Si vero pro sua ipsius causa idem ad- 
vocatus in eandem villam devenerit 6 ) aut transitum habuerit, non 7 ) de 
re fratrum neque de rebus pauperum, sed de suo proprio vivat. Neminem 
forinsecus manentem alicui in beneficio tradat. Cum ad annuale pla- 
citum venerit, de suo tertio, quod de eo sibi provenerit, sive sibi re- 
tinere sive alteri dare, qualiter voluerit, disponat ; in silvis vero vel in 
sartis aut dandi aut accipiendi nullum ius habeat. Preter hoc quod 
premisimus 8 ), advocatorum iuri nichil concedimus. Palafredos vero a 
villanis nullo modo accipiat. 

Hoc igitur decreti pactum consilio atque iudicio nobilium meorum 
confirmavi et ipsorum assensu corroboravi. Atque ut in 9 ) posterum 
ratum et inconvulsum permaneat, placuit testes denotari et nomina 
eorum subscribi. qui presentes interfuerunt et assensum prebuerunt huic 
diffinitioni. 

•) ,ad' C. — «) ,comitis' C. - 8 ) fehlt in C. — •) .deciderit' C. — ») .nisi« 
C. — 8 ) .promissimus* C. — •) fehlt in B. — 




_ 6o - 



Signum comitis Manasse et filii eius Rainnaldi 10 ). Signum Hezelini 
comitis. Signum comitis Arnulfi de Chisneio. Signum Widonis de 
Quarnario. Signum Milonis de Vienna. Signum Angelberti vice- 
domini. Signum Venzelini de Claromonte. Signum Milonis fratris 
Haiberti. Signum Engobranni Mozomensis. Signum Ingonis advocati. 
Signum Riculfi de Hatonis Castro. Signum Olrici nepotis eius. Signum 
Lewdonis filii Warneri. Signum Theoderici filii Isembardi. Signum 
Haiberti filii Haiberti. Clericorum vero nomina : Signum Milonis 
primicerii. Signum Ermenfridi archidiaconi. Signum Adelardi prepositi 
et archidiaconi. Signum Guepuini iconomi. Signum Heinrici nobilis 
ecclesie nostre canonici. Nomina vero abbatum: Signum Grimoldi 
abbatis sancti Vitoni. Signum Folcradi abbatis sancti Pauli. Signum 
Richardi abbatis sancti Mauricii. Signum Giberge abbatisse sancti 
Mauri. 

Ego dux et marchio Godefridus hanc diffinitionis chartam signi 
mei impressione signavi. 

LV. Bischof Dietrich bestätigt dem Kloster die ihm wider rechtlieh 
bestrittenen Ansprüche auf den Wasserlauf der Escance und die unter 
Bisehof Heimo abgegrenzten Ländereien. 

um. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 38' in der Coli. Moreau X 
fol. 48«' (B). - C l fol. 33. — C* fol. 36 no. 43. 

In nomine dei summi. Noverit omnium catholicorum tarn pre- 
sentium quam futurorum industria, quod ego Theodericus sancte Virdu- 
nensis ecclesie nomine non merito episcopus anno mee ordinationis XX 
concesserim loco sancti Petri et sancti Vitoni cursum aque de Scantia 
et terras que meo tempore calumniate sunt, quas etiam tempore pre- 
decessorum meorum tenuisse noscuntur, sicut 1 ) sacramento potestas 
Scantie que ad ipsos pertinet probare potuerit, et sicut confines et 
metae quas vulgo bornarios 2 ) vocant, qui inibi sunt tempore domni 
Haimonis episcopi positi atque coram multis testibus stabiliti, testantur. 
Et quod ex ipsius tempore usque ad illum diem, quo per malos homines 
calumniam passi sunt, tenuerunt, per nostram episcopalem auctoritatem 
iterum in perpetuum absque ulla calumnia et contradictione possideant 
atque teneant. Hoc autem ideo concedimus et nostra episcopali auctori- 
tate confirmamus corroboramus et stabilimus, ne aliquis successorum 
nostrorum aliquorum pravorum hominum consilio deceptus sancto Vitono 

10 ) .Rainnaldi etc.' C, wo alles folgende fehlt. 

LV. ») ,sine* B. — *) .bonarios' BC; ; romarios' C l . — 



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- 81 - 



que sua sunt auferre presumat, quoniam, sicut in multis experti sumus, 
non ibit 8 ) inultus. Si quis vero, quod absit, deum parvipendens servis 
dei monachis supradictas terras auferre conatus fuerit, anathematis 
maledictionem incurrat et cum Dathan 4 ) et Abiron vivus in infernum 5 ) 
descendat atque cum luda traditore laqueo suspensus, eflusus visceribus 
mala morte atque turpissima iusto dei iudicio intereat. Vos ergo servi 
dei, qui in supradicto loco sub regula sancti Benedicti degitis, memo- 
riam Semper nostri tenete, pro excessibus vite humane sedulo interce- 
dite, posterique vestri teneant nostrum perpetuum memoriale. Et ut 
hec carta rata et firma permaneat, etiam sigilli nostri impressione eam 
corroboramus stabilimus et confirmamus annosque dominice incarnationis 
pro testimonio in calce annotamus. 

Anno incarnationis dominice MLXVI, indictione IUI, concurrente VI, 
epacta XXII 6 ), termino paschali idibus aprilis hec carta conscripta corro- 
borata et confirmata est sub multorum presentia. Qui hanc ergo infre- 
gerit vel violaverit, sit anathema maranatha in eternum et ultra. 

Signum domni Theoderici episcopi-}- 7 ). Signum Milonis primicerii. 
Signum Heinrici archidiaconi. Signum Gepuini 8 ) camberarii. Signum 
Richeri cancellarii. Signum Benzelini iudicis. Signum Wismanni. 
Signum Ingonis militis. 

LV1. Abt Grimold yiebt, dem (hheiss des Bischofs Dietrich sich 
beugend, an Leudo, Sohn des Franco, dm Klosterbesitz zu Liny-dcvant- 
Dtm auf Lebenszeit zu Lehen. 



lieber den Besitz zu »Liniacum«. den der Abt nur nach heftigem Wider- 
streben einem Getreuen des Bischofs übertrug, vgl. das Güterverzeichnis des 
X. Jahrhunderts (Anhang No. 1 im Jahrbuch der Gesellsch. für lothr. Geschichte 
X, 449). Den Ortsnamen deutet Li6nard, Dictionnaire topographique du d6p. de 
la Meuse, auf Liny-devant-Dun : Vanderkindere, La formation territoriale des 
principautes beiges II, 340 auf Linay (doyenne de Juvigny) am Chiers. Doch ist 
Lienards Deutung sicher, weil nach No. XX die Kirche zu Fontaines als »Liniacum« 
benachbart anzusehen ist. — Unter den Zeugen werden wir in Gepuin den 
.camberarius'. in Rudolf den Archidiakon sehen, die (wie übrigens auch ein Theode- 
rich) in Bischofsurkunden aus Verdun 1060—1066 (s. Cartulaire de Gorze, Metten- 
sia II. 236 No. 135. 137 ; oben No. LV) genannt werden. 

In nomine sancte et individue trinitatis, in cuius ditione x ) cuncta 
sunt posila. Noverint presentes sive futuri, quoniam nos et nostra 

8 ) BC. — *) ,Datanv C. — 8 ) .inferum 4 C. — 8 ) ,XX^ C. — 7 ) .episcopi etc. 
C. wo alles folgende fehlt. — *) .Gepuni' B. 



(lWO—KYM.) 



C a fol. 54 no. 70. 



LVI «) ,dictione' C». - 








— 82 — 



debemus morti, et quod loquimur facimus et operamur secundum hoc 
presens seculum. Inde est, quod ego peccator et indignus abbas Gri- 
moldus ob postulationem domini episcopi Teodorici quamvis invitus, 
coactus simul et adductus 2 ), domino teste et conscientia testimonium 
perhibente 8 ), invitus et nolens dederim cuidam 4 ) suo fideli 5 ) nomine 
Leudoni filio Franconis bonum nostrum quod habebamus ad Liniacum, id 
est 6 ) duo mansa cum dimidio molendino, quodque etiam antea pertinebat 
ad prebendam et servitium fratrum. Ergo presentibus clericis et fide- 
libus laicis hoc ipsum ipsi contradidimus 7 ) in claustro sancti Vitoni, ea 
conventione et tenore ut, quamdiu advixerit 8 ) hoc teneat servitiumque 
et fidelitatem pro collato 9 ) beneficio nobis faciat, ne aliquis ex eius 
progenie filius aut filia seu 10 ) nepos vel consanguineus post eius obitum 
hoc requirat vel teneat, sed sine dilatione et controversia ad prebendam 
servorum domini, ut antiquitus fuit, recurrat, quo monachi sancto 
Vitono famulantes pro elemosina sibi reddita dominum benedicant in 
secula. 

Multis ergo adstantibus hoc est roboratum stabilitum et confir- 
matum, quos hic annotamus et conscribimus in testimonium: Gepuinus, 
Rodulfus, Teodoricus, Lareo 11 ), Ioannes, Guido. 

L VII. Hugo giebt seiner Ehefrau Alburgis sein Erbgut in Gilineourt 
und Teile eines anderen Eigenguts als Wittum. 



Durch die Erwähnung des Herzogs Gottfried III. wird die Entstehungszeit der 
Urkunde auf 1070—1076 beschränkt: danach ist sehr wahrscheinlich, dass in 
der Ueberlieferung. die auf 1091 weisen würde, »MLXCI« aus »MLXXN verderbt 
worden ist. Von der Schenkung des Allods an das Kloster durch Alburgis erfahren 
wir durch No. XCII; ihr Gatte Hugo und sein Bruder Herbert, der als Zeuge 
unterschreibt, sind uns schon aus No. XLIX bekannt. 

Omnium fidelium tarn presentium quam futurorum pie religioni 
fiat cognitum, quoniam ego Hugo absolutis Servitute natalibus progenitus 
scriptum dicente: »relinquet homo patrem et matrem suam et adherebit 
uxori sue et erunt 1 ) duo in carne una« secutus te michi in uxorem 
legitimam, dilectissima Alburgis, delego tibique hereditatem meam iure 
hereditario possidendam contrado, sitam in Virdunensi pago in villa que 
dicitur Gilleni 2 ) curtis in pratis silvis familia utriusque sexus, quorum 

*) ,adiectus' C 9 . — 3 ) .prohibente' C 2 . — *) ,cui data' C 9 . — 5 ) ,fideli 
Lano' C 9 . — Ä ) ,idenV C 2 . — 7 ) jContradiximus' C 2 . — 8 ) .adiunxerit' C 8 . — 
•) ,colato' C*. — ,0 ) ,sue 4 C. — ») wohl .Laurentius'? 

LVH. l ) ? erant' C; vgl. Genesis 2,24. — 2 ) ,Gileni' C 2 , — 



1071. 



C 1 fol. 41'. — C 9 fol. 50' no. 63. 




— 83 - 



nomina hec sunt: Remigius cum uxore sua filiis et filiabus, Varnerus 
cum filio et filia, Harduinus cum filio; in allodio similiter qu i . . . 8 ) 
dicitur duas partes in campis pratis et silvis. 

Tradita et lecta est hec carta anno ab incarnatione domini 
MLXXI 4 ), regnante in Lotharingico regno rege Henrico, sub comitatu 
tertii Godefridi ducis, apud Francias principante rege Philippo. 

Sub testibus subnotatis: Herono filio Garneri, Hugone et fratre 
eius Raynero, Herberto 5 ) fratre Hugonis, Wlfado 6 ), Drogone, Rodulfo, 
Heresto. 

LVI1L Tietbald giebt seiner Ehefrau Adelburg als Wittum Anteils 
an seinen Mühlen in drei Orten und eine Anzalxl von Hörigen. 



Lienard deutet in seinem Dictionnaire topographique du dep. de la Meuse 
die Ortsnamen auf Ville-devant-Chaumont, Moirey und Brabant-sur-Meuse (arrond. 
Montmecly). Man könnte auch an die benachbarten Villers-aux-Vents und Brabant- 
le-Roi (arrond. Bar-le-Duc) denken ; sollte dann in dem dritten verderbten Namen 
Noyers verborgen sein? — Ich beschränke mich auf einen Auszug der Urkunde. 



Noscant omnes quicumque istam cartulam legerint .... Anno 
igitur ab incarnatione domini MLXXIII, regnantibus augustis l ) Henrico 
scilicet 2 ) Romanorum rege atque Philippo Francorum, ego Tietbaldus 
feminam Adelburgem meis et suis parentibus consentientibus legaliter 
uxorem duxi 3 ) et quiequid habere visus sum tarn in agro quam in 
prato quam in silva, inde duas partes una cum appenditiis servis et 
ancillis pro dote dedi. Loca autem hec sunt : in Vilere mediam partem 
molendini, in Maureio 4 ) et in Braibat duas partes in molendinis. No- 
mina autem familie hec sunt 5 ) .... Volens autem istud ratum et in- 
violabile fore, ut, si forte superstiti uxori 6 ) me 7 ) priorem provecta 8 ) mors 
subtraheret, sine aliqua alieuius contradictione prefatum bonum sibi 
tenere liceret 9 ), insuper fidelium et trium testium 10 ) usus sum testi- 
monio, quorum, ut melius facerent fidem, hic etiam libuit annotare 
nomina: Vulcandus, Airoldus, Dudo, Gibeio, Gualterus, Hugo, item alius 
Hugo, Eribertus, Gocelinus n ). 

8 ) ,nam eius* C. Die Emendation zu ,Nanceius' und die Deutung auf Nancois 
(le-Grand oder le-Petit) ist wegen der Entfernung dieser bei Ligny-en-Barrois be- 
legenen Orte nicht wahrscheinlich. — 4 ) ,milIesimo nona I.' C. — 5 ) ,Haberto' 
C 1 ; ,Harberto' C» — •) ,Wlfareo< C 1 . 

LVUI. l ) ,augustus< C*. — 9 ) ,scilicet et' C*. — s ) ,duci 4 C*. — 4 ) In C» 
undeutlich; etwa ,Marego*. — 5 ) Folgen etwa 20 Namen. — •) yUxoris* C Ä . — 
T ) ,mee* C*. — 8 ) Undeutlich in C 4 ; man könnte auch etwa ,quieta* lesen. — 
•) .licet 1 C*. — ,0 ) ,tantum { C. — u ) ,Gorelinus 4 C a . 



1073. 



C" fol. 60 no. 62. 



6* 




— SA- 



LIX. Roger schenkt dem Kloster sein Eigengtd zu Vüle-sur- Cousatwe 
gegeü Gewährung des Unterhalts auf Lebenszeit und nbergiebt ihm den 
Hörigen Tiebert mit dem Allod, das dieser inne hat, sowie dessen Nicht* 
Ermangard mit ihrem Sohne Stephan. 



Die Regierung des Abtes Rudolf giebt die Zeitgrenzen für die Schenkung; 
doch ist zu beachten, dass Rudolf mit den Mönchen Verdun 1082 verliess und erst 
nach dem Tode Bischof Dietrichs 1089 in das Kloster zurückkehrte (vgl. An- 
nales s. Vitoni, Mon. Germ. SS. X, 526). 

In nomine sancte et individue trinitatis. Noverint omnes tarn 
presentes quam futuri, quod ego Rogerus allodium meum, quod in Villa 
super Cosantiam in campis pratis aquis silvis servis et ancillis possedi 1 ), 
beato Petro atque sancto Vitono possidendum tradidi pro requie anime 
mee parentumque, scilicet Haymonis patris mei, Iselberge*) matris mee, 
Haymonis attavi mei, Garneri fratris mei, Rogeri et Goberti avunculorum 
meorum, per manus liberalium fideiussorum quorum nomina anno- 
tamus 8 ): Leudo filius Garneri, Guillelmus filius Leudonis, Garnerus 
filius Ramberti, sub regimine Rodulfi abbatis. Que traditio ea con- 
ventione facta est, ut, quamdiu vixero, vite necessaria eodem in loco 
percipiam ; et si monachus esse voluero, absque ulla contentione susci- 
piendus ero. Tradidi etiam Tibertum servum meum cum allodio quem 
tenet, eo tenore ut eum in vita sua teneat et post decessum ipsius ad 
hunc locum redeat; ipse vero in sepultura suscipietur. Cuius Tiberti 
soror filiam habet nomine Ermangardam ; quam etiam tradidi filiumque 
ipsius nomine Stephanum, ut eos hec ecclesia in sempiternum possideat. 

LX. a) Bischof Pibo von Toul giebt den MöncJien der dem Kloster 
S. Vanne unterworfenen Zelle von Flavigny zu Händen des Abtes Rudolf 
von S. Vanne zwei Altäre in Flavigny selbst und in Crantenoy. 

(1089—1096.) 

Abschrift aus dem in S. Vanne aufbewahrten Original (Prieur6 de 
Flavigny D. 6) in Coli. Moreau XXXVT fol. 112 (A). — Abschrift aus dem 
alten Kartular fol. 56 in Coli. Moreau X fol. 48« (B). — C* fol. 43. - C" 
fol. 52' no. 68. 

b) Bischof Pibo von Toul giebt dm Mönchen der dem Kloster 
S. Vamie unterworfenm Zelle von Flavigny zu Händen des Abtes Rudolf 
von S. Vanne drei Altäre in Flavigny, Crantenoy und Crevechamps. 

Abschrift von N. Gerrin aus dem in Flavigny aufbewahrten Original 
in Coli. Moreau XXXVI fol. 98'»»'« (A l ). 

LIX. l ) ,quod possedi* C. — 9 ) ,lstibcrs\ oder ähnlich, C. — *) .quorum 
adanotamus' C. 



Ci fol. 42. — C 4 fol. 51 no. 64. 



(1075—1099.) 




- 85 - 



Nach den zu A und A l gegebenen Schriftproben liegt kein Anlass vor, daran 
zu zweifeln, dass Bischof Pibo wirklich zwei Urkunden zu Gunsten der Zelle von 
Flavigny ausgestellt habe. Auch die Fassung giebt so wenig Anlass zu Bedenken, 
dass sie vielmehr A 1 als eine Neuausfertigung erscheinen lässt, welche durch die 
Schenkung eines dritten Altars erweitert worden ist. Dass bei dieser Gelegenheit 
der an den Schluss von A angehängte Zusatz, der über die jährliche Abgabe von 
Wachs an die Stephanskirche zu Toul unterrichtet, an die gebührende Stelle im 
Kontext eingereiht und noch ein Zeuge hinzugefügt worden ist, trägt nur dazu bei, die 
Echtheit der weiteren Fassung zu stützen. — Da die Urkunde nicht einem Abte 
von Flavigny gegeben ist, sondern den Mönchen zu Händen des Abtes Rudolf von 
S. Vanne, dem die Zelle unterstand, so stammt sie gewiss aus jenen sieben Jahren 
1089—1096, in denen vor der Erhebung des berühmten Geschichtsschreibers Hugo 
die Abtei Flavigny verwaist war ; vgl. Hugonis Chronicon, Mon. Germ. SS. VIII. 475. 
In der That begegnen uns sämtliche Zeugen in Urkunden Bischof Pibo's aus den 
Jahren 1091 und 1094. Auch die Neuausfertigung dürfte daher noch dieser Zeit 
angehören. 

In *) nomine sancte et individu? trinitatis, patris et filii et Spiritus 
sancti. Quoniara Caritas operit multitudinem peccatorum *'), caritatis opera 
debent exerceri, maxime l ) ab his quorum patrocinio ecclesiastice res 
debent gubernari. Huius ergo caritatis executor fieri desiderans ego 
Pibo gratia dei Leucorum episcopus, congaudens etiam bone conver- 
sationi et plenissime caritati monacorum Flauiniacensis 2 ) celle, decrevi 
ex nostris rebus eorum sustentationi caritatis amore aliquid impendere. 
Dedi ergo in manu domni abbatis Rodulfi 3 ) cenobii sancti Vitoni, cui 
eadem cella subiacet, duo 4 ) altaria, unum in eadem villa Flaviniaco, 
alterum apud Crantenau 5 ), perpetualiter in usu fratrum habenda laude 
et communi consilio fidelium nostrorum tarn laicorum quam clericorum 6 ). 
Ut autem hoc donum stabile et inconvulsum permaneat, hanc cartam 
in plenaria synodo placuit recitari nostroque sigillo et signis fidelium 
nostrorum corroborari. 

Signum 1 ) domni Pibonis Tullensis ecclesie pontilicis. Signum 
Hugonis primicerii *). Signum Lutulfi 7 ) decani 8 ). Signum Riquini 
archidiaconi. 

Et ne cui videatur aliquid iuris sui altare sancti Stephani hoc 
caritatis dono amisisse, placuit prefato abbati singulis annis in inventione 
ipsius prothomartyris XII denariorum cereum iure perpetuo instituere 
persolvendum, ut eo flducialius 9 ) patrocinium matris imploret filia, si 

LX. ') ,In — maxime' facsimiliert in A; in A l nur ,in — sancti', wo dafür 
noch ,Signum domni Pibonis — primicerii' facsimiliert ist. — l ') Vgl. Petr. 1, 4, 8. 
*) ,Flauiniensis' A 1 . — 8 ) ,Rodolfi* A l . — *) ,tria' A 1 . — 8 ) Dahinter in A 1 : .tertium* 
apud Crepatum campunr. — •) Hier folgt in A 1 der in A nach den Unter- 
schriften folgende Satz ,et ne cui — decreverit'. — 7 ) A 1 BC; .Littulfi* A. — 
8 ) Dahinter in A 1 : ,Signum Alberonis archidiaconi'. — •) .fiducialiter 4 A 1 , — 



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- 8ß - 



quis vel hoc donum infringere vel aliam facere iniustitiam presumpserit, 
quo familiarius et fidelius sibi adherere et annuatim deservire 
decreverit 10 ). 

LXL Papst Urban IL befiehlt dem Bischof Philipp von Chälons- 
sur-Marne, für Sicherung des von dem Kloster S. Vanne abhängigen 
Priorats^S. Nicolas in seinem Sprengel und für Ersatz der verursachten 
Schäden Sorge zu tragen, sowie die Kirche dem Schutze seines Bruders, 
des Grafen Hugo von Champagne, zu empfehlen. — »Frater iste pre- 
sentium portitor«. 

1096 Februar 10. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 60' in Coli. Moreau X fol. 48 
(B). — G l fol. 44'. — C* fol. 57 no. 82. 

Gallia christiana X, 158 no. 12. — Bouquet, Recueil des histo- 
riens des Gaules XIV, 719 no. 47. — Migne, Patrologia latina CL1, 447 
No. 174. — v. Pflugk-Harttung, Acta pontif. ined. I, 64 no. 67. — Jaffe- 
Löwenfeld, Regesta pontificum no. 5617. 

LXIL Graf Albert von MoJui und Dagsburg schenkt dem Kloster 
S. Vanne zwei Kirciien zu Mont-S. Martin utid Villers (la-Chevre?), sowie 
eine Kapelle zu Longwy. 



Abschrift aus dem Original im Archiv von S. Vanne nebst kleinem 
Facsimile in Coli. Moreau XXXV111 fol. 142 (A). — C 1 fol. 39'. - C* fol. 45 



Calmet, Histoire de Lorraine ed. I. I, preuves 506. — Bertholet, 
Histoire du duch6 de Luxembourg III. preuves 44. — Gallia christiana XIII b , 
566 no. 17. — Jeantin, Marches de l'Ardenne I, 460 no. 2. 

Witte, Genealog. Untersuchungen zur Geschichte Lothringens (Jahrbuch der 
Gesellsch. für lothring. Gesch. VII, 113) vermutet wohl mit Recht, dass die 
Schenkung aus dem eingebrachten Gute von Alberts Gemahlin, Ermensendis von 
Luxemburg, herrührt ; vgl. unten no. LXXVI und Vanderkindere, La formation 
territoriale des prineipautes Beiges 11, 362. Erst aus der Bestätigungsurkunde 
der Gräfin ist zu entnehmen, dass Albert zu Mont-S. Martin ein von S. Vanne 
abhängiges Priorat errichtet wissen wollte und dafür die Zustimmung des Erzbischofs 
Egilbert von Trier (f 1101) erhielt. — Das Original war nach der Angabe von 
Dom Colloz nie besiegelt. Eine Abschrift in dem alten Kartular fol. 48' wird 
in Coli. Moreau X fol. 48 7 erwähnt. 



lü ) Während das Siegel auf dem Original von A verloren war, fand Gerrin auf 
seiner Vorlage A l Bruchstücke des Siegels, die nur noch die bischöflichen Gewänder 
erkennen Hessen. 



1096 Mai 10. 



no. 56. 




— 87 — 



-f-. *) In dei 2 ) omnipotentis nomine 2 ). Noverint omnes presentes 
et futuri, quod ego Albertus comes de Musau tradiderim beato Petro 
sanctoque Vitono de Virduno per manus venerabilis Rodulfi abbatis 1 ) 
duas iuris mei ecclesias, unam in Monte saneti Martini et alteram in 
Villari, et capellam de Longui cum omnibus pertinentiis suis, videlicet 
utriusque sexus famulis 8 ) terris cultis et incultis pratis silvis aquis aqua- 
rumque decursibus, eo tenore ut monachi deo inibi famulantes in per- 
petuum sine aliqua calumnia vel contradictione quiete eas possideant 
ordinent atque disponant meique memoriam hac 4 ) eleemosina sustentati 
de caetero habeant. Feci autem hanc traditionem Mettis in monasterio 
saneti Clementis VI. idus maii, multis utriusque ordinis astantibus et 
pro amore predicti abbatis multa devotione huic traditioni faventibus, 
anno incarnationis dominice MXCVI, indictione IUI, eoneurrente II, 
epacta XXIII. 

Et ut haec traditionis cartula rata habeatur et firma per succedentia 
tempora, crucis -|- dominice eam caractere signavi et testibus subno- 
tatis 6 ) signandum tradidi. 

Signum Älberti comitis. Signum Raimbaldi 6 ) de Muceio 7 j. Signum 
Theoderici 8 ) de Custreio 9 ). Signum Ludouici de Franceio 10 ). Signum 
Riquini de Longui. Signum Godefridi de Monte saneti Martini. Signum 
Wafridi de Bu. Ego Ambertus capellanus iussu senioris mei Alberti u ) 
comitis scripsi et subscripsi petitione fratrum ibi manentium. 

LXIIL Biscliof Richer von Verdun verleiht dem Kloster S. Vanne 
Bann und GericfUsbarkett in den dieser Kirclie gelwrigen Besitzungen zu 
Maucourt. 

1099. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 39' in Coli. Moreau X fol. 48 7 
(B). — C 1 fol. 34. — C* fol. 37 no. 45. 
Für das Formular der Urkunde ist No. LV zu vergleichen. 

In nomine dei summi. Noverint presentes et futuri, quod ego 
Richerus sanete Virdunensis ecclesie episcopus concesserim loco saneti 
Petri sanetique Vitoni et fratribus inibi deo famulantibus bannum atque 
iustitias mei iuris in omnibus que l ) apud Marculfi cortem ipsi possident, 
scilicet de illorum allodiis et IUI fratrum Alberti *) et 3 ) Drogonis, 

LXII. *) ,+ In — abbatis' facsimiliert in A ; das Kreuz fehlt in C. — *) ,no- 
mine domini 4 C. — 8 ) ,familiis 4 C *. — *) ,ac' C. — 6 ) fehlt in C. — •) ,Ranbaldi' 
C l : ,Rambaldi' C*. — 7 ) ,Museio< C. — 8 ) ^eoderici' C. — •) ,Castreio' C f . — 
,0 > ,Sanceio' C. — ») ,abbati ; C. 

LXni. ") ? quod 4 C. - «) ? Huberti* C. - a ) fehlt in C. - 




— 88 — 



Teoderici 4 ) et lohannis 5 ) in pratis in silvis in sartis, ut per nostram 
episcopalem auctoritatem hec in perpetuum possideant et anime mee 
eternum memoriale tarn ipsi quam successores eorum habeant. Rogo 
autem tarn presentes quam futuros, ne de his sancto Vitono vel fratri- 
bus ipsi servientibus aliquam iniustitiam faciant, sed quod pro meorum 
peccatorum remissione concessi, eque ipsi pro suarum animarum salute 
concedant. Si quis autem sanctioni huic aliquatenus contraire presump- 
serit, hunc beati Petri apostoli et omnium sanctorum auctoritate [ab] 6 ) 
ecclesie dei liminibus sequestramus et anathematis maledicto subiicimus. 
Et ut hec carta rata et firma permaneat, etiam sigilli nostri impressione 
eam corroboramus annosque dominice incarnationis in calce pro testi- 
monio annotamus. 

Anno incarnationis dominice MXCVIIII 7 ), indictione VII, concur- 
rente V, epacta XXVI hec carta conscripta et confirmata est sub mul- 
torum presentia. 

Signum Theoderici 8 ) primicerii. Signum Richeri decani 9 ). Signum 
Azelini cantoris. Signum Gerulfi cancellarii. Signum Hairici. Signum 
Arnulfi laici. Signum Haiberti militis. Signum Erlebaldi iudicis. 
Signum Eronis, Signuni Hezelini. 

LXIV. Bischof Bicher von Verdun beurkundet, duss die von Bodo 
und, nach dessen Verzicht, von seinem Sohne Bicher de Bu bean- 
spruchte Vogtei zu Baroncourt im gerichtlichen Verfahren dem Kloster 
S. Vanne zuerkannt worden ist. 

(1099—1107.) 

C 1 fol. 35'. — C* fol. 38' no. 48. - Anmerkungen zu Ms. 184 der 
Stadtbibliothek zu Verdun (B l ). 

Durch die Erhebung von Lorenz zum Abte (1099) und durch den Tod des 
Bischofs Richer wird die Einreihung bestimmt. — Eine Urkunde Bischof 
Richards über die Schenkung von Baroncourt ist nicht vorhanden. Das 
Nekrolog berichtet zu VII. id. novemb., dass Richard (1039—1046) »alodium 
suum videlicet Baronis eortem cum *servis et ancillis eontulit et quod habemus 
ad Domnam Mariam«. Hier wird über die Vogtei nichts gesagt. Von dem Aus- 
schluss der Vögte hören wir nur durch die gefälschten Privilegien Nicolaus' II. 
und Leo's IX. (no. XLVI. XLVI1) : aber es ist bezeichnend, dass weder die Ur- 
kunde Richers noch die Entscheidung Bisehof Heinrichs (no. LXXV) sich auf 
diese Papsturkunden beruft : die Fälschungen dürften erst später angefertigt 
worden sein. -- *Bu« ist vielleicht auf Benx (Kr. Metz) zu deuten. 

In nomine dei summi. Ego Richerus sanete Virdunensis ecclesie 
nomine non merito episcopus vocatus universis suis successoribus et 

*) ,Theoderici k G 1 ; /Teodoiicr C 8 . — 5 ) JoanmV C. — •) fehlt in BC. — 
7 ) .MXCVUP C 1 . - 8 ) .Teoderici" C — 9 ) .decani etc.- C. wo alles folgende fehlt. 




— 89 — 



cunctis nostre diocesis utriusque ordinis fidelibus. Quoniam dieente 
scriptura 1 ) »pertransibunt plurimi et multiplex erit scientia; et eligentur 
et dealbabuntur et qiiasi ignis probabuntur multi et impie agent impii« 2 ), 
nos qui deo auctore constituti sumus equitatis censuram, ne in aliquo 
labefactetur 3 ), viritim 4 ) conservare, congruum duximus pro pace et quiete 
fratrum nostrorum ecclesie beati Vitoni monachorum, quod in pre- 
sentia nostra et nobilium huius sancte sedis canonicorum et laicorum 
de advocatura 5 j Baronis curtis actum fuerit, presenti scripto notiücare. 
Hoc namque allodium, sicut a maioribus nostris olim accepimus, vene- 
rabilis predecessor noster dominus Richardus episcopus a beate me- 
morie Richardo . ipsius cenobii abbate feliciter educatus eidem loco 
quietum et ab omni prorsus advocatura liberum cum his que ad Do- 
minam Mariam possidebat tradidit ; quod etiam ita per succedentia 
tempora tenuisse manifeste claret, donec quidam miles de Bu 6 ) Dodo 
nomine advocaturam in eodem alodio 7 ) usurpavit 8 ). Qua de re cano- 
nice diiudicatus per aliquantum tempus excommunicatus a nobis fuit, 
donec illo eum respiciente qui respicit terram et facit eam tremere, 
ad cor reversus 9 ) venerabilem ipsius loci abbatem Laurentium nomine 
accersivit et in presentia nostri 10 ), multis astantibus, vestigiis eius ad- 
volutus 11 ) se in dominum et in ecclesiam Uli commissam peccasse, 
nichil iuris in advocatura illa se aut aliquem aliquando habuisse multis 
persecutionibus confessus est. Tunc filius eius Richerus talia dicentem 
ut amentem et delirum exprobrans iniuste se exeredari clamabat; cui 
communi nostrorum et suorum consilio, suggerente etiam prefato ab- 
bate ei 18 ), locum secum cum consilio agendi annuimus 1S ), ut, si quid 
iustitie sibi superesse sciret, in presentiarum execjueretur. Reversus 
autem de consilio taliter advocaturam illam se velle retinere respondet, 
sicut patrem 14 ) suum tenuisse viderat. Nos vero iudicio sapientum 
nobilium nostrorum, assensu prenominati abbatis et fratrum suorum 
ab eodem Dodone ipsam advocaturam l6 ), quam se iniuste invasisse 
publice confitebatur, cum iusticia nostra et ecclesie prolibate suscipientes 
uuerpire fecimus siccjue eum absolvimus, ecclesie quod sui iuris vere 
erat restituentes et auctoritate dei et beate virginis Marie omniumque 
sanctorum et nostra perpetui anathematis maledictione innodantes omnes 
qui eam de cetero reinvadere vel ab ecclesia alienare quolibet modo 

LXIV. *) Vgl. Daniel 12, 4. 10. — ■) B 1 ; davor .multi et 4 . in C. - •) B l 
.labefactuntur 4 C. — *) B 1 ; ,virtutem 4 C. — 5 > B 1 : »advocata 4 C. — •) B 1 ; ,BtT', oder 
ähnlich, C. — 7 j B 1 ; ,loco 4 C. — 8 ) ,iusurpavit 4 C. — Ä ) B 1 ; , forte versus' C 1 ; ,cortem 
versus* C*. — ,0 ) C a ; ,nostris- C. — ») C a ; .advolatus* C 1 . — ") B 1 ; ? et ; C. 
19 ) B l ; ,annujs* C 1 ; janimus' C 2 . - ,4 ) B 1 ; .partein' C. — n ) ,advocatam 4 C. - 




— 90 — 



intemptaverint. Et ut presens cartula futuris firmissimum sit muni- 
mentum 16 ), eam titulo firmissime 17 ) pacis insignimus et signo nostro 
corroborando et confirmando tali figura denotamus 18 ) et testibus signan- 
dam tradimus. 

Signum Teoderici 19 ) primieerii. Signum Euurardi decani 20 ). Signum 
Riehardi archidiaconi. Signum Azelini cantoris. Signum Bodonis apo- 
chrisiarii. Signum Ottonis comitis de Chineio. Signum Raimbaldi 
de Muceio. Signum Petri de Miroalt. Signum Leudonis de Marceio. 
Signum Erlebadi iudicis. Signum Gozelonis. 

LXV. Bischof Richer von Verdun schenkt dem Kloster eine Hörige 
Officio, nebst ihren Kindern, mit Ausnahme ihres ältesten Sohnes Fulerad. 



In nomine sancte et individue trinitatis. Noverint presentes et 
futuri, quod ego Richerus sancte Virdunensis ecclesie episcopus quandam 
feminam Officiam cum suis liberis, excepto Fulcrado primogenito, ecclesie 
beati Petri sanctique Vitoni contradidi spe divine remunerationis et 
benivolencia erga ipsam ecclesiam mee devotionis. Et ne quis presentium 
vel futurorum aliquam iniusticiam de eadem femina vel de eius posteritate 1 ) 
deinceps facere presumat ecclesie, hoc donum in presentia clericorum 
et laicorum legaliter factum et ob munimentum futurorum publicis 
scriptis traditum etiam nostri sigilli auctoritate corroboratum sit, ut 8 ) 
non possit 8 ) esse irritum. Si quis autem huic sanctioni 4 ) aliquando 
contraire 5 ) presumpserit, hunc auctoritate dei et beati Petri et nostra 
anathematisco 6 ) et a liminibus sancte ecclesie, nisi resipuerit, sequestro. 

LXVI. Papst Paschalis IL teilt dem Abte Lorenz von S. Vanm 
mit, dass er den Bischof Richard von Verdun bei dessen Anwesenheit 
in Rom nicht vom Banne befreit habe, und trägt ihm die Verkündigung 
der Excommunieatim Richards und seiner Anhänger auf. — »Richardus 
Virdunensis ad nos veniens.« 



Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 267 und 277. — 
D'Achery, Veterum scriptorum Spicilegium XII, 298. — Mabillon, Annales 

M ) jinonumentuin 1 B 1 ; jmmuitum' C. — 17 ) .firmisse' C. — 18 ) jrenottamus' C. — 
,Ä ) jTeodorici 4 C 1 . — ao ) ,decani etc.' C, wo alles folgende, also nur durch B 1 
überlieferte, fehlt. 

LXV. ') ,potestate' C. — *) , corroboratum sicut* C. — 8 ) .poss./C 1 ; .posse' 
C ". — *) .sanxioni' G. — 5 ) ,contrahere 4 C. — 6 ) ,anatematiso' C 1 ; .anathematiso' C*. 



(1089—1107.) 



Ci fol. 37'. — C a fol. 42 no. 54. 



(1108.) 




— 91 — 



ord. s. Benedicti ed. Ii. V, 650. — Calmet. Histoire de Lorraine ed. I. I, 
preuves 219. — Bouquet, Recueil des historiens des Gaules XV, 211. — Migne, 
Patrologia latina CLXI1I, 242 no. 256. — Mon. Germ. SS. X, 500. — Jaffe- 
Löwenfeld, Regesta pontificum no. 6195. 

Dieses und das päpstliche Schreiben no. LXVII sind in der Chronik des 
Laurentius de Leodio und in dem Briefe des Abtes Lorenz von S. Vanne 
(s. unten no. LXIX) überliefert. Alle Schriftstücke beziehen sich auf die Wirren, 
welche zu Verdun nach der Wahl des königlich gesinnten Bischofs Richard aus- 
brachen; vgl. über sie Laurentii Gesta episcop. Virdunens. (Mon. Germ. SS. X, 
499 ff.) und ClouSt, Histoire de Verdun II, 167 ff. 

LXVII. Papst Pasclwlis II teilt den Kanonikern der bisclwflichcn 
Kirche von Verdun mit, dass Richard als unreciUmässiger Inhaber des 
Bistums gebannt sei ; ermaJint sie, dem Abte von S. Vanne sowie dem 
Archidiakon Guido deren Würden und Besitzungen wiederzuerstatten ; droht, 
bei fernerem Widerstand ihre Kirche mit dem Interdikt zu belegen, und 
teilt ihnen die Weihe Guido' s zum Diakon mit. — »Richardum ecclesie 
vestre occupatorem. « 

(1109) März 18. 

Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 268' und 277. — 
D'Achery, Veterum scriptorum Spicilegium XII, 299. — Mabillon, Annales 
ord. s. Benedicti ed. II. V, 650. — Calmet, Histoire de Lorraine ed. I. I, 
preuves 221. — Bouquet, Recueil des historiens des Gaules XV, 44 no. 66 
und 211. — Migne, Patrologia latina CLXIII, 253 no. 271. — Mon. Germ. 
SS. X, 501. — JafTe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 6227. 
Zur Ueberlieferung vgl, die Vorbemerkung zu no. LXVI. — Nach den 
Aeusserungen Paschais waren Abt Lorenz von S. Vanne und der Archidiakon 
Guido »pro catholicae unitatis dilectione dignitatibus et rebus suis privatos«; 
er ermahnt die Kleriker von Verdun, dass beide »locis suis bonisque restituantur«. 
Die Feindschaft, die hier zwischen den treu päpstlich gesinnten Mönchen von 
S. Vanne und den Klerikern der Domkirche ausgebrochen war und bis zur Be- 
raubung des Klostergutes geführt hatte, hat ohne Zweifel den Anlass dazu ge- 
geben, dass die Mönche sich von einem 1109-10 ergangenen päpstlichen Schreiben 
Kenntnis verschafft haben, durch welches Paschal II. in einem Streite zwischen 
den Mönchen von S. Martin zu Tournai und den dortigen Klerikern zu Gunsten 
der ersteren entschied; so ist der Papstbrief an den Bischof Balderich von Noyon 
in das alte Kartular von S. Vanne aufgenommen worden (C 1 fol. 45. — C 2 fol. 58. 
— v. Pflugk-Harttung, Acta pontif. ined. I. 101 no. 113. — Jaffe-Löwenfeld, Regesta 
pontificum no. 6254). 

LXVIII. Papst Paschalis II teilt den Aebten und Klerikern, 
den Grafen Rainald von Mousson und Rainald von Toni sowie allen Laien 
im Archidiakonat des Guido mit, dass sie diesen, der von dem Usurpator 
Richard oerjagt worden sei, als rechtmässigen, von ihm zum Diakon 




ye weihten Archidiakon anerkennen solkn ; fordert sie zur Unterstützung 
des päpstlichen Stuhles auf und empfiehlt ihnen den Abt von S. Vanne, 
der gleichfalls seines Besitzes beraubt wurde. — >Pro catholice unitatis 
dilectione«. 



C 1 fol. 45. — C* fol. 58 no. 84. 

Wassebourg. Antiquites de la Gaule Belgique fol. 268. — D'Achery, 
Veterum auetorum Spicilegium XII, 298. — Calmet, Histoire de Lorraine, 
ed. I. I, preuves 220. — Bouquet, Recueil des liistoriens des Gaules XV, 
45 no. 67. — Migne, Patrologia latina CLX1II, 254 no. 272. — Mon. Genn. 
SS. X. 501. — JafTe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 6228. 
Auch dieser Brief ist von Laurentius in seine Chronik aufgenommen worden. 

LXIX. Abt Lorenz von S. Vanne erwidert dm Kanonikern der 
bischöflichen Kirche von Verdun auf ein (nicht erhaltenes) Schreiben und 
hält ihnen die Vergelten vor, deren sie sich seit der unrechtmässigen Wahl 
Richards zum Bischof schuldig gemacht hätten. — »Litteras non ad 
nos, sed de nobis«. 

Nach IUI. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 76 in Coli. Moreau XLVI fol. 
195 (B). — Ci fol. 49. — C2 fol. 66 no. 96. 

Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 276. — Mabillon, 
Annales ord. s. Benedicti ed. II. V, 648. — Bouquet, Recueil des historiens 
des Gaules XV, 207. 

Der Abt berichtet in seinem offenen Briefe an die »clericati« über die 
Vorgänge seit der Wahl Richards (1107) bis zur Vertreibung der Mönche aus 
ihrem Kloster im J. 1111 ; vgl. Laurentii Gesta episc. Virdunens. in Mon. Germ. 
SS. X, 502 IT. — Er hat die beiden Schreiben Paschais II. No. LXVI. LXVII in 
seine Darstellung eingefügt. 

LXX. Papst PascJuilis IL verordnet, dass Abt Lorenz und die Mönche 
von S. Vanne von jeder Unterordnung unter die Klcrilcer der bischöflichen 
Kirche von Verdun befreit seien, so lange diese in ihrem Widerstande 
gegen den Papst beharren und nicht in dm Schoss der einen katholischen, 
Kirche zurückgekehrt sind. — »Virdunenses clericos in tantam«. 



C 1 fol. 44'. — C* fol. 57' no. 82. 

Marlene et Durand, Thesaurus aneedotorum I, 338. — Bouquet. 
Recueil des historiens des Gaules XV. 54 no. 86. — Migne. Patrologia 
latina CLXIII, 355 no. 392. — Jaffe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 6392. 
Nach dem Tode Bischof Richards kehrte 1114 Abt Lorenz mit den Mönchen 
von S. Vanne nach Verdun zurück, wo zunächst ein Nachfolger auf dem bischöf- 
lichen Stuhle nicht gewählt wurde; vgl. Laurentii Gesta in Mon. Germ. SS. X. 
504. Das päpstliche Privileg sollte dem treuen Kloster seine Unabhängigkeit von 



(1109.) 



1114 Juni 10. 



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— 93 — 



den widersetzlichen und gebannten Kanonikern sichern, welche die Verwaltung 
des Bistums an sich rissen. 

LXXI. Papst Paschalis II. überweist dem Abte Lorenz von 
S. Vanne und seinen Nachfolgern gegen einen Jahreszins von 12 Denaren 
ein Attod zu Auzecourt, das Graf Rainald von Toul der römischen Kirche 
geschenkt hatte, und sichert dem Kloster die rolle Verfügung über die 
Zehnten in seinen sämtlichen Besitzungen. 

1114 Juni 10. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 42' in Coli. Moreau X fol. 48 8 
(B). - C 1 fol. 36. — C fol. 39' no. 49. 

v. Pllugk-Harttung, Acta pontif. ined. I, 107 no. 123. — Jaflfe-Löwen- 
feld, Regesta pontificum no. B393. 

In Laurentii Gesta episc. Virdunens. c. 33 (Mon. Germ. SS. X. 514) wird die 
Schenkung zu Auzecourt, wo einPriorat des h. Petrus errichtet wurde, in unmittelbare 
Beziehung zu den Verfolgungen gesetzt, welche die Mönche von S. Vanne erlitten 
hatten: »Comes etiam Raynaldus . . Alzei curtis cellam et Nerlii sanctaeRomanae ec- 
clesiae tradens, ut exdono eiusteneret ista ecclesia sub annuo censu XII denariorum, 
eflfecit. Factis inde a papa Paschali itemque ab Innocentio privilegiis. quatinus, 
quoniam bis ista. domus pro fide apostolice sedis passa est persecutionem, si ei 
iterum persecutio ingrueret, certum refugium sub velamento Romanae ecclesiae 
ibi inveniret«. — Zu Tivoli, wo Paschal II. sich im Juni 1114 aufhielt, weilten der 
Archidiakon Guido und der Mönch Rudolf »Laurentii abbatis nuntius« am päpst- 
lichen Hofe (vgl. Laurentii Gesta episc. Virdun. c. 22 in Mon. Germ. SS. X, 504); 
ihre Sendung wird mit der Erwirkung der beiden Papstbri^fe no. LXX. LXXI in 
Zusammenhang stehen. — Den Jahreszins von 12 Denaren der Währung von 
Chälons finden wir im Liber censuum der römischen Kirche als Leistung des 
Klosters S. Vanne verzeichnet (ed. Fabre p. 176). 

Pascalis episcopus servus servorum dei dilecto filio Laurentio 
abbati saneti Vitoni Virdunensis salutem et apostolicam benedictionem. 
Apostolice sedis, cui autore deo deservimus, auetoritas nos debitumque 
compellit oppressis ecclesiis providere et non oppressas paterna sollici- 
tudine confovere. Eapropter 1 ) religionis vestre studiis incitati et oppres- 
sionibus vestris, que pro catholice ecclesie unitate vobis sunt illate, 
compassi petitioni vestre paterne clementie aecomodamus assensum. 
Allodium itaque quod Alzei 2 ) curtis dicitur ab illustri Tullensium comite 
Rainaldo per manus 8 ) confratris nostri Richardi Albanensis 4 ) episcopi 
beato Petro traditum cum omnibus ad ipsum pertinentibus tibi tuisque 
successoribus regulariter intrantibus et gratiam apostolice sedis haben- 
tibus construendum regendum disponendumque committimus, salvo 
Cathalaunensis ecclesie in cuius diocesi situm est iure canonico. Ad 
huius autem commissionis nostre indicium XII Catalaunensis monete 

LXXI. ») ,quapropter- C. — 9 ) .Allodi' C. — 8 ) ,manum' C. — 4 ) ,Albani' BC. — 




94 — 



denarios quotannis Lateranensi palatio persolvetis. Sane laborum vestro- 
rum decimas, que vel ad ipsum vel ad alium quemlibet locum vestris 
sumptibus excoluntur et laboribus, quietas vobis et illibatas manere 
concedimus, nec vos super hoc aut ab episcopis aut ab eorum ministris 
inquietari permittimus. Etenim nec 5 ) ratio exigit nec sanctorum cano- 
num auctoritas sanxit, ut ab eis decime vel primitie exigantur, qui in 
piis operibus universa distribuunt. Si quis igitur in futurum hanc nostre 
commissionis et concessionis paginam sciens contra eam temere venire 
temptaverit, honoris et officii sui periculum patiatur et 6 ) excommuni- 
cationis ultione plectatur, nisi presumptionem suam digna satisfactione 
correxerit. 

Data Tyberi 7 ) per manum Crisogoni 8 ) agentis vices domni Iohan- 
nis 9 ) cancellarii, IUI. idus iunii, indictione VII, anno dominice incar- 
nationis MCXV, pontificatus autem domni Pascalis secundi pape anno XV. 

LXXII. Aufzeichnung über die Verhandlung, in welcher den Klostcr- 
leuten von S. Vanne zu Maucourt die Freiheit von der (Jcrichtsbarlccit 
d(T Vicegrafm zuerkannt wurde. 



Die Streitigkeiten zwischen den Vicegrafen und den Hintersassen von 
S. Vanne zu Maucourt gingen schon in die Zeiten des Bischofs Richer und des 
Abtes Rudolf zurück; schon damals. 1089-1199, war die Entscheidung gegen die 
Vicegrafen gefallen, die jetzt bestätigt wird. — lieber den Klosterbesitz zu Mau- 
court vgl. No. LXIII, wo ein Albert, Dietrich und Johannes, und No. LXXXIX. 
wo ein Dominicus, Herbert und Hugo genannt werden. 

Notum sit presentibus et futuris, quod tempore domini Richeri 
episcopi et abbatis Rodulfi Albertus vicecomes Marculfi curtis homines 
nostros in eadem villa manentes de iniustitiis ad iusticiam vicecomitatus 
pertinentibus placitare voluit. Quod homines moleste ferentes, hoc contra 
ius sibi inferri in pleno placito dato sacramento VII hominum se a 
iusticia vicecomitatus immunes esse iuraverunt. Quos ') ergo banno misso 
idem vicecomes cum ministerialibus ab omni sua iusticia absolvit 2 ). Postea 
tempore Laurentii abbatis Gozelo 3 ) vicecomitatum cum Hugone filio 
Alberti agens rursus homines nostros sub iusticia sua constringere voluit; 
illi pari modo sacramento trium hominum se de iusticia eius immunes 
esse iuraverunt. Tunc et ipse Gozelo et Hugo 4 ) de cetero ab omni 
iusticia et placito vicecomitatus [cum] 5 ) ministerialibus H ) suis per ban- 

5 ),nec enim'C.— fl ) ,aut' BC. — 7 )B: .Tybue C 1 ; .Tibere' C*. — 8 )B; Criso- 
goni' C. — 9 ) ,Ioannis' C. 

LXXII. l ) Undeutlich in C\— 2 ) ,absolver 4 C^. — •) ,Gorolo ; C*. — *) ,G. 
etH/C 1 . — 5 ) fehlt in G 2 . — •) ; mist'C«. — 



1117. 



C- fol. 49 no. 59. 




— 95 — 



num eos absolverunt 7 ), ea ratione ut, si qui 1 ) eos de cetero inquietando 
ad placitum venire monuerint 8 ), iiisticiam pro banno facto persolvant. 
Testes Harpertus, Teodericus, Dominicus. 

Huic conditioni interfuerunt Lotharius et Ioannes, Albertus, 
Constantius et Hugo. 

Hec acta sunt anno incarnationis Christi MCXVII, domino Lau- 
rentio 9 ) abbate, preposito Bernardo. 

LXXIII. Aufzeichnung über die Schenkung, durch welche die Leute 
von Biercourt dem Kloster S. Vanne die im Banne des Dorfes belegene 
Mühle samt allen Rechten und Nutzungen gaben. 



Anno incarnationis Christi MCXVIII, pontificante ecclesie Romane 
papa Calixto 3ecundo, presidente cenobio beatorum apostolorum Petri 
et Pauli atque sancti Vitoni abbate Laurentio, dederunt homines de 
Blerei curte ecclesie nostre sedem molendini in confinio ipsius ville cum 
omnibus necessariis molendini *), scilicet aque exitu et decursu, pascuis 
quoque et omnibus usibus, laudantibus omnibus heredibus, hominibus et 
mulieribus, pueris et iuvenibus. Quod pariter omnes laudaverunt et 
guerpiverunt ad opus dei ecclesie beati Vitoni. 

Testes huius traditionis fuerunt : Rotardus, Rodulfus, Albertus, 
Euuranus 2 ), Martinus, Joannes, Hugo, Hemardus, Tiebaldus, Gouualdus, 
Albertus 8 ), Uanpertus, Milo, Esembardus, Rolandus, Dudo. 

LXXIV. Aufzeichnung über die Entscheidung Bischof Heinrichs 
von Verdun, durch welche die Leute von Rarecourt vom Besuch der 
Mutterkirche in Gilincourt befreit werden; es wird ihnen gestattet, alle 
Kirchenfeste in der Kapelle des h. Amantius zu Rarecourt selbst zu 
begehen. 



Nach dem Tode des Bischofs Richard II. (1114) blieb das Bistum Verdun 
mehrere Jahre ohne Vorsteher. Aber auch nachdem Heinrich, Archidiakon von Win- 
chester, 1117 vom König zum Bischof ernannt worden war, dauerten die Unruhen 
und Kämpfe in der Diözese fort (vgl. Laurentii Gesta episc. Virdunens. c. 24, 
Mon. Germ. SS. X, 504). Erst 1119 konnte sich Heinrich der Stadt bemächtigen 
und »sedit in cathedra episcopii«. In jenen Jahren scheint die Weigerung der 
Leute von Rarecourt, die Mutterkirche zu Gilincourt zu besuchen, zu besonderen 

*) ,absolvit* C*. — 8 ) jinonuerunt' C*. — •) »Laurentii* C*. 



LXXIII. l ) ,molendinis< C». - ») Vielleicht ,et Vuranus* C». — 8 ) Völlig 



1118. 



C* fol. 49 no. 60. 



Um 1120. 



C 1 fol. 37. — C» fol. 42 no. 53. 



unsicher. 




— 96 — 



Missständen geführt zu haben. Die Klagen darüber w erden, sobald es die Ver- 
hältnisse gestatteten, vor den Bischof gebracht worden sein. — Gilincourt 
ist heut ein wüster Ort im Gebiet von Rar£court. F. Comte macht in den M6- 
moires de la soci£l£ des lettres de Har-le-Duc 1901 p. XXVI darauf aufmerksam, 
dass zur Zeit RoiisscFs (vgl. dessen Histoire de Verdun II. p. CXXVI) sich dort 
noch eine Kapelle des hl. Christoph befand. 

Quoniam secundum Salomonis dictum 1 ) »generatio preterit et 
generatio advenit« et permutatione 2 ) temporum obliterantur facta 
maiorum, placuit scripto mandare, qualiter res illa possessa sit s ) 
qualiterque determinata sit, unde a temporibus iam diu transactis hec 
multa decertatio fuit. Possidemus largitione antiquissima fidelium in 
Gilleni curte ecclesiam antiquitus matrem appellatam, cui subiacet 
Raherei 4 ) eurtis ecclesia ; verum parrochiani huius ville multis 
existentibus occasionibus, quos hic retexere superfluum duximus, ad 
matrem ecclesiam ire multo tempore noluerunt. Adeoque hec presumptio 
inflavit 5 ), ut a maximo usque ad minimum omnes iurarent nulla ratione 
eo sc ipsos ituros; et quia sedes episcopalis tarn 6 ) diu vacabat, non 
fuit, qiü 7 ) tantam eam 8 ) presumptionem compesceret. Tandem ergo 
domino Henrico urbi 9 ) nostre intronisato prolata est ei huiusmodi 
presumptio. Episcopus vero pro amore dei et ecclesie nostre precavens 10 ) 
violentiam inferre, ne periurii premerentur gravamine, communicato cum 
suis archidiaconis et decanis consilio constituit, quatinus idem parro- 
chiani ecclesiam beati Christofen tantummodo matrem suam esse 
cognoscant et fateantur: de cetero autem in ecclesia beati Amantii in 
Raherei curte sita tarn u ) in natale domini quam in reliquis festivitatibus 
nunc et deinceps a presenti et omnibus postfuturis presbiteris servitium 
christianitatis eis fiat. Et ob hoc ipsi parrochiani supra constitutum 
quicumque potuerit presbitero dabit unam garbam 12 ) frumenti. 

LXXV. Bischof Heinrich ran Verdun regelt die kirchliche Stellung 
der beiden von ihm geweihten und vom Kloster S. Vanne ausgestatteten Ka- 
pellen zu Baroncourt und Masmelli pontem und erneuert den Bann über 
Richer de Bu, der trotz gerichtlicher Entscheidung auf die Vogtei zu 
Baroncourt nicht verzichtet hatte. 

1122. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 44 in der Coli. Moreau X 
fol. 48* (B). — C 1 fol. W. — C* fol. 41 no. 52. — Anmerkungen zu 
Ms. 184 der Stadtbibliothek zu Verdun (R 1 ). 

LXXIV. *) Vgl. Prediger Salomon. 1, 4. — 8 ) .promutatione' C. — s ) ,pos- 
sesserif C. — *) JUcherei* C. — 5 ) ,intrevit ; C l ; ,intrent ; C*. — 6 ) ,in' C. — 
7 ) ,quod ; C. — 8 ) .cum' C. — 9 ) ,ubi' C. — - 10 ) ,percensens i C. — ") .quam* C. — 
n ) .garganv C. 




lieber die Vogtei zu Baroncourt vgl. no. LXIV. 

In nomine dei summi. Noverint presentes et futuri, quod ego 
Heinricus l ) sancte Virdunensis ecclesie episcopus quamvis immeritus 
anno dominice incarnationis MCXXII 2 ), epacta XI, concurrente VI, in- 
dictione XV 2 ) dedicaverim duas capellas fratribus nostris monachis 
ecclesie beati Vitoni, unam quidem 8 ) ad Baronis curtem in honore 
sancti Salvatoris, aliam vero ad Masmelli pontem in honore sancti 
Vitoni, non pro colligenda vel tenenda aliqua parrochia nec pro sepul- 
tura aliquorum parrochianorum, nisi quos forte pastores sui conduxerint, 
sed pro conservatione pauperum suorum et tutela rerum suarum; seu 
etiam, quia iidem fratres sanctis canonibus prohibitum noverant 8 ), ne 
quis in non consecrato loco missas celebrare audeat, si aliquando abbas 
vel fratres illo transitum aut mansionem habere 4 ) voluerint, licentius 
securiusque inibi divina officia agere possint. Eas ergo communi con- 
silio pari voto ex terris iuris proprii me presente dotaverunt, atria 
disposuerunt, eo tenore eaque conditione ut nullus aliquando illorum, 
in quorum territoriis parrochiarum eaedem 5 ) Capelle constructe sunt, 
de dotibus vel de atriis eorum ullo modo eos inquietare audeat. sed 
pacifice et ab omni inquietudine secure sine ulla contradictione atria 
dotesque, ut ante consecrationem consueverant, sie et nunc de cetero 
possideant. Hec me astante, presentibus Theoderico 6 ) primicerio, 
Richardo cantore, Emmelino 7 ) capellano socioque ipsius Petro presbytero, 
Symone primicerii nepote, Herlebaudo iudice. Petro filio ipsius, Petro 
de Baronis curte, Segardo de Amella et aliis multis tarn clericis quam 
laicis laudata confirmataque sunt iudicio, sancti spiritus anathemate 
perpetuo condempnantes, donec resipiscant, omnes qui de cetero hec 
violare presumpserint seu contra hec quoquo modo qualibet temeritatc 
agere voluerint. Pater autem Richerii 8 ) de Bu in eodem allodio Ba- 
ronis videlicet curtis, quod predictis fratribus a beate memorie Richardo 
episcopo liberum ab omni advocatura traditum fuerat, contra ius 
sibi advocaturam usurpaverat et propter hoc diu exeommunica- 
tus est tandemque sententia compellente eam in vita sua exfestu- 
cavit et a bone memorie Richero episcopo predecessore nostro 
absolutus est. Verum post eius obitum 9 ) Richerus filius ipsius, par- 
vipendens multationem patris sui seu correctionem 10 ) eius, ipsam advo- 
caturam reinvasit. Qua de re ab abbate et a 8 ) fratribus in plena 

LXXV. l ) ,Henricus 4 C. — *) ,MCXXII, ind. XV, concurrente VI 4 C. — 
•) fehlt in C. — *) ,mentionem adheri' C. — *) ,sedem' C. — fl ) .Teoderico' C. — 
7 ) jAmelino' in C. — 8 ) CB 1 ; ,Richardi' B. — •) .auditum' C. — ,0 ) ,correptionenr). 
B*. — 



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- 96 — 



synodo interpellatus, iudicio cunetorum auctoritate nostra excommuni- 
catus, quia satisfacere noluit, in die eonsecrationis predicti loci eandem 
excommunicationern renovavimus, renovatam, donec digne satisfaciai, 
confirmamus. 

Acta sunt hec papatus domini Calixti secundi anno tertio, nostri 
quoque pontificatus similiter anno tertio. Et ut hec carta rata habeatur 
et firma, sigillo nostro eam firmavinms 11 ) fideliumque nostrorum astipula- 
tione roboravimus. 

Signum Theoderici la ) primicerii ,8 j. Signum Richardi cantoris. 
Signum Martini cancellarii. Signum Hugonis apocrisiarii. Signum 
Emmelini capellani. Signum Herlebaudi iudicis 14 ). Signum 15 ) Petri 
filii eius. 

LXXVI. Gräfin Ermensendis von Namur bestätigt die von ihrem 
verstorbenen Gatten, dem Grafen Albert von Moha, vollzogene Schenkung 
der Kirche zu Mont-S. Martin an das Kloster S. Vanm und regelt im 
AnscMuss an seine Verfügungen mit Zustimmung des Erzbichofs Brutw 
von Trier die kirchliche Stellung der zu Mont-S. Martin errichteten Zellr; 
sie erneuert zu deren Gunsten die Schenkung der Kirche zu Villrrs und 
der Kapelle zu Longwy und bestätigt ihre Besitzungen. 



C 1 fol. 39'. — C 1 fol. 45' no. 57. 
Calmet, Histoire de Lorraine ed. I. I. preuves 514 unvollständig (L). 
— Bertholet, Histoire du duche de Luxembourg III, preuves 47. — Gallia 
rhrist iana XIII 1} , 565 no. 18 (G). — .leantin, Marches de l'Ardenne I, 461 no. 3. 
Die Urkunde ist eine Erneuerung und Erweiterung der Verfügung des 
Grafen Albert von Moha und Dagsburg von 1096 (no. LXII). Nach seinem Tode 
(um 1098?) hatte seine Gemahlin Ermensendis, die wohl als Tochter des Grafen 
Konrad von Luxemburg den Besitz im pagus Matensis in die Ehe gebracht hatte, 
den Grafen Gottfried von Namur (f 1139) geheiratet, der an der Spitze der Zeugen 
erscheint. Die übliche Ansetzung der Urkunde zum Jahre 1101 muss verworfen 
werden. Wie Calmet a. a. 0. 507 mitgeteilt hat, besass die Urkunde weder Datum 
noch Ortsangabe ; allein bei ihrem Abdruck auf S. 514 fiel er selbst einem Irrtum 
seiner Vorlage oder deren Quelle, eines der Kartulare von S. Vanne, zum Opfer : 
wir sehen nämlich deutlich (vgl. unten Anmerkung 31), wie in der Ueberlieferung C 
hinter Kontirmo* aus >S. dhi mei< ein *anno domini MCI« geworden ist! So 
kam Calmet dazu, die Urkunde in das Jahr 1101 zu weisen, und diese völlig 
unzulässige Datierung ist immer wieder nachgeschrieben worden, trotzdem sie 
den Genealogen erhebliche Schwierigkeiten bereitete (vgl. Witte in diesem Jahr- 
buch VII, 113 und Vanderkindere. La formation territoriale des prineipautes 

11 ) .signavimus* BB 1 . — ,2 ) ,Teoderici* BC. — ia ) ,etc* C, wo alles folgende 
fehlt; die Unterschriften sind durch B und B l überliefert. — u ) B 1 : fehlt in B. 
— ,6 ) B 1 : ,el : B. 



(Um 1124 




— 99 — 



beiges II, 155). Die Entstehungszeit müsste aus dem Inhalt erschlossen werden : 
aHein sie wird nicht einmal durch die Erwähnung des Erzbischofs Bruno von 
Trier auf die Jahre von dessen Wirksamkeit 1102 — 1124 sicher beschränkt, da 
andere längst verstorbene Männer ohne ein Gedächtniswort in der Urkunde ge- 
nannt werden: immerhin könnte die nur ihm beigelegte Bezeichnung als do- 
minus« dafür sprechen, dass er noch am Leben war. Vielleicht gelingt es später der 
Lokalforschung, mit Hülfe des einen oder andern der Zeugen die Datierung fester 
zu umgrenzen ; vorläufig scheint es am richtigsten, unsere Urkunde dem Jahre 
1124 möglichst nahe zu rücken. Jedenfalls bietet es keine Schwierigkeiten mehr, 
in dem Grafen Heinrich der Zeugenreihe den bekannten Grafen von Namur und 
Luxemburg, den erst 1191 verstorbenen Sohn der Grätin Ermensendis und Gott- 
frieds von Namur, zu erblicken. Er wird schon im Jahre 1121 in der Gründungs- 
urkunde des Klosters Floreffe erwähnt (Miraeus, Opera diplomatica IV, 194). Die 
Verwaltung einer Grafschaft erhielt er indessen erst 1136 nach dem Tode des 
Grafen Konrad II. von Luxemburg. — Wie allerdings unter diesen Umständen 
der sonst nirgends wiederkehrende Graf Heinrich von Dagsburg — den man 
bei der Datierung zu 1101 als einen Sohn oder Stiefsohn der Ermensendis aus 
ihrer ersten Ehe annehmen musste (vgl. Witte a. a. 0. und Vanderkindere) — 
von der historischen Bühne verschwindet, so werden auch alle Vermutungen 
über einen schon um 1100 (nämlich nur in der Zeugenliste unserer Urkunde) 
begegnenden Hugo. Sohn des Grafen Folmar (vgl. Witte a. a. O. S. 93), hin- 
fällig: man wird jetzt den hier genannten Hugo mit dem 1141 ein Diplom Kon- 
rads III. unterzeichnenden Grafen Hugo von Huneburg zusammenstellen (vgl. Witte, 
a. a. 0. 119), der dann am ehesten als ein Sohn des Grafen Folmar V. zu gelten 
hätte. Ein lehrreiches Beispiel, wie erst die Urkundenkritik die feste Grundlage 
für die wissenschafliche genealogische Forschung liefert. — Ob die Güterauf- 
zählung am Schluss des Kontextes (»quartarium allodii — Raineri de Asz«) 
der Urkunde der Ermensendis ursprünglich angehört hat oder erst nachträglich 
in sie eingeschoben worden isl, vermögen wir nicht zu entscheiden. — Eine Ab- 
schrift in dem alten Kartular fol. 48' wird in Coli. Moreau X fol. 48 8 erwähnt. 

In nomine sancte et individue trinitatis. Ego Ermensendis 1 ) 
comitissa Namucensis 2 ) notum esse volo omnibus Christi fidelibus 
utriusque sexus et ordinis, etatis et conditionis tarn presentibus quam 
futuris rae legitima traditione contulisse ecclesie beatorum aposto- 
lorum 2/ ) Petri et Pauli sanctique Vitoni que est sita in suburbio Virdu- 
nensis civitatis ecclesiam mei iuris que vocatur Möns sancti Martini cum 
omnibus pertinentiis suis tum 8 ) pro remedio anime mee tum 3 ) pro 
senioris mei comitis Alberti pie mercedis recompensatione. Nam idem 
memorabilis senior meus eidem cenobio eandem ecclesiam per manus 
abbatis Rodulfi tradidit, quatenus in eodem loco fratres honori et ser- 
vitio dei congruentes constitueret 4 ) ? qui sui memoriam apud deum semper 

LXXVI. *)G; jErmansendis* C 1 ; .Hermansendis* C 2 L. — *) dahinter .salutein' 
in GL. — fehlt in G. — s j .tarn— tarn 4 C. — 4 » ,constituerent ; C : .constitueren- 



tur G. — 




— ioö 



haberent ; quibus etiam a presule Treuirensi Angelberto nomine in ple- 
naria synodo census ecclesie et altaris et medietatem omnium oblatio- 
num et eleemosynarum cum dote ipsius ecclesie ad supplementum victus 
eorum ex parte beneficii sancti Petri liberalissime obtinuit. Que omnia 
ego a domino Brunone venerabili archiepiscopo gratanter perpetua 
sanctione postea confirmata recepi. Tradidi et ecclesiam de Villari 
victui eorum et tertiam partem decimarum que mei iuris erant, et 
medietatem oblationum et eleemosynarum a memorato pontifice eis 
obtinui. Deeimam quoque de culturis meis et pratis ex integro eorum 
usui pia devotione 5 ) annectere placuit. Contuli 6 ) etiam capellam meam 
indominicatam de Longui, ut, sicut mei proprii iuris erat, sie et eorum 
perpetuo iuri inserviat; nec aliqua 7 ) aliquando 8 ) cuiusmodi persona sine 
eorum permissione de ea se intromittat aut molestiam in aliquo eis 
inferre presumat. Simili modo Iocellus de Fontois 9 ) cum uxore et filiis 
per manum meam tradidit eis capellam sui iuris que dicitur Möns sancti 
Remigii cum dote sua quam eatenus tenuerat, quatinus 10 ) eorum usibus 
sine alieuius molestia vel controversia ipsius Capelle reditus et oblationes 
ex toto deserviant et ipsi fratres, quotiens libuerit, divina ministeria 10 ') ibi 
celebrent ; quartarium allodii ad Zones dono Herimanni n ) et duas 
falcatas prati dono Vodescaldi, allodium 12 ) Eiuiruini 13 ) in silvis campis 
pratis et nemoribus in Glabai et 14 ) ad Hareherenges, dimidium quarta- 
rium ad Lucei dono Wicholdi, VI iugeres allodii ad Cerceis 15 ) dono 
Haduidis, III alias dono Winebrandi 16 ), duas alias quas tenet Guido, 
quartarium unum et semis in eadem villa et duos indominicatos quar- 
tarios ad Uals 17 ) et ad Cerseis 18 ) dimidium — quartarium unum qui per- 
tinet ad servitium Capelle de Longui et alium quartarium et semis ad 
Longui villam — in Glabai Villi 19 ) quartarios, ad Sepimont duos et semis, 
adObenges dimidium, inter Asz 20 ) et Baroncurt 21 ) unum, ad Ragiscurt 22 ) 
unum, ad Odenges 23 ) unum, ad Albriscurt 24 ) unum, ad Romans unum, 
ad Villare II. Est et apud Atthu 25 ) terra quedam, que solvit deeimam 
singulis annis, molendinum unum ad ... . 26 ) dono 27 ) Theoderic 



5 ) G ; ,per devotionenr CL. — Ä ; ,concessi k CL. — 7 ) fehlt in C. — 8 ) fehlt 
in L. — 9 ) G; ,Fontas* C; ,Fontanis' L. — 10 ) ,catinus ; C, wo öfter ,c* statt ,qu'; 
.quatinus — Raineri de Asz 4 fehlt in L. — 10 ') ,misteria* C; ,mysteria* G. — 
n ) ,Hermanni' C. — ia ) fehlt in C. — 13 ) T Cunonnni 4 , oder ähnlich, C. — 
I4 ) ,in Glabandi' C 2 — ,6 ) .Ceriers' C 1 ; ,Ceralrs i C 2 — lfl ) ,Vuincbrandi' C. — 
") ,nals £ C 1 ; ,rials* C 2 . — 18 ) ? Cerceis' C. — ,novü* C. — 20 ) ,Ase' C. — 21 ) ,Ba- 
roncourfG. — ") ,Ragiscourt' G 1 . — ») C 1 ; ,Odonges* G; ,Obenges' G 2 . — 
") ,Albrisart 4 G. — 25 ) ,Atthii' G. — u ) .Mininuuchz 1 G: .Nimmoncho' C 1 ; .Mim- 
mardha' C 2 . - ") ,duo' C. - 




- 101 - 



de 28 ) Lucei, ecclesiam de Tornei que singulis annis pro parte deeime 
solvit XII denarios dono Raineri de Asz 29 ). Hec omnia 30 ) liberalissima 
devotione trado et concedo et signo meo fideliumque meorum confirmo. 

Signum domni mei 31 ) Godefridi comitis et 32 ) filii mei Henrici 
comitis. Signum 33 ) Hugonis filii Folmari comitis 32 ). Signum Euerardi 34 ) 
filii Aiulfi 35 ) comitis. Signum Anselmi 86 ) advocati. Signum Hugonis 
de Longui. Signum Anselmi 37 ) et Raineri 38 ) fratris eius. Signum 
Rorici. Signum Hugonis et Gualteri 39 ) fratrum. Signum Varsilii 40 ) 
et aliorum multorum tarn nobilium quam vernaculorum. Signum 
Raineri capellani. 

LXXVII. Dem Kloster S. Vanne wird durch Synodalentscheid 
unter Vorsite des Bischofs Heinrich von Verdun die Kapelle S. Vincent 
zu Champ-NeuviUe zuerkannt, die ihm in den Wirren des Investitur- 
streits entzogen worden war. 

* 1124. 
Abschrift aus dem alten Kartular fol. 43' in der Coli. Moreau X 
fol. 48*' (B). — C l fol. 36'. - C* fol. 40' no. 51. 

In nomine sancte et individue trinitatis, patris et filii et Spiritus 
sancti. Notum sit omnibus tarn presentis quam futuri temporis sancte 
dei ecclesie fidelibus, quod ecclesia beati Vitoni tum pro regni et sacer- 
dotii lethali discordia tum pro nostrorum predecessorum occupatione 
multimoda capellam quandam in honore sancti Vicentii constructam in 
territorio Nove ville 1 ) sitam iniuste amiserat, quam longo ante tem- 
pore l ) iuste possederat. Concordia itaque inter regnum et sacerdotium 
divine respectu clementie solempniter celebrata, domino Heinrico 2 ) Vir- 
dunensis ecclesie venerabili episcopo in ecclesia maiori beate Marie 
generali concilio presidente, domnus abbas Laurentius, qui ordinatione 

M ) fehlt in C. — M ) ,Ars 4 C 1 ; ,Hars 4 C 2 . — 80 ) Mit ,Hec omnia 4 be- 
ginnt wieder der Text von L; doch ist der Schluss der Urkunde von hier 
an bei Calmet a. a. 0. 507 in besserer Fassung überliefert, deren Lesarten 
ich im folgenden mit L 1 bezeichne. — 81 ) Statt ,Signum — God. comitis' bietet C: 
,S. dni millesimo centesimo I. Godefridi dni comitis'; aus einer ähnlich ver- 
derbten Vorlage ist in L (vielleicht mit Rücksicht auf L 1 , das übereinstimmend 
mit G den richtigen Text enthält) verändert worden: ,Anno domni MCI. Signum 
domini Godefridi comitis'. — *») ,SignunV L; ,et — Folm. com. 4 fehlt in C 1 . — 
M ) ,et 4 durchweg statt .signum' in C. — •*) ,Liuerardi 4 C. — 85 ) G; ,Aiulphi* L 1 ; 
.Diulfi 4 CL. — M ) UG; ,Ancellini 4 C»; ,Ancelini 4 C 2 L — ") GL 1 ; ,Ancelini 4 L; ,An- 
celinum 4 C, wo das folgende ,et 4 fehlt. — M ) L ! G; ,Rardi 4 , oder ähnlich, C; 
,Renati' L. — M ) VG; ,Galteri 4 C; ,Galtheri 4 L. - *°) G; ; Garsilii 4 L 1 ; ,Varcillii 4 
Ci; ,Varcilii 4 C»; ,Varcilli 4 L. 

LXXVII. ! ) ,ville — tempore 4 fehlt in C. — 8) ,Henrico 4 C, — 



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— 102 



dei ecclesie beati Vitoni tunc preerat, hac capella ecclesiani suam m- 
iuste expoliatam reclamavit. Causa vero inter fratres concilii aliquan- 
diu ventilata ad hoc tandem est deducta, quod cognita veritate ipsa 
capella iniuste ablata ecclesie beati Vitoni canonico iudicio est resti- 
tuta et considentium clericorum iudicio contra huius decreti violatores 
episcopali anathemate et sigilli impressione et auctoritate confirmata. 

Testes Lanzo abbas sancti Michaelis, Albricus abbas sancti Mau- 
ricii, Richardus primicerius, Lambertus archidiaconus, Iohannes 3 ) archi- 
diaconus, Stephanus cantor, Hugo thesaurarius. 

Actum Virduni anno dominice incarnationis MCXXIIU, indictione II, 
epacta III, concurrente II, presidente Romane ecclesie Calixto papa II. 
anno episcopatus sui VI, regnante Heinrico 2 ) quarto Romanorum impe- 
ratore augusto anno imperii sui XIX. 

Tradita per manum Martini cancellarii. 

LXX VIII. Die Mönche von S. Vanne Ubersetulm durch Abt 
Lorenz dem Bapste (Ilonorius II.) eine Bittschrift; sie beschweren 
sich Uber die Entziehung von Alhdien durch einen Mann des Abtes von 
S. Medard und andere Leute, insbesondere zu Ville-sur-Cousance und 
Auzeville, sowie Uber die Bedrückungen durch die Vögte, vor allem durch den 
(imfen Wilhelm von Luxemburg und die Gräfin (Ermtnsendis) von Namur, 
welche zu Fentsch und zu Baslieux die Vogtei besitzen ; sie bitten den 
Papst, ihnen Recht zu schaffen und den Erzbischof von Trier mit der 
Wahrung ihrer Ansprüche im Bereich seiner Diözese zu beauftragen. 



Marlene et Durand. Thesaurus aneedotorum I, 37H ex eartario s. Vi- 
toni (M). — Bouquet, Recueil des historiens des Gaules XV. 257 no. 2. 

Das Schreiben ist in keinem der Kartulare von S. Vannenoch auch in der Col). 
Mureau überliefert. Vielleicht ist die Vorlage Martene's noch in einer der Handschriften 
der Stadtbibliothek /.uVerdun wiederzufinden. — Abt Lorenz war im Frühjahr 1125 
(vgl. No. LXX1X) und im Januar 1126 (vgl. die Vorbemerkung zu No. LXXX) in Rom : 
auf einer der beiden Reisen muss er den Brief der Mönche übergeben haben. 
Ihn zu der ersten von 1125 zu stellen, veranlasst nur der Umstand, dass darin 
nirgend auf eine dem Kloster günstige Entscheidung des Papstes hingewiesen 
wird, wie sie doch schon im März 1125 erging : indessen wird hierauf nicht zu 
viel Gewicht zu legen sein. — Wir erfahren, dass Abt Rudolf die Vogtei zu 
Fentsch an Graf Konrad von Luxemburg (gest. 1086; und diejenige zu Baslieux 
an Graf Albert *de Lonwy* gegeben hatte: dieser erscheint liier als der erste 
Gemahl der späteren Gräfin (Ermensendis) von Namur : er ist also mit dem 
Grafen Albert von Moha und Dagsburg identisch (vgl. oben No. LXII). Wittes 

3 ) Joannes- G. 



(1125.) 




— 103 — 



Vermutung (vgl. Jahrbuch der Gesellseh. für lothring. Geschichtskunde VII. 102 
Anm. 3), dass Longwy als Erbgut nach dem Tode des Grafen Konrad an seine 
Tochter Ermensendis gefallen sei, wird hierdurch vollauf bestätigt. — Mit den 
hier beklagten Uebergriffen des Vogtes zu Baslieux hängt gewiss die Interpolation 
in dem Papstprivileg No. XLIV zusammen, durch welche die dortigen Vogtsrechte 
bestimmt werden. 

Oramus, domine, sanctitatem vestram, quatenus loft'redo abbati 
sancti Medardi iubere dignemini, ut iustitiam nobis de homine suo 
Drogone faciat. Aufert ecclesie nostre alodium, quod quidam nobiles 
in eleemosynam dederunt. Remensi etiam archiepiscopo precipiendo man- 
detis, ut toti parrochie, cui ipse immoratur, omnem christianitatem preter 
baptisma et ultimam reconciliationem prohibeat, quia duri et perversi 
cordis est, nec eius contumacia aliter superari potest. Vestra etiam 
sententia feriatur, quam magis ipse et vieini ex multo tempore verentur. 
Pari modo Balduinum de Bethelani villa et Willelmum de Amonzei villa. 
qui auferunt alodium de Villa super Cosantiam sita; Theodericum de 
Claromonte pro alodio, quod aufert de Alzei villa; Heliam advocatum 
et nepotem suum Huardil, qui propter iustitiam sibi constitutam duris 
exactionibus pauperes nostros affligunt. Qua de causa eos sepe con- 
venimus nec eos aliquo modo corrigere valemus. Suggerimus domino 
nostro omnium ecclesiarum defensori et patrono antecessorem huius 
domni abbatis nostri, qui ad vestigia vestra venit, Conrado comiti r ) de 
Luceburg 2 ) et Alberto comiti de Lonwi, quia amici fideles ecclesie nostre 
erant et devote se orationibus nostris commendaverant, duas villas que 
castellis eorum adiacent, Fontagiam scilicet et Baylodium, defensioni et 
tutele eorum commisisse, ut pro salute et remedio animarum suarum 
eas ab incursu tyrannorum tuerentur. Nunc ergo successores eorum, 
Willelmus scilicet predicti Conradi filius et coniux Alberti comitis Namur- 
censis comitissa, non solum eorum advocatias quasi ius proprium retinent 
sine alicuius respectu, verum hominibus suis quibus placuit ipsas advocatias 
in beneficium dederunt, qui eas inauditis afflictionum exactionibus destruunt. 
Eapropter, honorificentissime domine et pater piissime, lacrimosis singul- 
tibus vestigiis vestris advolvimur, orantes per Christum et beatos apostolos, 
quorum vicariam fidem ad hoc retinetis, ut oppressiones pauperum relevetis, 
quatenus sententiam vestram cunctis metuendam eis interminando pre- 
cipiatis, ut secundum predictam pactionem advocatias ipsas retineant 
aut christianitate careant. Domno etiam Trevirensi archiepiscopo 
mandate, ut vice vestra inde iustitiam faciat et nostra que sub eo 
habemus universa pro posse defendat. 

LXXVI1I. ») ,comite' M. - a ) ,Luceburch' M. 



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— 104 — 



LXXIX. Papst Honorius IL fordert den Bischof Hrinrkh von 
Verdiin auf, die von dessen Vorgänger dem Kloster S. Vanne entzogenen 
Besitzungen und Rechte zurückzuerstatten und dem Kloster gegen Richer 
de Bu Recht zu schaffen ', er wirft ihm vor, der schm von Calixt IL er- 
gangenen und von ihm wiederholten Ladung nach Rmn nicht gefolgt zu sein. 



CA fol. 46. — C» fol. 60 no. 88. 

Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 284'. — Bouquet, 
Hecueil des historiens des Gaules XV. 257 no. 3. — Migne, Patrologia la- 
tina CLXVI, 1225 no. 5. — Clouät, Histoire de Verdun II, 195 unvollständig. 
— Jaffe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 7192. 

Ueber die Uebergriffe Richers »de Bu« vgl. No. LXXV. Die Rechte, über 
deren Entziehung durch Bischof Richard (1107—1114) sich Abt Lorenz in Rom 
beklagte, beanspruchte das Kloster, wie wir wissen, auf Grund gefälschter Papst- 
privilegien (vgl. No. XLVI. XLVII). Wenn daher Honorius II. hier erklärt, dass 
sie den Mönchen von S. Vanne durch seine Vorgänger bestätigt worden seien, 
so wird Lorenz sich bei ihm auf die unechten Urkunden Leo's IX. und Nicolaus' II. 
berufen haben; es ist das erste Zeichen, dass die Fälschungen damals schon 
vorlagen. — Dieser Brief und die Stücke No. LXXXII. LXXXIII sind auch im 
cod. 7 der Stadtbibliothek zu Verdun überliefert. 

Honorius episcopus servus servorum dei venerabili fratri Henrico 
Virdunensi episcopo salutem et apostolicam benedictionem. Veniens ad 
nos filius noster Laurentius abbas saneti Vitoni conquestus est mer- 
eatum de monte saneti Vitoni et theloneum cum pugillo fru- 
menti, placitum et correctionem mensurarum, deeimas foratici vini 
civitatis, que amisit tempore discordie, a predecessore tuo sibi 
fuisse ablata. Unde tue fraternitati mandamus, ut ei ablata restituas. 
De Richero de Bu, qui allodium suum in Baronis curte invasit et alias 
ei nonnullas molestias intulit, debitam iustitiam facias. Quodsi iura 
monasterii sui, que a predecessoribus nostris confirmata sunt, reddere 
neglexeris, nobis hoc esse grave non dubites. Gravamur autem vehe- 
menter, quod a predecessore nostro felicis memorie papa Calixto et a 
nobis vocatus venire ad nos et ad Romanam ecclesiam contempsisti. 

Data Lateranis XIII. kal. april. 

LXXX. Papst Honorius IL befiehlt dem Bischof Heinrich von 
Verdun, sich auf wichsten Epiphanias persönlich vor ihm zu verantworten, 
weil er weder dem Befehle (Jatixts IL noch seinem eigenen, wegen der 
Weihe des Bischofs Konrad von Totti sich zu rechtfertigen, Folge ge- 
leistet, noch auch die Rechtsansprüche des Klosters H. Vanne befriedigt 
habe ; er enthebt ihn daher vorläufig der bischöflichen Functionen. — 
»Predecessor noster.« 



1125 März 20. 



1125 Oktober S. 




— 105 — 



Ci fol. 45'. — C 1 fol. 59 no. 86. 

Wassebourg, Antiquit6s de la Gaule Belgique fol. 285. — Bouquet, 
Recueil des historiens des Gaules XV, 258 no. 6. — Migne, Patrologia 
latina CLXVI, 1237 no. 20. — Clouät. Histoire de Verdun II, 196 unvoll- 
ständig. — Jaflfe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 7213. 
Honorius II. wirft dem Bischof vor, dass er trotz des Befehls, »ut abbati s. 
Vitoni quod iuris erat sui monasterii restitueres . . et ei ablata redderes«. dennoch 
gewagt habe >postmodum auferre illi ea ipsa et quedam insuper alia«. — lieber 
die im einzelnen nicht bekannten Ereignisse in Toul vgl. Benoit, Histoire de Toul 
402 ff. — Heinrich kam endlich dieser Ladung zum 6. Januar 1126 nach ; über dieVor- 
gänge zu Rom unterrichten Laurentii gesta episc. Virdunens. c. 27 (Mon. Germ. 
SS. X, 506) ; vgl. Bernhardi, Jahrbücher Lothars von Supplinburg 247 ff. Bei der 
Verhandlung in Rom war Abt Lorenz von S. Vanne gegenwärtig und wurde von 
Honorius II. über die Beschuldigungen befragt, die gegen Bischof Heinrich er- 
hoben waren. Lorenz muss daher Ende 1125 zum zweiten Male die Reise nach 
Rom unternommen haben. 

LXXXI. Abt Lorenz und die Mönche von S. Vanne bitten den 
Erzbischof Adalbert von Mainz um seine Unterstützung gegen den Bischof 
Heinrich von Verdun, der trotz des päpstlichen Befehls den Besitz des 
Klosters nicht zurückerstatte, 

(Herbst 1125.) 

Citat bei Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique fol. 284'. — 
Martene et Durand, Thesaurus anecdotorum I. 374 (M). — - Jaffe, Bibliotheca 
rerum Germanicarum III, 395 no. 47. 

In diesem Schreiben — das wir, wie No. LXXVII1, nur nach dem Druck bei 
Martene wiederholen — wird dem mächtigen Erzbischof die Ursache der Zwistig- 
keiten zwischen dem Kloster S. Vanne und dem Bischof Heinrich von Verdun 
vorgetragen. Als nach dem Ende des Investiturstreits (1122) im Reiche Frieden 
eingekehrt war, und überall der in den Wirren verlorene Besitz der Kirchen 
wiederhergestellt wurde, gingen die Mönche den Bischof an, um ihn zur Rück- 
gabe dessen zu bestimmen, was ihnen geraubt worden war. Vergeblich aber 
legten sie ihm kaiserliche und päpstliche Privilegien vor; er verweigerte hart- 
näckig die Herausgabe. Nun wandten sie sich nach Rom, wo der Papst ihre 
Klage gnädig anhörte und ihren eigenen Abgesandten (>per nos«) ein Schreiben 
an den Bischof gab, >ut ablata nobis restitueret«. Indessen weit entfernt jetzt 
nachzugeben, vergriff sich Heinrich von neuem an dem Klosteigute. Die Sorge, 
dass er nunmehr bei Erzbischof Adalbert, dem päpstlichen Legaten, Hülfe 
suchen werde, trieb Abt Lorenz und die Mönche, vielmehr ihrerseits den Erz- 
bischof — dem sie ein besonderes Verdienst um den Abschluss des Wormser Kon- 
kordats zumessen — um Unterstützung ihrer Ansprüche anzurufen, deren Recht- 
mässigkeit sie bereit waren durch »antiqua privilegia« und lebende Zeugen zu er- 
weisen. — Die Inhaltsangabe zeigt, dass in dem Schreiben die Vorgänge zu Verdun bis 
in den Sommer 1125 hinein verfolgt werden. Wir hören von den Boten des 
Klosters, an deren Spitze Abt Lorenz selbst im Anfang 1125 zu Rom war ; der 
Befehl des Papstes aus dem Schreiben an Bischof Heinrich vom 20. März 1125 




- 1(MS — 



(No. LXXIX) wird wörtlich angeführt. Wir erfahren aber auch schon von den 
neuen Rechtsverletzungen, die Heinrich im Sommer 1125 wagte und die ihm 
Honorius II. im Oktober 1125 (vgl. No. LXXXj vorgeworfen hat. Es ist demnach 
unter dem nur mit dem Anfangsbuchstaben »0.« bezeichneten Papste, bei dem die 
Mönche Hülfe gegen den Bischof suchten, ohne Zweifel mit Bernhardi, Jahrbücher 
Lothars 248 Papst Honorius II. zu verstehen. Die Aenderung in »C.« und Auflösung 
zu »Calixto«, die Jaffe a. a. 0. 395 N. b vorschlug, ist ebenso unzulässig wie die 
Einreibung des Briefes zu den Jahren 1123 — 1124; die geschilderten Vorgänge 
führen uns bis in den Sommer 1125. Andererseits werden wir aber auch mit 
hoher Wahrscheinlichkeit annehmen dürfen, dass der Brief nicht später als im 
Herbst 1125 geschrieben ist; von der zweiten Reise des Abtes nach Rom und 
der Verhandlung im Januar 1126 wird darin nichts mehr berichtet. Gehört das 
Schreiben etwa in die Monate, während welcher (23. Mai bis 30. August 1125) 
der deutsche Thron erledigt war ? Jedenfalls hat Erzbischof Adalbert, der damals 
die Reichsgeschäfte leitete, bei dem neuen durch ihn zur Königswürde erhobenen 
Lothar III. seinen Eintluss für das Kloster S. Vanne geltend gemacht (vgl. No. LXXXII). 
— Unter den Papstprivilegien, auf welche die Mönche in dem Schreiben ihre 
Rechte stützen, werden wir die in jener Zeit verfälschten und gefälschten 
Urkunden (vgl. No. XLIV ff.) zu verstehen haben. 

Alberto amico suo dei gratia Moguntino venerabili archiepiscopo 
sedis apostolice legato Laurentius et congregatio ecclesie sancti Vitoni 
in suburbio Virdunensi devotam subiectionem et fideles in deo orationes. 
Novit terra et omne imperium devotionem fidelissimam et amorem, quem 
habetis erga Romanam eeclesiam. Et quia illam super aurum et topa- 
zion 1 ) et super omnem salutem dilexistis, pro eius defensione multos 
labores et pericula multa et adversa sustinuistis. Benedictus deus, qui 
dedit vobis et velle et posse. Concordiam etiam inter regnum et sacer- 
dotium, quam afflicta diu desiderando ecclesia expectavit, post tanta 
mala et seditiones per vos maxime recipere meruit. Nec inconsulta 
tarnen et inconsiderata eadem concordia processit, quia inter salutaria, 
que ibi determinastis. pietatis consilio inventum et constitutum est, ut 
exspoliate ecclesie vel omnes, qui tempore seditionis occasione illius 
discordie iura sua et possessiones perdiderant, illibata reciperent. 

Et quia nos quoque quedam, que ab antecessoribus Virdunensium 
episcopis, fundatoribus scilicet ecclesie nostre, nobis collata sunt et pri- 
vilegiis apostolorum et imperatorum olim roborata, pro eadem dis- 
cordia nuper perdidimus, pace facta voluimus reverti ad iura nostra 
et prolatis privilegiis convenimus domnum Henricum episcopum 
nostrum, ut, quia se amicum et obedientem Romane ecclesie profite- 
batur, nobis ablata pacifice restitueret. Sed nullo modo adquievit. 
Nobis ergo iterum atque iterum eadem repetentibus illoque iustitiam 
non recipiente, compulsi sumus Romarn adire et domno pape Onorio 2 ) 

LXXX1. V) Vgl. Psalm 118, 127. - ») ,0.' M. - 




— 107 - 



causam nostram suggerere. Ille autem nobis compatiens querimoniam 
nostram benigne recepit et missis per nos litteris suis eidein, u t ablata 
nobis restitueret, precipiendo mandavit a j. Qua interpellatione cognita 
et preceptione audita maiorem in nos animositatem episcopus sumsit, 
ut non solum ablata non restitueret, verum etiam et hucusque a nobis 
possessa modo auferret. Nos autem per antiqua privilegia et per vi- 
ventes testes et per litteras domni pape parati eramus iustitiam nostram 
testificando defendere. Sed ipse nihil horum recepit. 

Hac ergo necessitate auribus quoque vestre excellentie molestiam 
inferre compellimur, rogantes eminentissimam pietatem vestram, ut inter 
maximos honores vestros humilitatem nostram valde vobis devotam 
respicere dignemini et pro salute anime vestre nobis in causa nostra 
subveniatis, quatenus, qui tantorum honorum dignitatum et ordinationum 
prudentissimum iudicem et potentissimum dominum interpellare presu- 
mimus, non repulsam sed iustitie misericordiam nos invenisse gaudeamus. 
Et quidem nunc pro malis patrie nunc terre continua sterilitate ad 
tantam inopiam redacti sumus, ut etiam panem vix cum discrimine ec- 
clesie nostre habeamus. Cum ergo ad vos isdem dominus venerit vel 
si non venerit, memores estote nostri et agite, ut secundum preceptum 
domni pape, cuius vices geritis, nobis ablata restituantur. Seimus qui- 
dem, quia multas vobis pretendet occasiones, sed nos vobis nonnisi 
veritatem secundum antiqua privilegia et testimonium adhuc viventium 
testium loquimur. Memorie vestre et misericordie totum attribuemus, 
si per auxilium gratie vestre ablata que proclamamus reeipere merue- 
rimus. Omnipotens deus vitam vestram ad defensionem ecclesie et im- 
perii per tempora longa constituat. 

LXXX1I. Lothar III. befiehlt dem Bisehof Heinrich con Verdau, 
dem Abte Laurentius von S. Vanne dm Markt auf dem Mont-S. Vanne 
und alles zurückzuerstatten, was dem Kloster während des Kampfes 
zwischen dem Reich und der Kirche geraubt wurde. 

( 1125 September — Dezember.) 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 63 in Coli. Moreau XLVI 
fol. 198' (B). - C 1 fol. 46. - C f fol. 60 no. 89. 

Wassebourg, Antiquites de la Gaule Belgique, fol. 285. — Stumpf. 
Reichskanzler-Reg. no. 3367. 

Während Stumpf das Schreiben des Königs in die Zeit von 1126— 1129 
wies, meinte Bernhardi, Jahrbücher Lothars 248 N. 43. dass es »in das Jahr 
1126 gehören wird«. Am besten dürfte es indessen noch zum Jahre 1125 in den 

*) Diese Worte sind dem Papstbriefe No. LXX1X entnommen. 




— 108 — 



Anfang der königlichen Herrschaft Lothars einzureihen sein : für eine so frühe 
Entstehung sprechen sowohl die Beziehungen zu dem Bittgesuch der Mönche an 
Erzbischof Adalbert (No. LXXXI) als auch die wörtlichen Anklänge an den Brief 
Honorius 1 II. vom März 1125 (No. LXXIX), die ich durch Petitdruck kenntlich 
gemacht habe. Abt Lorenz wird, bevor er diesen ihm zu Rom übergebenen 
Brief an Bischof Heinrich überlieferte, eine Abschrift genommen und sie an den 
königlichen Hof gebracht haben, als er — vermutlich vor seinem zweiten Auf- 
bruch nach Rom, Ende 1125 — sich des Wohlwollens des neuen Herrschers 
persönlich versicherte. Der Papstbrief hat als Vorlage für das Schreiben des 
Königs gedient ; die Berufung auf die »privilegia« und die »testes viventes« am 
Schluss entspricht dem Gesuch an Adalbert (No. LXXXI) ; Abt Lorenz selbst wird den 
Brief Lothars nach den Wünschen seines Klosters entworfen haben. — In Laurentii 
Gesta episc. Virdunens. (Mon. Germ. SS. X, 506) werden die Klagen der Mönche 
bei Lothar, Adalbert und den Päpsten offenbar mit Beziehung auf die vorliegenden 
Schriftstücke erwähnt. 

Lotharius dei gratia Romanorum rex Heinrico Virdunensi episcopo 
gratiam suam 1 ) et omne bonum. Veniens ad nos * Laurentius 8 ) abbas 
sancti Vitoni conquestus est quedam bona tempore discordie inter regnum et 

sacerdotium 3 ) ecclesie sue fuisse ablata. Et quia divina opitulante gratia 
illa discordia est sedata, volumus, ut unaqueque ecclesia ius suum re- 
cipiat 8 ) et privilegia. Mandamus ergo dilectioni tue et, sicut nostram 
diligis gratiam, precipimus, ut omnia, que tempore discordie ecclesia beati 
Vitoni amisit, scilicet mercatum in monte sancti Vitoni et cetera sive 
que in privilegiis habentur sive que per viventes adhuc testes probare 
potest 3 ), integre ei restituas. Vale 4 ). 

LXXXIIL (Honorius II) befiehlt dem Bischof (Heinrich von 
Verdun), dem Abte Lorenz und den Mönchen von S. Vanne ohne Zögern 
ihr Recht zu gewähren. 



C 1 fol. 45'. — C» fol. 59' no. 87. 

v. Pflugk-Harttung, Acta pontif. ined. I, 133 no. 153. — Jaffe-Löwenfeld, 
Regesta pontificum no. 7294. 

[Honorius episcopus servus servorum dei venerabili fratri Henrico 
Virdunensi episcopo salutem et apostolicam benedictionem] 1 ). Non est 
episcopalis officii alicui hominum iniuriam irrogare, immo iuxta dispen- 
sationem nobis a domino creditam debemus unicuique suam iusticiam 
conservare. Quocirca per iteratas litteras fraternitati tue mandando 
precipimus. quatinus dilecto fratri et filio nostro Laurentio 2 ) abbati sancti 
Vitoni et fratribus suis ius suum absque molestatione restituas. 

Data Beneventi VIII. idus decembris. 

LXXX1I. M fehlt in B. — Ä ) ,L.' C. — 8 > Vgl. hierzu oben No. LXXXI. — 
*> fehlt in C. 

LXXXIIl. ») Ergänzt aus den Papstbriefen No. LXXIX. LXXX. — *] ,L.< C. 



1127 Dezember 6. 




— 109 — 



LXXXIV. Honorius IL trägt dem Kardinalbischof Mathaeus von 
Albano auf, dass er zu Chalons zwischen Bischof Heinrich von Yerdun 
und seinen Anklägern entscheide. — »Quemadmodum tua novit fraternitas.« 



C 1 fol. 46. — C» fol. 60 no. 90. 
Wassebourg. AntiquitSs de la Gaule Belgique 285'. — Bouquet, Re- 
cueil des historiens des Gaules XV. 269 no. 26. — Migne, Patrologia latina 
CLXVI, 1292 no. 88. — Jaffe-Löwenfeld, Regesta pontificum no. 7320. 
Die Provinzialsynode zu Chälons-sur-Marne fand am 2. Februar 1129 statt. 
Sie endete mit der freiwilligen Abdankung Bischof Heinrichs; vgl. Laurentii 
Gesta episc. Virdunens. c. 27 (Mon. Germ. SS. X, 506) und Bernhardi. Jahrbücher 
Lothars 249 f. 

LXXXV. Papst Innocenz IL überweist dem Abte Lorenz von 
S. Vanne und seinen Nachfolgern gegen einen Jahreszins von 12 Denaren 
ein Allod zu Auzecourt, das Graf Rainald von Toul der römischen 
Kirche geschenkt hatte, und sichert dem Kloster die volle Verfügung über 
die Zehnten in seinen sämtlichen Besitzungen. 

1131 November 3. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 43 in Coli. Moreau X fol. 48 10 
(B). - C 1 fol. 36. — C« fol. 40 no. 50. 

Citat bei Wassebourg, Antiquit£s de la Gaule Belgique fol. 291'. - 
v. Pflugk-Harttung. Acta pontif. ined. I, 141 no. 163. — Jaffe-Löwenfeld, 
Regesta pontificum no. 7504. 

Eine fast wörtliche Wiederholung des Privilegs Paschais II. von 1114 
Juni 10 (No. LXXI). 

Innocentius episcopus servus servorum dei dilecto filio Laurentio 
abbati sancti Vitoni Virdunensis eiusque successoribus regulariter substi- 
tuendis salutem et apostolicam benedictionem. In beati Petri cathedra 
divina Providentia constituti ecclesiarum omnium debemus curam gerere 
et, ne pravorum hominum agitentur molestiis, paterna sollicitudine 
auctore deo salubriter providere. Quapropter devotionis vestre ac religionis 
studiis incitati * postulationibus vestris paterne clementie accommodamus assen- 
sum. Allodium itaque quod Alzei 1 ) curtis dicitur ab illustri Tullensium comite 
Raynardo 1 ) per manum confratris nostri Richardi Albanensis 8 ) episcopi beato 
Petro traditum cum omnibus ad ipsum pertinentibus tibi tuisque successoribus 
regulariter intrantibus et gratiam apostolice sedis habentibus construendum 
regendum disponendumque *) committimus, salvo Cathalaunensis ecclesie in cuius 
diocesi situm est iure canonico. Ad huius autem commissionis nostre indicium 
XII Cathalaunensis monete denarios quotannis Lateranensi palatio persolvetis. 
Sane laborum vestrorum decimas, que vel ad ipsum vel ad 5 ) alium quemlibet 

LXXXV. *) ,Allodi' C 1 ; ,Alodi' C*. — 2 ) ,Rainardo' C. — ,Albam'B; ab- 
baue' C. — «) ,disponendum' C. — 5 ) ,apud' BC. - 



{1128.) 




— 110 - 



locum vestris sumptibus et laboribus excoluntur, quietas vobis et illibatas manere 
concedimus, nec vos super hoc aut ab episcopo eiusdem diocesis aut * eius 
ministris inquietari permittimus. Non est enim ratio nec sanctorum canonum 
auctoritas sanxit. ut ab eis decime vel primitie exigantur, qui * piis operibusuni- 
versa distribuunt. Si quis igitur in futurum hanc nostre commissionis vel con- 
cessionis paginam sciens contra eam temere venire temptaverit, honoris et officii 
sui periculum patiatur et excommunicationis ultione plectatur atque in extremo 
examine districte ultioni Sllbiaceat, nisi presumptionem suam digna satis- 
factione correxerit. Conservantes autem, intervenientibus beatoruin aposto- 
lorum Petri et Pauli meritis, gratiain domini nostri lesu Christi et eterne 
vite premia consequi mereantur. 

Data Remis III. nonas 6 ) novembris. 

LXXX VI. Bisctwf Gottfried von Chälons-sur-Marne bestätigt dem 
Kloster S. Vanm alle in seiner Diözese belegenen Besitzungen, insbesrndere 
die Propstei in Chande- Fontaine. 

1182 (vor Febniar 24). 

Cl fol. 48. — C f fol. 42' no. 55. 

Galmet, Histoire de Lorraine ed. I. II. preuves 298 (L). 
Für den Eingang und den Schluss des Privilegs hat die Urkunde Bischof 
Dietrichs No. XLIII als Vorlage gedient, so dass sein Koncept in S. Vanne selbst 
verfasst worden ist. Ausserdem aber zeigen die Narratio und die Schlussformeln 
des Contextes unverkennbare Anklänge an den Stil der gefälschten Papstprivilegien 
No. XLVI, XLVII. Wenn diese auch im Jahre 1132 vorlagen, so ist doch kaum 
ihre freie Benutzung für die Urkunde des Bischofs von Chälons anzunehmen ; die 
Uebereinstimmung mag vielmehr durch die Entstehung in der ungefähr gleichen 
Zeit und sicher in derselben Schreibstube ihre befriedigende Erklärung finden. — 
lieber die Schenkungen, die Bischof Gottfried bestätigt, liegen uns keine andern 
Nachrichten vor: nur über den Besitz zu Villers-en-Argonne sind wir anderweit 
unterrichtet (vgl. No. XVIII). — In der Datierung gehören Indiction und Con- 
currente (wenn bei ihr nicht Wechsel im März angenommen werden dürfte) noch 
zu 1131; auf das gleiche Jahr weist die Erwähnung des am 13. Oktober 1131 
verstorbenen jungen Königs Philipp. Die noch zu seinen Lebzeiten in S. Vanne 
entworfene Urkunde ist also erst Anfangs 1132 von dem Bischof Gottfried voll- 
zogen worden. — In der Coli. Moreau X fol. 48^ wird die Ueberlieferung der 
Urkunde in dein verlorenen Kartular des 12. Jahrhunderts (B) fol. 45' erwähnt. 

In nomine sancte et individue trinitatis. Ego loflridus sancte 
Cathalaunensis eeclesie divina dispensante jrratia hnmilis provisor et 
minister sanctis sedis huius successoribus suis *) et cunctis Christi fidelibus. 
Egregii gentium doctoris verbis admoniti dicentis 3 ) : »dum tempus 
habemus, operemur bonum ad omnes. maxime * ad domesticos fidei*. 

6 ) ,Remis IUI. novembris' C. 

LXXX VI. >) .Catalaunensis- L : .Cathalanensis' C. — *) fehlt in C. — ■) Vgl. Galater 
6, 10. — 



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- 111 - 



omni studio post ordinationem nostram religiosorum necessitatibus vel 
etiam utilitatibus sucurrere pro posse nostro dignum duximus. Quapropter 
dilecti filii nostri Odonis monachi de cenobio beatorum apostoloruin 
Petri et Pauli et sancti Vitoni confessoria et 2 ) episcopi, quod situm 
est in suburbio Virdunensi, petitionibus annuentes nostra episcopali 
auctoritate confirmamus 4 ) et sigilli nostri impressione corroboramus b ) 
omnia, que ab antiquis et modernis temporibus ipsi cenobio in nostra 
diocesi fidelium munificentia data sunt vel dabuntur: scilicet cellam in 
Calida fontana in honore beati martiris Laurentii ab eodem venerabili 
Odone et eius sorore nomine Rohilde constructam et allodium eiusdem 
Calide fontane a semita Dulmocensi 6 ) usque Canetum 7 ) et usque ad 
Bresnei 8 ) curtem et usque Villare in campis silvis pratis, in piscatura 
et molendino, absque omni prorsus advocatura; decimam quoque de 
Torensun 9 ) et duo molendina de 2 ) Harn 2 ) et de Fontaponte in Om- 
nibus usibus, in silvis campis et pratis; similiter partem decime de 
Verieris 10 ) et mansos de Braus ; partes etiam, quas in eodem allodio 
Calide 11 ) fontane predicta ipsius Odonis soror ab ecclesia Maurimontis 
et sancti Dionisii Remensis ,2 ) sub annuo censu tenuerat, sicut in con- 
secratione ipsius ecclesie coram domino Rodulfo 13 ) Remensi archi- 
episcopo, presentibus abbatibus Maurimontis videlicet et sancti Dionisii, 
recognitum fuit, ita scilicet ut ecclesia de Calida fontana eundem censum 
annuatim persolvat, ecclesie scilicet Maurimontis in festivitate sancti 
Dionisii quatuor solidos et totidem ecclesie beati Dionisii Remensis in 
nativitate domini, ea dumtaxat ratione ut illi de Grandi prato suum 
nuntium transmittant pro suis nummis in nativitate, Ulis autem de 
Maurimonte prepositus Calide fontane in festivitate beati Dionisii per 
suum nuntium mittat. 

Adiungimus etiam presenti nostra confirmatione eidem ecclesie 
villam Walesmeiam u ) dictam cum ecclesia ; quam villam emit bone 
memorie domnus abbas Galerannus 15 ) a nepote suo comite Rodulfo de 
Crispeio. Confirmamus quoque et allodia in eodem Walesmeio et ad 
Masnils 16 ) et ad Braus, que domnus Odo venerabilis ecclesie nostre 
archidiaconus et decanus ipsi celle tradidit cum serviente uno nomine 
Erlebaudo 17 ); quicquid preterea in ipsa villa Walesmeii pro consuetudine 
advocationis de indominicatura sancti Vitoni solebat persolvi, sicut 18 ) 

*) r conGrmavimus k L. — 5 ) ,corroboravimus* L. — •) ,Dulmosensi' L. ; ,Dulcia- 
censi 4 C 1 . — 7 ) ,Casneum' C. — 8 ) ,Busnei' C 1 ; .Busnedi' C. — •) .Thoranzun 4 C 1 : 
,Thozanrun'C*. — ,0 ) .Veriers' C. — 11 ) ,Callide* C 1 ; ,Qualide 4 C». — ») ,Dionysii Rhemensis 4 
(und so immer) L. — ,a ) ,Rodulpho< (und so häufig) L; Rudolf war 1106—1124 
Erzbischof. — u ) .WalesineianV L. — la ) ,Gualeramius i L; .Galerammus' C*. 
— 16 ) ,Masmis 4 C 1 ; ,Masmus* C*. — ,7 ) .Herlebaudo 4 C. — 18 ) ,scilicet' L. — 




ab ipso fratre Odone, concedente filio suo Rodulfo advocato, laudante 
comite Manasse domino suo, in presentia beate memorie predecessoris 
nosiri episcopi Guillelmi 19 ) condonatum est ecclesie, ita deinceps permanere 
decernimus; allodium etiam quod dicitur Villare situm in comitatu 
Stadunensi ; septem falcatas prati intra confines eiusdera Calide fontane, 
et ad Mannum 20 ) curtem duas, quas Licelina 21 ) de Felle curte pro se 
et pro marito suo in elemosinam dedit cum allodio quod ad Capellam 
habebat. Pari modo confirmamus eidem ecclesie campum unum, quem 
Raingardis 22 ) uxor Herieth 23 ) cum filio suo Hugone et avunculo suo 
Wagone ipsi contulerunt ; duos quoque iornales, qui culture ecclesie ad- 
mixti erant, et decimam culture sue et servorum suorum, quas sibi 
retinere solebant, pro animarum suarum remedio mater cum filio tra- 
diderunt ; allodium unum in Orbani 2i ) valle et aliud in Mediano monte 
et allodium de Pi 25 ), quod annuatim persolvit sex avene sextaria et 
decem et octo denarios, dono Dudonis Ferrant; aliud nihilominus al- 
lodium 2 ) ad Braus, quod Paginus dedit in presentia domni Odonis 26 ) 
archidiaconi et Henrici de Harn; iornalem unum allodii in Winemari 
fossa dono Guncelini cognomento lordani ; medietatem campi unius, qui 
eidem monasterio subiacet dono matris Lialdi sororis predicti lordani, 
et partem silvule que cancello monasterii adiacet, quam sub annuo 
censu duorum denariorum retinent concedente Wiardo filio Witteri 27 ) 
cuius iuris esse dinoscitur; holcam unam ad Braus 28 ) dono Liduidis 
de sancta Manahilde 29 ): allodium etiam. quod Florentina 80 ) filia ipsius 
fratris Odonis, prescntibus fratre suo Rodulfo eiusdem loci advocato et 
altero Rodulfo filio suo, pro se])ultura sua ipsi ecclesie tradidit, sicut 
iure hereditario a progenitoribus in omnibus usibus ipsa possiderat. 
— possidendum tradidit 81 ) in servis et ancillis. in 2 ) campis pratis pascuis 
silvis molendino et furno et omnibus omnino pertinentiis suis ; allodium 
lsembardi 32 ) de Urtieres 33 ) et de Domno Martino super Aruam dono 
Mathildis uxoris eins, quod dotis iure possidebat ; item allodium eiusdem 
Mathildis filie Rogeri ad Castritiani 34 ) et Helisiam et Raberici 35 j curtem 
et Walesmeium 36 ) et ad Braus dono ipsius; allodium quoque Rodulfi 
cognomento Nepotis, quod conversus et monachus factus ecclesie beati 



19 ) ? Guilelmi' C 1 ; Wilhelm war von 1113—1122 Erzbischof. — *°) ,Manum curtem 4 
C. — 21 ) Xecelina' G. — 92 ) ,In Reingardis 4 C. — ") ,Herit' C 1 ; ,Heriet' C 2 . — 
,4 ) .Orvani' C. ~ 25 ) ,allodium Dupi' C. — ") ,Dudonis ; C 2 . - 27 ) ,Viteri' C a . — 
) ,Braum ( L. — 29 ) .Manchilde 4 L. — 80 ) ,Florentia ( C. — 81 ) Hier ist der Schreiber 
aus der Konstruktion gefallen. — 82 ) jYsembardi* L; jlnfunbardi 4 C 1 ; ,ln Sam- 
bardi* C 2 . — M ) .Votieres 4 C. - 84 ) ,Castoriam' C»: .Castriuam' C 2 . — 8R j ,Ra- 
berecy* L. — 



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- 113 - 



Vitoni devotus obtulit, sicut a progenitoribus iure hereditario possidebat, 
videlicet in servis et ancillis campis pratis et silvis; item 87 ) aliud allo- 
dium de Torenzun 88 ) et de Argiz 39 ) et de Domno Martino et de sancti 
Petri parrochia et de Domno Petro super Aruam dono Odonis qui 
dictus est Balz 40 ); rursus aliud allodium ad prefatum Torenzun 41 ) dono 
Rodulfi 42 ) de Monte felici et Bertranni nepotis eius; et desupra item 
in eodem Torensun 48 ) unum iornale allodii dono Theoderici de Helisia 44 ): 
alium iornalem allodii ad Amblin 45 ) curtem dono filie Romari: alia 
allodia ad Amblin 45 ) curtem et ad Torenzun 46 ) et ad Domnum Martinum 
dono Rodulfi et Haymardi 47 ) et Constantii nepotum eius et Holdeburgis 
sororis eorum ; allodium in Walesmeio dono Lamberti et Gerberge filie 
eius ; holcam unam in eodem Walesmeio dono Geile filie Bernardi 48 ); 
allodium de Domno Martino dono Rodulfi qui dictus est Tornez 49 ) : 
item in Walesmeio hereditalem Albrici; alia quoque allodia ad Domnum 
Martinum et 2 ) ad Helisiam 50 ) et ad Domnum Petrum super Aruam 
dono Bernacri 51 ) filii Giuardi M ) et Haiberti 5S ) de Helisia 44 ) et Ursionie 
filii Elheri 54 ); allodium de Argiz 39 ) cum nemore et allodium Bertelei w ) 
curtis dono Hasuce 56 ) filie Bertini et Leudonis nepotis sui: allodium 
ad Mirowalt et ad Castritiam et ad Verrieres 57 ) dono filii Raineri qui 
dictus est Louez 58 ); allodium ad Harmonis montem cum una falcata 
prati dono Holdiundis filie Abelini; altare etiam de Abusnei 69 ) curte, 
quod eidem ecclesie beate memorie predecessor 60 ) noster Philippus 
episcopus dederat, sed quorundam temeraria persuasione amiserant et 
tandem, iustitia eos comitante, nostris temporibus nostra benevolentia 
patrocinante et domni 61 ) Odonis venerabilis ecclesie nostre archidiaconi 
et decani gratia suflragante, in prima nostra synodo meruerunt reci- 
pere — annuatim persolvit 62 ) huic ecclesie sedi in synodo festivitatis 
sancti Remigii censum duorum solidorum — ; filiam Bernardi de Gisia 
curte et Mariam uxorem Albrici de Domno Martino dono Rodulfi ad- 
vocati; concessit etiam idem Rodulfus advocatus laude et consensu 
tarn uxoris quam filiorum suorum, ut * 8 ), quicumque ex familia ecclesie 

*•) ,WalesmenuT L; jWalmeium* C. — 87 ) ,iterum 4 L. — M ) ,Torre- 
uorum' C 1 ; ,Torenoum' C. — 39 ) ,Argir 4 C. — 40 ) In C ist das Zeichen hinter ,1* 
unsicher. — 41 ) /Toreurum' C. — **) ,Lodulphi 4 L. — **) ,Tereurum 4 C 1 ; 
.Toreuoum' C* — ") ,Helesia' C. — «») ,Amblui' L. — 46 ) ,Terrourum' C 1 ; .To- 
reuoum' C*. — 47 ) ,Haymandi' C. — * 8 ) .Bernandi 4 C 1 . — *•) .Torner' C. — 60 ) .He- 
lesianv C. — 51 ) ,Barnacrr LC*. — M ) ,Guiardi' L. — M ) ,Haleberti* C. — 
M ),Elhericr C 1 . — M ) ,Barteley' L. — ") ,Hascete', oder ähnlich, C. 87 ) ,Ker- 
rieres 1 L; ,Verieres' C. — M ) ,Louer' C. — w ) ,Abusney' L. — Ä0 ) ,decessor' 
C; Philipp war von 1095—1100 Erzbischof. — 61 ) ,domini' (und so öfter) LC. — 
M ) ,persolvitur 4 L. — *•) ,et' L. — 



8 




— 114 — 



beati Vitoni ancillas eorum uxores duxerint, ecclesia eas in perpetuum 
iure hereditario sub censu duorura denariorum cum omni successura 
progenie possideat. 

Hec ergo omnia, sicut exarata continentur in presenti pagina, 
sie auetoritate omnipotentis dei et beate Marie sanetique protomartiris 
Stephani et nostra permanere censemus eidem ecclesie inconvulsa. 
Si qua autem temerario ausu magna parvaque persona cuiuscunque ordinis aut 
potestatis vel dignitatis sive episcopus futurus sive animalis archidiaconus 
contra nostram hanc auctoritatem adire presumpserit sive clericus sit sive 
presbiter aut laicus carnalis et emulus, sciat se auetoritate dei et beatorum 
apostolorum Petri et Pauli sanetorumque martirum Stephani et Laurenti 
ac saneti Vitoni exeommunicatum et anathematizatum et a regno dei alienatum, 
donec ad cor redeat et a presumptione sua resipiscat. Qui vero huius 
nostre devotionis observator extiterit et quod exaratum est verniliter secutus 
fuerit, pax super illurn et misericordia et super Israel dei, a quo mereatur vitam 
eternam consequi *. Amen 64 ). 

Confirmatum est Privilegium Cathalaunis 65 ) anno incarnationis 
dominice millesimo centesimo tricesimo secundo, indictione nona, epacta 
prima, coneurrente tertio, imminente bissextili anno, pontificante domno 
papa Innocentio anno secundo, regnante in Francia rege Philippo sub 
patre suo Ludovico 66 ), Cathalaunis 65 ) presidente domno loffrido vene- 
rabili episcopo anno primo, cenobio 67 ) autem beati Vitoni presidente 
domno abbate Laurentio anno tricesimo quarto. 

Signum domni Stephani archidiaconi. Signum domni Odonis 
archidiaconi et 2 ) decani. Signum domni Odonis archidiaconi de Ro- 
seto 68 ). Signum domni Widonis archidiaconi. Signum domni Guar- 
neri 69 ) cantoris. 

LXXXVII. Bischof Adalbero von Verdun regelt das Verhältnis 
der Kirche des h. Dionysius in Monthairon, die auf dem von Bernaclus 
von Salmagne an das Kloster S. Vanne geschenkten Grundstück errichtet 
worden ist, zu dem Pfarrer der Parrochie. 

1135. 

Abschrift aus dem alten Kartular fol. 53 in Coli. Moreau X fol. 48 10 ' 
(B). - C 2 fol. 49' no. 61. 

In nomine dei summi. Ego Adelbero sanete Virdunensis ecclesie 
divina misericordia favente episcopus notum esse volo presentibus et 

64 ) Dafür in C : ,A. millesimo centesimo tertio* ; vgl. ein ähnliches Verderb- 
nis bei No. LXXVI. Anm. 31. — •») ,Cathalaunen' C. — M ) ,Haleruico' C 1 : 
,Haldouico' C*. — 67 ) ,cenobium 4 L. — M ) jRozeto 4 C. — ••) ,Garneri' C. 




— 115 — 



futuris, quod Bernaclus l ) de Salemanna annuente coniuge sua Macela 
dederit beato Petro sanctoque Vitono per manus Frederici comitis duos 
quartarios allodii et viginti duas falcatas prati in loco qui dicitur Ma- 
heruns et alios quinque iugeres, in quibus ecclesiam cum congruentibus 
ad inhabitandum offieinis eonstruere possent, ea conditione ut, si quis 
ex incolis de suis terris, que sibi aliquod servitium debebant, loco eidem 
pro elemosina donare vellet, libera fieret ab omni deinceps respectu et 
servitio. Concessit etiam in toto banno suo ex toto omne usuarium 
in silvis aquis pasturis et reliquis necessariis usibus, ut ipsi et sua 
omnia eis uterentur absque alicuius contradictione vel calumpnia. Abbas 
ergo et fratres, ut securius laborare et quietius sua ibi habere valerent, 
ecclesiam in denominato sibi dato allodio construxerunt, quam 
petitione ipsorum in honore gloriosi martiris Dyonisii 8 ) cum subiecto 
atrio consecravi anno incarnationis dominice MCXXXV. Et quia 
presbiter, cuius parrochie idem locus subiacebat, ad se predictam 
ecclesiam trahere contendebat, nos paci et quieti fratrum prospicientes 
faventibus ecclesie maioribus contentionem illam tali compositione 
censuimus terminare. Constituimus ergo, quatinus eandem ecclesiam 
cum atrio abbas et fratres libere et quiete possideant, nec aliquis foren- 
sium presbiter sine iussu vel consensu abbatis aliquando de eis se 
aliquo modo intromittat; sed ipsi fratres, cum libuerit, divinum officium 
ibi celebrent et officinas suis usibus congruas, prout voluerint, in ipso 
atrio construant et decimam suam minutam ex integro sibi retineant. 
feni vero et segetum decimam presbitero dent. Idem auteni presbiter, 
si aliqua rationabili causa in eodem atrio habere voluerit mansionem, 
secundum sancita canonum cellam tantummodo ecclesie adherentem 
habebit, in qua solus cum domestico sibi clerico vel famulo habitabit, 
ne mulierum aliquarum frequentia vel ullius rei familiaris confluentia 
ecclesie iniuriam et fratribus ingerat molestiam. Ad annuas oblationes 
vel ad sepulturam nullum parrochianorum suscipiant, nisi conductu aut 
consensu sacerdotis sui. De cetero, quicquid altario eorum oblatum, 
quicquid in elemosina datum fuerit, iuris eorum ex toto erit, nec ali 
cuius presumptio de eis eos inquietare audebit. Et ut hec compositio 
rata habeatur et firma, auctoritate nostra eam firmamus, lirmatam signi 
nostri impressione roboramus, roboratam testibus signandam tradimus. 

Signum domni Alberonis episcopi. Signum Alberti primicerii. 
Signum Iohannis 3 ) archidiaconi. Signum Hugonis apocrisiarii. Signum 4 ) 
Stephani cantoris. Signum Herberti cancellarii. Signum Emmelini 



JL-XXXVII. l ) ,Bernardus 4 C» - *) ? Dionisii' C» - «) ,Ioannis 4 C». — 

8* 



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- 116 - 



capellani. Signum Leodici capellani. Signum Petri Aurei montis 4 ). 
Signum Wilelmi de Amella. 

LXXXVIIL Bischof Adalbero von Verdan schenkt dem Abte 
Lorenz und den Manchen von S. Vanne die Quelle S. Andre im Banne 
von S. Maur. 

(1131—1139.) 

C 1 fol. 43. — C* fol. 54' no. 72. 
In dei omnipotentis nomine 1 ). Noverint presentes et futuri, quod 
ego Albero dei gratia presul ecelesie Virdunensis eoncedo et confirmo 
fontem qui vocatur sancti Andree Laurentio abbati et monachis sancti 
Vitoni, quatinus libere eum, ubicumque 2 ) melius potuerint, conducant. 
Et quoniam 8 ) nullum inferunt damnum ecelesie sancti Mauri, in cuius 
banno positus est, ne quolibet malicie instinetu aliquam eis contrarie- 
tatem exinde faciat, sigillo et auetoritate nostra et Rainaldi comitis et 
Goberti de Asperomonte, qui advocatus inde est, confirmamus sub testi- 
monio clericorum et laicorum nobilium virorum, quorum nomina hic 
annotantur : 

Albertus primicerius. Guillelmus decanus. Andreas et Ioannes 
archidiaconus. Petrus de Ormont. Garnerus de Sampinei. Dodo de 
Claromonte. Paganus de Mucei 4 ). Guillelmus de Chisnei. Vlricus de 
Insula. Segardus de Amella. Robertus de Conflans. Simon [de] 5 ) 
Fraxino. 

Quicumque contra hoc fecerit vel firmationem hanc infregerit 6 ), 
anathema sit usque ad congruam satisfactionem. 

LXXXIX. Aufzeichnungen aus der Zeit des Abtes Lorenz Über 
den Besitz des Klosters zu Maucourt und Meraucourt. 

(Vor 1139.) 

Vielleicht hängen diese Aufnahmen über den Besitz zu Maucourt mit dem 
Zwiste der dortigen Klosterhörigen und des Vicegrafen zusammen, von dem wir 
zum Jahre 1117 (No. LXXII) erfahren. 

A. C 1 fol. 44. - C 1 fol. 56 no. 78. 

In nomine dei summi. Notum sit omnibus sive presentibus sive 
futuris, quod ecclesia nostra deo largiente moderno tempore adquisierit 
in Marculfi curte terras largitione quorundam fidelium, quorum hic no- 

4 ) ,Signum— -montis* fehlt in C 2 . 

LXXXVIIl. *) ,amore' C. - s ) ,publicumque< C. - 8 ) ,qm' C. - *) ,Murei" 
C. — 5 ) fehlt in C. — *) ,infringerif C 1 . 



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- 117 - 



tamus vocabula: ex parte Tieberti presbiteri 1 ) VIII dies, ex parte Ro- 
hardi*) VIII, ex parte Rohildis et Beliardis Villi et unum mansum, 
ex parte Galteri de Amogesi 8 ) villa Villi, ex parte Arnulfi VIII et 
unum mansum, ex parte Holdiardis II, ex parte Herberti 4 ) . . , ex 

parte Hugonis 5 ) et dimidium indominicatum, et duas falcatas 

prati in vadimonio ad Merardi curtem. 

B. C* fol. 44. — C* fol. 56' no. 79. 

Notum sit presentibus et futuris, quod in Marculfi curte anti- 
quitus habuerit ecclesia sancti Vitoni croatas indominicatas ; sed cum eas 
non sufficerent excolere, fratres dispertiverunt partem aliquam per ho- 
mines suos, qui 1 ) non habebant eopiam terrarum quam excolerent. 
Unde actum est, ut pars quedam deveniret in partem Ioannis avunculi 
fratrum Dominici et Galteri et sororis eorum Angelburdis, qui postea 
ingruente necessitate vendidit eam Guidrico 2 ) fratri 8 ) Leudonis pres- 
biteri et Teodorici ; qui et ipse postea necessitate et pentfria compulsus 
pro XX solidis nobis ea invadiavit. Et post obitum eius uxor ipsius 
accepta adhuc alia pecunia, quoniam eadem terra dotis eius fuerat, 
ecclesie Iegaliter transfudit. Quam dum postmodum Teodericus frater 
iam dicti Guidrici 4 ) super nos reclamaret,^adstante Leudone presbitero 
fratre suo, constituta die in presentia domini abbatis Laurentii et sa- 
pientium virorum villicus noster Dominicus iusticia dictante ad opus 
ecclesie deratiocinavit *) sicut legitimum fundum, testibus Lamberto 8 ) 
fratre Guronis Albrico et Humberto, Waltero de Amogisi villa et 
Martino de Meraldi curte. Facta autem deratiocinatione idem 8 ) Teode- 
ricus eam vurpivit, adstante predicto presbitero et universis eorum filiis. 

C. C 1 fol. 44. — C2 fol. 56' no. 80. 

lterum in Meraldi curte habebamus antiquitus croatam unam 
indominicatam, quam quidem prepositus 1 ) non sine 2 ) consilio et assensu 
capituli cuidam homini eiusdem ville Duranno nomine vendidit; quam 

LXXX1X. A. x ) .pr in- C 1 — *) ,Bahardi' C. emendiert mit Rücksicht 
auf den Zeugen im Text C. — 8 ) ,Burgisi' C 1 . — *) ? Holberti' C l : ,Helberti 4 C f ; da- 
hinter ist in C keine Lücke, aber offenbar die Zahl fortgelassen. — 5 ) dahinter ,et 
multis pluribus* C; sollte in ,multis' etwa ,militis' stecken (vgl. den Zeugen im 
Text C und No. XCII Anm. 7) und hier von jenem ,Hugo miles' die Rede sein, 
der nach dem Eintrag im Nekrolog zu III. id. april. in Maucourt ,XI iugere terre' 
schenkte ? 

B. l ) ,quia' C. — 2) ,Guidono* C 1 . — 8 ) ,fratris f C. — *) ,Guidoni i C 1 . — 
») ,derationnavit' C. — •) jLuberto^ C*. — ») jGuironis' C\ — 8 ) asdem' C, 

C, l ) jpropositus* C. — a ) ,suis' C. — 



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— 118 — 



postea successione affinitatis quidam loannes nobis revendidit cum uno 
iornale sarti et inde ecclesiam legitime investivit. 

Testes huius rei: Hugo miles p . . . s 3 ) et Rohardus villicus et 
Alardus scabinus. 



Die folgende Notiz betrifft die in B beurkundete Rechtshandlung ; daran 
sehliesst sich eine mit A verwandte Besitzaufzählung. Sie ist das allein auf 
uns gekommene Bruchstück einer umfangreicheren Aufzeichnung; denn in ihr 
werden die Mönche von S. Vanne »predicti fratres« genannt, während von ihnen 
in dem uns erhaltenen Teil überhaupt noch nicht gesprochen worden ist. 

Sunt autein res iste: ex parte fratrum Dominici, Walteri et 

Angelburgis habemus IUI quartarios allodii et 1 ) XV falcatas 

prati. Avunculus autem eorum loannes nomine partem suam vendiderat 
Guidrico 2 ) fratri 3 ) Leudonis presbiteri, quam idem 4 ) postea necessitate 
cogente 5 ) predictis fratribus invadiavit pro XX solidis 6 ). Quo defuncto 
uxor eius, nimia necessitate cogente accepta pecunia a predictis fratribus, 
venit ad ecclesiam nostram et ipsum vadimonium in elemosinam pro 
anima sua et mariti 7 ) super altare multis astantibus dedit. Postea dum 8 ) 
filii ipsius et alii eorum propinqui ipsam elemosinam reclamarent, diem 
eis dominus abbas constituit; ad quem cum venissent et clamorem 
suum fecissent, in pleno placito iudicio dictante eam exfestucaverunt 
in presentia domini abbatis Laurentii et Lamberti prepositi et Dominici 
villici; sicque ecclesia nostra illud extunc 9 ) pacifice et quiete nullo 
heredum molestante possidet. 

Super hec 10 ) autem adquisierunt predicti fratres XII falcatas prati. 
Walterus autem de Amonsgei villa factus monachus dedit VI iornales 
allodii et VI falcatas prati. Arnulfus de eadem villa dedit X iornales et 
unum mansum. Tiebertus 11 ) presbiter dedit VIII iornales: filii Roahil- 
dis 12 ) 11 iornales et II falcatas prati; Herbertus V iornales et II falcatas 
prati super Ornam 13 ): Hugo unum iornale 14 ). 

XC. Ermangard, dir Tochter Hugo'*, gieht dem Kloster S. Vanne 
ihr AUod zu Artis und Villare. 

C 1 fol. 46. - C2 fol. 60' no. 91. 

a ) Die auf .p* folgenden drei oder vier Buchstaben sind in C undeutlich. 

D. ') dahinter .nomine dies' in C. — 2 ) ,Teoderico' C: emendiert mit Rück- 
sicht auf den Text B. — 8 ) .fratris' C. — 4 ) dahinter in C 2 ,L\ — R ) ,necessitante 
coguante' C. — 6 ) .invad. ad XX annos ; C. — 7 ) ,muati' C. — 8 ) .cum'C 1 . — •) ,ex- 
teno- C. — lü ) .hocTA — u ) ,Fiebertus k C. — ,Ä ) Roalhildis' C». — ,ö ) «Ornäm'G 1 ; 
.Oinatm* </-. — u ) .iornales 4 C 1 ; müsste es etwa ? XI iornales' heissen (vgl. 
oben A. Nole 6i? 



D. Ci fol. 34. — C* fol. 37 no. 46. 




— 119 — 



Indem wir die Schenkung Ermangards der Urkunde des Abtes Cono voran- 
gehen lassen, bewahren wir die handschriftliche Anordnung; dass beide Stücke 
zeitlich einander nahe stehen, darf überdies daraus geschlossen werden, dass in 
beiden Ermangard von Clermont als Zeugin genannt wird. 

Noverint omnes fideles christiani, quod ego Ermangardis l ) filia 
Hugonis dedi sancto Vitono allodium meum ad Artis et ad Villare in 
vineis campis pratis silvis et in omnibus usibus pro remedio anime mee 
et omnium predecessorum meorum, ut sub cura sua monachi me reci- 
piant, si ita mihi placuerit. 

Huius donationis testes sunt : Ioannes de Bu. Hugo de Conflans. 
Symon de Franei. Ermangardis de Claromonte. Coram his manus 
meas devestivi et ecclesiam vestivi et per manum nobilium hominum 
hanc ipsam cartam super altare posui. 

XCI. Abt Cono bekundet, von den Nonnen von S. Maur eine 
silberne Weihrauchschale um 6 Pfand gekauft zu haben. 



Das verlorene Kartular B, auf das unsere Abschriften C 1 und C 2 zurück- 
gehen, enthielt nur wenige Urkunden, die nicht mehr der Zeit des 1139 verstorbenen 
Abtes Lorenz angehören; wir werden annehmen dürfen, dass diese wenigen aus 
den ersten Jahren seines zweiten Nachfolgers Cono (1142—1178) stammen, von 
dem die Fortsetzung von Laurentii Gesta episc. Virdunens. c. 4 (Mon. Germ. 
SS. X, 518) zu rühmen weiss, dass er »in huius cenobii innovatione et restau- 
ratione providus valde et sollicitus extitit«. Wenn nicht schon Abt Lorenz 
selbst in den letzten ruhigen Jahren seiner Waltung die Urkunden des Klosters 
im Anschluss an die ältere Sammlung des Abtes Richard zusammenzutragen 
begonnen hatte, so würden wir Abt Cono das Verdienst zusprechen dürfen, uns 
durch die Anlage des Kartulars B die älteren Urkunden von S. Vanne überliefert 
zu haben. 

In dei omnipotentis nomine. Ego Cono nomine non merito abbas 
ecclesie beati Vitoni notum facere volo omnibus tarn presentibus 
quam futuris me assensu domini Alberonis episcopi, petitione et hortatu *) 
et unanimi concordia parique *) voluntate monialium sancti Mauri 
thuribulum argenteum, quod ipsius ecclesie fuerat, ab eis VI libras 
emisse, ea scilicet conditione ut deinceps ulli mortalium non sit aliqua 
facultas illud repetendi, sed ut proprium nostra ecclesia sine contro- 
versia ulla habeat 8 ) et possideat 4 ). 



XC. *) ,Ermangardius' C*. 

XCI. >) ,hortalia* C. — ■) ,atque parique 4 C. — ») ,habeant' C. — *) ^possideant' 

C. — 



{1142—1156.) 



Ci fol. 48. — C« fol. 64' no. 93. 




— 120 — 



Fuerunt autem moiüales quarum 5 J ista sunt nomina : Haduidis, 
Dada, Iudita, Fredeundis, Stephania, Ermangardis de Claromonte et 
relique 6 ). 

XCIL BiscJwf Adalbero von Verdun bestätigt dem Kloster S. Vanne 
auf Bitten des Abtes Com die namentlich aufgezahlten Schenkungen. 

C* fol. 48. - C2 fol. 64' no. 94. {1142—1156.) 

Bischof Adalbero II. resignierte 1156; sein Nachfolger wurde Albert von 
Mercy; doch dürfte die Urkunde sicherlich jenem zugehören und deshalb der 
überlieferte Namen »Alberto« in »Albero« zu emendiren sein. Denn soweit andere 
Nachrichten und Urkunden erkennen lassen, gehören die in No. XCIl bestätigten 
Schenkungen noch der Zeit des Abtes Lorenz (gest. 1139) oder spätestens den ersten 
Jahren des Abtes Cono (1142-1178) an. Ueberhaupt reicht die Sammlung der älteren 
Urkunden von S. Vanne nur bis in diese Zeit, vgl. die Vorbemerkung zu No. XCI. 
— Bemerkenswert ist, dass die meisten der vom Bischof bestätigten Schenkungen 
auch im Nekrolog des Klosters eingetragen sind. Herbeuville (vgl. Anm. 27) hatte 
ein gewisser Dodo seiner Gattin Agnes geschenkt, »sicut a patre matreque in 
propria hereditate habere debeo, ea tarnen conditione ut, si absque liberis 
mortuus fuero, ecclesia beati Wittoni illud possideat«. Die Urkunde (wohl von 
1106—1107) ist mit andern von Dodo stammenden Besitzungen an das Kloster 
(iorze gekommen (Cartulaire de Gorze in Mettensia II, 248 no. 141). 

In nomine sancte et individue trinitatis, cuius nutu et ordinatione 
cuncta reguntur quecumque creata noscuntur. Ego Albero 1 ) sancte 
Virdunensis ecelesie nomine non 2 ) merito vocatus episcopus universis 
in Christo fidelibus. Sapientissimi viri consiliis adhortati dicentis 8 ): 
niane semina semen tuum, et vespere ne cesset manus tua« et Herum 4 ): 
>quodcumque postest manus tua, instanter operare, quia nec opus nec 
ratio nec scientia nec sapientia est apud inferos, quo tu properas«, et 
apostoli verbis edoeti 5 ): »dum, inquit, tempus habemus, operemur 
bonum ad omnes, maxime autem ad domesticos fidei<, decessorum 
etiam nostrorum bonis provocati exemplis — quandoquidem 6 ) amore 
divino flagrantes sub norma venerabili Beneclicti venerabilia constituere 
cenobia et tarn de propriis quam de aliorum reditibus, quibusque modis 
valuerunt, illorum necessitatibus congrua ministrare studuerunt — , licet 
temporum inequalitate tantarum actionum impotes, tarnen voluntate 
illis non impares petitioni fratris nostri Cononis abbatis et unanimi 
hortatui fratrum ecelesie beati Vitoni parere dignum duximus et colla- 
tiones (idelium, quas pro animarum suarum remedio eis contulerunt, 
nostra episcopali auctoritate confirmamus: medietatem scilicet ecelesie 
de Haymonis monte de dono Hugonis militis 7 ) de Wentionis villa et 

6 ) .quoque* C. - 9 ).relinque ; C l ; »relunsie* G*; oder wäre in ,Relindis' zu bessern? 
XCIl. r » ,AIberto £ C. - a ) .in' C. - 3 ) Vgl. Prediger Salomonis 11,6. - *) Vgl. 
ebenda 9,10. — *) Vgl. Galater 6,10. — 6 ) ^quorumquidem' C. — 7 ) ^ultis 1 C. — 



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— 121 - 



uxoris eius Alburgis 8 ); donum 9 ) etiam Vezolonis 10 ) de Amella et uxoris 
eius Heluydis de 11 ) allodio eorum ad Baronis curtem in molendino, in 
terris cultis et incultis silvis pratis, laude filiorum ipsius 18 ) ; donum 
quoque Ioannis archidiaconi et fratrum suorum Odardi et Rayneri de 11 ) 
Chemeio etColumbios et Briuncorti 18 ) et Maronas 14 ) ante Dunchereium 16 ) 
et de 11 ) Villare, sicut eorum iuris 16 ) erant in cunctis usibus campis 
silvis pratis terris cultis et incultis atque aquarum decursibus sine ulla 
advocatia 17 ); terram Richardi militis de Grandi 18 ) prato apud Munronii 19 ) 
cum sedile molendini, sicut iuris 16 ) sui eatenus 20 ) extiterat : et allo- 
dium Petri et fratris eius Herbei de Alterio cum silva de Ogir et de 
Pauli 81 ) cruce; decimam Capelle de Axei et octavam partem molendini 
de Ticherei corte dono Nicolai de Burhe 82 ) pro anima uxoris sue Hadui- 
dis M ), alodium ad Crucem dono Erlebaudi iudicis 24 ). medietatem allodii 
Calmontensis cum tertia parte eeclesie dono Balduini de Asperomonte 25 ) 
et allodii Bantonis ville dono Rayneri militis de Claromonte 25 ), medie- 
tatem allodii de Mundi 26 ) corte dono Haduidis, et allodium Harbodis 
ville 27 ) cum servis et ancillis campis pratis silvis et in usibus cunctis et 
tertiam partem unius molendini ad Tialdi curtem cum 28 ) Servitute: 
allodium Alzei 29 ) ville in 80 ) cunctis usibus dono Theoderici 81 ) et Ide 82 ) 
matris eius; allodium unum in Gisleni curte dono Alburgis 83 ) et filiorum 
eius Valteri et Bescelini et avunculi eorum Herberti, sicut iuris ipsorum 
extiterat; vineam unam in Arnaldi villa dono Teoderici de Marceio et 
uxoris eius Euphemie, allodium Montis sancti Remigii dono Richeri et 
fratis eius Viardi. 

XCIII. Die Einkünfte der Vicare an dm Kirchen der Heiligen 
Petrus, Amaniius und Remigius zu Verdun werden geregelt. 
C 1 fol. 48'. — C* fol. 65' no. 95. 

Nach der Stellung in den Hss. wird die Urkunde am Schluss unserer 
Sammlung eingereiht. Sie mag indessen vielleicht noch der Zeit des Abtes Lorenz 

•) Vgl. im Nekrolog zu VI. id. mar. und XV. kal. dec. — •) ,dono 4 C. — l0 ) ,Vero- 
lonis' C 1 ; ,Veronolis* C". — ») ,S.' C. — ,Ä ) Vgl. im Nekrolog zu V. non. oct. und 
II. id. nov. — 1S ) ^rumöti* C 1 ; ,Briumöti' C a ; ,Briuncurt' Nekrolog zu XIV. kal. 
sept. und II. non dec. ; vgl. auch Laurentii Gesta c. 36 (Mon. Germ. SS. X, 515). 
— u ) ,Marmes' C 2 . — 15 ) ,Duncherdium 4 C. — ie ) ,viris' C. — 1T ) ,advocati* 
C 1 ; ? advocate' C*. — 18 ) „Gudi'C 1 ; ,Chudi' C*. — lf ) Undeutlich inC; doch wohl 
Mouron sw. Grandpr6. — ,0 ) »catenus* C. — 91 ) ,Parolei' C. — M ) oder jBuohe 4 
C. — *«) Vgl. im Nekrolog zu VIII. id. aug. — ") Vgl. ebenda zu II. kal. nov. — 
,Ä ) Vgl. ebenda zu II. id. aug. und IV. non. oct. — 26 ) ,Innudoi' C 1 ; Jnnudo* C 1 ; 
vgl. im Nekrolog zu XIV. kal. oct. — ,T ) Vgl. ebenda zu VIII. kal. sept. — 
") ,cum io* C. — »•) ,Alrei 4 G. — 80 ) ,in et 4 C. - 31 ) Jeoderici' C». - w ) Jche* 
C. — M ) ^burgei* C; vgl. no. LVI1. 




- 122 — 



angehören, aus dessen Regierung ähnliche Massregeln der inneren Verwaltung 
im cod. 7 der Stadtbibliothek zu Verdun überliefert sind. 

Notum sit omnibus tarn futuris quam presentibus, quid privilegii, 
exceptis aliis ecclesiis sancti Vitoni, habeant 1 ) et antiquitus possideant 
ecclesie sanctorum Petri et Amantii et Remigii constructe 2 ) in suburbio 
Virdunensi. A priscis 3 ) namque temporibus, postquam bone memorie 
Berengarius episcopus ecclesiam 4 ) beati Vitoni decrevit esse cenobium 
monachorum [et] predictas ecclesias 5 ), sanctorum scilicet Petri, Amantii, Re- 
migii, cum suis reditibus delegare victui monacorum, in abbatis pendet arbi- 
trio, quot et quantum debeat sacerdotibus pro vicariis 6 ) : mense iulio 
pro eisdem ecclesiis accipiunt ipsi vicarii 7 ) abbatis singuli singulas car- 
ratas feni; mense vero augusto L gerbas frumenti et C avene; in tribus 
autem festivitatibus, videlicet omnium sanctorum, nativitatis dominice et 
pasca, accipiunt ipsi vicarii sancti Petri et sancti Amantii tertiam 
partem oblationum et duas abbas; de oblationibus vero sancti Remigii 
medietatem abbas ; de sepulturis tertiam partem, si in cimiteriis ipsarum 
ecclesiarum sepultum fuerit corpus, sie tarnen ut non cogant aliquem 
dare nisi quod sponte ille dare voluerit; si autem in eimiterio sancti 
Vitoni se sepeliri quis voluerit, nullo modo contradicere possunt; in 
paraschevam de candelis sancti Amantii tertiam partem, sancti vero 
Remigii mediam partem; VI pullos in tribus temporibus anni, in pasca II, 
in festivitate sancti Vitoni II, in nativitate domini II. Sciendum autem, 
quod ambe ecclesie, videlicet sanctorum Amantii et Remigii 8 ), ab uno 
vicario sub prebenda CL gerbarum et unius carrate feni semper admi- 
nistrantur secundum decreta pontificum, qui eas prebende fratrum 
subiectas esse decreverunt. 

XCIII. l ) ,abeant' C. — 2 ) ,cons earum* C 1 ; ,consilio earunV C*. — 3 ) ,apri- 
sis' C. — *) fehlt in C — 6 ) „monachorum predicte ecclesie' C. — 6 j ,cuntarhV 
C 1 ; ,cuncariis' C* — 7 ) ,vitriarii* C»; ,vicaris' C«. — 8 ) ,R/ C«; fehlt in C 1 . 




— 123 — 



Anhang. 




Das Polyptychon ist in den Handschriften C 1 . C a und war daher gewiss 
schon in dem verlorenen Kartular des XII. Jahrhunderts (B) unmittelbar an das 
Güterverzeichnis angeschlossen, das vor dem Jahre 980 niedergeschrieben worden 
ist (vgl. Anhang 1 in diesem Jahrbuch X, 447). Diese noch von GuSrard fest- 
gehaltene Vereinigung, die eine zutreffende Würdigung beider Stücke unmöglich 
machte, ist bei ihrer sachlichen Verschiedenheit durchaus unzulässig, und sie 
verbietet sich schon durch ihre Entstehungszeit; denn während die Güterauf- 
zählung schon für das Diplom Otto's IL von 980 (No. XX) als Vorlage benutzt 
worden ist, stammt das Polyptychon erst aus der Mitte des XI. Jahrhunderts. 
Allerdings enthält es nicht wenige Orte, die dem Kloster schon seit alter Zeit 
zugehörten, wie Scance (§ 1), »Golonis curtis« (§ 4), Parois (§ 7), Gilincourt (§ 8), 
Liny-devant-Dun (§ 18), Maucourt (§ 19), die sämtlich z. B. schon in dem Diplom 
Otto's II. (No. XX) begegnen; Bethelainville (§ 11) und »Masmelpont« (§ 12) 
sind durch Bischof Heimo (991—1025) an das Kloster gekommen (vgl. No. XXI 
und das Diplom Heinrichs II. von 1015, No. XXIV). Auch Bourray (§ 3) ist 
schon durch Graf Gottfried I. (f nach 997) gegeben worden (vgl. im Nekrolog zu 
III. non. sept.), und Graf Hermann (f 1029) hatte schon vor 1015 über Hasselt 
(§ 15) und Velsique-Rudershove (§ 16) verfügt (vgl. No. XXIV), während seine 
Vergabung zu Gesves (§ 9) erst in dem Diplom Konrads II. von 1031 (No. XXXIII) 
begegnet; die Schenkung von Fentsch (§ 2), welche im Nekrolog zu V. kal. iun. 
gleichfalls auf Hermann zurückgeführt wird, schreibt der Fortsetzer von Berthars 
Gesta episc. Virdunens. c. 9 (Mon. Germ. SS. IV, 49) dem 1023 verstorbenen Her- 
zog Gottfried I. zu. Bestimmtere Zeitgrenzen gewähren die Beschreibungen von 
Boureuilles (§ 14), das erst 1020 erworben wurde (vgl. No. XXVII), und des Be- 
sitzes von Baroncourt und Dommary (§ 17), als dessen Geber das Nekrolog zu VII. 
id. nov. den Bischof Richard (1039—1046) bezeichnet. Einer Kirche zu Samogneux 
(§ 5) wird erst in einer Urkunde des Bischofs Dietrich von 1046—1052 (No. XLIII) 
gedacht, aber der dortige Landbesitz wird ebenso wie die Güter zu »Formestor« 
(§ 6), Koeur (§ 10), Laumesfeld (§ 13) zum ersten Mal in dem Privileg Papst 
Leo's IX. von 1053 (No. XLIV) angeführt. Andererseits verzeichnet das Polyptychon 
noch sorgfältig die klösterlichen Güter zu Hasselt und Velsique-Rudershove, die, 
wenn nicht schon früher, so doch sicherlich bald nach 1053 an Graf Balduin 
von Flandern fortgegeben worden sind (vgl. die Vorbemerkung zu No. XLIV). 
Wir dürfen daher die Herstellung der Besitzbeschreibung keinesfalls in spätere 
Zeit hinabrücken; vielmehr ist das Polyptychon mit annähernder Sicherheit für 
die letzten Jahre des Abtes Richard oder die ersten seines Nachfolgers Walram 
in Anspruch zu nehmen und ungefähr in das Jahrzehnt von 1040—1050 zu weisen. 

Diese Entstehungszeit erklärt am besten die nahe Verwandtschaft, die 
zwischen den Angaben des Polyptychons und dem Privileg Leo's IX. von 1053 
(No. XLIV) besteht. Decken sich auch die Nachrichten über Grösse und Art des 




— 124 - 



Besitzes in beiden nicht so vollständig, dass wir die Güterbeschreibung geradezu 
als die Quelle und Vorlage für die Urkunde bezeichnen durften, so stehen beide 
einander doch so nahe, dass sie unzweifelhaft als Zeugnisse einer und derselben 
Zeit für den Umfang des Klosterbesitzes von S. Vanne zu gelten haben. Es wird 
sogar mit der Möglichkeit gerechnet werden müssen, dass ihre Beziehungen ur- 
sprünglich noch enger waren als sie uns bei der heutigen Ueberlieferung des 
Polyptychons erscheinen ; denn es kann wohl sein, dass uns dieses nur unvoll- 
ständig erhalten ist, und dass in seiner originalen Gestalt noch eine Reihe von 
Orten beschrieben wurden, die jetzt nur in der Besitzaufzählung des Papst- 
privilegs, nicht aber in dem vorliegenden Bruchstücke des Polyptychons begegnen. 

Die Herstellung des Wortlautes unterlag sehr grossen Schwierigkeiten, da 
sie sich nur auf die beiden schlechten Handschriften des XV. /XVI. Jahrhunderts 
stützen durfte. Guerard, dem beide bekannt waren, hatte ihre Lesarten in die An- 
merkungen verwiesen und den Text auf der zuweilen schon gut emendierten. 
aber häufig doch ganz irreleitenden Handschrift Bouhiers (cod. lat. 17639) auf- 
gebaut. Namentlich die Zahlen bleiben unsicher. Sachverständige Forscher 
werden an der Hand des Variantenapparates gewiss noch weitere Emendationen 
vorzuschlagen wissen; denn ich glaube keineswegs, alle Schwierigkeiten gelöst 
und bei den Besserungsversuchen überall das Rechte getroffen zu haben. Immer- 
hin hoffe ich, das wirtschaftsgeschichtliche Denkmal dem Verständnis näher ge- 
bracht und durch die sichere Datierung seinen Wert erhöht zu haben. 

Für die Geschichte des Klosters S. Vanne und der von dort ausgehenden 
Bestrebungen erhält es erst jetzt seine volle Bedeutung, wo das Polyptychon dem 
ersten unter Abt Richard zusammengestellten Kartular (vgl. darüber in diesem Jahr- 
buch X, 346 ff.) und dem ältesten gleichfalls damals angelegten Nekrolog (vgl. 
unten Anhang No. 3) zeitlich nahe gerückt wird. Wir blicken auf die Zeugnisse 
einer überall eingreifenden ordnenden Thätigkeit, von der die Quellen nichts be- 
richten, die von Abt Richard begonnen oder doch angeregt worden ist und die 
ein dauernder Beweis seines vielseitigen Wirkens bleiben wird. 

§ 1. In Scantia sunt mansi ad servitium XVI, LIII ad censum. 
Et unus cartarius solvit VI carratas lignorum, census capitum in maio, 
in festivitate sancti loannis falces VI: et mansus unus C 1 ) scindulas*) 

in festivitate sancti Remigii 8 ) pro granario. Ad festivitatem 

sancti Martini census de aliis mansis et de sedilibus que sunt in monte 
sancti Vitoni et*) Virduni; pullos et ova ad pasca et festivitatem 
sancti Vitoni 4 ) et ad nativitatem domini; de integro manso carrum di- 
midium, de carropera 6 ) XX denarios 6 ), noctes X in maio. Homo de 
capite suo tenens terram aut non 7 ) solvit denarios 7 ) IUI. Clausuram 
indominicatam 8 ) in vinea femorare debent dies III: de tertio in tertium 
annum calfurnum faciunt 9 ). 



§ 1. Scance, zerstörter Teil von Verdun. l ) fehlt in C 1 . — •) ^cindatas* C. 
— a ) dahinter ,XU dei f C. — *) ,et — Vitoni' fehlt in C*. — *) ,carropere' C. — 
*) ,d' C; vgl. unten § 3. - 7 ) ,nisi XX den. d' C»: ,nisi XX. s. d l G 2 . — •) ,hv 
dominicata' G, — 9 ) ,fac ; G. 




- 125 - 



§ 2. In Funtagiam est ecclesia dimidia. Aspiciunt ad eam III mansi ; 
in dote oblate de ecclesia unus porcus de XII denariis, [VI deneratas] l ) 
de vino, XII panes, VI pulli, unus modius*) avene; pannus unus XII 
ulnarum, unus equus ad parendum dantur 8 ) presbitero. XII mansi 
iacent in eadem villa, qui solvunt 4 ) XII solidi in festivitate sancti 
Martini, in maio IUI solidi VIII denarii. In pasca unus mansus 5 ) II pullos, 
ova X; pro redemptione carri V denarios. Mansus unus in nativitate 
domini V plaustra lignorum 6 ), XXIIII denarios in anno 7 ). Villi sedilia 
XXVII denarios; XIII qui iacent ultra et qui in festivitate sancti 
Martini solvunt VI solidos et VI denarios, in maio XIII solidos; de 
pullis ovis et alio servitio quot solvunt 8 ) alii mansi. II molendina; 
unum solvit porcum de XII denariis, VI deneratas in vino, XII panes, 
I modium 9 ) avene ; aliud molendinum porcellum valens VI denarios, 
III deneratas in vino 10 ), VI panes, I modium avene ; # in censu XXX 
modios annone, de frumento XX modios, CXV modios n ) spelte, 
LX avene. 

§ 3. In Barracum est mansus indominicatus, culture III, prata 
indominicata ad falces XXX, tria clausa indominicata. Aspiciunt ad 
eum XI mansi et dimidius, et quartarius dimidius et quot *) sufficit uni 
carruce indominicate. Unusquisque mansus in maio solvit XX dena- 
rios 2 ) et XXIIII noctes; similiter in iulio 3 ) XX denarios; Herum in 
festivitate sancti Martini unusquisque mansus XVIII denarios et 
III! pullos. In nativitate domini solvit mansus unam carratam lignorum, 
unam carratam de virgis, unam de 4 ) pascellis — IUI denarios in car- 
rata 5 ), de una 6 ) XL fasciculos 7 ) — , et unam 8 ) de tremois similiter. 

§ 4. In Golonis corte mansum unum et dimidium et quartarium 
dimidium. In festivitate sancti Martini solvunt II solidos, in nativitate 
domini IUI solidos, in pasca III solidos, in maio VIII et censum 
capitum et arietem, in festivitate sancti Ioannis baptiste III solidos, in 



§ 2. Fentsch (Lothringen, Kreis Diedenhofen-West). l ) fehlt in C; die Zahl 
ist nach der entsprechenden Leistung der Mühlen ergänzt. — ") ,modo 4 C. — 
a ) ,datur { C 1 . — *) ,solvuntur' C. — 6 ) ,mansos' C. — 6 ) Signum' C. — *) ,XXIIII 
dies manno' C 1 ; ,XXI1U dies in anno 4 C*. — 8 ) ,quod solvuntur' C. — •) ,mo- 
dum' C. — l0 ) ,111 d in manno 4 C*; ,111 d III in anno' C«. — ") ,modium' C. 

§ 3. Bourray, wüst, bei Chailly bei Ennery (Lothringeti, Kanton Vigy). 
') ,quod' C. — ■) ,d< C; vgl. oben § 1. — ») ,uill.' C. — «) ,ad' C. — ft ) ,coata* 
C>; .croata 4 C f . — 6 ) ,unam< C. - 7 ) ,falciculas' CA: .faciculos* C a . — 8 ) .illam 4 
oder etwa ,aliam' C*. 




- 126 — 



festivitate sancti Remigii VII solidos et IUI denarios de victura 1 ). 
Summa X1III solidorum. De particulis II modios frumenti et IUI sili- 
ginis 2 ), II modios avene 3 ) et dimidium. 

§5. In Septimoniolo VI mansi et XI dies. Hü solvunt 1 ) XXVIII 2 ) 
denarii et obulum in festivitate sancti Martini; pullos IUI in nativitate 
domini, VII solidos et VII denarios; IUI pullos in pasca et 8 ) XII de- 
narios, in maio II solidos et VII denarios et censum capitum; in nati- 
vitate sancti Ioannis III solidos; in festivitate sancti Remigii III solidos 
et II 4 ) denarios et obulum. De particulis VI modios de frumento 5 ), 
IUI 6 ) de siligine et III sextarios 7 ). Summa denariorum 8 ) in anno 9 ) 
Villi solidos et VIII denarios. 

§ 6. In Formestor est mansus indominicatus, culture *) III, 
prata ad falceS XXXIII1, piscatura 2 ) per legas III — quercetum 8 ) est 
ibi extimum 4 ). Aspiciunt ibi mansi VIII et dimidium. Unusquisque mansus 
solvit in maio V denarios ; in festivitate sancti Martini VI denarios et 
II pullos; in nativitate domini X modios 5 ) avene 6 ), I pullum, I dene- 
ratam vini 7 ), duas focias; et totidem portabit coram domino ad 
pasca, pullum I et XII ova. Solvit mansus I carratam de virgis et 
XLnoctes et II carradas 8 ), unam herbe, alteram feni; idem III carratas 9 ) 
herbe, alteram feni. 

§7. Ad Paridum sunt mansi XVI. Mansus integer debet de 
victura denarios X aut 1 ) dimidium carrum 8 ); ad nativitatem de pastu 8 ) 
denarios X, de lignis carratas IUI; XXXVI falces 4 ), pullos III, ova XV, 
de tertio in tertium 5 ) annum novellam I. Homo de capite suo, si terram 
teneat, debet denarios V; si foris potestate manet, denarios XII. Homo, 

§ 4. Nach der Lage bei Champ- Neuville (vgl. No. XX) ist die Deutung auf 
Gouraincourt (Meuse, canton de Spincourt ; vgl. Li6nard, Dictionnaire topographique 
du dSpartement de la Meuse 97) unzulässig. *) .et victuram 4 C. — •) .sigil 4 C 1 . 

— *) ,11 molend. 4 C. 

§ 5. Samogneux (Meuse, canton de Charny). l ) ,solvuntur 4 C. — Ä ) ,XXVII1P 
CK — 3 ) fehlt in C*. — 4 ) ,sol. XII den. 1 C*. - 5 ) ,frumentato 4 C. — ' •) ,XIIII' 
C 1 . — '^sextarii 4 C 1 ; ,sept. 4 C 8 . — 8 ) .de terra 4 C 1 ; ,de tera 4 C 8 : vgl. unten § 17. 

— •) ,maio' C. 

§ 6. Fremersdorf (Lothringen; Kreis Forbach)? vgl. im Nekrolog zu XII. 
kal. ian. *) ,indominicatas culturas' C 1 . — 8 ) ,piscantur 4 C 1 ; .pistatur 4 C 2 . — 
8 ) ,quercelum 4 C. — *) ,extumum 4 C 2 . - 5 ) ,et modum 4 G*. — •) ,advene* C 1 . — 
7 ) ,den Villi 4 C a . — 8 ) ,XII (statt ? et II') croadas 4 C. — •) ,carratam 4 C 8 . 

§ 7. Parois (Meuse, canton de Clermont-en- Ar gönne). *) ,aui 4 C. — ■) ,car- 
tum 4 C. - 8 ) ? paste 4 C 8 . — *) ,XXX falces VI 4 C. - 5 ) .antitum 4 C*. - 




— 127 - 



si parem 6 ) suam de potestate ipsa 7 ) tenet et ex illa genuerit III filios 
aut filias 8 ), II redimet; si II habuerit, I redimet; si I, non debet 9 ) 
redimere. Ecclesiam I in honore sancti Vitoni, que debet de 10 ) 
oblationibus solidos VI. Ad altare pertinet mansus integer in Parido; 
XIIII denarios solvit mansus, et census capitum in maio. Ad festivitatem 
sancti Martini solvunt sedilia VIII denarios XVI, totidem pullos et ova; 
pro feno secando solvit mansus IUI denarios; pro banno denari.. 11 ) 
ad festivitatem sancti Ioannis, calfurnum de tertio in tertium annum. 

§ 8. Ad Gisleni cortem sunt XII mansi 1 ), qui solvunt 8 ) idem 
servitium quod et isti; sed X denarios solvit mansus ad nativitatem 
domini. Sunt 8 ) ibi sedilia XIIII solventia XXIIII denarios. 

§ 9. Est in Gengeauia *) mater ecclesia in honore sancti Lamberti. 
Aspiciunt ad eam capella de eadem villa in honore sancti Maximini et 
alia in Soreias in honore sancti Martini, dimidia vero in honore sancti 
Remigii in Vualeias. Sunt ibi de 2 ) indominicata terra V mansi et 
unum bonarium de prato et camba solvens XII modios, VIII de fru- 
mento, IUI de bracio; de alia terra que est in servitio mansus et 
quartarius unusquisque solvit per annum aut secundam feriam 8 ) aut 
opus manuum, et in nativitate domini hü quartarii 4 ) X pullos. Tantum 
terre est ibi que solvit XIII denarios in nativitate sancti Ioannis 
baptiste. Haistoldi vero solvunt censum capitis, in festivitate sancti 
Martini unusquisque II denarios. De prebenda sancti Maximini, quam 
presbiter tenet, III quartarii 4 ), unum bonarium 6 ) de 6 ) prato 7 ), unum 
bonarium 6 ) de terra iacent 8 ) iuxta Dionant 9 ). 

§ 10. In Corires sunt II mansi et II bonaria de indominicata 
terra et III quartarii, qui idem servitium faciunt quod supradicti, id 
est 1 ) secundam feriam cum aratro aut opus manuale 8 ). Sed quartarius 

•) ,parum 4 C 1 ; ,param 4 C 9 . — *) ,ipsum 4 C 1 . — •) ,filias aut filios 4 C 1 . — 
•) ,dabit 4 C. — 10 ) ,et de* C. — n ) ,den.' C ; dahinter keine Zahlangabe ; etwa ,de- 
narium 4 ? vgl. § 12. 

§ 8. GiUncourt (wüst, bei RarScourt; Mense, canton de Clermont-en-Argonne). 
l ) ,mansos 4 C. — ') ,solvuntur 4 C. — *) ,sctis 4 C. 

§ 9. Gesves f Sorte, Walhay (Belgique, arr. de Namur, canton d'Andenne); 
Dinant. l ) ,Gengeamia 4 C 1 . — •) ,et ; C 1 . — a ) ,feram' C». — *) ,cartarii 4 C 1 . ~ 
*) ,in bonarum 4 C 1 ; es wäre auch leicht in ,111 bonaria' zu emendieren, oder 
in ,111 bonarum 4 , wo ,bona 4 = ,bonarium 4 wäre. — •) ,et 4 C 1 . — 7 ) ,prato I 4 C. — 
•) ,iacens 4 C*. — •) ,Diouant 4 C 8 . 

§ 10. Koewr {Mewe, cnnton de Pierrefitte). l ) .idem' C. — ') ,opere raanuali 4 C. — 




— 128 — 



inter duos annos VII pullos, in pasca ova X solvit, in natali V fusa 
lini. Sunt ibi II sedilia, que IUI pullos et IUI denarios solvunt; et ibi 
IUI. pars fageti 8 ). 

§11. In Betelani villa est ecclesia. Sunt ibi VII quartarii; 
unusquisque in festivitate sancti Remigii solvit VIII denarios, in nativi- 
tate VII, in pasca VIII et I denariurn et sextarium 1 ) avene cum I pullo 
et I pane. Sunt ibi XI sedilia, excepto indominicato 2 ) ; unumquodque 
in festivitate sancti Martini solvit IUI denarios. Alia terra, que IUI de- 
narios solvit; prata sunt ibi de vadio Odilonis pro XXIIII solidis; item 
prata de vadio pro XXX solidis; alia vero terra arabilis de vadio 
Nanteri et Gondelini 3 ) pro XX solidis : que vadia Olricus 4 ) nostre 
ecclesie tradidit. 

§ 12. In Masmelpont est mansus indominicatus, pratum ad falces 
VII. Sunt ibi IUI mansi et I quartarius 1 ). Solvit 2 ) mansus ad festivi- 
tatem sancti Remigii dimidium carrum; in martio IUI denarios; [ad 
pasca] 8 ) Uli pullos, XX ova; in iulio denari.. 4 ); in maio census 
capitum; in festivitate sancti Remigii solvunt 5 ) IUI modios frumenti. 
Sedilia etiam II solvunt 6 ) IUI denarios in nativitate domini. 

§ 13. In Lumesuet sunt culture III, pratum magnum ad falces XL, 
silva ad C porcos; aspiciunt ibi mansi XU. Mansus I solvit in pasca 1 ) 
pullum I et ova XV, in maio VI 2 ) denarios, in festivitate sancti Mar- 
tini XII denarios. Homo de potestate II dies in prato 3 ) et 

aliud servitium de die in diem. Mansus in iulio X denarios. De his 
mansis sunt VII ad servitium, V assi. II dies ad corradam homo de 
potestate fach cum bestiis suis; quibus si caret, cum fossorio totidem 
dies; per VI milliaria faciet vecturam 4 ) de annona cum collo. Silva 
indominicata ad C porcos. alia communis multiplex 5 ). Ibi molendinum 
solvens XII denarios. 

8 ) ,fugeti' C*. 

§ 11. Bithelainville (Meuse, canton de Charny). *) .septarium' C*. — 2 ) ,ex- 
cepta indominicata 1 C*. — 8 ) .Grandelani' C 1 . — *) .Alricus 4 C 1 . 

§ 12. Der Ortsname ist noch nicht gedeutet. l ) ,carratarius 4 C a . — a ) ,so- 
lus- C. — 3 ) fehlt in C; doch vgl. § 13. — *) ,denaP C. ohne Zahlangabe. Sollte 
hier und oben § 7 Anm. 11 .denariurn' zu lesen sein? — 5 ) ,solvuntur' C. — 
•) .solvuntur' C 1 . 

§ 13. Laumesfeld (Lothringen, Kanton Sierck). l ) ,rasca' C*. — a ) ,V 4 C*. 

— 8 ) dahinter: ,qui in banno 1 domum granaris* C 1 ; ,qui in banno I domini 
granarium ; C*. Etwa ,1111 in banno vel domini granario* ? — *) ,veicturam* C. 

— s ) dahinter ,jr C. 




— 12Ö 



§ 14. In Bolrouer est mansus indominicatus, pratum ad XIII falces. 
Aspiciunt ibi IUI mansi et dimidius. Ad natale domini solvit mansus 
X denarios uno anno 1 ), alio anno VIII, pullos IUI; ad pasca pullos IUI, 
ova 2 ) XXVIII: in maio X denarios, ad festivitatem sancti Remigii di- 
midium carrum. Sedilia XIIII 3 ) solvunt pullos XXXVI, hoc censurn ad 
festivitatem sancti Martini ; CCC ova ad pasca. 

§ 15. In Haslud sunt mansi indominicati VIII inter culturas et 
prata: VI 1 ) sunt assi, exceptis VI bonariis. Aspiciunt ad eam XXIIII 
mansi. In martio 2 ) solvit mansus II modios et IUI sextarios 3 ) de bra- 
cio 4 ) ; in maio solvit mansus porcum valens XII denarios et arietem 
VI denariorum. Homo non Ä ) tenens 6 ) terram solvit VI denarios et 
mulier III in festivitate sancti Remigii; in nativitate domini solvit man- 
sus IUI pullos et IUI sextarios avene. Aspicit') ad eam ecclesia in 
honore sancti Petri. Sunt ibi II 8 ) molendina XX modios solventia; 
tertium est, quod solvit IUI modios. Sunt etiam II cambe 9 ). Est ibi 
silva cum 10 ) II mansis. Summa mansorum XXVIII u ). Est etiam 
iuxta 12 ) hanc villam cappella in honore 18 ) Fredegini solvens XXX de- 
narios in oblatis. 

§ 16. In Rogeri corte 1 ) sunt mansi X; ex his sunt VI in ser- 
vitio. Unus solvit in martio 2 ) X sextarios de bracio et unum in pasca, 
II pullos et X ova: in maio XII 3 ) denarios, in festivitate sancti Mar- 
tini XII, in nativitate domini XVIII denarios. Homo non tenens ter- 
ram 4 ), solvit VI denarios et femina III. Et ibi ecclesia in honore sancti 
Martini 5 ), capella sancti Vitoni, servus et ancilla; de altari 6 ) solvit 
11 denarios. 

§ 17. Inter Baronis curtem et Domnam Mariam sunt IUI mansa 
et quartarius. Ad festivitatem sancti Ioannis exeunt de his mansis 
XXXII denarii : de mensuris vero veniunt IUI solidi, tres minutas 1 ) 

§ 14. Boureuilles (Meuse, canton de Varennes). *) ,anno uno' C l . — 2 ) ,ovas' 
C». - 8 ) ,XII. II 4 C. 

§ 15. Op-Hasselt (Belgien, arrond. cTAlost). l ) ,V C 2 . — 2 ) .martiunV C. 

— 3 ) ,septarios* C' 2 . — *) ,bacio' C 2 . — 5 ) .nisi' C. — *) ,tenetis' C 2 . — 7 ) ,aspi- 
ciunf C. — 8 ) .in 4 C 2 . — •) .cinobe' C*. — 10 ) Sri C. - ") ? XXXVIII' C 1 . - 
,2 ) .iusta' C. — 1S ) .herme' C. 

§ 16. Rutgershove (Belgien, arrond. Alost). *) .cortem* C 2 . — *) ,nart/ C. 

— 8 ) ,X ; C 2 . - *) ,terra ; C»; ,tera ; C 2 . — *) Zu Velsique. — •) ,altaria ; C 1 ; 
.altarii' C 2 . 

§ 17. Baroncourt; Dommary (Meuse, canton de Spincourt). l ) ,muntas' C 1 .— 

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minus, XL vero et Villi secature inaugusto; ad festivitatem autem sancti 
Remigii veniunt III solidi et IUI denarii; in natali vero sancti Martini 
exeunt XVI pulli cum ovis; ad nativitatem domini 2 ) veniunt III solidi, 
et de molendino Villi denarii. Et villicus debet VI denarios, XL vero 
et Villi noctes; veniunt et IUI modia frumenti et III 3 ) sextaria. Summa 
vero denariorum per annum XIIII solidi et III minute 4 ). 

§ 18. De Liniaco exeunt V solidi in festivitate sancti Remigii; 
in nativitate domini similiter VI solidi, in nativitate sancti loannis 
III solidi. 

§ 19. Ad Marculfi curtem exeunt in anno XIIII solidi et X de- 
narii. In Iunchereio 1 ) IUI denarii in festivitate sancti loannis, XI de- 
narii in ad vincula 2 ) sancti Petri, IUI solidi et VIII denarii de censu 
inensurarum, et de pratis V solidi et III denarii; in festivitate saneti 
Remigii IUI denarii, in festivitate sancti Martini IUI denarii, in nativi- 
tate domini III denarii. Debentur etiam in 3 ) Petri ad vincula 8 ) et in 
festivitate sancti Remigii VIII sextarii frumenti, quorum XII rasarium 4 ) 
faciunt. 

§ 20. Ad Maraldi cortem veniunt in anno XV solidi. 

*) ,s. domini' C. — 8 ) .terlia' C. — 4 ) .mune* C 1 ; .munte' C*. 
§ 18. Liny-devani-Dun (Meuse, canton de Dun). 

§ 19. Maucourt; Gincrey (Meuse, canton <F Etain). l ) ,Minchereio' C 1 ; 
,Marhereio : C i . — *) .in aduunt/ C. — 8 ) ,in feual (.feuat' C 2 ) vini fune 4 C. — 
4 ) .resariurrr C' 2 . 

§ 20. Miraucourt (Mcuse } canton de Charny). 




— 131 — 



3. Das Nekrolog des Klosters S. Vanne. 

Der Cod. 7 der Stadtbibliothek zu Verdun enthält auf fol. 174 ff. das einzige 
uns erhaltene Tolenbuch des Klosters S. Vanne. Obwohl es erst im XIV. Jahrhundert 
in die Hs. eingetragen wurde, besitzt es doch für die ältere Geschichte des Klosters 
und des Bistums Verdun einen hohen Wert, weil offenbar eine ältere Vorlage 
ihm zu Grunde gelegt worden ist. Die Verehrung, die aus der Charakteristik des 
Abtes Richard (XVIII. kal. iul.) spricht und die das Gedächtnis seiner Mutter 
und seiner Brüder bewahrt hat (II. kal. iun., VIII. kal. aug.. XI. kal. dec, V. kal. 
ian.), ist ebenso wie das Interesse an Graf Gottfried I. von Verdun und seinen 
nächsten Angehörigen (VIII. id. ian., XIV. kal. mai., VIII. kal. hin., V. kal. iun., 
III. non. sept., V. kal. oct., XII. kal. nov., XV. kal. ian., XII. kal. ian.) ein 
sicheres Zeugnis dafür, dass uns in dem Nekrolog des XIV. Jahrhunderts Ein- 
träge aus den Tagen des Abtes Richard überliefert sind : sie führen uns zu jenem 
verlorenen älteren Totenbuch zurück, aus welchem schon der Fortsetzer von 
Berthars Gesta episc. Virdunens. (Mon. Germ. SS. IV, 45 ff.) und vor allem Hugo 
von Flavigny geschöpft haben. 

Dieses älteste Nekrolog von S. Vanne scheint erst unter Abt Richard angelegt 
zu sein. Nur von seinem Vorgänger Fingen ist neben dem Todestag eines der 
früheren Aebte (VIII. id. oct.) auch das Todesjahr verzeichnet. Die älteren Bischöfe 
von Verdun sind zwar seit dem IX. Jahrhundert ziemlich vollständig berücksichtigt 
(kal. ian., id. ian., V. id. iul., non. oct., II. kal. ian.), zumal die meisten (ausser Berard) 
in S. Vanne selbst begraben lagen. Aber die Würdigung Berengars (II. id. aug.) scheint 
auch in ihrem ältesten Teil erst von jenem Manne herzurühren, der 1046 den Tod 
des Abtes Richard zu melden hatte: und unter seinen Nachfolgern ist weder an 
Wigfrid (II. kal. sept.) und Adalbero (XIV. kal. mai.) noch an Heimo (II. kal. mai.) 
oder Rambert (III. kal. mai.), sondern erst an Bischof Richard (1039—1046) der 
Ehrentitel »domnus« gegeben worden (VII. id. nov., III. id. dec), den von den Aebten 
neben Lantbert, Fingen (gest. 1004) und Richard nur noch sein Nachfolger Walram 
^(gest. 1060, VI. kal. iul.) erhalten hat. Mögen daher im Kloster schon im 10. Jahr- 
hundert die Todestage der Aebte und Bischöfe vermerkt worden sein (vgl. Sackur, 
Die Cluniacenser II, 366), so weisen doch alle Spuren darauf, dass erst unter 
Abt Richard und vielleicht erst in seinen letzten Jahren ein wirkliches Nekrolog 
angelegt und regelmässig geführt worden ist. 

Noch unter Abt Walram (1046—1060) sind die Einträge sorgfältig fortgesetzt 
worden; die Erwähnungen seines Vaters (XV. kal. iun.) und seines Bruders 
(id. iun.) sind die letzten Angaben, welche eine gewisse persönliche Färbung 
zeigen. Wie die geringe Zahl der Urkunden aus der Zeit von Walrams Tod 
bis zum Wormser Konkordat (1122) von den Wirren zeugt, denen das Kloster im 
Investiturstreit ausgesetzt war, so weisen auch die wenigen Einträge, die in diese 
Jahrzehnte gehören, auf den allgemeinen Niedergang hin. Erst in den beiden 
letzten Jahrzehnten unter Abt Lorenz (f 1139) und unter seinem zweiten Nachfolger 
Cono (f 1178) wurde die innere und äussere Ordnung wieder hergestellt; der 
Vergleich der Urkunden im Kartular des Abtes Lorenz und seiner Nachfolger 
mit dem Nekrolog zeigt, dass mit der Fürsorge für den Besitzstand das Interesse 
an dem Eintrage der Wohlthäter in das Totenbuch des Klosters wie in den Tagen 
des Abtes Richard Hand in Hand gegangen ist. So spiegeln sich in der Geschichte 

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— 132 — 



des Nekrologs dieselben Wandelungen wieder, die auf die Geschichte der 
älteren Urkunden des Klosters S. Vanne ihren entscheidenden Einfluss geübl 
haben. — 

Es war nicht meine Absicht, das Nekrolog in seinem ganzen Umfange heraus- 
zugeben ; nur insoweit es eine Ergänzung zu den Klosterurkunden bietet und 
die Uebersicht über den Besitzstand des Klosters im XI. und XII. Jahrhundert er- 
weitert, ist es an dieser Stelle ausgezogen worden. Ich Hess daher mit wenigen 
Ausnahmen alle Einträge bei Seite, die den späteren Jahrhunderten angehören; 
ich überging aber auch die einfachen Namen, die gewiss zum Teil Männern und 
Frauen jener älteren Zeiten angehören, die aber in diesem Rahmen keine Be- 
deutung besitzen. Wie die Urkunden ihre endgiltige Bearbeitung nur im Gefüge 
eines Urkundenbuchs von Verdun finden können, so muss die kritische Herausgabe 
des Nekrologs von S. Vanne gemeinsam mit derjenigen der Totenbücher des 
Domstifts, von S. Croix und der übrigen Kirchen der Diözese erfolgen. Ich be- 
scheide mich, den lothringischen Geschichtsforschern den Stoff vorzulegen, der 
mir in der Vorbereitung anderer Aufgaben zugänglich wurde. So enthalten auch 
die Anmerkungen für die Ortserklärung — bei der ich auf der Strassburger Bibliothek 
fast ausschliesslich auf die sehr verbesserungsbedürftigen topographischen Wörter- 
bücher von Lienard (Dep. de la Meuse). Lepage (D6p. de la Meurthe), Bouteiller 
(D6p.de la Moselle) angewiesen war — und für die Feststellung der Persönlichkeiten 
mehr Vorschläge und Hinweise als abschliessende Ergebnisse, die nur aus der 
vertrautesten Kenntnis des Landes und aus dem Vergleich mit den zum Teil 
noch ungedruckten Quellen gewonnen werden könnten. 

Einen kurzen Auszug aus dem älteren Bestandteile des Nekrologs gab im 
Jahre 1890 mein lieber, früh verstorbener Freund und Kollege Sackur im Neuen 
Archiv XV. 126 ff. : er entnahm ihn dem cod. Parisiensis lat. Nouv. acquis. 1417. 
der von Buvignier aus dem cod. 7 zu Verdun abgeschrieben worden und daher 
neben diesem ohne Wert ist. Sackurs umfassende Kenntnis der Kirchengeschichte 
des XI. und XII. Jahrhunderts ermöglichte ihm, eine grosse Zahl von Per- 
sönlichkeiten richtig zu bestimmen. Die von ihm übernommenen Anmerkungen 
sind unten durch ein (S.) bezeichnet worden. Neuerdings — nachdem ich selbst 
schon meine Abschrift genommen hatte — hat Duvivier, Actes et Documents 
anciens interessant la Belgique (Bruxelles 1898). S. 101 ff. die Einträge heraus- 
gehoben, von denen er annahm, dass sie Mitglieder des Ardenner Grafenhauses 
betrafen. Man wird es gewiss billigen, dass ich ohne Rücksicht auf meinen 
besondern Zweck, den Besitz von S. Vanne festzustellen, alle von Sackur und 
Duvivier gebotenen Nachrichten in meinem eigenen Auszug wiederholt habe: so 
linden die Forscher hier alles vereinigt, was aus dem Nekrolog bisher bekannt 
geworden ist, und sie erhalten damit ungefähr einen Ueberblick über den Inhalt 
des Nekrologs, soweit er für die Geschichte bis in die Mitte des 12. Jahrhunderts 
von Belang sein mag. 

Wie die Kenntnis, die für die Erklärung der Nachrichten im Nekrolog 
aus den Urkunden, aus der Chronik des Hugo von Flavigny und aus den Gesta 
episcop. Virdunens. des Laurentius de Leodio zu gewinnen ist, so trägt auch die 
Form der Einträge selbst dazu bei. dass aus dem Nekrolog des XIV. Jahrhunderts 
mit annähernder Sicherheit der Teil ausgelöst werden kann, der schon im 
XII. Jahrhundert einem Totenbuche von S. Vanne angehörte. Darüber hinaus war 
der Versuch zu wagen, aus dieser neu erschlossenen Quelle jenes alte Nekrolog 




— 133 — 



herauszuheben, das unter Abt Richard begonnen und unter Abt Walram fort- 
gesetzt worden ist. Die Einträge, die diesem ältesten Teile bestimmt zuzu- 
weisen sind, wurden durch den Sperrdruck kenntlich gemacht. Andererseits 
wurden die Angaben, die sicher erst unter den Nachfolgern des Abtes Cono zu- 
gefügt wurden, durch den kursiven Druck gekennzeichnet. Die Antiqua stellt 
daher im ganzen die Einträge dar, welche seit dem Tode Walrams (1060) bis zum 
Tode des Abtes Cono (1178) in das Nekrolog eingezeichnet worden sind. Bei 
einer Gesamtausgabe würde auf diese Weise auch unmittelbar deutlich werden, 
wie im Laufe des 12. Jahrhunderts die Gaben in Geld gegenüber den Geschenken 
an Land in den Vordergrund traten: so vermöchten auch die Nekrologien 
beachtenswerte Beiträge zur Wirtschaftsgeschichte zu liefern. 

Im allgemeinen war es möglich, den Zeitraum zu bestimmen, dem jede 
Nachricht zuzuweisen war. Schwierig, aber zugleich besonders wichtig war die 
Entscheidung nur bei der umfangreichen Angabe über den Grafen Hermann von 
Eenham (V. kal. mai.). Hier greift nämlich unmittelbar die Kritik der Papsturkunden 
für S. Vanne (No. XLIV— XLVII) ein. Denn die Notiz über den 1029 verstorbenen 
Grafen enthält nicht nur ein Verzeichnis der von ihm dem Kloster geschenkten 
Besitzungen, sondern sie bietet schon die Nachrichten über den Tausch mit Graf 
Balduin von Flandern und die Liste der von diesem eingetauschten Güter, die 
auch in das Besitzverzeichnis der im übrigen echten Urkunde Leo's IX. von 
1053 (No. XLIV) eingedrungen ist (vgl. die dortige Vorbemerkung). Das Polyptychon 
weiss noch nichts von solchem Tausche (vgl. oben Anhang No. 2 S. 123), trotzdem 
es erst in den letzten Jahren des Abtes Richard angelegt worden ist. Dennoch 
müsste das Geschäft schon vorher abgeschlossen worden sein, wenn der Eintrag 
zu V. kal. iun. in seiner jetzigen Fassung wirklich einheitlich wäre und dem 
Nekrologe des Abtes Richard schon ursprünglich angehört hätte. 

Nun ist allerdings unter den dem Grafen Hermann gewidmeten Sätzen der 
letzte über den Tausch von Gesves und Herve von vornherein als eine spätere 
Zuthat auszuscheiden; denn obwohl Hugo von Flavigny die Angaben über die 
Schenkungen Hermanns aus dem Nekrolog (nicht ohne Fehler) abgeschrieben hat, 
weiss er von ihm noch nichts : er fand also die Nachricht in seiner Quelle noch nicht 
vor, die doch im übrigen die Güteraufzählung schon vollständig enthielt. Dennoch 
werden wir mit hoher Wahrscheinlichkeit annehmen dürfen, dass diese Auf- 
zählung selbst nicht mehr zu der ersten Fassung des Eintrags gehört, sondern 
dass sie einen Zusatz aus dem Ausgange des 11. Jahrhunderts darstellt, den 
Hugo von Flavigny schon benutzen konnte. Denn das alte, unter Richard 
angelegte Totenbuch führte wohl einzelne, von einem Wohlthäter des Klosters 
geschenkte Ortschaften auf, aber grössere Besitzaufzeichnungen vermied es gerade- 
zu und begnügte sich mit knappen allgemeinen Angaben; so lehrt ein Vergleich 
mit den Notizen über die Gräfin Mathilde (VIII. kal iun.), Kaiser Heinrich JI. 
(HI. id. iul.), Graf Gelduin (XV. kal. iun.), Adelaud (VIII. kal. apr.) oder mit der 
Würdigung des Abtes Richard (XVIII. kal. iul.), dass wir als die ursprüngliche 
Form des Eintrags über den Grafen Hermann nur die Bemerkung betrachten 
dürfen : »qui pre cunctis mortalibus locum hunc ditavit suis donis ac possessionibus. « 
Der folgende Abschnitt: »dedit enim — duobus mansis« wird erst später an- 
gehängt worden sein; auf keinen Fall sind wir berechtigt, um seinetwillen den 
Tausch mit Graf Balduin von Flandern vor 1046 anzusetzen und von dieser 
Datirung als einem festen Ausgangspunkt an die Beurteilung des Papstprivilegs 
No. XLIV heranzugehen. 




— 134 — 



Bei der Bedeutung, welche damit der Zeitpunkt des Tausches für die Kritik 
der Quellen zur Geschichte von S. Vanne gewinnt, bleibt mir übrig, darauf hinzu- 
weisen, dass der Termin nicht etwa aus den Mitteilungen des Fortsetzers von Berthars 
Gesta episc. Virdunens. (Mon. Germ. SS. IV. 48) erschlossen werden kann. Hier 
wird unter den Gaben Hermanns neben Velsique-Rudershove, Hasselt, Muno mit 
der Hälfte der Marktgefälle zu Mouzon, und neben den beiden Kirchen zu Gesves 
auch der Besitz zu Herve genannt. Herve aber ist dem Nekrolog zufolge erst 
von Graf Balduin ertauscht worden — eine Angabe, die um so wahrscheinlicher 
ist, als der Ort 1031 in dem Diplom Konrads II. (No. XXXIII) nicht unter den Ge- 
schenken des Grafen von Eenham begegnet. Die Aufzählung in der Fortsetzung 
der Gesta erweckt also den Eindruck, als ob bei der Niederschrift des Werkes 
der Tausch mit Balduin schon vollzogen gewesen sei. Nun ist ohne jeden Zweifel 
diese Fortsetzung der in einer Hs. des XII. Jahrhunderts überlieferten Gesta sehr 
bald nach dem Tode des Bischofs Richard und des gleichnamigen Abtes (1046) ver- 
fasst worden, und zwar von einem Manne, der dem 1025 verstorbenen Bischof 
Heimo nocli persönlich nahe gestanden hat. Aber wenn der Hinweis auf die 
Vermählung Gottfrieds des Bärtigen mit der Markgräfin Beatrix von Tuscien (in 
c. 6; Mon. Germ. SS. IV, 47) immerhin im Original der Continuatio gestanden 
haben könnte, falls diese etwa gleich nach 1054 entstanden wäre, so handelt 
es sich an zwei andern Stellen des Textes um Interpolationen, die erst wesentlich 
später in das Werk eingeschaltet sind: am Schluss von cap. 10 wird die Translation 
der Leiche des Bischofs Richard berichtet, die erst 1080 stattgefunden hat (Ann. 
S. Vitoni in Mon. Germ. SS. X, 526); und in cap. 2 wird dem Bischof Berengar 
die Schenkung von Scance »cum banno« zugeschrieben, während dieser Bann viel- 
mehr erst von Bischof Dietrich (1046—1089) verliehen worden ist (vgl. No. XLI1) ; die 
beiden Stellen sind nicht vor Ausgang des XI. Jahrhunderts hinzugefügt (vgl. in 
diesem Jahrbuch X, 354 f.). Unter diesen Umständen liegt die Möglichkeit, dass 
die Worte »in Harvia quoque XXX mansos cum familia magna« gleichfalls erst später 
in die Darstellung eingesetzt worden seien, zu nahe, als dass aus ihnen irgend 
ein Schluss darauf gezogen werden dürfte, wann S. Vanne diese Hufen erworben 
und wann daher der Tausch der vom Grafen Hermann herrührenden Besitzungen 
gegen Orte des Grafen Balduin von Flandern vorgenommen worden ist. 

Auch hier müssen wir uns begnügen, auf die Schwierigkeiten hinzuweisen ; 
die Quellen gestatten nicht eine nach allen Seiten befriedigende Lösung der Auf- 
gabe, die vor allem den nahen Zusammenhang deutlich macht, welcher zwischen 
den Papstprivilegien, dem Polyptychon und dem Nekrolog des Klosters S. Vanne 
besteht. 

Januarius. 

Kai. Anno domini DCCCLXV1III obiit Hatto huius urbis episcopus. 
Fulcradus abbas sancti Pauli 1 ). 

Theodericus comes qui dedit nobis ecclesiam de Ametz et alo- 
dium de Morfontana*). 
IUI. non. Leduinus 8 ) abbas sancti Vedasti. 



Januar. — *) Fulcrad II., der nach der Gallia Christiana XIII, 1329 in den 
Jahren 1123 und 1126 begegnet. — 2 ) Autnetz, Morfontaine (Lothringen, Kanton 
Fenisch); vgl. No. XXXV. — 8 ) Gest. 1046. (S.) - 



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Ida abbatissa sancti Mauri 4 ). 
non. Warnerus de Besonual qui dedit nobis apud Maulcourt III falcatas prati 4 ')- 
VIII. id. Venerande memorie domnus Fridericus monaehus huius 
loci et ex comite conversus, f rater Godef ridi et Gozelonis 
ducum, qui nobis Borracum contulit 6 ). 

Milo abbas*). 
VII. id. Warnerus abbas 7 ). 
V. id. Walerannus abbas 8 ). 

Ludowicus miles. 
IUI. id. Richardus abbas*). 
II. id. Stephanus abbas 10 ). 

id. Anno domini DCCCXLVII obiit domnus Hilduinus Virdunensis epis- 
copus. 

Anno MCCXLVII translatum est corpus domini episcopi Dadonis a domino 
abbate Guülermo de ante altare sancti Bemign in presbäerio sumptuosi 
operis. 

XIX. kal. febr. Adelbero episcopus Virdunensis 

Emmehildis comitissa uxor domni Lietardi comitis qui Bai- 
lodium nobis dedit"). 
XVI. kal. Ludouicus comes 1 *'). 
XV. kal. Adelbero archiepiscopus Treuirensis 13 ). 

Willelmus Cathalaunensis episcopus 14 ). 
XIIII. kal. Odila que tradidit ecclesie nostre IUI mansos in Bedrui loco campanie 

et unam ancillam 15 ). 
XIII. kl. Lambertus qui dedit nobis alodium de Braz ,Ä ). 

Wido miles. 

Gertrudis duxtrix 17 ). 

X. kal. Deposicio Pascalis pape, qui nobis dedit cellam Alzei cur Iis cum omnibus 
appendiciis suis 18 ). 



4 ) Die Gallia christiana XIII, 1314 verzeichnet 2 Aebtissinen des Namens, 
von denen die erste um 1125, die zweite 1274 nachzuweisen ist; vgl. VII. 
id. april. — 4 ') Bezonvaux (Meuse, canton de Charny). — 6 ) Bourray, wüst 
bei Cltailly bei Ennery {Lothringen, Kr. Metz)? Gest. 1022. (S.) — •) Abt 
von Moyenmoutier, gest. 1047. (S.) — *) Abt von Gorze bis 1108? oder von 
S. Benigne (gest. 1015) ? — 8 ) Abt von Homblieres? (S.) — 9 ) Abt von Beaulieu? 
vgl. No. LIV. — 10 ) Abt von S. Laurentius zu Lüttich, der aus S. Vanne 
berufen war ; gest. 1060. — n ) Keiner der Bischöfe dieses Namens zu Verdun 
ist an diesem Tage verstorben. Sollte es sich um Adalbero 11. von Metz handeln, 
der vorher zum Bischof von Verdun bestimmt war ? Er starb 1005, XIX. kal. 
ian. — ") Baslieux (Meurthe-et-Moselle, canton de Longwy); vgl. unten zu XIV. 
kal. hin. — "') Vgl. unten zu II. id. mart. Derselbe Graf ist auch im Nekrolog, 
s. Benigni Divionens. verzeichnet (Montfaucon. Bibliotheca bibliothecarum II. 
1160). — 18 ) Gest. 1152. (S.) — ,4 ) Gest. 1122. (S.) — 15 ) Gewiss jene Oda, deren 
Gabe zu Berru (Marne, canton de Beine) zuerst in No. XLV erwähnt wird. — 
*•) Wohl Bros (Meuse, canton de Charny). — 1T ) Gattin des 1115 verstorbenen 
Herzogs Dietrich II. von Oberlothringen. — 18 )1118. vgl. über die Schen- 
kung No. LXXI. — 



— 136 — 



Adelbero archiepiscopus Remensis 19 ). 
IX. kal. Warner us laicus, pro quo habemus eeelesiain de Tilliaco 20 ). 
VIII. kal. Poppo abbas 21 ). 
Vf. kl. Rogerus episcopus 
Uli. kal. Deposicio domini Gelasii pape a8 ). 

II. kal. Theodericus presbiter qui in die annivetsarii sui unum rasum frumenti 
nobis dedit. 

Domna Cunegundis que dedit sancto Firmino medietatem ecclesie de Aceio cum 
quariario et uno servierte et scxtatn partem alodiorum et ecclesiarum de 
TU et de WadonviUa in omnibus usibus suis et unum alodium ad . . . **). 



II. non. Hugo abbas huius loci 1 ). 

non. Aelidis nobilis mulier de Cumenieirs. 

VII. id. Riquinus episcopus Tullensis*). 

VI. id. Durannus conversus qui dedit nobis unairi vineaui. 

IUI. id. Domnus Gerento abbas 8 ). 

XV. kal. mar. Magister Nicolaus qui sumptuosum opus antiquum primum incepit in 
nostro monasterio tempore Lodoici abbatis 4 ). 
Domna de Giluecourt que dedit nobis in die anniversarii sui unum rasum 



XIII. kal. Amw domini MCCXXCIIII translata sunt corpora episcoporum Alberti atque 



Raynardus comes Tullensis 6 ). 
X. kal. Deposicio domini Honorii seoundi venerabilis pape 6 ). 
IX. kal. Odo clericus s. Marie Rcmensis qui nobis plura donaria misit 7 ). 

Hugo miles qui nobis dedit alodium quod babemus apud Harbodi villam 8 ). 
VIII. kal. Geppinus archidiaconus 9 ). 



*») Gesl. 988. — *°) Tilly (Meuse, canton de Souilly). Vgl. No. XXX. 

— S1 ) Abt von Slablo, gest. 1048. (S.) — M ) Bischof von Chälons-sur- 
Marne, gest. 1065. (S.) — 38 ) 1119. (S.) — ") »Flu«, oder ähnlich, Hs. Sollte an 
Woel zu denken sein, das Wadonville und Thillot-sous-les-Cotes (Meuse, canton de 
Fresnes-en-Woeure) benachbart ist? ,Acey 4 könnte mit v. Herbomez im Cartulaire de 
Gorze (Mettensia II, 396) auf Essey {Meurthe, canton de Nancy) zu deuten sein; im 
Ortsverzeichnis »Das Reichsland Elsass-Lothringen< S.46 wird jedoch eine Wüstung 
Azey bei Eixingm (Lothringen, Kreis Saarburg) angegeben, und auf die dortige 
Kirche die Schenkung durch Cunigunde von Tincry-Rixingen an das Kloster 
Flavigny (aus dem Anfang des 13. Jahrhunderts) bezogen. 

Februar. — l ) Er verzichtete 1197. — *) Gest. 1126. — s ) Von S. Benigne 
zu Dijon. Gesl. 1113. — *) Ludwig war Abt 1197-1237. — 5 ) Wohl Graf Rai- 
nald I, der Aueecourt an Paschal II. geschenkt hatte; vgl. no. LXX1 ; er war der 
Sohn des 1097 verstorbenen Grafen Friedrich. — •) 1130. (S.) — 7 ) Dieser Eintrag 
dürfte seiner Fassung nach dem ältesten Teil des Nekrologs noch angehört haben. 

— 8 ) Herbeuvüle (Meuse, canton de Fresnes-en-Woeure). — 9 ) Vgl. über Gepuin 
die Vorbemerkung zu No. LVI. — 



Februarius. 



frumenti. 



Richeri. 




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VI. kal. Richardis chattete (?) mües, qui dedit nobis II rasa frumenti in terragiis de 
Bauz eis quolibct anno a pitenciario percipienda 10 ). 

V. kal. Godefridus iunior dux et marchio 11 ). 

Raynardus comes Barensis 1 *). 
IUI. kal. Raynerus miles qui dedit sancto Firmino ecclesiam de Giberti curte ia ). 

März. 

Kal. Raynardus clericus. 

Adelaidis conversa s. Vitoni. pro cuius anima habemus molendinum qui vo- 

eatur Moiens molins apud Liney et terrarn in Bolenc 1 ). 
IUI. nun. Widricus miles qui cum fratre suo Theoderico dedit nobis cellam de 

Nouo Ciliare cum omnibus appendiciis suis ; et V solidos in anniversario 

eius nobis dedit. quos prepositus Noui Uillaris solvet celerario*). 
III. non. Tbeodericus qui dedit nobis II mansos cum servis et an eil Iis 

in Gorires'j. 

Ysembaldus miles. 

VIII. id. Dominus Ricberus episcopus ecclesie Virdunensis qui nobis tradidit bannum 
Marculfi cortis et ea que habemus apud Pauli crucem 4 ). 

VI. id. Ermengardis cornitissa 5 ). 

Alburgis mulier, pro cuius anima babemus terciam partem ecclesie de 

Haymonis monte 8 ). 
Laurencia que dedit nobis que habebat in Escancia. 
IUI. id. Betzela mulier. pro qua habuimus unum alodium cum X servis et totidem 
ancillis. 

III. id. Oda que dedit sancto Firmino calicem argenteum. 
II. id. Riquinus comes 7 ). 



l0 ) Beauzie (Meuse, cantoti de Triaucourt). — ,l ) Gottfried III., gest. 1076. 
(S.) — ls ) Rainald IL, gest. 1170? — 18 ) Jubtcourt (Meuse, canton de Clermont-en- 
Argonne). Als Geber könnte dann etwa Rainer von Baulny aus der Mitte des 
12. Jahrhunderts vermutet werden. Vgl. über ihn Laurentii Gesta episc. Virdun. 
c. 35 (Mon. Germ. SS. X, 515). Oder ist der Name auf Gerbicourt (Lothringen, Kreis 
Chateau-Salins) zu deuten? 

März. — ! ) Bollingen (Lothringen, Kanton Fentsch) ? — *) Neuväler-sur-Moselle 
(Meurthe, canton cFHaroue). Vgl. unten zu IX. kal. sept. Die Stiftung erfolgte 
unter Abt Lorenz. Dietrich und Widricus waren die Brüder eines Grafen 
Friedrich; ihr Stiefvater war Graf Rainald I. von Toul; vgl. Laurentii Gesta episc. 
Virdunens. c. 33 (Mon. Germ. SS. X, 514). — 8 ) Koeur-la- Grande oder la-Petite 
(Meuse, canton de Pierrefitte); vgl. No. XLIV (Anm. 38) und im Polyptychon § 10. 
Die Schenkung war also vor 1053 erfolgt. — *) Maucourt (Meuse, canton oV Etain) ; 
Paul-Croix (Meuse, canton de Fresnes-en-Woevre). Gest. 1107. Vgl. sein Epitaph 
bei Mabillon, Vetera Analecta 379. — 6 ) Die Gemahlin Odo's IL von Champagne 
(vgl. unten zu XVII. kal. dec.) oder die Gattin Otto's von Hammerstein, Tochter 
des Grafen Gottfried von Verdun? Den gleichen Namen trug die Gattin Graf 
Alberts I. von Namur. — •) Hennemont (Meuse, canton de Fresncs-en- Woevre). 
Vgl. No. XC1I und unten zu XV. kal. dec. — 7 ) Die Grafen Richwin, Dietrich. 
Ludwig (vgl. XVI. kal. feb.) könnten dem Geschlecht von Mousson-Bar im 11. Jahr- 



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— 138 — 



id. Teodericus comes 7 ). 
XV. kal. apr. Milo miles. 

IX. kal. Adelbero clericus Teoderiri ducis filius. pro euius requie 
in Arnaldi villa due vinee sunt tradite 8 ). 
Matildis mulier que nobis dedit alodium quod sui iuris erat ante sanctum 
Amancium •). 

VIII. kal. Adelaudus laieus prelio inlerem ptus qui in Arnaldi villa 
plurima contulit bona 10 ). 
Hadwidis mulier que nobis dedit alodium sui iuris quod habebat apud 
Buslani villam cum servis et ancillis 11 ). 

V. kal. Anno domini millesimo nonagesimo nono obiit Rodulfus abbas huius loci. 

Herimannus comes qui nobis dedit ea que habemus apud Domnum Basolum"). 
IUI. kal. Richardus primicerius ir ). 

Aprills. 

HU. non. Balduinus Iherosolimitanus rex 1 ). 
III. non. Albertus comes*). 

II. non. Philippus episcopus 8 ). 
non. Lietardus conversus. 

VII. id. Ida abbatissa s. Mauri 4 ). 

VI. id. Oda comitissa 6 ). 

III. id. Hugo miles. pro euius aniina habemus XI iugera terre apud Marculli 

curtem fl ). 

hundert angehören (Vanderkindeie, La Formation territoriale des principautes 
beiges II. 430) — 8 ) Arnavüle (Meurthe, canton de Thiaucourt). Er ist Sohn Herzog 
Dietrichs I. und der Richwara, vgl. die Vorbemerkung zu No. XXIV. — 9 ) Der 
Bezirk der Kirche des h. Amantius auf dem Mont S. Vanne. — 10 ) Schon im 
Güterverzeichnis und dem Diplom Otto's II. von 980 (vgl. No. XX und in diesem 
Jahrbuch X, 448). — ") Bulainville (Meuse, canton de Triaucourt). Der dortige Besitz 
an Land wird zuerst in der Fälschung No. XLV1 erwähnt. — ") Zu Dombasle 
(Meusc, canton de Clermont-en- Ar gönne) hatte Graf Gottfried I. von Verdun dem Kloster 
eine Hufe geschenkt, vgl. No. XXIV. Wenn in der Fälschung No. XLVI (vgl. 
Anmerkung 48) eben dieser Besitz als Gabe eines Grafen Hermann bezeichnet wird, 
so liegt dort vermutlich ein nur durch die obige Angabe im Nekrolog veranlasster 
Irrtum vor ; denn es handelt sich gewiss um völlig verschiedene Besitzungen, da 
im Hause der Ardennergrafen ausser dem zu V. kal. iun. im Nekrolog eingetragenen 
Grafen Hermann ein zweiter Träger dieses Namens nicht bekannt ist. Man könnte 
dagegen an den Grafen aus dem Hause Luneville denken, der 1034 begegnet, und 
würde alsdann den Ort auf Domba&le-lez-St. Nicolas (Meurthe, arrondissement Nancy) 
deuten (vgl. Vanderkindere, La formation territoriale des principautös beiges II. 
406). - 18 ) Richard unterschrieb No. LXXVII von 1124. 

April. — l ) Balduin I., gest. 1118. (S.) — a ) Die hier und zu IV. id. iun. 
verzeichneten beiden Grafen Albert könnten dem Hause der Grafen von Namur 
angehören. — 8 ) Bischof von Chälons-sur-Marne 5 gest. 1100. (S.) — 4 ) S. oben zu 

IV. non. ian. — ß ) Wohl die Tochter Herzogs Gozelo's I.. Gemahlin Graf Lamberts 
II. von Löwen ? — •) .cultenr Hs. Maucourt (Meuse, canton (TEtain). Vgl. 
No. LXXXIX A ? Anm. 5. — 



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— 139 — 



II. id. Anno dominice incarnationis MCCXXVIII translatum est corpus domni et 

venerabilis patris nostri abbatis Richardi a criptis beate Marie virginis 
in capella sancti Nicolai confessoris, quam edificare fecit. Et tunc 
inventa fuit eius casula non corrupta. 
Tlricus miles qui dedit sancto Firmino L solidos et ununi quartarium tene. 

XVIII. kal. maii. Albertus episcopus Virdunensis et monachus huius loci 7 ). 

XV. kal. Cono miles. 

XllII. kal. Adelbero episcopus Virdunensis 8 ). 

XIII. kal. Robertus miles qui dedit nobis quartam partem decime Bullanis ville. 
VIII. kal. Rohardus abbas huius loci 9 ). 
VII. kal. Rodulfus miles. 

V. kal. Raynerus capellanus domus dei sancti Vitoni. 
IUI. kal. Radulfus abbas 10 ). 

Teodericus Virdunensis urbis episcopus qui dedit nobis altaria nostrarum 
ecclesiarum que sunt in hoc episcopio, et bannum in monte sancti 
Vitoni 11 ). 
Leudo miles. 

III. kal. Raymbertus episcopus Virdunensis"). 

Anseimus Cantuariae archiepiscopus 18 ). 
Teogerus Mettensis episcopus 14 ). 

II. kal. Heymo episcopus Virdunensis qui nobis dedit quod habemus 

apud Masmelli pontem, et mercatum in monte sancti Vitoni 
habendum constituit lft ). 

Mai. 

IUI. non. Herimannus Metensis episcopus 1 ). 
• Ludouicus interfectus laicus. 

III. non. Bertramnus miles. 

II. non. Lambertus archidiaconus 2 ). 

non. Azo monachus s. Vitoni qui nobis in Offeldi curte pro se suoque 
filio eque monacho que possideret possidenda tradidit*). 

T ) Gest. 1163. (S.) — 8 ) Gest. 991 (vgl. Ann. necrologici Fuldens. in Mon. Germ. 
SS. XIII, 206). — •) Nach Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 368) war er 
der Nachfolger Ermenrichs. — 10 ) Nicht, wie Sackur annahm, der gleichnamige 
Abt von S. Vanne ; vielleicht der 1031 erhobene Abt von Mouzon, der zu Richard 
von S. Vanne in Beziehung stand (vgl. Sackur. Die Cluniacenser II, 263). — 
n ) Gest. 1088. — ») Gest. 1039. Vgl. sein Epitaph bei Mabillon, Vetera Analecta 
379. — 18 ) Gest. 1109. — u ) Gest. 1120. (S.) — 15 ) Gest. 1025. Hugo von Flavigny 
(Mon. Germ. SS. VIII, 392), der diese Worte über Heimo anführt, fügt hinzu : ,et 
murum in circuitu monasterii ex suo construi fecit'. Vielleicht hat der Satz 
wirklich dem ältesten Nekrolog angehört. Der Ortsname könnte auch ,Masnielli' 
gelesen werden; vgl. No. XXIV Anm. 78 und im Polyptychon § 12. — lieber das 
Todesjahr vgl. No. XXVI und Bresslau, Jahrbücher Konrads II. I, 85. 

Mai. — l ) Gest. 1090. (S.) — a ) Er unterschrieb No. LXXVII von 1124. 
Ist er identisch mit dem ,Lambertus canonicus 4 , der nach dem Zusätze zu No. 
XIII Weinberge in Arnaville schenkte ? — 8 ) Der Ort dürfte mit dem ,0ffelini 
curte' in No. III identisch sein. Die ungewöhnliche Form des Eintrags, die sich 
nur zu II. non. iun. (vgl. auch XII. kal. ian.) wiederfindet, gestattet die Annahme, dass 
er schon dem ältesten Bestände des Nekrologs angehörte. — 



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Translatio Hildini et Hattonis Vir dunen sium pontificum 4 ). 

VIII. id. Pelms miles. 

VI. id. Ermengardis monialis que dedil nobis alodium sui iuris apud (lonsanciam 
cum medietate molendini Alzeiville 6 ). 

V. id. Albertus et Wibourdis eius uxor qui nobis dederunt medietalem faleatam 

prati et unum iugerum terre a Releneourl 9 ). 
XVU kal. iun. Haduidis abbatissa 7 ). 

Berta conversa sancti Vitoni. pro cuius aniina habeinus apud Malcourt III 
falcatas prati. 

XVI. kal. Odo arcbidiaconus Cathalanensis qui nobis alodia sua cum servis 
tradidit 8 ). 

XV. kal. Domnus Gelduinus. pal er domni abbat is Waleranni. c o li- 
ve rsus et monaehus. qui plurima nobis contulit 9 ). 
Dom n us Berne rus huius urbis Vi rdunensis canonicum atque pre- 
po siius. qui nostro locello tradidit que possidemus in Exio, 
preterea innuinera dona au vi et argenti. pallioru'm et 
librorum l0 ). 
Kredericus dux 

XII11. kal. Lietardus ex comite conversus qui nobis quod habemus 
apud Baylodium contulit et dona auri et argenti preeiosa 1 '). 
Gerardus primicerius ecclesie Virdunensis. 

IX. kal. Adelaidis mulier que dedit nobis V falcatas prati. 

VIII. kal. Domna Matildis comitissa digne memorabilis que locellum 
nostrum honestavit auri et argenti donariis et prediis 13 ). 

VI. kal. Fridericus Leodiensium episcopus u ). 

V. kal. Anno incarnationis dominiee MXXIX obiit pie memorie dom- 
nus Herimannus ex comite conversus. qui pre cunctis mor- 
talibus lue um hunc ditavit suis donis ac possessionibu s. 

4 ) Sie erfolgte durch Abt Richard, vgl. Hugo von Flavigny (Mon. Germ. 
SS. VIII, 373) ; vgl. auch das Epitaph bei Mabillon, Vetera Analecta 379. — 
ä ) Vüle-sur- Co usance ; Auztville (Meuse, canton de Clermont-en- Ar gönne). — 
6 ) Relaincourt, wüst bei Spada (Meuse, canton de St-Mthiel). — T ) Von 
S. Peter (c. 960) oder S. Glodesindis zu Metz (c. 1180. 1186). (S.) — 8 ) Vgl. 
No. LXXXVI. — 9 ) Graf von Breteuil; vgl. das Epitaph bei Mabillon. Vetera Ana- 
lecta 380. — 10 ) Eix (Meuse, canton d'Etain). Vgl. No. XX. Bei Hugo von Fla- 
vigny (Mon. Germ. SS. VIII. 366) ist XV. kal. mai. als Todestag angegeben. — 
n ) Nicht, wie Bresslau. Jahrbücher Konrads II. II. 72 annahm, Herzog Friedrich II. 
von Oberlothringen, vgl. Parisot. De prima domo quae superioris Lotharingiae Du- 
catum tenuit 14: es dürfte an Herzog Friedrich I. (gest. 978) zu denken sein: doch 
wäre dieser nach Gerberts Epitaph (Vgl. Lettres ed.Havet 71 No. 4), wenn es wirk- 
lich genau den Tag angäbe, nicht XV. kal. iun., sondern XV. kal. iul. gestorben. Vgl. 
l'hlirz. Jahrbücher Otto's 11. 108. — ia ) Baslieux(Meurthe-et'Moselle i canton de Longwy) ; 
vgl. No. XXII. XXIV. XXXIV und das Epitaph bei Mabillon, Vetera Analecta 380. — 
18 ) Hier ist der Todestag Mathilde s, der Gattin Gottfrieds I. von Verdun, verzeichnet, 
auf welche sich auch das Epitaph bei Mabillon, Vetera Analecta 380 bezieht. Hugo 
von Flavigny allerdings hat (Mon. Germ. SS. VIII, 374. 375) den Eintrag von der 
gleichnamigen Gemahlin des Grafen Hermann von Eenham verstanden. — u ) Gest. 
1121. (S.) — 



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— 141 — 



Dedit enim Haslud cum ecclesia, in Fesseca unam. in Rogeri corte 
XII mansos, in Hermefregehem unam ecclesiam. Pro his omnibus con- 
rambuit nobis romes Balduinus Flandensis Bonvillare cum dimidia 
ecclesia. Heuenges similiter cum Himidia, in Vitreio vineas. in Condeit 
similiter vineas cum quadam parte ecclesie, in Haruia XXX mansos cum 
familia magna. Sine isto tarnen roncambio tradidit nobis Monnau et 
ecclesiam cum silva spaciosa ; Fontagiam quoque cum ecclesia familia 
et vinea optima: theloneum et monetam Mosomensem et II ecclesias, 
unam in Geauia. alteram in Harn, et capellam indominicatam in pre- 
dicta Geauia cum duobus mansis. Pro cUctis vero Geauia et Haruia 
cum appendiciis habemus per permutationem ecclesiam de Brouceio et 
II partes deeimarum tarn grosse quam minute 15 ). 



II. non. Lauduiuinus laicus qui quod in Klna possidebat possidenda 

nobis tradidit 1 ). 
VIII. id. Anno domini MLXXVIII obiit Grimoldus abbas huius loci. 

Henricus episcopus Tullensis qui nobis dedit II altaria Flaviniaci et Noui 
Uillaris «). 
IUI. id. Albertus comes. 

II. id. Anno dominice incarnationis MCLXXVIII obiit bone memorie domnus abbas 



Cono qui pre multis predecessoribus suis in huius cenobii innovatione et 
restauratione providus valde et sollicitus exstitit diversisque operibus auri 
scilicet et argenti palliorum tapecium librorum aliorumque ornamentorum 
ecclesiam istam admodum melioravit honestavit et decoravit ; altaria Flavi- 
niaci et Noui Uillaris ab episcopo Tullensi huic ecclesie dari obtinuit 
alodiumque in vico saneti Amancii ad usus ecclesie acquisivit. Corpus 
sacrosanetum beatissimi Yitoni in feretro. quod ex parte maxima 
construxerat. per summum pontificem Eugenium tercium in presencia 
Romanorum et multitudinis plebis ipso deposicionis saneti die in ecclesia 
hac honorifice recondidit. Et ut bonorum est semper in melius pro- 
ficere, turres lapideas post opus librarii a fundamentis erexit. quarum 



1Ä ) Op- Hasselt; Vclsique-Budershove (Belgien, arrondissement Alost); Hemel- 
veerdeghem (arrondissement Audenarde) ; Muno (Luxemburg, arrond. Virton); 
Fentsch (Lothringen, Kanton Aumetz) ; Mouzon (Ardennes, arrondiss.Sedan) ; Gesves, 
Harn (Belgien, arrondiss. de Namur). Dies sind die Orte, welche vom Grafen Her- 
mann von Eenham gegeben wurden. Ueber die verschiedene Entstehungszeit 
der einzelnen Abschnitte des Eintrags vgl. die Vorbemerkung oben S. 133. — 
Das Epitaph des Grafen bei Mabillon. Vetera Analecta 180. — 1Ä i Gest. 1091. (S.) 

Juni. — l ) Esnes (Meuse, canton de Varennes). Vgl. No. XXIV. — •) Flavigny 
(Meurthe, canton de 8. Nicolas); Neuvüler-sur-Moselle (Meurthe, canton (THarouf). 
Gest. 1165. Die Vergabung erfolgte unter Abt Cono. vgl. unten zu II. id. iun. — 



II. kal. Adelbertus frater domni abbatis Richardi. 
Henricus Leodiensium episcopus 1Ä ). 



Juni. 




— 142 — 



opus usque ad consummationem perduxit. In die anniversarii sui X 
solidos apud Iussey villam 1 ) fratribus adsignavit. 
d. Harduinus frater domni abbatis Waleranni. 

XVIII. kal. iul. Anno incarnationis dominice MXLVI obiit pie recorda- 



tionis domnus et venerabilis abbas Richardus, qui locum 
nostrum monastica religione insignivit, fundis et reditibus, 
ecclesiasticis quoque utensilibus ditavit, donis fidelium 
sublimavit, multorumque cenobiorum institutor et rector. 
Anno ordinationis sue quadragesimo secundo, introduc- 
tionis aulem monastiee in nostro cenobio facte a domno 
Berengario pontifice anno nonagesimo quinto discessit a 
seculo. 



XVII. kal. Lambertus miles de Munou. pro cuius anima habemus VII iornales 

terre apud Ouam. 
XVI. kal. Imma uxor Herimanni comitis*). 

XIIII. kal. Erburgis conversa s. Vitoni que nobis contulit alodium suum cum banno 
absque ulla advocatura in Blanvilla in cunctis usibus, videlicet silvis 
pratis pascuis campis aquis et quartam partem unius molendini. 

XI. kal. Ebalus ar chiepiscopus Remensis 6 ). 
Leudo miles. 

X. kal. Gobertus monachus s. Vitoni qui plurima nobis contulit bona. 

Geila conversa s. Vitoni. pro qua habemus ea que habemus apud Mecionem*). 
IX. kal. Widricus monachus s. Vitoni qui nobis dedit medietatem alodii sui apud 
Solictum 7 ). 

Warnerus qui nobis dedit unam falcatam prati apud Elnam 8 j. 
VIII. kal. Ermensendis comitissa Namucensis que cum viro suo nobili comite 

Alberto cellam Montis sancti Martini cum omnibus appendiciis suis 

nobis contulit et sua cartha coniirmavit 9 ). 
VI. kal. Anno domini MLX obiit domnus Wallerannus abbas huius 

loci, ex comite conversus. 
V. kal. Theodericus primicerius 10 ). 

III. kal. Matildis mulier que nobis dedit quidquid habebat ad Domnum Johannem n ). 
II. kal. Theodericus ex milite conversus qui nobis dedit apud Bras XX iugera 
terre et II falcatas prati 14 ). 
Wülermus miles qui dedit nobis dimidiutn rasum frumenti apud Outreicourt 
super totam domini Iöhannis militis hereditatem 18 ). 

a ) Nach Laurent ii Gcsta episc. Virdun. CMon. fierm. SS. X, 518). wo für die 
Charakteristik Cono's das Nekrolog benutzt wurde, überwies der Abt den 
Mönchen .X sol. apud Nixevihr iNixiville; Meuse, canton de Souilly). Daher wohl 
oben in .Nissei villanr zu ändern. — 4 ) Wohl die Gattin des zu V. kal. april. ein- 
getragenen Grafen. — ö ) Gest. 103:1. (S.) — fl ) AumeU (IjOthringen, Kanton 
Fentsch). — 7 ) Souilly (Meuse, arrond. Verdun) ? — 8 ) Ksnes (Meuse, canton de 
Varennes). — •) Mont-S. Martin (Meurthe-et-Moselle } canton de Longwy); vgl. 
unten zu X. kal. sept. und No. LXXVI. — 10 ) Gest. zwischen 1122 und 1124 
(vgl. No. LXXV. LXXVI1). — ") S. Jean-lez-Buzy (Meuse, canton d'Etain). — 
,Ä ) Bras (Meuse, canton de Charny). In Urkunden Bischof Albero's von 1156 und 
Richards II. (1163 — 1171) wird ein Theodericus deBraz genannt (Calmet. Histoire 
de Lorraine ed. 1. II. preuves 346. 361). — X3 ) Vgl. unten zu III. id. aug. 




- 143 — 



Juli. 



Kai. Anno dominice incarnationis MCXXXIX obiit dominus et venerabilis abbas 
Laurentius. 

II. non. Bertrannus laicus de Ligneio qui nobis dedit quolibet anno unam quartam 

frumenti. 

VIII. id. Eugenius papa tertius qui sanetum Vitonum transtulit in feretro novo M. 
V. id. Anno domini DCCCXXIII obiit Herilandus episcopus Vi rdunens is. 
Teodericus, Warnerus milites. 

III. id. Heinricus imperator qui hunr locum preciosis donariis 

ditavit*). 

id. lohannes archiepiscopus Trevirensis qui dedit nobis altare de Bailodio*). 
XVI. kal. aug. Godefridus Iherosolimitanus rex 4 ). 

Richerus miles qui dedit nobis tres quartarios alodii cum familiis ad 
eos pertinentibus et quartam partem unius molendini. 
XV. kal. Fridericus comes Tulensis 5 ). 
XII. kal. lohannes abbas huius loci 9 ). 
X. kal. Rodulfus Remensis archiepiscopus 7 ). 

VIII. kal. Albertus episcopus Virduni qui dedit nobis altare de Bulainville 9 ). 

Walterus miles frater domini abbatis Richardi. 

Walterus qui dedit sancto Firmino annuatim XL gallinas et unum hominern. 
II. kal. Cunegundis mulier, pro qua habemus partem alodii Bucronis ville •). 



VIII. id. Hugo episcopus Lingonensis *). 

Hauidis mulier que nobis dedit decimam de Axeio et octavam partem 
unius molendini de Trehecurt*). 
VII. id. Agnes comitissa Barensis s j. 

VI. id. Laurentius miles de Glaromonte qui dedit nobis quidquid habebat apud 
Domnum Basolum in silvis pratis campis et molendino 4 ). 

III. id. Agnes nobilis mulier de Solieto que contulit nobis omnia terragia que 
habebat apud Buslani villam in agris pratis et silvis. et Widricum 
hominern suum cum uxore et filiis et filiabus liberos ab omni advoca- 
tia, homines eciam ad elemosinam spectantes 5 ). 
Auerarda comitissa que dedit nobis II mansos et unum molen- 
dinum. unus vocatur Bellus mansus, alius iacet inMorlemies: 
dedit eciam beato Petro casulam viridem cum aurifrisio *). 

Juli. — *) 1153; vgl. Ann. S. Vitoni zu 1147 (Mon. Germ. SS. X, 527) und oben 
zu II. id. iun. (S.) — ■) Heinrich II., gest. 1024. — 8 ) Gest. 1212. (S.) — 
4 ) Gest. 1100. — *) Graf Friedrich I. ? vgl. Vanderkindere II, 435. — fl ) Gest. 1286. 
(S.) — *) Gest. 1124. (S.) — 8 ) Bulainville {Meuse, canton de Triaucourt). Gest. 
1208. (S.) — *) Bouconville (Meuse, canton de S.-Mihiel). Nach Laurentii Gesta 
episc. Virdun. c. 33 (Mon. Germ. SS. X, 514) schenkte unter Abt Lorenz eine .nobi- 
lissima Conegundis uxor MafTridi multa predia sui iuris beato Vitono'. 

August. — l ) Gest. 1051 ; Bruder des Abts Walram. — ») Vgl. No. XCH. — 
•) Die Gattin Rainalds II. von Bar, der 1170 starb. (S.) — *) Clermonten-Argonne ; 
Dombasle (Meuse, arrond. Verdun). — 5 ) SouiUy? Bulainville (Meuse, canton de 
Triaucourt). — •) Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 375) reiht den Schluss 
dieses Eintrags unter der Geschichte des Abtes Richard ein. War die Gräfin (die 



August. 




— 144 — 



Domina Elizabet de Outreicourt, pro cuius anima habemus dimidium ramm 
frumenli apud Outreicourt super totam domini Johannis militis hereditatem 7 ). 
IT. id. Anno incarnationis dominice DCCC.CLTX obiit recolende memorio 
domnus Berengariiis episcopus Virdunensis ei monachus. 
nobilis i n s t i t u t o r hu ins loci et renovalor. qui eiectis rleri- 
cis hoc in loco monachos introduxit. Ad quorum victum dedit 
abbaciam sancti Amancii cum Scancia. ecclesiam sancti Petri in suburbio. 
Marculfi curtem cum ecclesia. ecclesiam in Petri villa et in Nouauilla 
ecclesias IUI, itemque in Donnaus unam. in Moruilla unam, in Marua 
unam. in Marleio unam. Parridum cum ecclesia, Flauiniacum cum 
sua. Et eciam pro eiusdem episcopi anniversario prior Flauiniaci debet 
no8tre pitancie XL solidos quolibct anno persolvere*). 
Balduinus miles qui dedit nobis medietatem Calmotensis et quartam partem 
ecclesie ö ). 

Ulricus miles de Nouo Uillari (dominus ?) qui nobis dedit apud Igneis quid- 
quid sui iuris erat et plurima de mobilibus; et V solidos in anniversario 
suo nobis dedit, quos prior Noui Uillaris cellerario solvet 10 ). 

Heluidis mulier que huic loco dedit alodium Bantonis ville cum viro suo 
Raynero n ). 

XVII. kal. sept. Hugo de Gossey qui dedit nobis croatam unam et medietatem 
sue partis de alodio Montis sancti Martini et X solidos in die anni- 
versarii sui, quos prior Montis sancti Martini solvet. 



im Nekrolog von S. Benigne bei Montfaucon. Bibl. bibliothecarum II, 1163 zu II. 
id. aug. eingetragen ist) dem Hause der Ardennergrafen verwandt, so würde leicht 
erklärt, wie in No. XLVI die Hufen von .Bellus mansus' auf ein Geschenk Graf 
Hermanns v. Kenham zurückgeführt wurden. — 7 ) Autrecourt (Meuse, canton de 
Triaucourt); vgl. II. kal. iul. — *) St. Amant, Scance (Verdun); Maucourt, Pierre- 
ville {Meuse, canton d' Etain); Champ- Neuville (canton de Charny); Deuxnouds-aux- 
Bois , Lamorville (canton de Vigneulles-lez-Hattonchdtel) ; Marre (carton de Charny) ; 
Marly (Lothringen, Kanton Metz)) Parois (Meuse, canton de Clermont-en- Ar gönne) ; 
Flavigny-sur-Moselle (Meurüie, canton de St. -Nicolas). Statt ,Petrivilla' steht in der Hs. 
wie in dem falschen Privileg Berengars No. XI 1 ' ,Piet villa* : vgl. darüber in diesem 
Jahrbuch X. 354, wo auch die z. T. unrichtigen Angaben des obigen Eintrags be- 
sprochen worden sind. Wenn es auch nicht unmöglich ist. dass der Abschnitt ? ad 
quorum victum — Flaviniacum cum sua' schon unter Abt Richard ursprünglich den 
Worten über Bischof Berengar angeschlossen worden ist. machen doch gerade 
diese Versehen wahrscheinlicher, dass er — wie die Sätze über die vorn Grafen 
Hermann herrührenden Besitzungen (vgl, V. kal. iun. und die Vorbemerkung oben 
S. 133) — erst später hinzugefügt worden ist. Für den Schlusssatz ist die spätere 
Entstehung nach Form und Inhaltlicher. Berengars Epitaph bei Mabillon. Vetcia 
Analecta 379. — •) Nach No."J XCIIJ Balduin von Apremont (Meuse, canton de 
St. Mihiel), so dass der Ortsname wohl auf Chaumont-sur-Aire (Meuse, canton de 
Vaubecourt) zu deuten sein wird. — A 10 ) Igney (Meurthe-et-Mosclle) ? Ulrich von 
Neuviller-sur-Mosclle kommt in Zeugenlisten aus den J. 1162. 1176 vor (Calmet, 
Histoire de Lorraine ed. I. II. preuves 360. 370). — 11 1 Bantherille (Meuse, canton 
de Montfaucon}. Vgl. unten zu IV. non. oct. und no. XC1I. — 



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Raynardus, pro cuius anima habemus alodium de Lisach. 
XV. kal. l'uido, cuius labore et industria ecclesia beati Stephani de Noua Cillula 
constructa est 1 *). 

XML kal. Raynerus miles qui dedit nobis partem suam trium alodiorum, vide- 

licet de Chemeio cum ecclesia et de Briuncurt et de Uillare 1S ). 
XII. kal. Dodo miles qui dedit nobis ea que habemus apud Rocheneias u ). 
X. kal. Richardus comes"). 

IX. kal. Robertus prepositus s. Marie Magdalene et monachus sancti Vitoni qui 
nobis multa contulit bona, insuper nobis X solidos et elemosine nostre 
V singulis annis in die anniversarii sui nobis assignavit. 
Walterus de Baronis curte ex milite conversus et monachus qui nobis 
singulis annis apud Domnum Remigium VI sextaria frumenti dedit. 
Quorum celerarius IUI recipiet in die anniversarii sui ie ). 
Albertus comes Dasburgensis qui nobis cellam Montis sancti Martini cum 

omnibus appendiciis suis dedit 17 ). 
Teodericus miles qui nobis dedit cellam de Nouo Uillare cum omnibus 
appendiciis suis et ecclesiam de Maceriis et alodium suum de Vi 18 ). 
VI IL kal. Dodo ex milite conversus et monachus qui dedit nobis medietatem sue 
partis de alodio Harbodis ville cum XII servientibus et terciam partem 
unius molendini 19 ). 
VI. kal. Hermenricus abbas huius loci 10 ). 

II. kal. Wicfridus episcopus Virdunensis qui inter cetera bona que 

tradidit Ravandi mansum sancto Firmino contulit* 1 ). 

September. 

III. non. Oodefridus comes, pater ducis Gozelonis, qui nobis Borracum 

dedit 1 )- 
VIII. id. sept. Heinricus comes. 



,2 ) Dieser Eintrag könnte seiner Fassung nach sehr wohl für den ältesten 
Teil des Nekrologs beansprucht werden. — 18 ) Chemery (?), Briancourt, Villers-sur- 
Bar (Ardennes, canton de Donch&ry). Vgl. unten zu IL non. dec. und No. XCII, 
sowie Laurentii Gesta episc. Virdun. (Mon. Germ. SS. X, 516), wonach Rayner 
und Odard Brüder sind. — u ) Börchingen (Lothringen, Kanton Metzerwiese)? — 
15 ) Richard IL, Graf von Normandie, gest. 1026. — l6 ) Baroncourt', Domremy-la- 
Canne (Meuse, canton de Spincourt). — 1T ) Albert Graf von Dagsburg und Möha ; 
vgl. No. LXII und oben zu VIII. kal. iul. — 18 ) Neuviller-sur-Moselle ; Mamercs, 
Vic-sur-SeiUe (Lothringen, Kreis Chäteau-Salins) ? vgl. oben zu IV. non. mart. — 
l9 ) Herbeuville (Meuse, canton de Fresnes-en-Woevre). Vgl. No. XCII, wo indess der 
Name des Gebers Dodo nicht genannt wird, und Cartulaire de Gorze (Metten- 
sia IL 248 no. 141). — 20 ) Vgl. No. XIX von etwa 968. — 21 ) Gest. 984; vgl. Ann. 
necrolog. Fuldens. (Mon. Germ. SS. XIII, 205). 

September. — J ) Bourray, wüst bei Chailly (Lothringen, Kanton Vigy) ? Gest. 
nach 997. Die Contin. gest. episc. Virdunens. ^Mon. Germ. SS. IV, 49) berichtet, 
dass er , tradidit Borracum atque Forbacum'. Forbach (Lothringen) aber ist 
zwischen 1056 und 1062 an den Archidiakon Ermenfrid vertauscht worden, der 



10 



- 146 — 



VI. id. Haleidis conversa sancti Vitoni que dodit nobis apud Monces tres falcatas 

prati et XXX iugera terre. 
V. id. Agnes conversa s. Vitoni. in cuius anniversario habemus ea que possidebat 

in decimis Bullanis ville 2 ). 

II. id. Anno domin i MCLXXVIIII obiit domnus Allestannus iunior abbas huius loci. 
id. Gobertus miles. 

XV. kal. ort. Manasses arehiepiscopus 8 ). 

Bieberns inlerfectus qui dedit que habemus in Gozmundi eurte: et Ada 
que dedit nobis allodium Villare cum duobus servis et duobus monilibus 
aureis. 

XII H. kal. Haduidis mulier que dedit nobis medietatem alodii sui apud Mundirortem *). 
XIII. kal. Domnus Lambertus abbas huius loci 4 '). 

Hugo laicus, pro cuius anima habemus dimidiam ecclesiam in 
Buslani vi IIa 5 ). 

X. kal. Walterus sacerdos qui sancto Firmino quicquid babebat apud Houdemont 
contulit Ä ). 

V. kal. Godefridus dux, frater (ioce lonis ducis. qui nobis in Beurunes 
XX mansos dedit suaque supellectile monasterium hoc ad- 
mndum 1 o c u p 1 e t a v i t 7 ). 

IUI. kal. Ludouicus ex comite monachus. pro cuius anima habemus V 
mansos apud Geronis vi II am 8 ). 

III. kal. Anno domini MCXLII obiit Segardus abbas huius lori. 

Teodericus arrhidiaeonus 9 ). 

Ootober. 

V. non. Heluidis mulier que cum viro suo dedit s. Vitono alodium cum molen- 
dino ad Baronis curtem et calicem unum argento et auro venuste 
decoralum , ). 

dafür ,predium Lineyuin cum alio predio apud Bettbelonis villam' gab (Diplom 
Heinrirhs IV. Stumpf Reg. 2611* in Ann. de l'Est VII. 438). - 2 ) Bulainville (Meusc. 
canton de Triaucourt). — 8 ) Mariasse II. Krzbischof von Reims : gest. 1106. — 
*) Mondrecourt (Meuse, canton de Triaucourt) Y Vgl. No. XC1I. — *') Der Vor- 
gänger Fingens, nach Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 368). — 5 ) Die 
eine Hälfte hatte Anscer schon vor 1015 gegeben, vgl. No. XXIV. Doch besass 
das Kloster sc hon 1053 die ganze Kirche zu Bulainville (canton de Triaucourt) ; 
vgl. No. XLIII. XLIV. — *) Houdemont (Meurthe-et-Moselle, canton de Nancy- 
Ouest). — T ) Burrinnes (Belgien^ arrond. Thuin). Gest. 1023 als Herzog von 
Niederlothringen. (S.) Nach der Fortsetzung der Gesta episc. Virdunens. c. 9 
(Mon. Germ. SS. IV, 49) gab er jedoch ,Fontagiam villam ob fratrum suorum 
mcmoriam'. — H ) Gironvüle (Meuse, canton de Commercy). I'eber den 1025 er- 
mordeten (trafen Ludwig von Chiny vgl. die Vorbemerkung zu No. XXXVI. Sein 
Kpilhaph bei Mabillon. Vetera Analecta 380. — e ) F.r wird um 1060 genannt : 
vgl. No. LVI. — Das Nekrolog von S. Vanne verzeichnet nicht — wie Mon. Germ. 
Libelli de lite I. 283 berichtet wird — zum 30. September den Tod des bekannten 
Seholasticus Wenrich. 

Oktober. — *) Baroncourt (Meuse, canton de Spincourt). Vgl. unten zu II. id. 
nov. und No. XCII; auch Laurentii Gesta episc. Virdunens. c. 28 (Mon. Germ. SS. X, 
")()7i. wo ihr Mann Gyezelo. Vogt von Gorze, und ihr Sohn Wilhelm, Dekan von 



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IUI. non. Raynerus iniles qui dedit nobis alodiuin quod habemus in Banlonis 
villa*}. 

III. non. Heinricus lere- ins imperator catholicus et rel i giosus 3 ). 

Dada comitissa que dedit nobis ecclesiam de Bedrui cum 
II mansis. ad Nouam Uillulam XV mansos. et alodium quod 
vocatur Ambliuium, et ad Clarisellum mansos II et ad 
Lauannam II *j 

non. Anno domini DCCCCXX obiit Dado episcopus lirdunensis. 
Hugo arehiepiscopus Lugdunensis 3 ). 

VIII. id. Anno domini MUH obiit dominus Fingenius abbas huius loci. 
II. id. Heinricus laious qui nobis dedit partem alodii sui apud Raherei curtem e ^. 
XVI. kal. Ida nobilis mulier de Asperomonte 7 ). 

XV. kal. Robertus episcopus Lingonensis **). 

XII1I. kal. Godefridus comes et Heinricus dornen Barensis, 9 ) yio noaire ecclesie devotus 

exstitit, et Ugo f rater aus. 
XII. kal. nov. Godefridus filius Herimanni comitis, pro cuius anima 

date sunt nobis due ecclesie. »na que vocatur (iengpauia, 

alia Harn, ab ipso eomite nobis tradite 10 ). 

IX. kal. Ulricus qui nobis dedit alodium suum cum medietate molendini. 

Gertrudis que nobis dedit quod habemusapud Uuereium et ad Darnei cortem. 

VI. kal. Walerannus, Ysembaldus, Gobertus milites. 

V. kal. Gozelinus qui contulit quod in Betelainvilla n ) habuit. 

II. kal. Krlebaudus qui nobis dedit quod ad Crueem ia ) habebat. 

November. 

IUI. non. Martha mulier. pro ruius anima habemus XI partes vinearum in Arnaldi 
villa 1 ). 

III. non. Adelbero episcopus Virdunensis 2 ). 

VII. id. Anno domini MXLV1 obiit dominus Richardus episcopus Vir- 

dunensis, qui nobis alodium suum videlicet Baronis cortem 
cum servis et ancillis contulit et quod habemus ad Domnam 
Mari am *). 

Verdun, genannt werden. Ohne Zweifel handelt es sich um den Klostervogt zu 
Amel. vgl. Cartulaire de Gorze in Mettensia II, 246 no. 140 (von 1095). — 
*) Vgl. no. XCII, wo Rayner als ,miles de Claromonte' bezeichnet wird, und oben 
zu II. id. aug. — 8 ) Gest. 1056. — *) Berru, Ambly, Clairizet, Lavannes (Marne, 
arrond. Reims). Vgl. No. XXXII von 1026 über die Schenkung der Gräfin Adela 
von Rethel. — Ä ) Gest. 1106. (S.j — •) Baricourt (Meuse, canton de Clemwnt-en- 
Argonne). — *) Die Tochter des etwa 1162 verstorbenen Grafen Albert I. von 
Chiny. — 8 ) Gest. 1110. — •) Gest. 1191. — ,0 ) Gesvcs, Harn (Belgien, arrond. 
de Numur). Vgl. No. XXXIII, und Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 375): 
,pro anima fdii Godefridi ex coneubina nati in claustro tumulati*. — u ) Btthclain- 
vüle (Meuse, canton de Charny). — ") Ban de la Croix, wüst bei FromerMlle (Menne, 
canton de Charny). Vgl. No. XCII. ,Erlebaudus iudex' unterschreibt zuletzt 
No. LXXV von 1122. 

November. — *) Zuerst in der Fälschung No. XLVI erwähnt. — *) Gest. 
1158. — •) Baroncourt, Dommary (Mtuse, canton de Spincourt). Vgl. die Continuatio 
Gestor. episc. V r irdunens. c. 11 (Mon. Germ. SS. IV. 49): .pro amore nutritoris sui 
domni Ricardi abbatis 



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IUI. id. Petrus miles de Luneiville qui dedit sancto Firmino X solidos Tull. apud 

Marleis singulis annis et croatam unam ante Chanbor. 
III. id. Richardus huius loci advoratus qui dedit nobis in Arnaldi 

villa di midi um molendinum et unam v ine am*). 

II. id. Wezelo monachus qui huic loco dedit ea que sui iuris erant apud Baronis 

covtem in silvis pratis campis et molendino 8 / 
id. Odo archiepiscopus 6 ). 

Adelbero Metensis episcopus 7 ). 
XVII. kal. der. Odo Manasses KuruinusDudo romites ante Bar Castrum 

prelio interempti 8 ). 
XV. kal. Hugo qui dedit nobis ecclesiam de Haymonis monte 9 ). 
XII. kal. Widricus. pro quo habemus unum quartarium in Bailodio et unum allo- 

dium in Hornendello 10 ). 
XI. kal. Eremboldus frater domni abbatis Richardi. 
IX. kal. Pibo episcopus Tullensis 11 ). 

III. kal. Hildebertus abbas. 

Deoember. 

Kal. Walerannus abbas 1 ). 
III. non. Adelardus abbas*). 

II. non. Hubertus primus abbas buius loci 8 ). 

Domnus Allestannus senior abbas huius loci qui obiit anno domini MCLXXXIII. 

Odardus miles qui dedit nobis alodium suum de Chemeio et de Dunchereio 
et de Briuncourt *). 
non. Walterus miles. 
VIII. id. Girardus com es 5 ). 

V. id. Iohannes episcopus Mettensis*). 

IUI. id. Walterus qui dedit nobis molendinum de Arnuncurt 7 ). 

III. id. Hildradus comes pater domni Richardi episcopi qui nobis 

tradidit que habemus apud Bolrourum et ad Theonis cortem 
cum servis et ancillis et silvam spaciosam 8 ). 

*) Er wird um 1040 unter den Zeugen von No. XXXVII genannt. — *) Vgl. oben 
zu V. non. oct. — 6) Wohl der 1078 verstorbene Trierer Erzbischof Udo von 
Nellenburg ; das Nekrolog von S. Maximin nennt den 11. November als seinen 
Todestag (vgl. Meyer v. Knonau, Jahrb. Heinrichs IV. III, 152). — 7 ) Gest. 1072. 

— 8 ) Gest. 1037. Odo II. Graf von Champagne, Manasses Graf von Dam- 
martin; bei Hugo von Flavigny (Mon. Germ. SS. VIII, 401) werden Evervinus und 
,Dido* nicht als Grafen bezeichnet ; Manasses und die beiden letzteren sonst un- 
bekannten Herren wurden in Verdun bestattet. — 9 ) Vgl. No. XCII und oben zu 

VI. id. mar. In der Urkunde wird Hugo als .miles de Wentionis villa' (WatronviUe; 
Meuse, canton Fresnes-en-Wocvre) bezeichnet. — 10 ) Baslieux, Alondrelle (Meurthe- 
et-Moselle, canton de Longwy). Er starb 1061 : vgl. No. Uli. — ") Gest. 1107. (S.) 

Dezember. — M Vgl. oben zu V. id. ian. — 2 ) Von S. Hubert? Gest. 1054. 

— 8 ) Gest. 973. vgl. Ann. S. Benigni Divion. (Mon. Germ. SS. V, 41). — *) Vgl. 
oben zu XIV. kal. sept. — 5 ) Wohl der Graf von Metz (aus dem Egisheimer 
Hause), der vor 1015 an das Kloster Besitz zu Flörchingen (Lothringen, Kanton 
Diedenhofen) gegeben hatte ; vgl. No. XXIV. — •) Gest. 1238. (S.) — 7 ) Arnancourt 
bei Ville-sur-Cousance {Meuse, canton de Souilly). — 8 ) Boureuüles (Meuse, canton 
de Varennes)) die Deutung des andern Ortes auf Doncourt-aux- Templiers ist mehr 



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— 149 — 



XV. kal. ian. Domna Goda que dedit nobis eoclesiam de Felsica*). 

XIII. kal. Adelardus abbas huius loci qui nobis multa bona contulit. 
et ea que liabemus apud Haponis cortem 10 ). 

XJ1. kal. Baldricus qui nobis dedit XII mansos in Bretenges 11 ) et III! servos. 

Suavia que in quantum potuit in restaurationem paradisi sumptis mi- 
nist ravit. 

Domna Goda que nobis ea que apud Fromeseot babebat 
babenda dedit 12 ). 

XI. kal. Almauinus qui tradidit que liabemus apud Germonis vi 11 am 18 ). 
X. kal. Leucardis comitissa. 

IX. kal. Godefridus dux et marchio, lilius ducis Gocelonis, qui nobis dedit eccle- 

siam de Viviers pro se et pro patre suo duce Gocelone u ). 
VII. kal. Hogerus episeopus ,6 ). 

VI. kal. Berardus canonicus qui nobis dedit ea que liabemus apud 

Flabasium ie ). 
V. kal. Adelmarus abbas buius loci 17 ). 



als zweifelhaft. Vgl. oben No. XXVII. Hildrad ist Graf von Grand-Pre (Ardenncs, arrond. 
Vouziers). — •) Dieser Eintrag weckt einige Schwierigkeiten. Die Kirche zu Vehique 
ist nämlich nach den Angaben in dem Diplom Heinrichs II. No. XXIV von Graf Her- 
mann von Kenham geschenkt worden ; in ihr waren seine beiden jung ver- 
storbenen Kinder begraben worden, vgl. Sigeberti Auctar. Affligemens. (SS. VI. 
399) zu 1005. Anteil an dieser Schenkung kann daher nur eine ihm nah ver- 
wandte Dame gehabt haben, am ehesten seine Gattin Mathilde, deren Nicht- 
erwähnung im Nekrolog auflallend ist. Sollle zu XV. kal. ian. der Name ,Goda* 
versehentlich in unserer Ueberlieferung aus XII. kal. ian. eingesetzt sein ? 
Oder war Goda etwa Hermanns einzig überlebende Tochter und Erbin, die 
Gemahlin des Grafen Raginar V. von Hennegau. welche die Grafschaft Een- 
ham erhielt? ihr Name ist sonst in den Quellen nicht überliefert. — 10 ) Adelard 
war wohl bis 967 Abt; vgl. No. XVII. XIX. — 11 ) Bertringen (Lothringen, Kanton 
Metzerwiese) Y — lf ) Nach der Stellung, welche dem Besitz des Klosters zu 
, Fromeseot* (wohl mit Fremersdorf in IjOthringen, Kanton Grosstänchen zusammen- 
zustellen) in dem Papstprivileg No. XLIV und den Fälschungen No. XLV und XLVI 
angewiesen wird, dürfen wir annehmen, dass die dortigen Güter als ein Geschenk 
der Grafenfamilie des Ardennerbauses angesehen wurden. Es liegt daher nahe, 
in der ,domna Goda* die erste Gemahlin Herzog Gottfrieds IL, des Bärtigen, 
zu erblicken, die — sonst wohl Doda oder Oda genannt, — in dem Diplom 
Heinrichs III. für St. Maria Magdalena zu Verdun von 1040 (Sackur. Neues 
Archiv XV. 138) ohne weiteren Titel mit .Guola 4 bezeichnet wird. Schon 
1054 heiratete Gottfried in zweiter Ehe die Markgräfin Beatrix von Tuscien. — 
u ) Germonmlle (Meuse, canton de Charny). Als .Germundi villa' in dem Diplom 
Heinrichs II. No. XXIV genannt. — u ) Gottfried IL, gest. 1069. Ueber die Kirche zu 
Viviers, die schon 1040 an S. Vanne gegeben war, vgl. No. XXXVIII. — 
1S ) Roger III. von Chälons-sur-Marne. gest. 1093. (S.) — ,e ) Vgl. No. XX und das 
Güterverzeichnis des X. Jahrhunderts in diesem Jahrbuch X. 449. — ,7 )Et\va 963 — 
966 Abt, vgl. die Vorbemerkung zu No. XVI 1. — 



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Teodericus dux 18 ). 

Teodrada mater domini Richardi abbatis. 
IUI. kal. Albricus huius civitatis primicerius qui nobis plura eontulit. 

Gislebertus comes 19 ). 
III. kal. Haymolaicus qui nobis dedit unuin alodium in Sept imoniolo 
II. kal. Anno domini DCCCLXXVIII obiit doinnus Berhardus huius urbis 



18 ) Vermutlich Herzog Diel rieh I. von Oberlothringen, dessen Tod 1027 das 
übituarium s. Michaelis zu IV. non. ian. verzeichnet, vgl. Parisot, De prima domo 
12. — ,9 ) Wohl der Graf von Salm-Luxemburg, der zwischen 1056 und 1059 
gestorben ist; über seine Beziehungen zu S. Vanne vgl. No. XXXIV. XXXVI. — 
*°) Vgl. No. XLIV und im Polyptychon (Anhang no. 2) § 5. — Am Schlüsse der 
Arbeit sei dem Direktor der Stadtbibliothek zu Verdun, Herrn Bonnardot — der 
mir meine Thätigkeit in Verdun in jeder Weise erleichterte — noch besonderer 
Dank dafür gesagt, dass er die Korrekturbogen des Nekrologs gütigst mit der 
Hs. verglich. 



e p i s c o p u s. 



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- 151 r- 



Keltische Numismatik der Rhein- and Donaulande. 



(I. Fortsetzung.) 



Von R. Forrer, Strassburg. 



XIII. 



Je mehr man sich in das Wesen der keltischen Numismatik ver- 
tieft, desto klarer und deutlicher erkennt man in jedem Striche, in 
jedem Bilde, in jedem Münzzeichen dessen engern und weiteren Zu- 
sammenhang mit dem klassischen Urbilde. — Bei manchen Geprägen 
ist der Zusammenhang ein direkter, unmittelbarer. Das ist der Fall 
bei allen jenen Münzbildern, welche lediglich mehr oder minder rohe 
Wiederholungen des Prototypes darstellen. Andere Gepräge zeigen einen 
wesentlich losern, nur indirekten Zusammenhang mit dem klassischen 
Urbilde: An die Stelle der ursprünglichen Inschriften sind Ornamente 
oder »nationale« Inschrifttexte getreten; die ursprünglichen Münzbilder 
haben sich völlig verwandelt und sind scheinbar ganz neue, einheimische 
geworden: ihr Zusammenhang mit dem klassischen Prototyp ist lediglich 
noch durch Nebeneinanderstellung einer langen Serie von Zwischen- 
gliedern erkennbar. Ein Gemenge unentwirrbarer Buckel erweist sich 
als der total barbarisierte Ueberrest einer Pferdetigur oder einer Inschrift 
oder eines Zeuskopfes: in andern Rillen erweist sich ein schön ge- 
zeichnetes Pferd als. das einzige Ueberbleibsel der Darstellung eines 
Zweigespannes mit Wagen und Bigalenker: in wieder andern Fällen 
sehen wir eine scheinbar durchaus keltische Kriegerligur sich als die 
Umbildung einer klassischen Pallas entpuppen. 

Die erste Aufgabe wird es also stets bleiben, den klassischen 
Prototyp festzustellen. Dementsprechend wird man dann, mag das Ge- 
präge noch so roh und umgeformt erscheinen, den »Herkules der 
thasischen Tetradraehmen« citieren, von einem Heiter der Philipper- 
tetradrachmen«, von einem »Löwen von Massilia«, von einer >Biga 
der Philipper Stater« reden, weiter von einem * Dionysiuskopfe der 
thasischen Tetradrachmen», einem * Herkuleskopf der Alexander- 
drachmen*, einem Dianakopfe der massilischen Gepräge < u. s. w. 




- 152 — 



Damit ist nun aber die Arbeit der Münzbilderklärung bei den 
Keltengeprägen noch keineswegs voll gethan. Zu der Frage nach dem 
klassischen Prototyp gesellt sich sofort eine zweite: Wie weit haben 
bei der Auswahl und Umgestaltung der klassischen Vor- 
bilder mythologische und andere heimische Vorstellungen 
bestimmend auf die münzprägenden Kelten eingewirkt? 

Was die Auswahl der Vorbilder anbetrifft, so waren hierfür 
zweifellos zunächst weniger die Münzbilder, als die Verbreitung der 
einzelnen Münzsorten bestimmend. Es geht das klar daraus hervor, 
dass gewisse Münztypen nur in der Umgegend jenes Gebietes copiert 
worden sind, in welchem das Original ediert worden war. Als Bei- 
spiele citiere ich die nur in Südfrankreich, Norditalien und Südschweiz 
üblichen Nachahmungen der Gepräge von Marseille mit Dianakopf und 
Löwe; ferner die nur im Osten üblich gewesenen Nachbildungen der 
t hasischen Tetradrachmen. Möglich allerdings, dass auch hier schon 
eine gewisse Auswahl bestimmend war, indem diese Gepräge dem 
Barbaren besonders zusagten, ähnlich wie in Afrika und anderwärts 
die Eingeborenen gewisse Münztypen anderen Sorten oft nur wegen 
kleiner, nebensächlicher Bildvarianten vorziehen. Darauf, dass eine 
ähnliche Auswahl auch bei unsern keltischen Barbarenvölkern stattfand, 
deutet der Umstand, dass die Mehrzahl der zur Nachprägung gelangten 
Typen — und es sind gerade diejenigen, welche auch am längsten 
Nachbildung gefunden haben — Darstellungen tragen, welchen wir 
ausser auf Münzen auch auf Waffen und Geräten der Tfcnezeit am 
häufigsten begegnen: ornamental gehaltene Menschenfiguren und Dar- 
stellungen von Pferden. 

Wichtiger noch ist eine andere Frage : Wir wissen, was die Typen 
der klassischen Münzvorbilder darstellen sollen: bald ist es ein Zeus, 
bald ein Herakles, bald eine Diana, hier eine Cirkusbiga, dort ein 
Löwe u. s. w. Was aber dachten sich unter diesen Bildern die kel- 
tischen Münzgraveure, was das Volk? Was stellten diese 
Münzbilder in den Augen der Kelten darV 

Die keltischen Münzgepräge lassen gar keinen Zweifel darüber 
aufkommen, dass die barbarischen Stempelschneider nur in den aller- 
seltensten Fällen wussten, welche Bedeutung dem klassischen Vorbilde 
innewohnte, was die Inschriften bedeuteten, was die Monogramme be- 
sagten, welcher Gott, welche Göttin, welcher Herrscher mit den be- 
treffenden Münzbildern gemeint waren. Der barbarische Münzgraveur 
copierte zwar den Zeuskopf, den Dianakopf, die Herkulesfigur, die 
Biga u. s. w., aber er legte sie sich nach seinem eigenen Begriffsver- 
mögen aus, er schuf sie allmählich in seinem Sinne um. 



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— 153 — 



Gewiss ist manche Variante ein Kind des Zufalls, keineswegs 
beabsichtigt. Aber ebenso sicher ist, dass andere Varianten mit Ab- 
sicht und aus ganz besonderen Gründen geschaffen worden sind : dass 
sogar manche durch den Zufall geschaffene Variante später absichtlich 
beibehalten und weiter ausgestaltet worden ist. Launen des Münz- 
graveurs und Anschauungen der keltischen Besteller werden dabei zu- 
sammengewirkt haben, wie das auch bei andern Prägern der Fall war. 

Damit erwächst aber der keltischen Numismatik nicht nur die 
Pflicht der Definition des klassischen Prototyps, es erwächst ihr auch 
die Aufgabe, das Münzbild im Sinne des keltischen Urhebers 
zu deuten! 

Der Hypothese, vorsichtiger wie fantastischer, öffnen sich hier 
natürlich Thür und Thor, indessen kann weder die Schwierigkeit der 
Frage, noch der Vielen bequeme Hinweis, dass es »sinnlose Nach- 
bildungen« seien, die Thatsache aus der Welt schaffen, dass hier noch 
mancherlei Rätsel der Lösung harren. 

Zweifellos spielt hier die keltische Mythologie eine hervor- 
ragende Rolle. So gut als die griechischen und die römischen Münzen 
griechische resp. römische Götter zur Darstellung bringen, ebenso 
werden auch hinter vielen- keltischen Münzdarstellungen 
keltische Gottheiten zu suchen sein. Mercur-Teutates, Jupiter- 
Taranis, Apollo-Belen, Mars-Hesus, und Kosmerta kommen da besonders 
in Betracht, doch sind natürlich Vermutungen und Attributioneri leichter 
als Beweise. In dem, dem Apollokopf der Philipperstater nachgebildeten 
Kopfe der Keltengepräge vermutet man im allgemeinen Belen 1 ), in 
dem oft Ebergeschmückten Kopfe der Osismer- und Baiocassertypen 
(Fig. 66 sowie No. 6955 von de la Tour) den gallischen ügmius 2 ). 

Hinter anderen Kopfdarstellungen dürften Portrait s von Häupt- 
lingen zu suchen sein; besonders wird dieser Gedanke da nahegelegt, 
wo ein Häuptlingsname als Umschrift dient. Sicheres wird auch da 
nur selten zu eruieren sein, doch mag gelegentlich der individuelle, der 
»Portraitcharakter« den Gedanken an ein Portrait wesentlich stützen. 
Ich erinnere an den stets gleichartig wiederkehrenden, seltsam frisierten 
Kopf auf den Münzen des Abucatos (vgl. Fig. 64) und an den gleich- 
falls stereotyp gleichartigen Kopf der Goldstaler des Vercingetorix (vgl. 



*) Vgl. dazu Mürel -Chabouület. Calalogue des monnaies gauloises de la 
Hibl. nat.. pag. 161. Anin. zu den zwei Typen mit der Inschrift BI1IN0C. 
a ) Vgl. dazu Muret-Chabouillel, a. 0. Register S. 295. 

8 ) Dazu vergleiche man besonders den neulich erschienenen Aulsalz von 
Babelon >Vercingetorix. elude d'iconographie nuniismatique* in der Pariser »Kevue 
numismatique< von 1902. 



Fig. 43) »). 




Auch bei manchen Reiterdarstellungen mit Häuptlings -In- 
schriften könnte man versucht sein, an eine Personifikation des be- 
treffenden Chefs zu denken, doch kommt man hier ebenfalls über die 
blosse Vermutung nicht hinaus. Hinter andern solchen Darstellungen 
möchte man einen mythologischen Zusammenhang suchen, besonders 
bei der prächtigen, nackt zu Pferde dahinstürmenden gallischen Krieger- 
gestalt Fig. 67, bei dem geflügelten Reiter der Silbermünze Fig. 68 und bei 
den androcephalen Pferden wie Fig. 66 und besonders wie bei Fig. 69, 
wo eine menschliche Figur die Vorder- und Hinterbeine des Pferdes 
umfasst hält 1 ). Man begegnet da oft den seltsamsten Kombinationen. 
Ich weise hier nur auf Fig. 66 und 69, wo neben den Köpfen der Vorder- 
seite und den androcephalen Pferden der Rückseite allerlei Menschen- 
gesiuhter, Eberfiguren u. a. m. auftauchen, und ich weise hier auf den 
bezopften »tanzenden Krieger« der den Catalauni zugewiesenen Potin- 
münzen mit einem eine Schlange verzehrenden Ungeheuer auf der 
Rückseite (Fig. 70). 

Hier wollen die Fragen nicht enden, welche Vorstellungen re- 
ligiöser und symbolischer Art mit diesen seltsamen Münzbildern ver- 
knüpft gewesen sein mögen, t'nd diese Rätsel mehren sich, je weiter 
die Keltengepräge sich von den klassischen Originalen entfernen, je 
selbständiger sie werden und je mehr sie ^nationale« Elemente 
in sich aufnehmen. 



Die in den vorangegangene!) Mitteilungen in Wort und Bild ge- 
kennzeichnete keltische Sitte, die klassischen Gepräge für den eigenen 
Münzbedarf nachzuahmen, gestaltete im Laufe der Zeit die blossen 
Umbildungen zu förmlichen Neubildungen. Man beliebt diese Neu- 
bildungen, cl. h. jene Gepräge, bei denen das Münzbild sich so weit vom 
klassischen entfernt hat, dass es mehr den Charakter einer selbständigen 
Neuschöpfung, als den einer blossen Copie trägt, als - nationale Ge- 
präge^ zu bezeichnen. 

Freilich lässt sich über die Grenze streiten, wo der »nationale 
Typus den der » blossen Copie « ablöst. Wie schon oben gezeigt, voll- 
zieht sich der Wandel im Gepräge zumeist ganz allmählich, nur selten 
sprunghaft: und wo man glauben könnte, dass ein rascher Wechsel 
sich vollzogen habe, da ist der Sprung von der einen in die andere 
Phase oft nur darauf zurückzuführen, dass momentan eine Zwischenstufe 
noch nicht bekannt geworden ist : plötzlich taucht ein neuer Fund auf 

') Vgl. zu diesem Exemplar Kiese: lebet- die sogenannten Juppilersäulen 
i in Jahrbuch der Gesellschaft f. lolhr. (Jesch. u. Altert. 1900. 



XIV. 




— 155 — 





Fig. 66. AR. -BILL. 6,5 Gr. 
Coli. F. 

Silberbillon-Münze der s i s- 
mii, mit Kopf, aus dessen Mund 

ein kleiner Kopf und aus 
dessen Scheitel ein dritter 
Kopf herauswächst ; hinter 
letzterem ein Eber. Auf dem 
Revers androcephales Pferd 
mit herauswachsendem Kopf 
und Eber. Aus M o r 1 a i x, 
Finistere 1 ). 



Fifl. 67. AV. (18 Karat) 
7.885 (ir. Coli. F. 
Goldstaler der Kedonen mit be- 
lorbeertem Apollokopf und nack- 
lem Reiter (oder Reiterin) mit 
Speer und Schild zu Pferd. Aus 
R o u e n. (Ehemalige Coli. Lormier.) 

Fifl. 68. AR. 3.12 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Pic tonen, mit Kopf 
und Flügelreiter zu Pferd. 
(Variante zu de la Tour No. 4461). 

Fifl. 69. AV.+. (15 Karat.) 
7,43 Gr. Coli. F. 
Goldstater der Namneten 
oder Andecaven, mit Kopf, 
aus dessen Scheitel ein zweiter 
Kopf herauswächst. Auf dem 
Revers androcephales Pferd 
mit Rest des Bigalenkers. 
unten eine die Pferdebeine 
umfassende Männergestalt. 
Aus Frankreich 8 ). 




Fifl. 70. POT. 4,8 Gr. Coli. F. 
Potinmünzeder »Catalauni« mit 
tanzendem, bezopftem Krieger, 
mit Speer und Torques. auf dem 
Revers Tier, das eine Schlange 
beisst. darüber eine zweite solche. 
Aus Frankreich. 

Fig. 66 bis 70. Gallische Münzen mit keltisch-mythologischen 

Darstellungen. 

') Analog Mürel No. 6539 — 6542 von Moria ix, in der Pariser National- 
bibliothek, De la Tour No. 6541. 

*) Variante zu No. 6723, 6724 und 6728 von De la Tour. (pl. XXI): 
»Andecaves. Namnetes-. von Cande (Maine et Loire), Chol et und Nantes. 



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und schliesst unverhofft und in überraschender Weise die bisher offene 
Lücke. 

Die > nationale Neugestaltung« ist in Wirklichkeit zumeist nur der 
stabil gebliebene Endpunkt der Barbarisation eines klassischen Münz- 
typs! Das gilt selbst für die scheinbar ganz unabhängigen Schüssel- 
gepräge (z. H. für den Vogelkopf« auf den Regenbogenschüsseln 
Fig. 5, Seite 8) und ebenso für die scheinbar gleich autochthonen west- 



lichen Gepräge, wie z. Ii. die mit dem grossen Auge der Trevererstater 
Fig. 71 und Fig. 19, S. 14. Aber auch da, wo mit der > nationalen 
Neugestaltung < ein künstlerischer Aufschwung Hand in Hand geht, wie 
z. B. bei den Goldmünzen des Vercingetorix-Typus (Fig. 4-3, S. 28) ist 
der Zusammenhang mit den älteren, auf klassischen Originalen fussenden 
keltischen Copien nicht zu verkennen. 

Ist nun aber auch der Begriff der nationalen Neugestaltung- nur 
schwer scharf zu umgrenzen, so lässt er sich dennoch an einer ganzen 
Reihe von Geprägen vorzüglich bis in alle Einzelheiten verfolgen. In 
vielen Fällen sieht man deutlich, wie die keltischen Stempelschneider 
absichtlich das ihnen fremde der fremden Vorbilder ausmerzten und 
lediglich das ihnen und ihrem Volke geläufige beibehielten — im selben 
Sinne Einzelleile des klassischen Münzbildes in eine ihnen und ihrem 
Volke verständlichere Form um schufen. 

Ich will das an einigen Beispielen, zunächst unter Zugrunde- 
legung der den Münzbildern beigegebenen Schriftzeichen, erläutern. 

Die Inschriften, welche wir auf den älteren keltischen Copien 
vorlinden, sind zumeist gut, oft fehlerlos oder mit nur geringen Fehlern 
behaftet. Später werden sie immer mehr verdorben. Bald lässt man 
mehrere Buchstaben, oft ziemlich willkürlich (sflgar oft die Anfangs- 
buchstaben) weg, bald sind die Buchstaben so verdorben wiedergegeben, 
dass man zu der Annahme gelangt, der Stempelschneider habe dieselben 
überhaupt nicht gekannt. In manchen Fällen hat man die Schrift ganz 
weggelassen und damit dokumentiert, wie wenig Wert man auf ihr 
Vorhandensein legte. In wieder anderen Fällen endlich hat man die 
Schrift direkt in ein Ornament umgewandelt. Die 'nationale 
t in- und Neubildung kommt in diesem Falle auch in der Art des 
Ornaments zum Ausdruck. Die Schrift wird zu einer fortlaufenden 




Fig. 71. AV.4-. (»3karälig) ö ; H (ir. Coli. F. 
T r e v e r e r (ioldstaler mit dem grossen Auge 
und Pferd mit Kreisen. Fundort unbekannt. 




- 157 



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Reihe von Punkten oder von Buckeln, wie solche als beliebtes Ornament 
auf zahlreichen Zierblechen unserer vorrömischen Eisenzeit wieder- 
kehren, oder sie wird in eine Art Mäanderornament aufgelöst, wie es 
ähnlich ebenfalls unseren prähislorischen Bewohnern geläufig war. 
(Vgl. dazu Fig. 72—74). 

Fig. 75. AH. 14,19 Gr. 
Coli. F. 

Frühe keltische Silbermünze 

(Silberstater), mit Zeus- 
kopf und Reiter mit Palme, 
darum QIALIIIIQY und 
Monogramm. Aus P r e s s h u r g. 
+ IAirn*y Ungarn 1 ). 

Fig. 76. AR. u. AV. 
10,47 Gr. Coli. F. 
Donau-keltischer 
Silberstater mit 
Kopf und barbarisirtem 
Pferd. Auf der Rückseite 
(Stk J\K i gt über dem Pferdeleib 
^C^* eine kleine Goldmünze 
(vgl. Skizze rechts) einge- 
schlagen, darauf vertieft 
ein Radzeichen sichtbar. 
Mit Fundortsbezeichnung 



Aber auch im Schrifttext zeig! sich häufig die nationale Neu- 
bildung, indem gelegentlich an die Stelle des Textes des klassischen 
Vorbildes ersichtlich nationale Namen imd Begriffe gesetzt erscheinen. 
Neben Häuptlingsnamen wie V E R CIN G E TOR IX, ORGITIRIX, 
DVBNOREX, CANTORIX, TOGIRIX und EV01V1RJX stellt sich 
uns ein C VNOBEL1NUS • REX und ein ARCANTODAN- 
ROVEGA vor (Arcantodan wird als »Münzmeister« gedeutet). Andere 
Namen lauten TASGIITIOS 2 ), ABVCATOS, CARMANOS, CO- 
MIOS, ARIVOS • SANTONOS, ARTOS, ATISIOS-REMOS, 
ATEP1LOS 9 ), ATEVLA-VLATOS. LIT AVICOS, SVTICOS, 
IMXT1LOS. TVRONÜS; weitere: AMB ACTVS, ATTALVS, 
BVSSVMARVS, TOVTOBOCIO. EGG AK). GONGESA, 
GRIG1R V 4 i. BIATEC, POTTINA, SVtCCA, Gl EG INN (os), 
NEHMET (us) u. s. \v\ Seltener und mehrfach unsicher sind Orts- resp. 

l ) Gleiche, nur mit anderem Monogramm, verzeichnet Dr. Much. (Kunst- 
Jiistor. Atlas. Taf. 207, Fig. 28) von Lipowec in Galizien. 

*) Vgl. dazu de Snulcv. Tasgece. roi des Carnutes. Revue nnmismatiqne 
franvaise, 1864. S. 24«.). 

8 ) Muret. Catalogue N<>. 63B1. 

*) Ein Töpferstempel von Neuwied IWijrt den Namen CR1C1RO < Muret, 
a. 0. S. 184). 





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Stammnamen wie VOLCAK AKKC(omici), MKDIOMA (trici oder 
tricis), LVGVDVNI, AVAVCIA, TPIKO (OKIPT, Tricoriih 
COL-NEM (Nemausus), KIKOM i Ricomagensi ), rAAKIKÜh. 
NOV1IOD (unum? Muret No. 7718), KAAETEJOY etc. 

Das »nationale« dieser Inschriften wird gelegentlich noch dadurch 
verstärkt, dass die Schrift einem anderen Alphabete angehört, als 
der Text der als Vorbild verwendeten Münze. So tragen z. B. die nach 
den römisch-republikanischen Dioskurendenarencopierten Silberdenare der 
Celtiberer celtiberische Inschriften (vgl. Fig. 99 u. ff.). — Manche 
der im Gebiete Norditaliens und der Südschweiz gefundenen keltischen 
Nachbildungen der massilischen Silberdrachmen mit Diana und Löwe 
zeigen statt der verdorbenen Wiedergabe der griechischen Aufschrift 
31A22A hie und da etruskische Inschriften (vgl. dazu Fig. 159, 
das griechische Original von MarseiHe-Massilia, Fig. 161 — 167 keltische 
Copieen der Spätzeit, Fig. 167 eine ebensolche aus der Lombardei 
mit der etruskischen Inschrift DIKOI 1 ). — Hierher gehören auch die 
Silberquinare von Fig. 77, welche den römischen Republikquinaren 
nachgebildet sind, aber griechische Aufschrift tragen. Man hat diese 
Münzen auf Grund von Inschrift und Vorkommen bald den Kaleten 
bald den Aeduern zugeschrieben; in beiden Fällen sind es Münzen, 
welche der unmittelbaren Nachbarschaft der Helvetier angehören. Und 
von diesen wissen wir, dass sie sich (wie Caesar uns im »gall. Kriege« 
berichtet) des griechischen Alphabetes bedienten. 



Das ^nationale« Element kommt aber auch im übrigen Münz- 
bilde zum Ausdruck. Selbst wenn wir von dem höheren oder niedrigeren 
Stand der Verrohung des klassischen Vorbildes absehen, so bleiben uns 
noch mancherlei besondere Kennzeichen eigenartiger Weiterentwicklung. 

l ) Vgl. dazu Th. Mommsen, Die nordetruskisrhen Alphabete auf Inschriften 
und Münzen. Zürich 1853, pl. I, Fig. 7 u. 8. — Forrer, Ueber eine gallisch-italische 
Silbermünze, Antiqua 1885, S. 24 und Taf. VII. Fig. 1—3. 




Gallische Silbermünze nach römischem 
Hepublikquinar-Muster, mit Romakopf und 
Pferd, darum RAA • A • , von Sl. Die 
(V o s g e s). 



Fig. 77. AR. 1,95 Gr. Coli. F. 



XV. 




— 160 — 





Fig. 78. AV. (24 Karat). 
8,33 Gr. Coli. F. 
Früh -hol vetisch er Gold- 
stater, guten Stils, mit Kopf, 
Riga und Barbarisation von 
YOIiniAlO (retrograd) in 
inniAll) Nach Coli. Hirsch 
von Bregenz am Bodensee. 

Fig. 79. AV. (24karätig.) 7,9 Gr. (im 

Wasser abgerollt). Coli. F. 
Früher helvetischer Goldstater mit Kopf 
und Biga, darunter dreischenkliges Haken- 
kreuz. Gefunden bei Basel in der Birs. 




nrno 



Fig. 80. AV.+ (18 Karat). 1,76 Gr. Coli. F. 
Helvetischer Yiertels-Goldstater mit Kopf, 
Biga und Schlange, darunter 11X110. 
Näherer Fundort unbekannt. 




Fig. 81. AV.+. (ca. Ukarätig). 

7,62 Gr. Coli. F. 
Stater aus Blassgold mit Kopf 
und Pferd, darunter Ililüllo 
Fund v. Libourne bei Bordeaux. 



Fig. 82. EL.-fX (3 karätiges 

Gold.) 6,73 Gr. Coli. F. 
Stark schüsseiförmiger Elec- 
trumstater mit rohem Kopf 
und Rest der Biga, darunter 
Rad. Torques und Kreuz. N. e. 
lingonisch, n. a. sequa- 
nisch oder helvetisch. 
Fundort unbekannt (in Paris 
angekauft). 

Fig. 83. AV.+. (18 Karat.) 

7,37 Gr. Coli. F. 
Gold-Electrum-Münze der »A r- 
moricains emigres», mit 
Apollokopf und androcephalem 
Pferd, darunter eine Leier. Aus 
Frank reich. . 



Fig. 78 bis 8;5. Gallische Goldstater als Beispiele des 
allmählichen Versehwindens des zweiten Pferdes, der Biga 
und des Bigalen kers. 



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- 161 - 



Der goldene Philipper-Stater zeigt eine Biga mit Wagenlenker 
ivgl. Fig. 23). Die älteren Nachbildungen geben wie gewöhnlich das 
Bild noch ziemlich vollständig, wenn auch etwas plumper im Stil (Fig. 24). 
Dann aber wird die Figur des Wagenlenkers verzerrt: er beugt sich 
immer stärker von der Biga weg über die Pferde vor, bis zum Schluss 
er über den Pferden förmlich frei dahinschwebt (vgl. Fig. 78 — 81 ). Dem 
keltischen Stempelschneider ist diese Gestalt überhaupt nebensächlich 
und im Laufe der weiteren Barbarisation verlierl sich der Bigalenker 
vielfach gänzlich ( Fig. 82 u. 88 ). Gleiches geschieht mit der Biga selbst. Nur 
die dem Kelten geläufige Radzeichnung wird beibehalten; sie ist oft 
noch der einzige Rest der Biga und rutscht schliesslich von ihrer Stelle 
hinter dem Pferde weg unter den Bauch des Pferdes, als Ornament, 
Symbol oder anderweitiges Kennzeichen (Fig. 82). — Die zwei Pferde 
machen ebenfalls eine Metamorphose durch : Das hintere Pferd wird 
immer undeutlicher, schliesslich verschwindet es ganz und bleibt ledig- 
lich das vordere eine Pferd bestehen. — W r ie bei Darwins System, 
so sehen wir auch hier das Urbild bei der Umbildung sich allmählich 
der > unnützen« Teile entledigen, nur das notwendige beibehalten, d. h. 
jene Teile des Münzbildes conserviren, für welche bei den 
Kelten auf Grund heimischer Traditionen Interesse und 
Verständnis vorhanden waren. 

Das * nationale* Element kommt auch noch in anderer Form zum 
Ausdruck. Bei den Silberstatern Philipps von Makedonien (Fig. 25 u. 84) 
sieht man auf dem Revers einen Reiter zu Pferd mit aufwärts gehaltenem 
Palmzweig. Die späteren Copieen zeigen denselben Reiter bald ohne den 
dem keltischen Stempelschneider nebensächlichen Palmzweig, bald aber 
ist dieser zu einem den Kelten verständlicheren Geräte, zu einem Speer 
umgebildet (Fig. 85). Selbst der Reiter ist vielfach als nebensächlich 
behandelt, weggelassen worden, so dass schliesslich, wie bei dem 
Goldstater, wiederum lediglich das Pferd übrig blieb. 

Beim Goldstater Philipps zeigen sich oft allerlei nationale« Be- 
sonderheiten: Im Fund von Libourne befanden sich zahlreiche Philipper- 
copieen mit Bigagepräge: der Bigalenker ist bereits ziemlich roh, in der 
Hand hält er einen Stock (vgl. Fig. 57 u. (51 ). Kines der Stücke zeigt 
nun eine ganz seltsame, echt nationale- Umbildung: der Bigalenker hält 
in der erhobenen Faust statt des Stockes einen Torques (Fig. 86). 
— Aehnliche Zuthaten beobachtet man bei den Silbermünzen des 
ATEVLA und des CALEDV, wo die nach römischem Vorbilde copierte 
Büste der Vorderseite einen deutlichen Torques um den Hals trägt 
(vgl. Fig. 87; vgl. auch Fig. 45, Silbermünze der Volcae Tectosages, der 



11 




— 162 — 




Fig. 84. AR. 13,45 Gr. Coli. F. 
Barbaren-Silber-Stater 
mit Kopf und Reiter mit 
Palme, darüber 
+IAIIIY. Auf dem Re- 
vers tiefe Einschnittmarke. 
Fundort G y ö n k. Ungarn. 

Fio.85. AR. 12.48 Gr. Coli. F. 

Donau-keltischer 
Silber-Stater mit Kopf und 
behelmtem Reiter mit Lanze, 
nebst Rad, A und Inschrift rest 
(vgl. Fig. 78 D). Aus Un- 
garn 1 ). 

Fifl. 86. AV.+. (14 Karat.) 

7,7 Gr. Coli. F. 
Helvetischer Goldstater mit 
Kopf und Biga, der Lenker 
mit Torques, unten Inschrift- 
rest // [Hill. Depotfund von 
Libourne. 




Fig. 87. AR. 1,65 Gr. Coli. F. 
Silbermünze mit der Inschrift ATEVLA. Büste 
mit Torques und Flügeln, Pferd mit Spirale 
und Pentagramm (>Drudenfuss«). (Variante 
zu Muret-DelaTour Caletes No. 7191—7193, 
z. T. von Chantenay). 

Fig. 88. AR. 1.80 Gr. Bibliotheque Nationale, Paris. 
Aeduer-Silbermünze mit Kopf und Standartenträger, 
nebst den Inschriften DVBNOCOV und DVBNOREX. 
Nach Mürel und de la Tour No. 5026. 

Fig. 89. AR. 1.88 Gr. Coli. F. 
Ri turiger-Silbermünze mit Kopf und Pferd, 
darüber Kurzschwert. (Aehnlich Muret- 
De la Tour No. 4097). Aus einem franzö- 
sischen Depotfunde. 

Fig. 84 bis 89. Keltische Münzen mit »nationalen« 
Attributen. (Hei Fig. 85 verwandelt sich der Palmzweig von Fig. 84 
in eine Lanze. Bei Fig. 86 ist die Geissei des Hijjalenkers zum Torques 
umgebildet worden. Hei Fig. 87 trägt der Kopf einen Halsring, bei 
Fig. 88 der Krieger eine gallische Eberstandarte. Hei Fig. 89 ist an 
die Stelle des Bigalenkers ein gallisches Kurzschwert gesetzt). 

') Aehnlieh de la Tour Xo. 9794, aber dort ohne 
lieh Much. Alias, pl. 207. Kig. 29 aus (ialishegy bei 




Helmbusch : ferner ähn- 
M u n k a <• s. Ungarn. 



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- 163 - 



Kopf mit Torques). — Durchaus »national« ist ferner der auf den 
gallischen Silbermünzen des Duhnorex vorkommende gallische 
Standartenträger (Fig. 88 nach 5026 von de la Tour). Diese Gestalt ist 
zweifellos römischen Vorbildern nachgebildet, aber der Krieger selbst 
ist ganz nach gallischer Art gerüstet und trägt typisch gallische 
Feldzeichen. 

Verwandte nationale Attribute bieten andere gallische Gepräge: 
ich erinnere an die Darstellung eines Kurzschwertes von Tene- 
Typus auf Silbermünzen der Bituriger (Fig. 89) und an das Auftreten von 
Helm formen heimischen Charakters (vgl. Fig. 51, S. 30, des CHIGIRV ). 
Endlich möchte hier auf eine bisher unbekannte und archäologisch hervor- 
ragend interessante nationale Umbildung an Silbcrmünzen der Volcae Tecto- 
sages, Sotiaten und Tolosaten (Fig. 126 —134, dazu 90 — 92) aufmerksam 
machen. Diese Gepräge zeigen einerseits einen meist stark, oft bis zur 
Unkenntlichkeit verrohten Kopf, anderseits ein Kreuz mit allerlei Attributen 
in den vier Feldern. Mehrfach findet sich darunter ein Heil mit senkrechtem 
Schaftloch nach Art der heutigen Beile — eine Form, die bekanntlich 
schon zur Steinzeit (gebohrte > Steinhämmer - ) und vereinzelt auch in 
der Bronzezeit ( Kupfer- und Bronzehämmer ) vorkommt, aber neben 
der Schäftung mit Schaftlappen und Schafttülle bis zur Tenezeit nur 
eine nebensächliche Rolle spielt. Krst mit der späteren Kisenzeit ver- 
liert sich die Lappenschäftung und wird die Verwendung von Eisenbeilen 
mit senkrechtem Schaftloch allmählich die vorherrschende. Wenn nun 
Beile dieser letzteren Art auf keltischen Münzen wiederkehren, so 
kann das also nicht befremden, umsoweniger, als verwandte Beile auf 
römischen Republikdenaren abgebildet erscheinen und allem Anschein 
nach von jenen auf die Keltengepräge übertragen worden sind. Aber 
neben diesen, auf jenen Münzen die Regel bildenden Beiltypen sind mir 
neuerdings aus einem Funde einige Varianten zugekommen. w r elche 
unverkennbare prähistorische Lappeneelte abbilden, Beile, 
welche Beilhalme mit gebogenem Knde tragen und ganz nach Art der 
Stein-, Bronze- und Hallstattbeile geschäftet sind — Beile, wie man ihnen 
auf Hallstattsitulae in den Händen altitalischer Reitergestalten so oft 
begegnet! Bei Fig. 92 sieht man an der geschweiften Beilklinge deutlich die 
Schaftlappen angegeben, ebenso die Oese, durch welche der Riemen 
lief, der das Beil am Schafte sicherte, und selbst der Riemen ist 
auf der Münze (vgl. Fig. 129) noch klar und deutlich sichtbar. Charak- 
teristisch ist endlich auch der Schaft selbst, seine Schweifung und seine 
Anschwellung nach oben. Zweifellos hat hier also der Münzgraveur ein 
prähistorisches Bronze- oder Eisenbeil älterer Konstruktion vor Augen 




— 164 — 



gehabt und danach .sieh die »klassische Form« des Beiles umbildend 
nationalisiert 1 ). 

a. b. c. d. e. f. g. h. i. k. 

Fig. 90. 




Fig. 91. 1. m. n. <>. Fig. 92. p. q. 

Fig. 90 — 92. Beil-Darstellungen auf Silbermünzen der Volcae 

Tectosages. 

a bis i und 1, m, p, q nach Originalen der Sammlung Forrer. — k, n und o in 
der Bibliotheque nationale, Paris. — a. u. b. vgl. Fig. 127 u. 134. — f. vgl. Fig. 132. 
— g. u. h. Var. zu Fig. 126 u. 133. — m. vgl. Fig. 131. — p. vgl. Fig. 129. — k. nach 
de la Tour 3349, n. nach Tour 3204. o. nach Tour 3316. 

In ähnlicher Weise sind ganze Münzbilder um- und neugeformt, 
nationalisiert worden. 

Ein besonders instruktives Beispiel bietet die Umbildung einer 
Pallas Athene in einen keltisch-rätischen Krieger auf »rätischen« 
Goldmünzen von der Art unserer Fig. 95. Dieser Typus geht auf die 
schreitende, Schild und Speer schwingende Pallas Athene der Tetra- 
drachmen des Antigonos Gonatas (geb. 320, König von Macedonien 276, 
gestorben 240 vor Chr.) zurück analog Fig. 94, vielleicht auch mit 
Revers wie Avers auf die Tetradrachmen Fig. 93 mit der Inschrift 
AAESANJPüY. Beide Fälle sind möglich. Auf der letzteren Münze 
trägt der Kopf eine Elefantenhaut als Kopfzier und dürfte hierauf auch 
der das ganze Münzbild einnehmende Kopf der rätischen Nachbildungen 
zurückzuführen sein, sofern er nicht auf den behelmten Pallaskopf der 



*) Dies Vorkommnis zeigt wiederum, wie zahlreich die Klippen sind, denen 
der Prähistoriker auf seinem Wege nach vorwärts begegnet. Fände man eine 
solche Abbildung auf Stein gehauen, so wäre sie ohne Widerspruch einer wesent- 
lich älteren Zeit zugewiesen worden, der Stein- oder Bronzezeit, spätestens der 
Hallstattzeit. — Hier begegnet sie uns auf Münzen der späteren Tenezeit! 



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— 165 — 



goldenen Alexander-Stater zurückgeht M. Bei den Tetradrachmen mit der 
Inschrift BA2lAE£22ANTirONOY- ist die Vorderseite anders (Fig. 94) ; 
sie trägt den makedonischen Schild mit Herkules- oder Dianenkopf, 
ein Typus, der auf jenen rätischen Goldmünzen nicht vorkommt, aber gleich- 
falls barbarisiert auf keltischen Tetradrachmen des unteren Donaugebietes 

Fig. 93. AR. 13,80 Gr. 

Coli. F. 
Klassische Tetradrachme 
Alexanders d. Gr., Her- 
kuleskopf mit Elefanten- 
haut (Aegypten) und 
Pallas mit Schild und 
Speer, daneben die Attri- 
bute Helm, Adler und 
Stab, nebst der Inschrift : 
AAE2ANJP0Y. 

Fig. 94. AR. 

16,77 Gr. Coli. F. 
Tetradrachme des 
Antigonos Gonatas 
von Makedonien, mit 
Schild und Herkules- 
kopf nebst Keule; 
auf dem Revers 
Pallas mit Speer und 
Schild, Helm und 
Monogramm nebst 
Inschrift 
BASIAEQS. 
ANTirONOY. 

Fig. 95. AV. (26 Karat.) 2,73 Gr. Col. F. 
Rätischer Viertelsstater in Feingold, mit 
Kopf und Krieger mit Schild und Speer, 
darunter EZ, daneben EIEE1NV1. (Ehemals 
ClIC*frAA im Museum zu Coburg.) 

vereinzelt erscheint (vgl. dazu de la Tour No. 9666 *). Absolut sicher 
ist jedenfalls, dass die Kriegerfigur der rätischen Stücke der Pallas 
Athene einer der erwähnten zwei Tetradrachmen nachgebildet ist. 
Charakteristisch ist dafür nicht allein die ganze Stellung und die Be- 

x ) Blanchet, Recherches sur les monnaies de TEurope centrale (Rev. Num. 
Paris 1902) möchte auch den Revers dieser Alexander-Stater, die stehende Vic- 
toria, für jene Räter-Stücke als Vorbild in Anspruch nehmen, doch ist das rr. E. 
ausgeschlossen. Wie diese Victoria nachgebildet wurde, werden wir später bei 
Behandlung jener Goldgepräge sehen. 

*) Vgl. ausserdem besonders Wiener >Numismat. Zeitschr.« 1900 »Ein Bei- 
spiel keltischer Münzprägung«, pag. 391. 






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wallhung, sondern ganz besonders sind es die zwei fischsehwanzartig 
auslaufenden Gewandenden, welche bei Pallas Athene von den Armen 
herabhängen und auf den keltisch-rätisehen Barbarisationen in gleicher 
Form unverstanden wiederkehren. Unter den Händen des Copisten 
hat aber die weibliche Pallas eine bemerkenswerte Umwandlung 
erfahren. Aus der weiblichen Göttin machte der Barbar eine ihm 
und seinen Genossen jedenfalls näher liegende, besser verständliche 
männliche Kriegerfigur! Nebenbei sei bemerkt, dass auch die 
Inschrift AAEZANAI'OY resp. AXTITONOY BA2IAEÜ2 ■ auf der 
Barbarisation sich verwandelt. Die Schrift bleibt zwar an derselben 
Stelle festkleben, selbst die Monogrammbuchstaben kehren gelegentlich 
noch wieder (vgl. Fig. 95), aber die Inschrift ist gänzlich verändert und 
lautet mit einer gewissen Beständigkeit GIECIN, GIEGINV (Fig. 95), 
GEGINN (Tour 9482), was auf einen dem etruskisch-römischen Familien- 
namenG AEGIN Averwandten HäuptlingsnamenCIEGlNNOS,CECINVS 
hinweist M. 

Ueberall bewährt sich der Satz, dass, je späterzeitlich die Prägung, 
desto intensiver die nationalen Kennzeichen sich häufen, desto öfter an 
die Stelle des klassischen Urbildes nationale Neubildungen treten. 

Der Kenner wird das nationale aber auch da herausfinden, wo 
die Barbarisation noch nicht eine fortgeschrittene Verrohung erreicht 
hat — er wird selbst die schön geschnittenen Köpfe wie Fig. 26 (S. 17) 
und die vorzüglich gezeichneten Gepräge wie Fig. 67 bereits als voll- 
kommen national ausgebildet anerkennen. 

Sind alle diese Münzen zwar als Ganzes genommen 
Gopieen, so sind sie eben doch im einzelnen von einem 
durchaus eigenartigen, den klassischen Vorbildern fremden, 
dem sogenannten »keltischen«- Wesen durchsetzt. 



Keltisches Wesen-, keltischer Stil , sind indessen schwer 
delinierbare Begriffe» - - umso schwerer zu delinieren, als es sich hier um 
eine Erscheinung handelt, welche sich über grosse Ländergebiete und 
über grosse Zeitabschnitte verteilt und keineswegs überall sich gleich- 
artig äusserte, dazu noch in den verschiedenen Zeiten ganz ver- 
schiedenartige Bichtungen einschlug. 

Wie ich oben gezeigt habe, kommt das keltische, das »nationale« 
Wesen in unseren Kellengeprägen unter den mannigfachsten Formen 

*) Heachlenswert ist das Vorkommen derselben Anfangssilbe in der hier 
Seile 22 u. 23 berührten Inschrift C.IKMANTVS auf einer barbarischen Thasos- 
Tctradrachme (t'ig. &)). 



XVI. 




— 167 — 



zum Ausdruck und es wäre thatsächlieh ein verfehltes Heginnen, wollte 
man alle die genannten Merkmale und Kennzeichen unter einer Haube 
vereinigt als »keltischen Stil* präsentieren. Von einem keltischen Stil 
lässt sich nur etwa mit dem Rechte sprechen, wie wir etwa von 
einem »Stil des XIX. Jahrhunderts« reden. Wie in diesem die ver- 
schiedenartigsten Elemente zusammen treffen, sich kreuzen und inein- 
ander verschmelzen, Antike, Mittelalter, Naturalismus, Neu-Benais- 
sance, japanischer Stil und hypermoderne Kunst, so ist auch die in 
den Keltengeprägen sich offenbarende »Kunst ■< ein Stilgemenge, ein 
Conglomerat verschiedener Stile, dem sich zu einem grossen 
Teil noch Dinge beimengen, denen der Begriff des »Stils« nur im 
bescheidensten Maasse zuerkannt werden kann, Dinge, die man 
gemeinhin weit eher als Stillosigkeiten zu bezeichnen gewohnt ist. 
Diese letzteren sind bald auf ein künstlerisches, bald auf ein tech- 
nisches Unvermögen zurückzuführen, wobei, wie oben gezeigt, mangel- 
hafte Münzprägetechnik oft eine Hauptrolle spielt. 

Dergleichen Verrohungen haben in allen Zeitepoehen stattgefunden, 
sind also durchaus nicht den Kelten allein eigen. Zu allen Zeiten gab 
es Stümper, die gutes schlecht copierten. Ks giebt aber gewisse Kunst- 
epochen, in welchen jene Verrohungen, wie bei den Keltengeprägen, eine 
allgemeine Erscheinung bildeten, wo eine allgemeine Decadence der 
Kunst oder aber eine besondere Decadence im Münzwesen jene Ver- 
rohungen zur Sitte werden Hessen, zu einem Zeichen der Zeit aus- 
gestalteten, — wo auch die Verrohung ein Kennzeichen des herrschenden 
Stiles darstellte. 

Ich erinnere daran, dass die schüsseiförmige Münzprägung 
ebenso wie bei den Keltenmünzen so auch bei den byzantinischen 
Geprägen und ebenso bei manchen spätmittelalterlichen Riechpfennigen 
wiederkehrt; hier wie dort ist sie zwar das Zeichen einer technischen 
und künstlerischen Decadence im Münzwesen, mit der aber durchaus 
nicht immer eine absolute Decadence des allgemeinen Kunslvermögens 
parallel geht. 

Die buckelartige Zeichnung der dekadenten Keltengepräge 
ist gleichfalls ein Bestandteil des »keltischen Stils«, doch kommt sie 
auch anderwärts vor: ich erinnere an die gebuckelten Inschriften der 
griechischen, ptolemäischen und römischen Münzen der Spätzeit, ich 
erinnere an die Buckelzeichnung mancher mittelalterlichen Bracteaten 
und ich erinnere an die manchen Keltenmüiizen auffallend verwandten 
sogenannten Inselsteingemmen. 

Aber selbst die Nachahmung und allmähligc bis zur Unkennt- 
lichkeit fortschreitende Verrohung eines Münztypus hat sich zu ver- 



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— 168 — 



schiedenen Zeilen wiederholt. Wir finden sie im frühesten Mittelalter 
bei den Germanen, die spälrömische Münzen nach- und weiterbilden, 
bis der Prototyp oft kaum noch erkennbar ist. Wir begegnen derselben 
Erscheinung im Orient, wo armenische Fürsten des XII. und XIII. Jahr- 
hunderts europäische Gepräge nachbilden. Dasselbe wiederholt sich bei 
uns im Spätmittelalter und in den Zeiten der Kipper und Wipper. Und 
ganz dasselbe Bild bietet sich endlich noch heute — und es ist besonders 
lehrreich — wenn wir uns den Weg, den jene Verrohungen gegangen 
sind, mittelst praktischen Versuchs reconstruieren : 

Zu Vortragszwecken hatte ich eine Anzahl keltischer Münzen in 
ca. 5 — lOfacher Vergrösserung durch Berufszeichner abbilden lassen. 
Einer meiner kleinen Jungen zeichnete zur eigenen Unterhaltung eines 
dieser Münzbilder für sich ab. Als ich diese naturgemäss kindlich rohe 
Copie sah, stellte ich mir unwillkürlich die Frage: welche Gestalt muss 
die Copie erhalten, wenn sie nun auch weiterhin denselben Weg nimmt, 
wie ihn unsere keltischen Münzen durchlaufen haben, d. h. wenn Leute 
mit noch geringerem zeichnerischem Können diese Copie abermals 
copieren. 

Ich Hess nun zunächst das hier in Fig. 96 A reproducierte, 
von einem Künstler nach dem Original gezeichnete Reversbild einer 
Ihasischen Tetradrachme (Original Fig. 34, Seite 21) durch ein »Glied 
meines dienstbaren Personals«, ein ca. 18 jähriges Kindermädchen 
abzeichnen. Als Resultat ergab sich das hier unter Fig. B facsimilierte 
Münzbild. Wie man sieht, ist hier die Herculesfigur bereits stark verdorben 
und das M- Monogramm bei der Keule ist vergessen. Die Inschrift 
dagegen, trotzdem die Zeichnerin ihren Inhalt nicht verstand, noch gut 
copiert und leserlich. Nun entfernte ich das ursprüngliche Vorbild und 
gab die Copie B meinem damals 7 — 8 jährigen Sohne mit dem Auftrage, 
dies Bild innerhalb weniger Minuten abzuzeichnen. Das Resultat 
sehen wir in Figur C. Auch hier ist die Inschrift noch lesbar, die 
Herkulestigur aber noch stärker verdorben. Dann wurde auch Copie B 
entfernt, Copie C dagegen meinem jüngsten, damals o — 6jährigen Sohne 
zum Abzeichnen gegeben, wiederum mit dem Auftrage, die Copie inner- 
halb weniger Minuten fertigzustellen. So ergab sich Bild D, ein gänzlich 
verrohter Herkules und eine nur teilweise noch lesbare, in ihren An- 
fängen beschnittene Inschrift. Dies Bild Hess ich nun von demselben 
Kleinen nochmals rasch abzeichnen. Das Resultat, Fig. E, zeigt die 
Inschrift verschoben, kreisförmig angeordnet und verstümmelt. Zum 
Schlüsse liess ich eben diese Copie von demselben > Künstler« in noch 
schnellerem Tempo nochmals copieren, wobei sich Fig. F ergab. 




— 169 — 




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— 170 — 



In gleicher Weise entstand unter meinen Augen und ohne irgend- 
welche Correctur meinerseits auch die Bilderreihe Fig. 97. Sie ist 
auf den Zeuskopf eines Philipper Staters copiert und zwär Fig. A 
von einem Künstler nach dem Original Fig. 75 gezeichnet, Fig. B, (1, 
I), E, F sodann von meinen dienst ha reu Geistern unter Zugrundelegung 
der jeweils nächst vorangegangenen Copie nacheinander abgezeichnet. 
Auch hier sieht man das Münzbild sich rasch verschlechtern, sich 
deformieren und umbilden. 

Das Resultat dieses Versuches war für mich ein ganz unerwartetes. 
Ich hatte auf eine gegenüber der keltischen durchaus verschiedene 
Barbarisation gerechnet : statt dessen sah ich vor mir selbständig Bilder 
sich entwickeln, die auffallend den alt keltischen« t'mbildungen des- 
selben klassischen Prototyps sich näherten. Ich verweise besonders auf 
das allmählige Verschwinden der Schrift bei No. 96, auf die sich zur 
Spirale ausgestaltende Lippe der Folge No. 97 und auf die auch an 
keltischen Münzen in gleicher Form zu beobachtende Deformation des 
Lorbeerkranzes. 

»Keltisches Wesen, keltischer St iL sind also Begriffe, welche nur 
mit zahlreichen Reserven Verwendung linden können : .lede Zeit hat 
ihren besonderen Charakter und auch die der keltischen Münzprägung 
hat den ihren. Allgemeine Regeln lassen sich wohl aufstellen, theoretisch 
formulieren, aber sie treffen nicht auf alle Fälle zu. Kennzeichen lassen 
sich wohl definieren, aber es existieren daneben Kennzeichen, die mehr 
»Gefühlssache«, denn scharf präcisierbare Begriffe sind — Kennzeichen, 
welche nur Uebung und Studium dem Auge einprägen, Kennzeichen, 
welche ebenso Gefühlssache sind wie das Erkennen mancher im 
XIX. Jahrhundert gearbeiteten > Kunstwerke des Mittelalter und wie 
das Unterscheiden der Renaissance-Antiken von Parallelfunden des 
Altertums. 

^Keltisch« ist für uns hier ein Kunst begriff insoweit als dieser 
für uns den Gegensatz zu »klassisch«, zu »griechisch« und zu »römisch« 
zum Ausdruck bringt. 

»Keltisch« ist für uns auch ein Raum- und Zeit begriff insofern, 
als damit die münzprägenden Barbarenvölker der europäischen Vorzeit 
umfasst werden. »Keltisch« ist uns hier ein Sammelname, unter 
welchem wir die verschiedenartigen Barbarenvölker verstehen, weichein 
den letzten Jahrhunderten vor Christus unsere Gebiete bewohnten; Bar- 
barenvölker, die gerade in den für uns hier besonders in Betracht fallenden 
Gebieten, den Rhein- und Donaulanden, sehr gemischte FJemente umfasst 
haben müssen und denen hier ein starker Prozentsatz germanischen 
Blutes, dort rätischen, illyrischen u. s. w. innewohnte. 




— 171 - 



Sehen wir nun zu, wie diese Keltengepräge .sich über 
die verschiedenen Ländergebiete und an die verschiedenen 
Stämme verteilen, welches die Merkmale sind, welche die 
einzelnen Länder- und Stammesgruppen charakterisieren 
und von ihren Nachbaren trennen. 



So weit ab Spanien liegt von den Rhein- und Donaulanden, 
also jenen Gebieten, welche uns hier vornehmlich beschäftigen, so bieten 
uns Spaniens Münzgepräge doch unter mancherlei Gesichtspunkten 
Interesse. Es sind teils die allgemeinen Münzverhältnisse jenes Landes, 
welche für uns instruktiven Wert besitzen, teils specielle Gepräge, 
welche zu denen Galliens und selbst noch der Rheingegend in gewissem 
Zusammenhange stehen. 

In Spanien, wo so zahlreiche verschiedenartige Völker und 
Stämme zusammentrafen, sehen wir im ersten vorchristlichen Jahr- 
tausend griechische Handelsniederlassungen zu Städten 
emporwachsen, die schliesslich — Rhoda und Emporiae — im 
Laufe des III. Jahrhunderts vor Chr. auch Münzen prägen. Stil 
und Münzfuss dieser Gepräge sind griechisch. Es sind die ältesten 
Gepräge Spaniens. Rhoda hat nur jene griechischen Münzen edirt, 
Emporiae dagegen späterhin auch keltiberische (in Bronze). Diese 
keltiberische Prägung nahm ihr Ende, als Caesar nach Besiegung des 
Pompejus 45 vor Chr. nach Emporiae eine Kolonie römischer Veteranen 
sandte und Emporiae zum römischen Municipium erhob. Von da an 
haben die Bronzen von Emporiae lateinischen Text, bis ca. 27 vor Chr. 
die eigene Prägung der allgemein-römischen, augusteischen Kupfermünze 
weicht. 

Ungefähr zur selben Zeit, wie in Rhoda und Emporiae, haben in 
Südspanien phönikisch-punische Prägungen mit punischen, 
später auch mit bastulo-phönikischen Inschriften begonnen. Geprägt 
wurden Silber und Kupfer : in der Spätzeit, unter Augustus, zum Teil 
in äusserst barbarischer Modellirung. 

Die Uebergangsepoche von der griechischen zur 
keltiberischen Prägung kennzeichnet ein stark legierter, also 
bereits spätzeitlicher Silber-Übolos, welchen De Saulcy und nach ihm 
Heiss, Description generale des monnaies antiques de l'Espagne, Paris 
1870 (pag. 5u. Taf. IX, 243) publicierten. Dieser (Fig. 98) ist ganz den 
massilischen Silberobolen der Spätzeit (I. Jahrh. vor Chr. ) nachgebildet, 
trägt einerseits den massilischen Apollokopf, anderseits das Rad mit 



XVII. 




— 172 — 



den bekannten zwei Anfangsbuchstaben Massilias : MA, ausserdem aber 
neben einem Halbmond in keltiberischer Schrift den Namen von 
Herda (Lerida), wie er in gleicher Schreibweise auf den keltiberischen 
Bronzen jener Stadt wiederkehrt 1 ). Mit Recht sieht Heiss in diesen 
Ubolen Massilia-Ilerda eine Münze, welche dem Verkehr zwischen 
den Handelsstädten Herda und Massilia zu dienen bestimmt war: sie 
scheint für Lerida als Besteller in Marseille geprägt worden zu sein. 
Fundort beider bekannten Exemplare ist die Nordostecke Spaniens, also 
das Land zwischen Lerida und Marseille. 

Fig. 98. AR. 0,54 Gr. Nach Heiss, XX. 2. Ehemals 
Coli, de Saulcy. jetzt Bibliotheque Nationale. Paris. 
Silberobolos von Herda und Massilia mit Apollokopf 
und Rad, darin Halbmond. M A und die keltiberische 
Namensbezeiehnung von Herda. (Muret No. 539.) 

Spaniens Keltengepräge stehen mit dem übrigen Keltengelde 
nur in losem Zusammenhange. Sie bilden gewissermassen für sich eine 
abgeschlossene Gruppe, bieten aber in mancher Hinsicht lehrreiches 
Vergleichsmaterial zu den gallischen Münz Verhältnissen. 

Ein besonderer Stil und spezielle Alphabete sind ihnen eigen. 
Die letzteren haben den Korschern ganz besonders Mühe gemacht. 
Die Aehnlichkeit mancher Buchstaben der keltiberischen Alphabete mit 
Runenbuchstaben verleitete Olavus Wormius anno WM zu der An- 
nahme, diese Münzen seien Geld der in Spanien während der Völker- 
wanderungszeit eingedrungenen Wisigothen 2 ). Derselben Meinung waren 
Olaus Rudbekius in seiner 1675 zu Upsala erschienenen »Atlantica«, 
und Baron Spanheim 1717 3 ). 

Frangois Fabre war der erste, der diese Inschriften in seinen 
Conjectures (Milan, . 1056) den Kelten zuschrieb, Velazquez anno 1752 
der erste, welcher eine Klassification der keltiberischen Buchstaben, 
die Aufstellung eines, resp. dreier Alphabete (eines keltiberischen, eines 
turdetanischen und eines bastulo-phönikischen) versuchte. Eckhel ( Doctrina 
numorum veterum, Vindobonae, 1792, I. p. 6) acceptierte von Velazquez 
das keltiberische und das turdetanische Alphabet und war der Meinung, 
dass die Münzen mit keltiberischen Inschriften die ältesten Spaniens 

*) in Transcription: ILTZRT - ILITZAK — ARTA - ILITZERDA. 
römisch ILERDA (vgl. Heiss. a. 0. p. 13«). 

*) Wormius, Danica literatura antiqua, Amstelodami 1636. 

8 ) Spanheim. De Praestanlia numismatum., Londini 1717, l. p. 112. 

*) Velasquez (de Waldeflores). Essayo sohre los alfabelas de las letras 
desconocidas, Madrid. 1752. 



£k TA^X 



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- 173 - 



seien, aus einer Zeit datierten, da die Keltiberer noch unabhängig waren 1 ). 
In den Unterschriften erkannte man Namen von Städten und Magistrats- 
personen, so schon Sestini 1818 (Deserizione delle medaglie ispane, 
Florenz 1818, Mionnet, Description de medailles antiques, II, Paris 1822), 
dann Grotefend, Lenormant (Revue num. Blois, 1840), de Saulcy 2 ) und, 
im Anschluss an Letztere, de Longperier, Akerman und Boudard 8 ). 
Wenig Anklang fand dagegen 1852 de Lorichs mit seinen, seiner vielen 
Abbildungen wegen übrigens geschätzten *Recherches numismatiques, 
concernant principalement les medailles celtiberiennes« 4 ), worin er den 
Nachweis zu erbringen trachtete, der Text dieser Inschriften sei durch- 
weg lateinisch, die Inschriften selbst seien das Produkt römischer 
Beamten, welche Spanien im Namen der römischen Republik verwalteten, 
und es seien diese Inschriften aufzufassen als zusammengesetzte Ab- 
kürzungen, welche die Nummer des Münzateliers, die Art der Münze, 
die Qualifikation des Münzmeisters ausdrückten. Die beste und den 
modernen Standpunkt am meisten vertretende Arbeit edirte 1870 Alois 
Heiss mit seiner > Description generale des monnaies antiques de 
l'Espagne« (Paris, 1870), wo die keltische Münzprägung Spaniens 
ebenso eingehend wie übersichtlich behandelt und classificiert ist. 
Manche Attributionen dürften allerdings auch dort noch zu rectificieren 
sein und zahlreich sind immer noch die Rätsel, welche dieser 
besondere Teil der keltischen Numismatik aufgiebt. 



Gold haben die Keltiberer Spaniens nicht geprägt, dagegen 
Bronze, Kupfer und Silber in grossen Mengen. Der Münzfuss ist 
derjenige der römischen Republik ; dementsprechend sind die Gewichte 
dieselben. — Die Denare haben nach Heiss ein Durchschnittsgewicht 
von 3,85 g, (das der römischen Denare 3,95). Es kamen aber selbst 
Exemplare bis zu 4,7 g (nach Heiss) als obere Gewichtsgrenze, und 
3,1 g als untere Grenze vor; ich besitze sogar gut erhaltene Stücke, 
welche nur 3,5 und 2,95 g wiegen. Es sind das übrigens dieselben 
Gewichtsvarianten, w T ie sie auch die Consulardenare aufweisen. Wie 
bei diesen sind auch unter den Celtiberen Falsificate in Form von 

*) Marquis d'Algorfa ging in der Datierung sogar bis 1300 vor Chr. zurück 
(Disertacion sobre las medallas desconocidas, Valencia, 1800). 

*) Essai de Classification des monnaies autonomes de TEspagne, Metz 1840. 
ferner Rev. num. 1841. 

*) Boudard, Essai sur la numismatique iberienne. Paris 1859. 

*) Paris, 1852, I. Bd. (mehr ist nie erschienen). 



XVIII. 




- 174 - 



»gefütterten* Denaren häufig. Sehr selten sind dagegen Quinare. — 
Das Bronzegeld entspricht in Format wie Gewicht gleichfalls dem 
römischen, dem As und seinen Unterabteilungen. Diese letzteren sind 
vorn Semis ab durch das Gepräge besonders gekennzeichnet. Der 
Semis trägt nämlich an Stelle von Pferd und Reiter bloss ein Pferd 
ohne Reiter; triens, quadrans etc. zeigen an Stelle des Pferdes bloss 
einen Hippocamp oder einen Delphin und dgl., wobei öfters der Münz- 
wert noch durch die römischen Münzzeichen der Wertkugeln kenntlich 
gemacht ist. 

Die Datierung der keltischen Münzgepräge Spaniens ist 
noch eine schwierige, nur annähernd mögliche. 

Strabo (III, III, 7) berichtet, dass zu seiner Zeit die Bewohner des 
Innern von Lusitanien und Bastitanien gemünztes Geld nicht kannten, 
und dass man an dessen Stelle, wo man nicht einfachen Tauschhandel 
vorzog, sich kleiner Stücke Silbers, welche man von Silberstangen abschnitt, 
als Zahlmittel bediente. Weiter fortgeschritten war im grossen Ganzen 
nur die Hispania Tarraconensis, speciell der am Mittelmoer gelegene 
Küstenstrich. Hier hatte, wie bereits erwähnt, griechische Münze Eingang 
gefunden, einer heimischen Prägung den Boden vorbereitet. Für die 
Datierung ist die Feststellung wichtig, dass, abgesehen von den 
oben erwähnten Obolen Massilia-Herda, die keltiberischen Münzen 
sowohl jene mit keltiberisehem, als jene mit turdetanischem 
Alphabet, sich durch ihre Gewichte als Gepräge kenn- 
zeichnen, welche die römische Währung als Grundlage 
haben: damit ist für die Datierung der keltiberischen Prägung eine 
obere Möglichkeitsgrenze dahin festgelegt, dass diese Prägung als Tochter 
der römischen Denarwährung auf keinen Fall älter als diese, also nicht 
älter als 259 vor Chr. sein kann. Mommsen vermutet, dass der An- 
fang dieser Präge mit dem Zeitpunkte zusammenfällt, da nach 206 dort 
die römische Herrschaft begann ( Jahr 559 der Stadt Rom, Expedition 
des Q. Minucius nach Spanien), also der römische Denar seinen Einzug hielt 
und das Bedürfnis nach eigener nationaler Münze fühlbar wurde. De 
Saulcy denkt sich die Entstehungszeit der keltiberischen Denare als 
vor dem numantinischen Kriege (beendet 133 vor Chr.) gelegen. 
Mommsen und De Saulcy harmonieren hier also annähernd, w r ogegen 
Heiss die keltiberische Prägung erst in den Zeiten des Sertorius, kurz 
nach 82 vor Chr. entstehen lässt. Nach Heiss war es wahrscheinlich 
Sertorius selbst, der die erste spanische Nationalmünze zu Osca ge- 
prägt hat, als er dort residierte und einen eigenen iberisch-romanischen 

*) Üe Saulcy, Essai sur les monnaies autonomes de FEspagnc p. 8 u. 18. 




— 175 — 



Staat ins Loben zu rufen im Begriffe stand (f zu Osca 72 vor Chr.). 
Unter dem Grabstichel keltiberischer Künstler nahm die Münze sofort 
ihren eigenen * iberischen« Charakter an, der sie schon von weitem 
vor allen übrigen Ceprägen jener Zeit unterscheiden lässt. 

Die bei Titus Livius (XXXIV 10 u. 40. sowie XL, 43) für die 
Jahre 195, 194 und 179 erwähnten »Oscensis argenti« erklärt Heiss 
als ungemünzte Silberbarren, welche aus den Silberminen Spaniens in 
Osca zusammenströmten, und von hier aus ihren Weg nach Rom 
fanden. Mommsen versteht unter jenen von Livius erwähnten 
»Oscensis argenti« keltiberische Silberdenare verschiedener Städte, 
welche unter jenem Namen cursierten , weil vermutlich in Osca die 
ersten dieser Münzen geprägt worden sind. Thatsächlich kommen die 
Denare von Osca am häufigsten vor (Fig. 99 u. 100). 

Hervorragende Kenner und gewichtige Gründe stehen sich also 
gegenüber. Hier ein Hinaufdatieren .der ersten keltiberischen Ge- 

Fig. 99. AR. 3,86 Gr. Coli. F. 
Silberdenar von Osca (Huesca), Hisp. 
Tarr., mit Kopf, Lanzenreiter und kelt- 
iberiseher Inschrift. Aus Spanien. 



Fig. 100. AR. 3,26 Gr. Coli. F 
Silberdenar des Cn. Domitius 
C a 1 v i n u s , mit Kopf und In- 
schrift OSCA nebst Umschrift 
DOM • COS • 1TER • 1MP. Geprägt 
zwischen 40 und 39 vor Chr. zu 
Osca. Durchlocht. 

präge in die Zeit um 200 -resp. in die obere Hälfte des zweiten Jahr- 
hunderts vor Chr., dort ein Herabdatieren des ersten keltiberischen 
Denars in die Zeit um 80 vor Chr., also in die obere Hälfte des ersten vor- 
christlichen Jahrhunderts. Allem Anschein nach ist die Heiss'sche 
Auffassung die zutrefTende. Darauf scheint mir die Einheitlichkeit in 
Stil und Gepräge zu deuten, wie sie bei sämtlichen Denaren dieser 
Art zu beobachten ist. Daraufhin weist auch die verwandt stilisierte 
Vorderseite des Silberdenar s Fi«?. 100 von Osca, welcher in lateinischen 
Lettern den Namen der Stadt, OSCA, und auf dem Revers den Namen 
des Cn. Domitius Calvinus, DOM • COS ITER • IMF (DOMitius COn 
Sul . ITERum • IMPerator) trägt. Als »Consul zum zweiten Mal* 





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— 176 — 



anno 40 vor Chr. zur Bekämpfung der Cerretaner nach Spanien ge- 
sandt, hatte Domitius Calvinus sein Hauptquartier in Osca. (Die Be- 
siegung der Cerretani erfolgte 39 vor Chr.). Auf eine relativ späte 
Datierung der keltiberischen Präge weist auch das häufige Vorkommen 
gefütterter Denare und weist ganz besonders das den Gewichten der 
Spätzeit der römischen Republik entsprechende keltiberische Klein- 
kupfer. 

Characteristisch für die keltiberischen Silberdenare ist ein bärtiger 
Kopf mit stilisiertem Haarwuchs, aller Wahrscheinlichkeit nach der 
Kopf des Herkules. Gleich stereotyp ist der Revers, ein Reiter, der 
ersichtlich den Dioskuren der römischen Republik-Denare nachgebildet 
ist, bald eine Palme hält, bald eine Lanze stossbereit trägt. Dieselben 
Typen wiederholen sich auf einer grossen Menge des Kupfer- resp. 
Bronzegeldes, doch erscheint hier das Pferd nicht selten ohne Reiter, 
hie und da wohl auch an seiner Stelle ein Wolf (Ilerda-Lerida) oder 
eine Sphinx (Castulo). Auf den Geprägen der Hispania Baetica sieht 
man auf der Vorderseite einen weiblichen Kopf und auf dem Revers 
Pflug und Aehre (Obulco-Porcuna. Fig. 109, 110), einen Herkuleskopf mit 
Löwenhaut, auf dem Revers Delphine (Gades-Cadiz, Fig. 102), die schon 
oben erwähnte Sphinx (Urso-Üsuna, Fig. 112) u. s. w. Typische Bei- 
spiele der keltiberischen Gepräge bieten die hier beigegebenen Ab- 
bildungen von Münzen der tarragonischen Städte Osca (Fig. 99, 100), 




Fig. 101. BRX- 10,1 Gr. Coli. F. 
Bronze von A s i d o (Xeres de la 
Frontera oder Medina-Sidonia) 
mit Kopf, AS1DO und Stier nebst 
punischer Inschrift. 




Fig. 102. BR. 9,8 Gr. 

Coli. F. 

Bronze von G a d e s (Ca- 
diz), mit Herkuleskopf mit 
Löwenhaut, auf dem Re- 
vers 2 Fische und pu- 
nische Inschrift. 
Durchbohrt. 



Segubriga (Fig. 103 u. 107),Bilbilis (Fig. 106), Belsinum (Fig. 105), Turiasco 
(Fig. 104); keltiberische Münzen mit turdetanischem Alphabet bieten 
die Gepräge der Stadt Obulco (Fig. 109, 110), mit punischer Schrift 
die Münzen von Gades (Fig. 102) und Asido (Fig. 101). 



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— 177 — 




flg. 10a. AR. 3,48 Gr. Coli. R 
C eltiberische Silbermünze von 
Segubriga (Segorbia), mit Kopf, 
Lanzenreiter und eeltiberischen In- 
schriften. ' Aus Spanien. 






flg. 104. AR. 3,39 Gr. Coli. F. 
Celtiberische Silbermünze von 
Turiasco (Tarragona), mit Kopf, 
Lanzenreiter und celtiberischer In- 
schrift. Aus Spanien. 



Flg. 105. AR. 2,95 Gr. Coli. F. 
Roher Silberdenar von B e 1 s i - 
num (bei Mallon), Hisp. Tarr.. 
mit Kopf, Reiter mit Schwert und 
keltiberischen Schrifttexten. 



Flg. 106. BR. 14,2 Gr. 
Coli. F. 

Bronze von Bilbilis 
(bei Calatayud) Hisp. Tarr. 
mit Kopf,Delphin, Lanzen- 
reiter und keltiberischen 
Inschriften. 



Flg. 107. BR,X 8,97 Gr. 
Coli. F. 

Kupferbronze von S e g ti- 
b r i g a (Segorbia) Hisp. Tarr. 
mit Kopf, Delphin, Palm- 
zweig und Lanzenreiter 
nebst keltiberischer In- 
schrift. 



Fig. 103 bis 107. Keltiberische Silber- und Bronzemünzen mit 
keltiberischen Aufschriften, von Segubriga, Turiasco, Helsinum und Bilbilis. 

12 



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— 178 — 




Fig. 108. BR. 9 ; 1 Gr. Coli. F. 
Bronze von Ilerda-Lerida 
mit Heracles-Kopf, Delphinen und 
Reiter mit Palme, darunter kelt- 
iberische Inschrift. 






Flg. 109. BR. 11,8 Gr. 

Coli. F. 
Bronze von Obulco (Por- 
cuna) mit Kopf, Pflug, Aehre 
u. turdetanischer Inschrift. 
Nach Heiss zwischen 44 
und 27 vor Chr. geprägt. 

Flg. MO. BRX- 14.72 Gr. 

Coli. F. 
Kupferbronze von Obulco 
(Porcuna), Hispania Bae- 

tica. mit rohem Kopf. 
OBVLC und Pflug. Aehre 
und Inschrift L • AIMIL • 

M • IVNI • AID. 
Nach Heiss zwischen 44,und 
27 v. Chr. entstanden. 

Fig. IM. BRX 7 ; 6 Gr. Coli. F. 
Rohe Kupferbronze von Olo'n- 
t i % i (Gibraieon) Hisp. Baetica. 

oder Barbarisation derselben. 
(Aehnl. Heiss. L ; VIII, 3.) Kopf ; 
Reiter und oLONT. 



Fig. 112. BR. 

19,37 Gr. Coli. F. 

Turdetanische 
Bronze v r on Urso 
(Osuna), Hispa- 
nia Baetica, mit 
Augustuskopf u. 

VRSONE, auf 
dem Revers 
Sphinx und 
L ■ AP • DE • C • 
Aus Spanien. 



¥ 



Fig. 108 bi* 112. Celtiberische Bronzernünzen von Herda, 
Obulco, Olontigi und Urso. 



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Bemerkenswert ist, dass wie bei den übrigen Keltenmünzen so 
auch auf den keltiberisehen Geprägen Pferd und Reiter eine Haupt- 
rolle spielen, was nicht auf blossen Zufall, sondern auf, durch religiöse, 
mythologische oder symbolische Anschauungen bestimmte Wahl zurück- 
zuführen sein dürfte. — Die Inschriften stellen Städte- und beiden 
turdetanischen Münzen Personen-(Magistrats)-Namen, nie Völkernamen 
dar. Die Vokale sind vielfach ausgelassen und zu ergänzen, so bei 
Fig. 106 PLPL1S in Pilpilis (Bilbilis), Fig. 103 u. 107 SEQBRICS 
in Segobriees (Segobriea), SEQTZAS in Segontzas(Segontia), Fig. 99 
HLSCAN in Hileoscon (lleosca, Osca), bei den Münzen von Gaslulo 
mit turdetanischem Text KSTLE in Kastule (Castulo). 

Als untere Zeitgrenze für die keltiberische Münzung 
nimmt Mommsen den Beginn der Kaiserzeit, Heiss für die grosse Mehr- 
zahl das Jahr 39 vor Chr. in Anspruch, Epoche, während welcher 

Fig. 113. BH. 10.35 Gr. 1 ) 

Coli. F. 
Bronze von Bilbilis mit 
dem Bilde des Augustus und 
DIV1 F. AVGVSTVS. Auf 
dem Revers der Lanzen- 
reiter, darunter BILBILIS. 

Fig. 114. BR. 

18,35 Gr. Coli. F. 

Grossbronze vonAu- 
gusta Emerita (Me- 
rida) in Lusitanien, 
mit Augusluskopf 
und defeeter In- 
schrift; auf dem Re- 
vers Stadtthor nebst 
Inschrift AVGVSTA. 

EMERITA. 
Aus F rank reich. 

Spanien den Römern vollends unterworfen wurde und der oben er- 
wähnte Consul Domitius Calvinus den ersten Denar mit lateinischen 
Lettern prägte. Es ist das die Zeit der ersten Regierungsjahre des 
Augustus, aus welcher eine ganze Reihe Münzen von Städten auf uns 
gekommen ist, welche ehedem keltiberische Texte prägten und nun 
das Bild des Augustus und lateinische Lettern führen. Nur ganz ver- 
einzelt tragen Stücke dieser Aera noch keltiberische Leitern, aber 
mehrfach zeigt der Revers noch den traditionellen keltiberisehen Lanzen- 
reiter (vgl. Fig. 113). Die Rronzen dieser Zeit sind qualitativ äusserst 




l ) Stark abgerieben, die Zeichnung hier stark letourhieit. 



12* 



verschiedenartig, bald vorzügliche Gepräge, bald rohe Prägungen auf 
schlecht und ohne jede Sorgfalt gegossenen Schrötlingen (vgl. Fig. 114 
von Augusta Emerita, Merida). Die allgemeine römische Kaisermünze 
gab diesen letzten spanischen Prägungen den Rest. 

XIX. 

Die Verbreitung der Keltiberen-Gepr äge und ihrer 
Nachbildungen ist eine relativ beschränkte. Schon in Spanien selbst 
findet sich die grosse Masse nur im Nordosten Spaniens ; das Centrum 
des Landes ist bereits weniger reich an keltiberischen Münzen und 
gegen Süden und Westen (Portugal) werden sie immer spärlicher 1 ). 
In Südfrankreich kommen kel tiberische Silberdenare nur selten zu 
Tage. Häufiger sind dort keltiberische Bronzemünzen. Diese haben 
wohl in Gesellschaft gleichwertiger massilischer Bronzen ihren Weg 
nach Südgallien gefunden. Sie scheinen in dem an die Pyrenäen 
stossenden Teile Südfrankreichs und im unmittelbaren Hinterlande der 
Rhönemündung Kurs gehabt zu haben, denn einzelne Typen sind dort 
nachgebildet worden, wie z. B. Fig. 108 als Fig. 115 in gallischer 
Nachahmung existiert. 

Fig. 115. BR. 7,8 Gr. .Coli. Joiss. 
Gallische (oder inneriberische?) Bronze- 
Nachahmung der Bronzen von Herda 
und Cose (Lerida und Tarragona). ähn- 
lich Fig. 108, spec Typ. Heiss ? X, 2). 
Nach Heiss. 

Fig. 116. BR. 18,19 Gr. 

Coli. F. 
Rohe keltische Bronze- 
münze mit Kopf und 
Palmenähnlichem 
Motiv, 
aus Nordspanien. 

Diese gallischen Copieen unterscheiden sich von den spanischen 
Originalen durch rohem Stil und verdorbene, unverstandene Wieder- 
gabe der Inschriften. Ich halte es indessen keineswegs für aus- 
geschlossen, dass manche dieser Nachbildungen nicht auf Rechnung der 

l ) Die verschiedenen Grade von Seltenheit des Vorkommens hat Heiss 
durch die Beifügung der 1870 gültigen Sammel-Werle der einzelnen Münztypen ge- 
kennzeichnet. 




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— 181 — 



Bewohner Galliens zu setzen, sondern von Keltiberern des 
spanischen Innenlandes den Geprägen des vorgelagerten 
keltiberischen Küsten- und Deltalandes nachgebildet worden 
sind, dass wir also für Spanien selbst ähnliche Verhältnisse anzunehmen 
haben, wie sie zwischen Marseille und dessen Hinterland bestanden! 
Eine Bestätigung dieser Vermutung ist vielleicht darin zu suchen, 
dass gerade die rohen Keltiberen wie Obulco Fig. 109 u. 110 etc. mehr im 
Innern liegen, und dass manche sogenannte »gallische« Barbarisationen 
gerade wieder keltiberische Gepräge des Binnenlandes copieren 1 ). 
Vielleicht sind auch manche auffallend rohe Iberergepräge nicht Er- 
zeugnisse der darauf verzeichneten Stadt selbst, sondern Nachbildungen 
besserer Originale, ausgeführt von iberischen Stämmen, welche im Hinter- 
lande der betreffenden Prägestadt sassen. Aehnliche Verhältnisse lassen 
sich im ganzen Keltengebiet nachweisen und scheint mir daher eine 
Nutzanwendung auch für das keltiberische Gebiet durchaus geboten. 

Anderseits ist das Vorkommen keltiberischer Münzen und gallischer 
Nachbildungen solcher im Gebiete Südfrankreichs, besonders der bouches 
du Rhone nicht allein durch die enge Nachbarschaft und die regen 
Handelsbeziehungen, sondern auch dadurch erklärlich, dass ehedem in 
jenen Gebieten Südgalliens einzelne iberische Ansiedlungen und, vor 
der Einwanderung der Volcse Arecomici, iberische Stämme gesessen 
haben sollen 2 ). Dieselben Thatsachen erklären auch das Vorkommen 

Flg. 117. BR, 10,65 Gr. 

Coli. F. 
Bronzemünze von Em- 
poriae. Hispania Tarra- 
gon., mit behelmtem Pallas- 
kopf und Inschrift 
L • M • RVF • P • C • Q. Re- 
vers mit Pegasus und In- 
schrift EMPORI. Gefunden 
zu Baden in der Schweiz. 

keltiberischer Inschriften auf einigen südgallischen 
Münzen, welche nicht keltiberischen, sondern massili sehen Proto- 
typen nachgebildet sind, und nach Naro-Narbonne und Porp-Perpignan 
der Longostaleten verwiesen werden 8 ). 

Ausser den keltiberischen Bronzen finden sich besonders diejenigen 
von Emporiae mit der lateinischen Inschrift EMPORI vielfach in 

') Vgl. z. B. Heiss pl. LXVI, i. (Gauloise) mit pl. X, 3, (Herda). 

2 ) Vgl. Am. Thierry, Histoire des Gaulois, IV. I. 

3 ) Ferner BR1CITZE- Beziers? (Heiss p. 487) und Onliga-Agatha (Heiss. 
p. 433). 




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Frankreich, und zwar nicht nur im Süden, sondern selbst in Nord- 
frankreich, wo sie sogar noch im Gebiete der Lingonen, um Langres, 
sehr häufig vorkommen sollen 1 ). Ich selbst besitze unter meinen 
Bronzen von Emporiae eine, die ich, zusammen mit römischen Münzen 
und mit einer Grossbronze von Nemausus, aus Baden in der Schweiz 
erhielt (Fig. 117). Dies Vorkommnis zeigt uns den Weg, den diese 
spanischen Bronzestücke nahmen und erklärt ihr nördliches Auftreten: 
Ihr Normal-Gewicht und ihr Format entsprechen ungefähr denen der 
Kupfermünzen der frühen Kaiserzeit und denen der Bronzen von 
Nemausus. Ich dürfte wohl kaum fehlgehen mit der Annahme, dass 
jene Bronzen von Emporiae durch vom Miüelmeer her die Rhone 
heraufziehende Kaufleute nach Nimes und Lyon gelangten, und von da 
zusammen mit den Bronzen dieser Städte gelegentlich nach dem Norden 
» abgeschoben« wurden. Heiss datiert diese Bronzen von Emporiae in 
die Zeit zwischen 45 und 27 vor Chr. Sie korrespondieren also auch 
zeitlich mit den genannten Münzen von Nimes etc. Sie sind aber im 
Norden Fremdlinge geblieben und haben bei den dortigen Galliern keine 
Nachahmung gefunden. 

XX. 

Graeco - hispanische Gepräge als Prototypen gallischer 
Münzen spielen in der keltisch-gallischen Numismatik eine nicht un- 
wesentliche Rolle. Einzelne zählen zu den ältesten Münztypen Galliens, 
andere haben eine selbst über Gallien hinausreichende Verbreitung ge- 
funden. 

Die bereits oben erwähnten griechischen Münzen der Küsten- 
städte Rhoda (heute Rosas) und Emporiae (heute Castillo de Am- 
purias) in Nordspanien sind es, denen wir auf gallischem Boden in 
mancherlei Nachahmungen begegnen. Beide Städte waren vermöge 
ihrer Lage am Sinus Galliens vis-ä-vis von Massilia zu einem aus- 
gedehnten Verkehr mit Südgallien förmlich prädestinierl. Rhoda und 
Emporiae bildeten die Stapelplätze für die aus dem Innern Spaniens 
kommenden Landesprodukte, Massilia der Platz, von dem aus jene 
Waren ihren Weg ins Innere Galliens fanden. 

Der gekennzeichnete Verkehr, den, wie betont, die natürliche 
Lage mutmassen lässt, wird durch die Münzverhältnisse bestätigt. Nicht 
nur finden sich Münzen von Rhoda und Emporiae zahlreich in Süd- 
gallien, es linden sich dort auch zahlreiche und anhaltend im Kurs ge- 
bliebene gallische Nachbildungen der griechisch-spanischen 

M Vgl. Tli. de Saint-Ferjeux. Nolice sur les monnaies des Lingons et sur 
(jiielqiu's monnaies des Leukes, des Sequanais et des Eduens. Paris. Dumoulin, 1887. 



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— 183 — 



Gepräge von Rhoda und Emporiae — es finden sich sogar 
gallische Nachbildungen, welche für den Avers die Ceres 
von Emporiae, auf dem Revers die Rose von Rhoda 
copieren. Man vergleiche die rohe Tectosagenmünze Fig. 118, welche 
sich durch ihren Revers als eine Nachbildung der Drachmen von Rhoda 
darstellt 1 ), mit Fig. 141 von Emporiae. Dort trägt die Ceres vor dem 



Gesichte zwei gegeneinander gewendete Delphine. Exemplare von Rhoda, 
welche diese Delphine zeigen, kenne ich nicht, wohl dagegen wieder- 
holen sich diese Delphine mehrfach auf den Ceresgeprägen von Emporiae 
Fig. 141. Wir haben hier eine Erscheinung vor uns, welcher wir im 
Verlaufe unserer Untersuchungen noch mehrfach begegnen werden, dass 
nämlich Avers und Revers verschiedenen Vorbildern ent- 
nommen worden sind, bald schon in der Frühzeit der gallischen 
Nachprägung, bald erst in deren Spätzeit. — Wir werden im 
folgenden Capitel sogar noch eine Erweiterung jener Erscheinung con- 
statieren können; wir werden dort finden, dass sogar noch ein drittes 
Vorbild, die Obolen von Massilia, auf jene gallischen Rhoda-Nach- 
bildungen umgestaltend einwirkten. 



Die gallischen Nachahmungen der Drachmen von Rohda 
(heute Rosas) gehen auf griechische Währung zurück. Die Silber- 
drachmen von Rhoda haben 4,9, 4,75 und 4,6 g Originalgewicht. 
Auf der Vorderseite tragen sie einen Cereskopf, der den Münzen 
Carthagos nachgebildet ist. Der Revers zeigt eine von oben gesehene 
offene Rose, die »Rose von Rhoda«. Auf der Vorderseite steht neben 
dem Cereskopfe die Inschrift PüJHTQN (vgl. Fig. 120). 

Dies klassisch schöne Gepräge hat unter den Händen der Gallier 
sehr rasch seine Verrohung gefunden. Diese war stellenweise eine so 
gründliche, dass unsere Numismatiker das Vorbild lange in den Silber- 
obolen Marseille s mit dem Apollokopfe und dem Rade suchten 
(Fig. 156) 2 ). Verbreitungsgebiet der Barbarisationen der Rhodagepräge 

") Vgl. dazu Cap. XXI und die Abbildung Fi-. 120-134. 
*) Meier. Die in der Schweiz gef. gall. Münzen, pag. 1*2. 




Fig. 118. AR. 3,30 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae Tectnsages 
mit barbarisiertem Cereskopf und Del- 
phinen, Rad mit Beil etc. auf dem Revers. 



XXI. 



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— 184 - 



waren zunächst die Gallia Narbonensis, das Gebiet der Volcae 
Tectosages und das der Volcae Arecomici 1 ). 

Hier vollzog sich die Deformation der »Rose von Khoda« ersichtlich 
unter dem Einflüsse der eben erwähnten Gepräge von Marseille, indem 
man versuchte, das Münzbild dem in Südgallien so kuranten Typus der 
massilischen Obolen (mit dem Kade) anzupassen. Die »Rose« verliert 
sehr rasch ihren Pflanzencharakter. Die vier Blättergruppen lösen sich 
auf und verderben zu halbmondförmigen Buckeln (Fig. 122), bis zum 
Schlüsse an ihre Stelle regelrechte Halbmonde und Punkte (Fig. 123), 
dann allerlei andere Beizeichen, Beile wie unter Fig. 90 — 92 und 126, 
127 abgebildet (nach Saulcy das Zeichen der Tolosaten- Gepräge) und 
Buchstaben (Fig. 124 etc.) treten. Mit dem Verschwinden der Rose 
verwandeln sich deren kreuzförmig gestellte Kelchblätter allmählich in 
ein ausgesprochenes Kreuz, das sich schliesslich in nichts von dem Rad- 
zeichen der massilischen Obolen unterscheidet und ersichtlich in An- 
lehnung an jene geprägt ist. Einige Exemplare aus der Zeit der 
Unabhängigkeit, zwischen 90 und 77 vor Chr., tragen sogar, zwischen 
die einzelnen Kreuzspeichen verteilt, die Inschrift VOLC (Volcae) 2 ) 
— eine ältere Parallele zu den Kleinbronzen der Volcae Arecomici mit 
der Inschrift VOLCA-AREC. und VOLCAE AREC(omici) Fig. 119, 
sowie zu den Silberstücken von Allobrogertypus mit der Inschrift VOL 8 ). 



VOLCAE AREC 

Der schöne Cereskopf des Rhoda schen Prototyps geht rasch in 
völlige Barbarisation über und nimmt oft Formen an, die kaum noch 
an ein menschliches Haupt gemahnen. Bald ist der Kopf breit, bald 
lang gezogen, bald erscheint er reich gelockt, bald fast haarlos, 
dann wieder sehen wir ihn mit einem typischen Torques geschmückt 
(Fig. 45), auf andern Exemplaren sogar in einen bärtigen Männerkopf 
umgewandelt (Fig. 130): einzelne Gepräge endlich zeigen vom Kopfe 
nur die Haarpartie, oder einige geringe Reste von Strichen, welche der 
Münzgraveur an Stelle des Kopfes dem Stempel einfügte (Fig. 126, 
132—134). 

r ) Adr. Blanchet nennt als Präger und Verbreitungsgebiet »les populations 
öl ablies dans le bassin de Ja Garonne« (Hev. Num. 1899. p. XXXVII). 
*) De Ja Tour, Atlas No. 2646. 
3 ) De la Tour. Atlas Nos. 2621 und 2630. 




Bronzemünze der Volcae Arecomici 
mit Dianenkopf und VOLCAE, auf dem Re- 
vers Demos in der Toga, davor Palme und die 



Fig. 119. BH. 2.05 Gr. Coli. F. 



Inschrift AREC. Aus Frankreich. 




— 185 — 




Fig. 120. AR. 4,62 Gr. Nach Heiss, Taf. I 
No. 2. 

Silberdrachme von Rhoda (Rosas) mit 
Cereskopf und POJHTÜN, auf dem Re- 
vers offene Rose von oben gesehen. 

Fig. 12 1. AR. 4,92 Gr. 
Ribliotheque Nationale, Paris, nach de la Tour 
No. 2333. 

Gallische Nachbildung der Drachmen von 
R h o d a , mit Cereskopf und Rose. 



•"#"1 



Fig. 122. AR. 3.43 Gr. Coli. F. 
Gallische Nachbildung der Drachmen 
von Rhoda, mit barbarisiertem Ceres- 
kopf und Rose. Aus Frankreich. 





Fig. 123. AR. 2,56 Gr. Coli. F. 
Drachme der Volcae Tectosages mit 
Kopf und Rose. Aus Frankreich. 

Fig. 124. AR. 2,95 Gr. Coli. F. 
Drachme der Volcae oder Sotiaten. 
mit Kopf und Rosenrad. Darin Halbmond, 
'Punkte und S 0. Aus Frankreich. 

Fig. 125, AR. 3,28 Gr. Coli. F. 
Drachme der Volcae oder Sotiaten, 
mit Kopf und Rosenrad mit (S) 0. 

Fig. 126. AR. 1,27 Gr. Coli. F. 
Spätes Silberstück der Volker mit Kopfrest 
und Rosenrad mit Reil. 



Fig. 127. AR. 2.45 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae-Tc ctosagen 
mit Kopf und Radrose nebst Reil; gefunden 
bei Stein a. Rh.. Canton Schaphausen. 

Fig. 128. AR. 1,80 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der nach dem Schwarzwald 
ausgewanderten Volcae Tectosages. 
Kopf und Rad mit V.'.V. Aus Augsburg. 

Fig. 120 bis 128. Die Silberdraehme von Rhoda und ihre De- 
formation bei den Volcae Galliens und des Schwarzwaldes. 




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— 180 — 



Fig. 129 AR. 2.9 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae Tectosages. 
Kopf und Beil; das Beil nach Art der 
prähistorischen Bronzebeile geschäftet. 




Fig. 130. AR. 2,96 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der VolcacTectosages, mit 
bärtigem Kopf und Beil. (Variante zu De 
la Tour 3367). 




mäh 1 



Fig. 131. AR. 3,5 Gr. Coli. F. 
Silberraünze der Volcae Tectosages, mit 
Kopf, Beil, Kreuz etc. 



Fig. 132. AR. 2.98 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae Tectosages. mit 
verrohtem Kopfrest und roher Beildarstellung. 



Fig. 133. AR. 3,23 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae Tectosages. mit 
Kopfrest und Beil. Zusammen gefunden mit 
Fig. 132. Fundort unbekannt. 

Fig. 134. AR. 2.85 Gr. Coli. F. 
Silbermünze der Volcae Tectosages 
mit verdorbenem Kopf und Kreuz mit Beil. 
Halbmond etc. 



Fit?. 129 bis 134. Silbermiinzen der Volcae Tectosagen mit ver- 
schiedenen' B e i 1 f o r in e n. 

Fig. 135. AR. 0,79 Gr. Coli. F. 
Silbermünze mit Kopfrest und Rest der Rose 
von R h o d a. Aus Inns b r u c k. 

Fig. 136. AR. 0.51 Gr. Coli. F. 
Silbermünze mit llacbem Avers und Radrose auf 
dem Revers. Aus Wien. 

Imjt. I bis DU). Oeslerreichisehc Silbcrgepriige des Volker-Typ*. 






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— 187 — 



Die Volker Tectosagen waren bekanntlich unruhige Leute, immer 
zu Händeln und Wanderungen aufgelegt. Die Geschichte sieht sie vor 
Delphi, in Italien und im Schwarzwald. Das spiegelt sich in doppelter 
Weise in ihren Münzen wieder — in der überaus flüchtigen Gravierung 
und Prägung 1 ) und in der grossen Verbreitung, den diese an und 
für sich rollen und im Handel sicher nicht gerne gesehenen Volker- 
münzen gefunden haben. Sie finden sich nicht nur auf den speciellen 
Schauplätzen der Thaten jenes Volkes in Frankreich 2 ) und in Ober- 
italien, sie sind noch ziemlich zahlreich auch in der Schweiz, in 
Süddeutschland und kommen selbst gelegentlich in Oesterreich 
noch vor. Meier, in seiner Arbeit über »die in der Schweiz gefundenen 
gallischen Münzen« (Zürich, 1863) bildet dort drei Stücke ab, welche 
bei Genfund Nyon gefunden wurden und berichtet: »Aehnliche werden 
aber auch auf dem rechten Rheinufer, im badischen Lande und am 
Fusse des Schwarzwaldes gefunden. (Ein Münzhändler zu Strass- 
burg besass 6 Stück aus der Gegend im Jahre 1862«) 8 ). — Ich selbst 
besitze ein sehr eigenartig, ich möchte sagen local stilisiertes Exemplar 
aus Augsburg (Fig. 128). Davon besitzt die Bibliothfeque Nationale zn 
Paris zwei entschieden gleiche Exemplare, welche dort den Tecto- 
sages emigres dans la foret noire zugewiesen werden 4 ); dies nach 
de Saulcy, welcher in seinen Briefen an Longperier 1859 zuerst diese 
Münzen den nach Germanien ausgewanderten Tectosagen zuschrieb und 
einige derartige Stücke abbildete 5 ). De Saulcy bezieht sich dabei aus- 
drücklich darauf, dass diese Münzen besonders rechts des Rheines gefunden 
würden, und auf die Stelle in Caesars »Gallischem Krieg« (VI. Buch, 24) 
wo es heisst: »In früheren Zeiten waren die Gallier mutiger, als die 
Germanen, fingen ohne Ursache Kriege mit ihnen an, und schickten 
wegen ihrer Volksmenge und Mangels an Land Colonieen über den 

') Der Münzschrötling der Volkergepräge ist z. 13. nichts anderes als ein 
viereckiges Silberstück, das der Präger aus streifenförmigen Silberbarren abhackte 
(vgl. dazu oben pag. 28 und 29). 

*) Ueber die in Frankreich gefundenen Volkergepräge vgl. man: La 
Saussaye. monnaies anepigraphes des Volces Tectosages (Rev. num. fr. 1866); 
De Saulcy, Monnaies gauloises dites ä la croix ou ä Ia roue (Rev. num. fr. 1867, 
und Lettres pag. 275. wo pag. 287 und ff. die einzelnen grösseren Funde be- 
sprochen sind). 

s ) Wer — konnte ich nicht eruieren, ebensowenig, wohin inzwischen diese 
Stücke gekommen sind. 

*) Atlas De la Tour No. 9284. Muret, Cataloque No. 9284 und 9285. (Ge- 
wichte 1,83 und 1,75 g, des meinen Fig. 128 1,80 g). 

•) De Saulcy. Lettres ä Adr. de Longperier sur la num. gaul. Paris, 1870, 
p. 21. (Revue num. fr. 1859) und Taf. XIII. 




— 188 



Rhein. Ein Stamm der Tectosagen hat so die fruchtbaren Gaue 
beim Hercyner- Walde in Germanien besetzt und sich da an- 
gesiedelt«. De Saulcy datiert diese Münzen in die Zeit Caesars, aber 
»anterieures au siege d'Alesia puisqu'il en a ete trouve dans les fouilles 
de Gresigny« 1 ). Ganz verwandte und entschieden hierher gehörige 
Tectosagengepräge fand man ferner bei Schönaich, Oberamt Böblingen 
in Württemberg, an die 20 Stück; weitere solche bei Dettingen 
(Urach-Württemberg), bei Weinsberg (Württ.) und in Hohenzollern 2 ). 
— Zu Reichen hall fand M. von Chlingensperg-Berg eine derartige 
Tectosagenmünze in einem römischen Gräberfelde (Grab No. 220 mit 
Aschenurne, Schweinskiefer, Eisenmesser etc.) 3 ). — Ich selbst be- 
sitze in meiner Sammlung ein dem Chlingensperg'schen und meiner 
Fig. 127 verwandtes Stück von Lindau am Bodensee, welches 
aber plattiert ist, und aussen aus Silber, innen aus Kupfer be- 
steht 4 ). — Weiter besitze ich ein ganz analog Meier »Die in der Schweiz 
gefundenen gallischen Münzen* No. 77 und Sixt »Regenbogenschüsselchen 
und andere keltische Münzen aus Württemberg« No. 21 geprägtes 
Volcae-Tectosagen-Stück von St. Gallen in der Schweiz, sowie ein 
Exemplar von Stein am Rhein, welches durch seinen stark und 
eigenartig deformierten Kopf auffallt (Fig. 127). — Damit sind wir 
an der Grenze von Oesterreich angelangt, von wo Dr. Much aus dem 
der Schweiz benachbarten Lauterach im Vorarlberg zwei Tectosagen 
abbildet 5 ). Sie wurden zusammen gefunden mit zwei Fibeln und einem 
Armring von Spät-Tfene-Charakter. — Analoge Münzen erwähnt endlich 
Dr. Kupido als aus dem »österreichischen Kaiserstaate« stammend 
unter No. 23 und 24 seiner Schrift »Die im Kaiserstaat Oesterreich 
gefundenen Barbarenmünzen« 6 ). 

Damit sind wir aber keineswegs schon an der Grenze der Rhoda- 
Tectosagen-Nachbildungen angelangt. In Oesterreich öffnet sich uns 



*) Nachtrag zu den Lettres. pag. 332. 

a ) Vgl. G. Sixt, Regenbogenschüsselchen und andere keltische Münzen aus 
Württemberg und Hohenzollern, Fig. 21, Taf. IL, und das im Anschluss hieran 
erschienene »Verzeichnis der in Württemberg und Hohenzollern gefundenen 
keltischen Münzen«, von Dr. W. Nestle in Ulm. (Fundberichte aus Schwaben). 

8 ) M. v. Chlingensperg-Berg, die römischen Brandgräber bei Reichenhall, 
Braimschweig, 1896. Fig. 21 Taf. V. 

*) Ehedem Sammlung Kallenberg-Lindau : abgebildet : Forret . Antiqua* 1891, 
Taf. XI No. 296. Obgleich »plattiert« Gewicht 1,99 g. 

5 ) Much, Kunsthistor. Atlas d. K. K. Central-Commission Wien, I. 1889. 
pl. XCI. Fig. 25 und 26. Die Originale im Museum zu Bregenz. 

") Kupido in der Zeitschr. f. Num. Berlin 1866. 




— 189 — 



vielmehr plötzlich eine neue Präge dieser Gattung. Man findet dort 
kleine Silberstücke, welche wie Obolen aussehen, aber zum Teil schwerer 
sind und ersichtlich ebenfalls auf den Typus der unter dem Einfluss 
der massilischen Obolen umgestalteten Rhoda-Drachmen zurückgehen. 
Sie zeigen einerseits einen kaum mehr sichtbaren Kopf ; anderseits ein 
Kreuz mit stark vortretendem Mittelpunkt und mit Buckeln und Winkeln 
in den 4 Feldern, welche teils auf die Rosenblätter der Rose von 
Rhoda, teils auf die an ihre Stelle getretenen Figuren und Schrift- 
zeichen zurückzuführen, vielleicht auch von dem MA der massilischen 
Obolen beeinflusst sind. Diese österreichischen »Rhoda-Tectosagen- 
Stücke« bestehen in den ältern Exemplaren aus gutem Silber, in den 
jüngern, leichtern, aus Silberpotin. 

Dr. Much bildet in dem oben citierten Atlas 5 Stücke dieser 
Gattung ab, welche zu Ober-Laibach in Krain gefunden wurden 1 ). 
Dr. A. B. Meier reproduciert in seinem Werke »Gurina« 5 gleichartige 
Exemplare, welche auf der praehistorischen Ansiedlung Gurina im 
Gailthal, Kärnthen, gefunden worden sind. Ich selbst besitze zwei 
weitere Exemplare derselben Gattung aus Innsbruck (Fig. 135) und 
ein drittes Exemplar, zweifellos ebenfalls österreichischen Fundortes, 
aus Wien (Fig. 136). 

Zu diesen österreichischen Provenienzen gesellen sich nun noch 
Gepräge genau derselben Art italienischer Herkunft, aus einem 
Funde von Udine, zwischen Triest und Venedig, davon die Pariser 
Bibliothfeque Nationale einige Exemplare besitzt (Nos. 9966, 9969 und 
9972 des Cataloges von Muret). 

Es ergiebt sich darnach für diese speciell dem Osten eigenen 
kleinen »Rhoda-Massilia-Tectosagen-Münzen« eine Verbreitung, welche 
einerseits bis Nordtirol, anderseits bis zum Golf von Triest reicht, im 
Osten Kärnthen und Krain, inj Westen Tirol umfasst und dort sich an 
das Fundgebiet der französischen Rhoda-Tectosagengepräge grössern 
Formats und grössern Gewichts anlehnt. Sicher ist, dass diese Münzen 
innerhalb der eben gekennzeichneten Grenzen entstanden sind. Offen 
bleibt die Frage, ob sie aus den von Osten oder aber aus den von Süden 
gekommenen Tectosagengeprägen ihren Ursprung genommen haben. 

Die Gewichte geben zu der letztberührten Frage keine sichere 
Auskunft. Die Gewichte der Obolen von Marseille, soweit diese hier 

l ) Jetzt im Museum zu Laibach. (Mitt. d. Central-Comrn. 1887, CXLII. 
Litt. Ber.). — Zwei weitere Exemplare desselben Fundes sind in der Sammlung 
Prinz Windisch-Grätz sub No. 2813 und 2814 verzeichnet (Fiala, Collection Ernst 
Prinz zu Windisch-Grätz, Prag 1900). 




— 190 — 



in Betracht fallen könnten, stimmen wenig zu denen der österreichischen 
Kleinsilberstücke, und ebensowenig korrespondieren mit diesen die Gewichte, 
welche im Catalog von Muret alsObolen der Volker Frankreichs aufgeführt 
sind 1 ). Bei Letztem schwankt das Gewicht zwischen 0,51 und 0,20 g, liegt 
die Mitte bei ca. 0,35 g. Bei den österreichischen und italienischen 
Parallelen schwankt das Gewicht zwischen 0,79 und 0,50 g, liegt also 
im Mittel bei ca. 0,65 g. 2 ) — Ebenso schwierig ist eine Fixierung des 
einstigen Verhältnisses dieser Kleinsilberstücke zu den grössern Silber- 
stücken der Volcae Tectosagen. Diese zeigen ganz ausserordentlich 
schwankende Gewichtsverhältnisse. Bei Muret bewegen sie sich zwischen 
3,64 und 1,04 g, in meiner Sammlung zwischen 3,54 und 1,06 g. 
Im allgemeinen haben die bessern, dem Prototyp näher liegenden Ge- 
präge höhere Gewichte als die stärker degenerierten, ohne dass das 
indessen im Einzelfalle die Hegel wäre, so dass vielfach die Frage offen 
bleibt, ob man es bei jenen mindergewichtigen Exemplaren mit Halb- 
stücken der hochgewichtigen oder mit degenerierten Parallelwerten zu 
thun hat. Hieran reiht sich dann unwillkürlich die gleiche Frage für 
die österreichisch-italienischen Kleinsilberstücke. Sie können als Bruch- 
teile der grössern geschaffen sein oder aber als örtlich abgelegene Deka- 
denzen der Westgepräge aufgef asst werden. Ich meinerseits bin letzterer An- 
sicht, weil die Gewichte dieser Münzen je dekadenter werden, je weiter 
sie sich im Norden und Osten finden — das natürlich nur in soweit, als 
sich diese Gepräge nicht bloss als aus dem Westen eingeschleppte Münzen, 
sondern als östliche Nachprägungen darstellen (vgl. Fig. 135, 136). 
Wahrscheinlich sind es Gepräge, welche, zwar ursprünglich auf Drachmen- 
währung lautend, später auf das Gewicht des römischen Quinars ab- 
gestimmt worden sind. Much nennt denn auch die zwei in Lauterach 
bei Bregenz gefundenen Stücke ausdrücklich Quinare. 

Neben diesen Silbergeprägen giebt es einige Potinstücke, welche 
mit mehr oder minder Recht in diese Gruppe zählen. Muret und De 
la Tour geben, in Ableitung des Münzbildes von dem der Rhoda-Massilia- 
gepräge, die Potinmünzen von der Art meiner Fig. 137, 138 den Volcae 
Tectosages 3 ). — Gleich unsicher halte ich die Lelewel'sche Ableitung 

') Muret, Catalogue des monnaies gauloises. Nos. 3371 — 3413. 

*) Nachstehend einige Gewichtsangaben für die österreichischen und 
italienischen Kleinsilber-Tectosagen : Die 2 Exemplare der Sammlung Prinz 
Wincliseh-Grätz wiegen je 0,50 g. — Meine 3 Exemplare wiegen 0,79 g, 
0.03 g und 0,51 g. - Die Exemplare der Bibliotheque Nationale aus dem Fund 
von Ldine wiegen Nu. 9960 — 0,75 g, No. 9969 — 0,78 g, No. 9972 — 0.76 g. 

8 ) De la Tour No. 3419 r Muret Nos. 3416—3428. Jch halte diese Typen weit 
eher für letzte Etats der Potinmünzen analog Fig. 10 Seite 10. 




- 101 - 



der sogenannten Rouelles analog Fig. 139 von demselben, eben ge- 
nannten Prototyp. 



Ueber die Datierung der oben behandelten Sübermünzen herrscht 
noch mancherlei Unklarheit. Das klassische Vorbild entstammt der 
Mitte des III. Jahrhunderts v. Chr. und die ersten guten gallischen 
Nachbildungen dürften nicht viel jünger sein. A. de Barthelemy datiert 
die Ausbreitung des Typus von Rhoda um 220 vor Chr., d. h. in die 
Zeit des Zuges Hannibals über die Alpen 1 ). Sicher aber gehört die 
Mehrzahl der besseren Imitationen erst dem zweiten vorchristlichen 
Jahrhundert an. Und die stark verrohten, die eigentlichen Volker- 
Gepräge scheinen in der Hauptmasse gar erst dein ersten saec. a. c. zu 
entstammen! 

Hofrat Dr. A. H. Meier bezeichnet die kleinen Silberstücke 
von Gurina als »ca. 4(?) Jahrhundert«, was zweifellos bedeutend 
zu hoch gegriffen ist. Gurina ergab Funde aus allen vorrömischen 
Zeiten und aus römischer Epoche. Nebst römischen Münzen und nebst 
den erwähnten keltischen fand man dort zwei Ptolemäer Bronzemünzen 
mit Kopf und Adler, der Zeit zwischen 146 und 127 vor Chr. Aelter 
als diese dürften auch die keltischen Silberstücke keinesfalls sein. 
Analoge solche fanden sich ferner in dem oben erwähnten Funde von 
Ober-Laibach zusammen mit einer dekadenten Tetradrachme des NEMET 
(Inschrift nach Much AHMET), was für eine weitere zeitliche Herabsetzung 
spricht. Zieht man nun noch in Betracht die Hohheit des Gepräges, das 
Verschwinden des Kopfbildes und den späten Charakter des Revers, sowie 
das mehrfach geringhaltige Silber, zieht man endlich in Betracht, dassdieim 



*) Vgl. Barthelemy. Revue celtique. Tum. XI. p. 17f>. 



Flg. 138. POT. 1,35 Gr. Coli. F. 
Potinmünze. angeblich der V o 1 c a e Tecto- 
s a g e s , aus Frankreich. 



Fig. 137. POT. 1,60 Gr. Coli. F. 
Potinmünze, angeblich der Volcae Teclo- 
sages, aus Frankreich. 




Fig. 139. POT. 1,28 Gr. Coli. F. 
Rouelle aus Potin, von La Töne am 
Neuenburgersee. 




— 192 - 



Typus ungefähr gleichartigen und gleichzeitigen Stücke von Lauterach zu- 
sammen mit 2 Silberfibeln und einem Silberbracelet der späten Tfenezeit 
gefunden worden sind, so dürfte ich nicht fehlgehen, wenn ich jene 
österreichischen »Rhoda-Massilia-Tectosagenmünzen« in das erste vor- 
christliche Jahrhundert herabdatiere. Den verschiedenartigen Gewichten 
und Formaten ist damit immer noch ein weiter Spielraum gegeben. 

Fasst man das Gesagte zusammen, so ergiebt sich für die Nach- 
bildungen der Münzen von Rhoda eine ebenso lange Zeit- 
spanne wie grosse Verbreitung. Die letztere umfasst, von 
Südfrankreich ausgehend, ganz Frankreich, Oberitalien, die 
Schweiz und Oesterreichs Alpenländer. Die Prägung nimmt 
ihren Beginn ungefähr gegen Ende des III. vorchristlichen 
Jahrhunderts und reicht herab bis zum Anfange der römischen 
Kaiserzeit, wo der Denar die Tectosagen grössern Formats und das 
römische Kupfergeld die Tectosagen kleinen Formats definitiv verdrängten. 



Die gallischen Nachbildungen der Emporiae-Typen haben, 
wie diese, zunächst griechische Währung als Grundlage, die olympische 
Drachme von 4,85 g. Auch der Geprägetypus ist griechisch. Er geht 
auf die Münzen Carthagos mit Cereskopf und Pferd zurück. Für die 
Datierung ist damit die obere Zeitgrenze angedeutet, denn diese Ceres- 
köpfigen Originale von Rhoda und Emporiae gehen kaum über die 
Mitte des III. vorchristlichen Jahrhunderts hinauf. Neben dem Ceres- 
kopfe sieht man die Inschrift ENIIOFlTilN, auf den spätem Exem- 
plaren KMIIOPITilN. Auf dem Revers zeigt Emporiae ein nach 
carthagischem Vorbild copiertes stehendes Pferd, darüber eine schwebende 
Victoria (Fig. 140), in späterer Zeit vor dem Cereskopfe zwei Delphine 
und an Stelle des Pferdes einen Pegasus mit dem griechisch ge- 
schriebenen Stadtnamen (Fig. 141) M. 

Diese Typen, insbesondere aber der ältere, haben in Südgallien 
Nachahmung gefunden. Der Stil dieser Imitationen ist lange ein guter. 
Die Gewichte bewegen sich, so lange der Typus sich vom Original nicht 
zu sehr entfernt, zwischen 4.9 und 4,1 g. Manche zeigen statt der 
verdorbenen Wiedergabe des Originaltextes andere griechische Und 
keltiberische Inschriften, so dass nicht ausgeschlossen erscheint, dass 
auch benachbarte iberische Stämme sich an diesen Nachprägungen 

l ) Jener Pegasus hat sich auf den Münzen von Emporiae bis in die römische 
Zeit erhalten (vgl. Fig. 117). 



XXII. 





Fig. 140. AR. 4.90 Gr. Nach Heiss Tat 1. 1. 
Silberdrachme von Emporiae (Castillo de 
Ainpurias) mit Cereskopf und EXITOPI , 
Pferd und Victoria. 



Fig. 141. AH. 4.95 Gr. Nach Heiss Taf.J, 2. 
Silberdrachme von E m p o r i a e ((Castillo de Am- 
purias) mit Cereskopf. Delphinen und Pegasus mit 
EMIOPITQ. 



Fig. 142. AH. 4.52 Gr. Coli. F. 
Gallische Silberdrachme, denen von 
Kmporiae Fig. 140 nachgebildet. Ceres- 
kopf und Pferd mit Victoria darüber. 
Aus Frankreich; näherer Fundort 
unbekannt. 



Fig. 143. AH. 4,37 Gr. Coli. F. 
Gallische Silberdrachme, denen 

von Kmporiae nachgebildet. 
Cereskopf und Pferd mit Rest 
der Victoria. Aus Frankreich. 

Fig. 144. AH. 3.02 Gr. Coli. F. 
Silberdrachme der P i c l o n e n . 
mit Cereskopf und geflügeltem 
Heiter zu Pferd, darunter Lilie. 
Aus F r a n k r e i c h. 

Fig. 145. AR. 3.13 Gr. Coli. F. 
Silberdrachme der P i c t o n e n , 
mit stilisiertem Cereskopf und Reiter 
zu Pferd, mit Schild und Zügel, 
unter dem Pferde stilisierte Lilie. 
Aus F r a n k r e i c h. 




Fig. 146. AH. 2,02 Gr. Coli. F. 
L e m ov i k e r - Münze mit Kopf und Pferd, 
darüber Kopf, unter dem Pferde Punkt im 
Kreis. Aus F rank r e i c h. 



Fig. 147. EL+X 0"> Karat). 
5,81 Gr. Coli. F. 
Electrumstater der S a n t o n e n . 
mit stilisiertem Kopf. Pferd mit 
Menschenkopf und Rest der Vic- 
toria oder Rigalenker, darunter 
emporgestreckte Hand. Aus 
Frankreich. 



Fig. 140 bis 147. Die Silberdrachmen von Kmporiae und ihre 
gallischen Nach- und Umbildungen. l;i 



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— 194 — 



beteiligten 1 ). Auf den spätem Nachahmungen verschwindet die In- 
schrift gänzlich. Das Münzbild selbst nimmt in der Folge, in der Spät- 
zeit, nationale Färbung an. Der Lockenkopf der Ceres verliert seine 
natürliche Zeichnung und besonders das Haar nimmt immer schärfere 
Stilisierung an (vgl. Fig. 143 und 145). Die Victoria über dem Pferde 
wird, wie das Pferd, plump und seltsam modificiert : Hier fällt der 
Körper der schwebenden Victoria einer Laune des Graveurs zum Opfer 
und es bleibt lediglich der Kopf übrig, den der Künstler in Erinnerung 
an die Flügel der Victoria mit allerlei Schnörkelwerk am Hinterhaupte 
ausstattet (Fig. 146). Dort rückt die Victoria näher ans Pferd und 
sitzt schliesslich als geflügelter Reiter, oder reitender Engel, auf dem 
Rücken des Pferdes (Fig. 68 u. 144)! 

Die letzten Umwandlungen hat unser Typus von Emporiae 
erst erreicht, nachdem er in nördlicher Richtung sich von der Süd- 
grenze Galliens weiter entfernt hat. und nachdem während dieses 
Marsches wesentlich Zeit verlaufen ist. Während die altern 
Drachmencopieen, analog Fig. 142 u. 143, noch dem III. und II. Jahr- 
hundert angehören, datieren deren stark stilisierte Ueberreste, analog 
Fig. 144 — 146, zweifellos erst aus dem ersten Jahrhundert vor Chr. 

In nördlicher Richtung vorgerückt ist dort diese Deformation 
zugleich beeinflusst worden von dem dort üblichen, von Norden nach 
Süden vordringenden Typus des aus dem Zweigespann der goldenen 
Philipper hervorgegangenen Pferdes mit Bigalenker. Thatsächlich sind 
in einem gewissen Stadium der Rarbarisation, wenn nämlich der Riga- 
lenker des Philippergespanns sich weit über das Pferd vorneigend 
die Riga verloren hat, die beiden Typen, die schwebende Victoria mit 
Pferd von Emporiae und der Rigalenker mit dem übrig gebliebenen 
einen Pferde, kaum mehr von einander zu unterscheiden. Wenn ich 
trotzdem die oben abgebildeten Typen für die Gepräge von Emporiae 
in Anspruch nehme, so geschieht das unter Berücksichtigung gewisser 
Umstände, welche mich von meiner frühern (und ziemlich allgemeinen) 
Ansicht, dass auch diese Typen auf den Philipper zurückgingen, ab- 
brachten : 

Das aus dem Philipperzweigespann hervorgegangene Pferd befindet 
sich stets in wild-springender Bewegung: dagegen ist das aus dem 
carthagisch-rhodischen Typus des stehenden Pferdes hervorgegangene 
Tier in den altern Wiedergaben stets stehend, ruhend dargestellt ; ebenso 
auf den spätem Wiedergaben noch vielfach stehend oder nur in schwachem 

\> Vgl. Hoiss, a. 0. Taf. II. 




Trabe ausschreitend. Den Charakter des carthagisch-rhodischen Pferdes 
finden wir je häufiger, je mehr wir uns dem Ursprungsorte, je mehr wir uns 
der Südküste Galliens nähern. Je nördlicher wir gehen, je mehr wir uns 
Mittelfrankreich, den Rhein- und Donauländern, also dem Ursprungslande 
der Philipper-Biga nähern, in desto wilderer Bewegung sehen wir das 
Pferd dargestellt. — Im Typus von Emporiae haben wir eine geflügelte 
Victoria über dem Pferd. Diese Flügelgestalt ist dem Philippertypus 
fremd. Je mehr wir uns diesem letzteren nähern, desto mehr verliert sie 
sich. Desto häufiger und klarer wird sie dagegen, je weiter wir nach Süden 
in das Gebiet des Emporiae-Prototyps vorrücken. — Gleiches gilt für die 
Vorderseite mit dem Ceres- bzw. Apollokopf, dessen Lockenbildung je mehr 
derjenigen der Ceres von Emporiae sich nähert, je mehr wir uns deren 
Heimat nahen, während anderseits die Haarbildung sich immer schärfer 
als die lorbeergeschmückte des Philipper-Apollokopfes kundgiebt, je mehr 
wir gegen Nordosten d. h. gegen das Gebiet des klassischen Philippers vor- 
dringen. — Sehr »gewichtig« fällt endlich noch in Betracht, dassdie Gewichte 
der von mir hier als Nachkommen der Rhoda'schen und Emporiae'schen 
Drachmen in Anspruch genommenen Silberstücke sich dem degenerierten 
Drachmensystem Rhoda's anschliessen, dass dagegen diese Gewichte in 
der Philippersphäre Nordgalliens fehlen. Dort erscheint das Silber über- 
haupt erst mit dem römischen Münzfuss oder aber im Gefolge von Geprägen 
mit ganz anderen Vorbildern. — Die Unterscheidung der beiden Gattungen 
wird natürlich je schwieriger sein, je mehr wir uns jenen Gebieten nähern, 
in denen die beiden Arten aufeinandertrafen und sich vermischten, je 
späterzeitlich die Gepräge sind, je mehr die ursprünglichen Gewichte 
sich vermischen und je mehr der römische Münzfuss immer allgemeinere 
Annahme findet. 

Das Gebiet dieser Emporiae-Typen ist demnach, wie betont, der 
Süden Frankreichs, in erster Linie das Gebiet der Aquitania propria, also 
speciell der Südwesten Frankreichs, in zweiter Linie, d. h. für die 
spätem, in nördlicher Richtung vorgedrungenen Umbildungen, das übrige 
Aquitanien mit den Lemovikern (Fig. 146), San tonen (Fig. 147), 
Pictonen (Fig. 68 und 144) und Biturigern (Fig. o9, 60 und 89). Da, 
wo im Norden und Osten die Gallia Lugdunensis und im Südwesten die 
Gallia Narbonensis an die Aquitania grenzten, hat auch der Eniporiae- 
typus sein Ende ; natürlich kein plötzliches und scharfes, sondern nur all- 
mähliches, verlaufendes, indem einerseits der stilisirte Cereskopf zu den 
Carnuten und Andecaven (Fig. 69) hinübergreift, anderseits aber in 
diesen Grenzgebieten die Philippertypen sich mit denen von Emporiae 
vermengen und diese verwischen helfen. 

13* 



XXIII. 



Marseille spielt in der keltischen Numismatik eine hervorragende 
Holle. Ich habe bereits mehrfach der vermittelnden Beziehungen 
Marseille s zu Rhoda und Emporiae einerseits und anderseits zu den 
Galliern im Hinterlande von Marseille gedacht. Dieser Verkehr wird 
für eine sehr frühe Zeit durch den Münzfund von Auriol und durch 
die diesem verwandten Münzfunde von Rosas, Morella, Cavaillon 
etc. numismatisch documentiert. — Der Münzfund von Auriol (unweit 
Marseille) umfasste Drachmen und Drachmenteile archaischen Gepräges 
der verschiedensten kleinasiatischen Städte, Klazomene, Lampsaka. 
Lesbos, Abydos, Colophon, Aegina etc. — Gepräge, welche man dem 
VI. Jahrhundert vor Chr. giebt. Dazu gehören die Fig. 148 — 153 1 ). 

Die Funde von Morella und Rosas in Spanien zeigen verwandte 
Zusammensetzung, dürften aber etwas jünger sein, dem V. Jahrhundert 
angehören. Derjenige von Rosas enthielt neben Kleinsilbergeld klein- 
asiatischer Städte Obolen von Massilia und von Emporiae. — Die Zu- 
sammensetzung dieser Funde hat die Numismatiker zu der Ueber- 
zeugung gebracht, dass in jenen Jahrhunderten zwischen den griechischen 
Handelsstädten Massilia, Rhoda und Emporiae einerseits und anderseits 
denen Kleinasiens eine Art Münzconvention bestand, nach welcher 
diese Städte des Ostens und die des Westens gegenseitig ihr Geld in 
Zahlung nahmen. 

Es scheint aber auch, dass dies Geld im weitern Kreise um Marseille 
herum in Kurs war und sogar dort in Südgallien copiert worden ist. 
Da befanden sich beispielsweise in der trouvaille d'Auriol Gepräge mit 
einem Widderkopfe, auf dem Revers ein Swastikaförmiges quadratum 
incusum (Fig. 150). Derselbe Fund enthielt dasselbe Gepräge in ver- 
rohter, ersichtlich in einer ganz andern Sphäre entstandener Wieder- 
gabe, zwar ersichtlich in Anlehnung an das klassische Original ent- 
standen, aber doch sehr barbarisiert und nicht nur der Widderkopf, 
sondern auch das Swastika-Iucusum unverstanden wiedergegeben. De 
la Tour (Atlas des monnaies gauloises) giebt unter No. 374 und 376 zwei 
Exemplare dieser letzteren Art mit dem Widderkopfe nach rechts; hier 
reproduziere ich in Fig. 151 ein analog barbarisiertes Exemplar meiner 
Sammlung (gleichfalls aus dem Funde von Auriol), welches den Widder- 
kopf nach links, also in derselben Stellung wie das klassische Original 

*) Auch der Münzfund von Vollerra mit etrurischen Goldmünzen 
enthielt zahlreiche Silbcrgepräjre vom Typus derer von Auriol (vgl. Gamurrini. 
monete dorn Ktrusehe in »Periodico di Numisrnatiea«, VI. p. 49j. 




— 197 — 




Fig. 148. AR. 2,73 Gr. Bibliotbeque Nationale. 
Paris (De la Tour 193). 
Silbermünze mit Flüjrelpferd und Quadrat um in- 
cusum. aus dem Tresor d'A u r i o 1 bei Marseille. 
VI s. a. c. 

Fig. 149. AR. 1.21 Gr. Coli. F. 
Silbermünze mit barbarisierter Wiedergabe des Flügel- 
pferdes von Fig. 148, aus dem Tresor d'A u r i o 1 
VI s. a. c. 





Fig. 150. AR. 0,89 Gr. Bibliotbeque Nationale. Paris 

(De la Tour 387). 
Silberobole mit Widderkopf und Quadratum incusum, aus 
dem Funde von A u r i o 1. VI s. a. e. 

Fig. 151. AR. 0,<>5 (ir. Coli. F. 
Barbarisierte Wiedergabe derObole Fig. 150, mit Widder- 
kopf und Quadratum incusum. aus dem Funde von 
A u r i o 1. 




Fig. 152. AR. 0.75 Gr. Coli. F. 
Archaische Silberobole mit behelmtem Kopf und 
Quadratum incusum. aus dem Funde von Auriol 
bei Marseille. 

Fig. 153. AR. 0.59 (ir. Coli. F. 
Gesicht en face und Quadratum incusum einer 
Silberobole aus dem Tresor d 'Auriol. 




Fig. 154. AR. 0,95 Gr. Bibliotbeque Nationale. Paris 
(De la Tour no. 520). 
Silberobolos von M a r s e i 1 1 e mit behelmt em Kopfe faul 
dem Helme ein Rad) und Rad auf dem Revers. Fund von 
Morel] a (Spaniern. Tin 500 vor Chr. 

Fig. 155. AR. 0.90 (ir. Bibliotbeque Nationale, Paris 
(Tour 524). 

Barbarisierte Nachbildung der Obole von M a r s e i 1 1 e 
Fig. 154. Trouvaille de Morel la (Spanien) ca. 500 v. C. 



Fig. 148 bis 155. Silberobolen des VI. und V. Jahrhunderts 
vor Chr: aus den Funden von Auriol und Morella,' 



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— 198 — 



von de la Tour No. 387 (unsere Fig. 150) darstellt. Gleiche Verhält- 
nisse bieten meine Fig. 148 und Fig. 149 mit Hippocamp oder Flügel- 
pferd, Fig. 148 das klassische Vorbild und Fig. 149 die Nachbildung, 
beide aus dem Funde von Auriol. — Man dürfte wohl kaum fehlgehen 
in der Annahme, dass es sich hier um in Südfrankreich ent- 
standene Nachbildungen kleinasiatischen Kleinsilbers des 
VI. und V. Jahrhunderts v. Chr. handelt. 

Zu diesen ersten und ältesten Nachbildungen gesellen sich im V. 
und IV. Jahrhundert die specifisch massilischen Obolen mit be- 
helmtem Kopf und Rad bezw. mit Apollokopf und Rad, davon wiederum 
manche in Marseille selbst von griechischen Künstlern, andere in der 
Umgegend von gallischen Nachbildnern geschaffen worden sein 
müssen. (Fig. 154 — 155 und 156 — 158 ! ). Diese massilischen Obolen 
haben hauptsächlich im Rhonegebiet Verbreitung gefunden. Eine mit 
Apollokopf und Rad citirt A. de Barthelemy auch vom Mont Cäsar 
( Seine et Oise) 2 ); einige fanden sich sogar auf der helvetischen Station 
von La Tene im Neuenburgersee 3 ). 



Die Gewichte dieser Obolen schwanken zwischen ca. 0,75 g 
und 0,35 g, wobei die altern Stücke im allgemeinen schwerer als die 
Jüngern sind. Uebrigens müssen diese Obolen vielfach sehr lange im 
Gebrauch gewesen sein, denn sie linden sich häufig in sehr starker 

') Kopf mit Helm und Rad (Funde von Cavaillon. Morella etc. v. saec): 
Original de la Tour 520; Copie Tour 524 und 510. — Kopf mit Apollo und Rad: 
Original de la Tour 687 und IV. : Copie Tour 2172 und 2178. 

*) Anatole de Barthelemy. Note sur les monnaies gauloises trouv6es au Mont 
Cesar (Revue archeologique. Paris 1881). 

3 ).\'id. Fig. 38. Taf. XV des VI. Pfahlbautehberichls von Ford. Keller in den 
Millh. der anthjwar. Gesellschaft. Zürich. 1860. (Rad mit MA.) 




Fifl. 156. AR. 0.65 Gr. Coli. F. 
Silber-Obolos von Marseille mit Apollokopf und Rad 
mit MA. 



9 # | 



Fifl. 157. AR. ; 48 Gr. Coli. F. 
Silberobolos von Marseille mit Apollokopf und 
Rad mit Mt'A). III. Jahrb. v. Chr. Fundort unbekannt. 



Fig. 158. AR. 0,455 Gr. Coli. F. 
Silherobole von Marseille oder barbarisierte 
Nachbildung mit Apollokopf und M(A). Fundort un- 
bekannt. 




Abnutzung. In den Zeiten der Kämpfe Marseille s mit Rom war das 
Gewicht bereits auf 0,4 und 0,377 g reducirt. 

XXIV. 

Ungleich grösseren Anklang als jenes Kleinsilber fanden bei den 
Kelten die Drachmen von Marseille, mit Dianakopf und Löwe, über 
diesem die Inschrift 31 ASS A (Fig. 159). Die altern massilischen Originale 
sind von gut griechischem Stil und Gewicht. Sie wogen ursprünglich 
3,77 g, gingen aber allmählich in Stil und Gewicht zurück. Sie 
reducierten sich, nach Mommsen ungefähr zur Zeit der Allianz mit 
Rom (125 vor Chr.), auf ca. 2,65 g Gewicht, nachdem man bereits 
im VI. Jahrhundert Roms 'die Drachmen dem römischen Victoriat = 
3 /4 Denar mit 2,92 g Gewicht angepasst hatte 1 ). 

Die keltischen Nachbildungen sind im Gewicht sehr ver- 
schieden. Muret-Chabouillet verzeichnen im »Catalogue des- monnaies 
gauloises de la Ribl. nationale« einige Stücke mit 4,52 bis 3,68 g Ge- 
wicht, welche m. E. frühe Drachmen darstellen dürften und nach Stil 
und Fundort (Rridier, Breith) den Lemovikern zugeschrieben werden 2 ). 
Die Mehrzahl der ältern Drachmencopieen bewegt sich zwischen ca. 
3,15 g und 2,80 g Gewicht. Die spätem Nachbildungen wiegen 
zwischen ca. 2,80 und 2,35 g. Man darf daraus schliessen, dass die Nach- 
bildung schon in relativ früher Zeit, bereits im III. Jahrhundert vor 
Chr. begann, ihren Höhepunkt im II. Jahrhundert hatte, dann allmählich 
ausstarb. Zu den letzten Ausläufern gehören, den Gewichten zufolge, 
die Stücke mit der Insclirift DIKOL deren Gewichte sich zwischen 
bloss 2,28 und 1,5 g bewogen 3 ) — ebenso die Exemplare der trouvaille 
de Chantenay, w r elche, einerseits den Dianakopf, anderseits den Löwen 
und darüber die Inschrift VnVOrAL (Verotal) 1,87. 1,89 und 1,92 g 
wiegen und zwischen ca. 50 und 36 vor Chr. datieren 4 ). 

Der Entwicklungsgang, den diese massilischen Typen nahmen, ist 
ein ziemlich einfacher. Der Dianenkopf wird allmählich roher (Fig. 161) 
und artet schliesslich in starke Stilisierung aus (Fig. 1(54 u. ff). Der Löwe 
nimmt rasch rohe Formen an. In gewissen Gegenden erhält sein Kopf 

l ) Mommsen. Gesell, d. rüm. Münzwesens, 1, 1(51 und III. 250. 

*) Catalogue. Nu. 2250—2255. ilmitations de Marseille par les Lemovices 
De la Tour pl. V). — Fillioux, Deser. d'un fresoc composc de 36 mcdaillcs gau- 
loises en argenl, trouve a Breilh. Der Fund von Rridier ent hielt gleichzeitig 
Emporiae-Copieen mit Ceres. Pferd und Victoria (Mürel No. 2280—2282). Auch 
diese zeigen frühe Drachmengewichte (4,50; 4,02: 4.40k 

3 ) Vielleicht, so nach Longperier, auch Halbdrachmen (Hev. num. fr. 1801). 

4 ) Muret, Catalogue No. 44<>5— 4497, De la Tour 4495. De Saulcv. La Trou- 
vaille de Chantenay, Lettres. p. 147. Rev. num. 1802, 



— 200 — 



Fig. 159. AR. Ordinal-gewichte zwischen 3.8ö 

und 3.(i() Gr. 
Klassische Silberdraehme von Marseille mit 
Cereskopf und Löwe, darüber MA222A. 

Fig. I60. AR. 2.75 Gr. Coli. F. 
Ma ssal io tisch e Silberdrachme, oder frühe 
keltische Copie. mit Dianakopf und Löwe von 
Massilia. darüber die Inschrift MA22:A. 
Aus Frankreich. 

Fig. I6I. AR. 2,65 Gr. Coli. F. 
Gallo-italische Silbermünze nach massi- 
lischem Vorbilde mit Diana und Löwe, 
aus dem Depotfunde von C i v i t a - 
Gast ellana. Kr. Viterbo. 

Fig. I62. AR. 3,27 Gr. Coli. F. 
Silberdrachme nach massilischem Muster 
mit Diana und barbarisiertem Löwen von 
Marseille nebst roher Inschrift M22AA. 



A ^ £ * /\ a I 11 Lyon erworben. 



Fig. 163. AR. 3,15 Gr. Coli. F. 
Frühe Silberdrachme der G a 1 1 i a 
c i s a 1 p i n a, nach massilischem Vor- 
bilde, mit Cereskopf und Löwe, darüber 

Inschrift res! . Fundort unbekannt. 

Fig. 164. AR. 3.32 Gr. Coli. F. 
Gallo - italische Silberdrachme nach 
massilischem Vorbilde, mit Inschriftrest 
2:2: AA, Diana und Löwe. Gefunden 
bei R e 1 1 i n z o n a im Canton Tessin. 




Fig. 165, AR. 2,35 Gr. Coli. F. 
.Silbermünze der Gallia cisalpina, 
nach massilischem Vorbilde, mit Diana und 
Löwe, darüber £611. Aus G e n f. 



Kig. 159 bis 165. • Die Sil berd räch nie von Marseille und ihre 
keltischen Nachbildungen in Siidgallien und Gallia cisalpina. 



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— 201 — 




Silberd racbino der Ouxidii« mach 
Schreiber), mit massilischcin Dianakopf 
. und Löwen, darüber die retrograde Inschrift 
10ICHXVO. In Turin erworben. 



Fig. 166. AR. 2,04 Gr. Coli. F. 




Fig. 167. AH. 1.5 Gr. Coli. F. 
Silberdrachme der Bicomajjenser. mit ver- 
rohtem Dianakopf und Löwen von Marseille 
nebst der etruskischen Inschrift D1KOI. Aus 
Ma i 1 an d. 



Fig. 166 bis 167. Die Silberdrachme von Marseille als kel- 
tische Nachbildungen in der Gallia cisalpina. 

bald eine skorpionähnliche Ausbildung (Fig. 162 — 164) : dann löst er sich 
in ein nur schwer noch als »Löwe von Marseille* erkennbares Linien- 
gebilde auf (Fig. 167). Die Inschrift MA22A verliert sehr bald das 
erste A und lautet M22AA, AA22A* oder es bleiben nur 22 oder 
ein paar sinnlose Striche übrig. Gleichzeitig erscheinen auf einigen 
Stücken etruskische Inschriften, so auf den Typen Fig. 167 die 
Inschrift DIKOI, auf andern die retrograden Inschriften OWTilll und 
I0I01X VO (Fig. 166), in Mittelgallien der schon erwähnte Häuptlingsnamc 
VIIPOTAL. 

Die Verbreitung dieser massilischen Copieen ist eine sehr eigen- 
artige. Wohl finden sie sich gelegentlich als Einzelstücke in ganz Süd- 
Frankreich, aber ihr eigentliches Vaterland ist doch ganz speciell das 
Gebiet, welches, nördlich über Marseille gelegen, die heutige Süd- 
ostecke Frankreichs umfasst, dann weiter das westliche Ober- 
italien (Piemont und Lombardei) und die Südschweiz. — In 
letzterer finden sich diese Münzen besonders häutig über die Alpen- 
kantone ausgestreut, im Tessin, im Wallis, in Graubünden, vereinzelt 
aber auch in den Kantonen Waadt, Bern, Neuenbürg, Zürich etc. Nach 
Meier >Die in der Schweiz gef. gall. Münzen* fand man Exemplare 
dieser Münzen bei Colombier im Kanton Neuenburg, bei Lausanne, 
bei Kloten (Kanton Zürich), ferner auf dem Grossen St. Bernhard 
bei dem dortigen keltischen Heiligtum zusammen mit zahlreichen andern 
Keltenmünzen 1 ), und weiter in den keltischen Ansiedlungen bei Enge 

l ) Vgl. von Duhn und Ferren» : Le moneU* (jalliehe- del medaglicre del 
Ospizio del Gran San Bernardo (Memorie della H. Accadeniia delle Scienze di 
Torino, II. Ser. Tom. 41). 




— 202 - 



und Tiefenau im Kanton Bern 1 ). Ich selbst besitze ein solches Stück 
(ähnlich Fig. 162) aus der Station La Tfene am Neuenburgersee 2 ), ein 
zweites, sehr eigenartig stilisiertes Exemplar aus Genf (Fig. 165) 3 ) und 
ein weiteres stark stilisiertes Stück von ßellinzona im Kanton Tessin 
(Fig. 164) 4 ). Den bedeutendsten Fund massilischer Nachbildungen stellt 
der 1863 von W. L. Schreiber beschriebene Münzfund von Burwein im 
Uberhalbsteinthal (Graubünden) dar 5 ). Dort fand man anno 1786 zwei in- 
einander gelegte Kupferkessel, die angefüllt waren mit »goldenen und 
silbernen Armringen, goldenen schlangenförmigen Armspangen und anderem 
Schmucke, ferner mit Gold- und Silbermünzen « : weiter fand man Würfel, 
Brillen (jedenfalls Fibeln) aus gewundenem Draht, kleine Pfeifen, einen 
silbernen Kessel mit Reliefschmuck und ein » Weihrauchgefäss « mit silberner 
Kette. Der Fund wurde bis auf eine Anzahl der Münzen eingeschmolzen. 
Diese Letztern bestanden in 2 keltischen Goldmünzen, (davon eine 
eine concave Fhilipper-Statercopie, die andere, angeblich, ein geprägeloses 
Regenbogenschüsselchen war), in einer Anzahl römischer Silbermünzen 
(Republikdenare) und in einer grossen Menge keltischer Silbermünzen 
mit Diana und Löwe von Marseille, teils mit der Inschrift MA^A. 
teils mit etruskischen Aufschriften 6 ). 



') Ein Exemplar aus der Tiefenau bei Bern, abgebildet bei Meier, die 
in d. Schweiz gef. gall. M. unter No. 8, ist wohl die robeste und späteste aller 
bekannten Marseille-Imitationen. 

*) Dies Stück entstammt der kürzlich von mir erworbenen Sammlung von 
auf La Tene gefundenen Münzen des bekannten Teneforschers Dardel- 
Thorens in Marin; es ist die älteste bekannte Silbermünze von La Tene (Ge- 
wicht 2,10 g). 

8 ) Diesem ist durchaus verwandt das Exemplar No. 7 Taf. 1 von Meier. 
D. i. d. Schw. gef. gall. M., im Museum Schwab zu Biel. 

4 ) Dgl. massilischc Silbermünzen aus dem Tessin citierl auch der Katalog 
des Rätischen Museums zu Chur von F. Jecklin (Chur 1891) sub No. 126. 

B ) Schreiber bei Meier, Die in der Schweiz gef. gall. M., Zürich, 1861, (Mitt. 
der antiquar Gesellschaft). Vgl. ferner Meier. Die Rom. Alpenstrassen in der 
Schweiz, Zürich 1861. pag. 19 und IT. 

rt ) Vgl. Mommsen. Die Nordetruskischcn Alphabete, (Zürich 1853) Taf. I 
fig. 7 und 8. — Kbendort (p. 203) der Fundbericht vom Jahre 1806. In diesem 
wird der Löwe von Marseille noch als »trojanisches Pferd* gedeutet. — Boudard. 
Numismatique ib£rienne (Paris, 1859) und Lorichs. Recherches numismal. conc. 
princ. les medailles celliberiennes (Paris. 1852) hielten übrigens diese Inschriften 
für keltiberisch. 

Münzen aus diesem Funde in den Sammlungen der Antiquarischen 
Gesellschaft zu Zürich und der Histor. Antiquar. Gesellschaft zu Chur; ehedem in 
der Sammlung Lohner, Thun und Prof. Schreiber. Freiburg: ich selbst besitze 
von Alb. Sattler mehrere Stücke, welche ebenfalls von Bu rwein stammen sollen. 




— 203 — 



In Oberitalien sind diese Münzen gleich häufig. Mommsen, Nordetr. 
Alphabete (p. 204), citiert einen 1839 bei Brentonico, am rechten 
Ufer der Etsch unterhalb Roveredo gemachten Fund von ca. 1000 
Silberstücken massilischer Nachbildungen, darunter drei mit der Inschrift 
PIRVK. Dieser Fund bezeichnet ungefähr die Üstgrenze des Vor- 
kommens. Die Südgrenze dürfte ein vor ca. 8 Jahren bei Civita 
Gastellana im Kreis Viterbo zu Tage getretener Fund kennzeichnen, der 
mir s. Z. in Rom angeboten wurde, aus dem ich damals aber nur eine 
grössere Anzahl Exemplare erwarb. Es waren an die 500 Massilia-Imi- 
tationen mit nicht sehr verrohtem Dianakopf und rohem Löwen, alle Stücke 
stark verrieben und zwischen 2,70 und 2,25 g (Fig. 161). Man könnte 
hier an eine Verschleppung nach Süden denken ; es ist aber beachtens- 
wert, dass das gallisch-italische Tfcnegräberfeld von Marzabatto, an 
der Bahn Bologna-Pistoja, zahlreiche solcher Münzen, darunter solche 
mit etruskischen Inschriften, als Totenbeigaben enthielt. Diese Münzen 
bilden überhaupt ungewöhnlich häufig Bestandteile gallo-i talischer Gräber. 
Auch in der Tfene-Necropole von San Bernardo im Valle d'Ossola 
unterhalb des Simplon fand man mehrere (6) massilische Silberdrachmen- 
Copieen 1 ). Eine ebensolche mit der Inschrift DIKO fand sich in dem 
gallo-italischen Gräberfelde von Soldo bei Alzate (Brianza, zwischen 
Mailand und Como) 2 ). 

Ersichtlich besitzen wir in diesen italienischen Massilia-Typen 
Gepräge keltischer Völkerschaften, welche in Piemont und 
in der Lombardei ansässig waren und während einer gewissen 
Zeit unabhängig von Rom eigene Münzen prägten. — Die 
etruskische Inschrift Dl KOI (Fig. 167) korrespondiert mit verwandten 
Stücken, welche denselben Text lateinisch als RICOM tragen, und man 
geht deshalb wohl nicht fehl, wenn man diese Münze den Ricomagensern 
der Seealpen zuweist 3 ). — Andere massilische Copieen tragen über dem 
Löwen die retrograde Aufschrift OKIP r=TPIK0 4 ), was Lagoy 5 ) und 
Saussaye 6 ) und, diesen folgend, Muret-Chabouillet veranlasst hat, sie 
den Trikorii, gleichfalls einer Völkerschaft im Fundgebiete dieser 

') Vgl. Jul. Naue, Prähistor. Blätter. 18W pag. C>4. 
■) Vgl. Castelfranco, Tombo gallo-italiche. 

Ä i Vgl. Forrer, Heber eine gallisch-italische Silbertiiünxc (Antiqua. 1885. 
p. 24 und ff.); ebdt. Litt. rRicomagensi delle alpi marittime. o al Riguma«i<> porto 
tra Mediolanum e Taurini«). 

4 ) Muret-De la Tour. Catalngue et Atlas Nu. 2248 und;224*L 

*) De Lagoy, Notice sur rattribution de quelques med. de la (iaulc p. 2f. 

•) La Saussaye, Num. de la Gaule Xarbonnaise p. 117. 




— 204 — 



Münzen, zu geben. — Wieder eine andere Massilia-Drachme trägt an 
Stelle der Inschrift halb über, halb unter dem Löwen die 

Inschrift KAIN[-KI1T12A\ auf Grund welcher de Lagoy und, ihm 
folgend, Muret-Ghabouillet diese Münze dem Stamme der Coeni- 
censes zuweisen 1 ). — Kin weiteres Stück dieser Gepräge trägt 
über dem Löwen die Aufschrift TOIU oder rErOHf was nach Saussaye 
die Segovii der Alpen als Präger kennzeichnet 2 ). — Damit ist diese 
Liste noch keineswegs abgeschlossen, denn noch harren die Massilia- 
( lopieen mit den rätselhaften Inschriften IQlOlX VO und 0?l r >l<lll ihrer 
Lösung. Saussaye und Akerman lasen die letztere Inschrift als 
LIDEKO und identiücierten sie mit den ehedem in der Lombardei 
ansässigen Libici 3 ). OVXIOIOI *n est pas eloigne du mot OXVBIOI« 
und wäre dann nach Saussaye den Oxybiern in der Gegend von 
Antibes zuzuweisen 4 ). OVXIOIOI erinnert auch an Ouchy bei Lausanne ; 
Schreiber dachte an »Ouehidii« als Namen eines unbekannten gallischen 
Stammes: Mommsen las die Inschrift nordetruskisch als HVTIRIO. Man 
sieht, wie sehr man hier im Ungewissen sich verliert. 

Immerhin scheint es heute ziemlich sicher, dass hier eine in Ge- 
präge und Vorkommen bestimmt umgrenzte Gruppe von Münzen vor- 
liegt, welche, ähnlich den oben citierten Bronzen der VOLCAE AREG- 
omici, nicht Häuptlinge, sondern Völkerna men nennt (Goenicenser, 
Libici, Oxybier oder Ouehidii. Hicomagenser. Segovier und Trikoren). 
Als Prägezeit kommt das zweite vorchristliche Jahrhundert in Betracht. 
Die Eroberung der Gallia Narbonensis (121 und 120 vor Chr.) scheint 
dann rasch das Ende dieser Prägung herbeigeführt zu haben. 

Den historischen Verlauf, den diese Prägung nahm, kenn- 
zeichnen die einzelnen Typen im Verein mit den Fundorten und den Ge- 
wichten: Von Marseille wandern im IV. und III. Jahrhundert 
vor Chr. massilische Drachmen den Bhodanus, die Rhone, 
hinauf, ferner über die Pässe der Seealpen und längs der 
Küste des Sinus Ligusticus nach Oberitalien, in das Gebiet 
der Gallia Transpadana, der Liguria, der Gallia Cispadana 
und selbst in das nördliche Etrurien. Dann werden jene 
Drachmen in jenen Ländergebietefi von eingeborenen und 

1 ) Muret-De la Tour, Calalogue et Atlas No. 2245. 

2 ) Murel-De la Tour. Catalogue et Atlas No. 2244. — Vgl. dazu Saussaye, 
Gaule Narb. p. 121. l'erner, Rev. Nuni. fr. 1842 p. 5. — Saulcy, Rev. Num. fr. 
18M p. 15Ö. Lot! res. p. 187. 

*) Vgl. Muret, Catalogue No. 21H0— 2163. pag. 41. sowie Atlas No. 2168. 
4 ) Muret. Calalogue Nu. 2170 und 2171. dazu Atlas No. 2171. 




— 205 — 



eingewanderten Keltenstämmen nachgebildet, unter Ver- 
schlechterung von Münzbild und Münzgewicht, wie das so 
üblich war. — Im Süden bleiben Dianakopf und Löwe relativ gut: 
selbst die späten Stücke des Fundes von Civita Castellana zeigen weder 
den Dianakopf noch den Löwen völlig verdorben, nur die Ueberschrift 
geht verloren (Fig. 101). — Anders im Norden Italiens. Hier nimmt 
in dem Gebiete zwischen Alpen und Po das Gepräge einen besonderen 
Charakter an. Der Dianakopf behält zunächst seinen klassischen Cha- 
rakter, variiert in der Behandlung aber sehr wesentlich von der im 
Süden üblichen: sie ist feiner, mehr auf die Details gerichtet, zeigt 
feine Durchbildung von Haar und Ohrschmuck und geht ersichtlich auf 
Drachmen ältern Stiles zurück. Aber der Löwe nimmt unter den 
Händen der Barbaren rasch völlig unverstandene Form an, und schon 
auf Exemplaren mit noch vorzüglichem Dianakopfe erhält der LÖwen- 
kopf die oben erwähnte Skorpionähnliche Ausgestaltung (Fig. 163 u. 
164). Auf diesem Wege schreitet dann die Barbarisation voran, stilisiert 
Kopf und Löwe immer stärker, behält aber wenigstens einen Rest der 
Inschrift MA22A immer noch bei: so in den meisten Exemplaren 
von Burwein, aus dem Tessin u. s. w. 

Zwischen diesen Nord- und den Süd-Geprägen sind längs der 
Seealpen, in der Südostecke Galliens, in Ligurien und am obern Laufe 
des Po Massiliadrachmen üblich, welche sich zunächst denen von 
Marseille in Stil und Gewicht eng anschliessen, dann aber den Dianen- 
kopf in der oben angedeuteten Weise zu stilisieren beginnen, gleichzeitig 
den Löwen mager und schlangenförmig ausgestalten und an Stelle der 
TH^^y^-Ueberschrift Namen von eingeborenen Völkern setzen, DlKOl, 
OVXIDIOL TVIKO, rOHI und riDFKO (Fig. 166, 167). 

Damit erhalten wir für die massilische Drachmenprägung das 
folgende schematische Ausstrahlungsbild: 



Marseille 

Klassische Drachmen mit Dianakopf, Löwe und MA22A. 
IV.. III. und II. Jahrh. vor Chr. 



Keltische Nachbildungen der obigen Typen 
im III. und II. Jahrh. v. Chr. 



Bei den 
Lein ovikern 
in Südgallien 



In den 
S e e - A I p e n 
(Fig. 166—167.) 



In den 
Po-Alpen 
(Fig. 163, 164.) 



In Ligurien 
(Fig. 161). 




— 206 — 



Es ist klar, dass unter den benachbarten Gebieten gelegentlich 
ein Austausch der gegenseitigen Gepräge erfolgte. So erklären sich ge- 
legentliche Mischungen, wie sie im Funde von Burwein und in ein- 
zelnen Gräberfeldern zu beobachten sind. Aehnlich erklären sich auch 
die von den Prägegebieten nach auswärts verschlagenen Einzelstücke, 
wie die oben eitierten, in der Mittelschweiz vereinzelt vorkommenden 
Massiliatypen. 

XXV. 

Geringere Bedeutung als die Silberprägung hatten für die Kelten- 
lande Marseille s Bronzegepräge. Ihr Einfluss war grösstenteils 
auf Stämme und Städte des Süden Galliens beschränkt, auf die 
Prägungen der Longost aleten und der Samnagenses, auf die Münzen von 
Baeterra, von Avenio (Avignon) und Cabellio, meist aber auf Gepräge 
der Spätzeit, aus dem ersten vorchristlichen Jahrhundert. 

Die Münzen der Longost aleten zeigen einerseits den Kopf 
Merkurs, anderseits den Dreifuss von Marseille mit der griechischen 
Inschrift A OTT QU TAA 11 TÜN, daneben gelegentlich Häuptlingsnamen 
wie BfiKlOÜ oder gar keltiberische Texte 1 ). Oder sie setzen anstelle 

Fig. 168. BR. 15,59 Gr. 

Coli. F. 
Bronzemünze des Longo- 
stal et en -Königs Kaian- 
tolus. mit Kopf und Keule 
und Inschrift : 
KAIANTOA'JY- 
BAZLAEll 
(ehemals Sammlung Fox, 
dann Coli. Imhof-Blumer). 

des Dreifussesden Löwen von Marseille und Inschriften wie riTANTlKO V 
(Riganticus), lUTOYKOC • BAC1AEYC (Bitoucos Basileos) und 
KArAXTOAOY- BAZIA (Caeantolus Basileus), Fig. 168 *). 

Baeterra barbarisiert den Kopf wie den Löwen und unterschreibt 
mit BHTAPPATI2 3 ). 

l ) Vgl. Muret No. 2350-2399. De la Tour Taf. VI. 

») Muret No. 2400—2424. (Mionnet IV, p. 405. 13). Denselben Namen trifft 
man auch auf Bronzen mit einem Eher auf dem Revers, nach Muret copiert auf 
<lie Münzen des Phintias, Tyrannen von Agrigent (Muret No. 2425—2428). 

*) Muret No. 2432—2443. De la Tour pl. VI No. 2432. 




KAIA^T-OAOV 8AS/AEA 



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- 2Ö1 - 



Avenio (AOYEMOA) 1 ), Cabellio (KABE)*) und die Bronzen 
der N edener (Narbonnenser in keltiberischer Schreibung) 3 ) nehmen 
sich den Stier von Marseille (Fig. Iß9) als Vorbild. 

Dieser massilische Stier ist es, der vielfach für das spät- 
gallische Kleingeld in Bronze und Potin Verwendung und auf diesem 
seinen Weg bis Nordgallien, Belgien und Britannien 8 *) gefunden hat. 
So erscheint er auf den gallo-römischen Kleinbronzen des Augustus 
(Cohen, Auguste No. 262, de la Tour No. 9266), denen die Bronzen 
mit der Inschrift GERMAN VS INDVT1LLII = Germanus Indutilli 
filins, Fig. 175, nachgebildet sind. Diese Münzen, welche in Nordgallien 
geprägt sein dürften, werden zahlreich im Gebiet der Leuker, der 
Treverer, der Mediomatriker, aber auch in der Schweiz, in Luxem- 
burg und im rechtsrheinischen Süddeutschland gefunden 4 ); 

Gleich grosse Verbreitung genossen die Po tinmünzen mit 
Kopf und Stier, wie sie Fig. 170 — 174 wiedergeben. Sie sind mehr- 
fach so roh gegossen, dass eine scharfe Trennung zwischen denen 
mit »Stier« und mit > Pferd« unmöglich ist. Gleich unsicher ist ihre 
Zuweisung. Sie werden bald den Senonen, bald den Leukern 6 ), bald 
den Mandubiern 6 ), den Sequanern und den Turonen 7 ) gegeben. Sicher 
ist, dass sie in ganz Nordgallien vorkommen und ganz besonders im Lande 
der Carnuten, in der Seinegegend, im Lande der Sequaner und in der 
Bourgogne 8 ). Sie finden sich aber gelegentlich auch in der Schweiz. 

l ) Avenio. Muret No. 2518—2523. De la Tour No. 2519. 
*) Cabellio, Ue la Tour pl. VI. Spätere Exemplare hei Muret No. 2544 
und IT. mit CA HE und COLCABE. 

») Vgl. dazu Muret No. 2444 und IT. 

3 M De la Tour pl. XL1I1, Evans VI, 10, V111, 3 u. 4. Tour XLIV, Ev. XII. 5. 

*) Vgl. dazu De Longpe>ier in der Rev. num. fr. 1860, pag. 180, und ebd. 
1865 pag. 180. Weiter Hueher ebd. 1867 p. 81. Die Meinung, dass es sich hier 
um einen Sohn des Trevererfürsten Induciomar handle, ist als unhaltbar aufzugeben, 
(legen die Lesung 1NDVT1LLI-K (liljus) vgl. de Saulcy, Lettres, pag. 266, wonach es 
heisst INDVTILLIL- De Saulcy a. 0. p. 267 denkt an eine Prägung bei den Tre- 
verern »avanj la suppression de l'autnnoniie gauloise, et a plus forte raison avant 
le regne de Tibere«. 

5 ) So Muret-De la Tour No. 9155. 

•) De Saulcy in seinen »Lettres«, 1860. 

7 ) Adrien Blanchet »trouvaille de monnaies gauloises a Franc ueil< (Rev. 
num. 1900, pag. 100), wo (nahe Chenonceaux, Indre-et-Loire) anno 1900 ca. 500 
solche Stücke gefunden wurden (speciell ähnlich Fig. 55 und 172, bei letzteren 
ein kleines X neben dem Schwänze des Stieres). — Analoge fanden sieb auch auf 
dem camp d'Amboise; nach Cartier, Monnaies gauloises trouvees dans le camp 
d'Amboise (Rev. num. 1842). 

*) De Saulcy, Lettres (Rev. num. fr. 1860). 






Fig. 169. 2.23 Gr. Coli. F. 

Kleinbronze von Marseille mit Diana und 
Stier, darüber MAH2iA. Fundort unbekannt. 



Fig. 170. POT. 3,<K) Gr. Coli. F. 
Gallische Uronzemünze aus Silber- 
srliimnierndeiM Polin, mit Kopf und Stier 
von Marseille. Aus F rank r e i c h. 

Fig. 171. POT. 3.38 Gr. Coli. F. 
dinmünze nach massilisehem Vorbild mit 
Kopf und Stier, darüber Lilie und Punkt. 
Mit noch zwei ähnliehen Stücken bei 
C 1 e r m o n t - F e r r a n d gefunden. 



Fig. 172. POT. 1.85 Gr. Coli. F. 
Gallisrhe Potinmünze rnil Kopf und Stier 
von Marseille. Fundort unbekannt. 



Fig. 173. POT. 3,3f> Gr. Coli. F. 
Polinmünze massilisehen Vorbildes mit Kopf 
und Stiei, gefunden mit zahlreichen ähnliehen 
hei M ü 1 h a u s e n im Klsass. 



Fig. 174. POT. 2.37 Gr. Coli. F. 
Gallische Potinmünze mit stärkst verrohtem 
Dianakopf und Stier von Marseille, aus einem 
Depotfunde von M ü 1 h a u s e n i. E. 

Fig. 175. Bit. 3,01 Gr. Coli. F. 
T r e v e r e r Rronzemünze des Germanus 
lndutilli lilius mit Kopf und Stier, darüber 
GF.ItMAXYS - (IX)DVTILLI 1. Fundort un- 
bekannt 

Fig. 169 bis 175. Bronzemünze von Marseille, mit Diana und 
Stier, und ihre» gallischen Nachbildungen in Potin (Fig. 170 
bis 174) und Bronze (175). 

l ) Gleiche Gepräge mit bekanntem Fundort befinden sieh in meiner Samm- 
lung aus Trier. M e I /. . UreisaHi. 




CERM/WVJ INOVTIUJI 



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— 201) — 



im Elsass, in Süddeutschland, ja sogar noch in Böhmen. Aus der 
Schweiz habe ich ein Exemplar von La Tene, ein zweites aus der 
Limmat bei Zürich. Aus dem Elsass besitze ich aus der Gegend 
von Mülhausen einen ganzen Fund derartiger Potinmünzen mit rohem 
Stier-Revers (Fig. 173 und 174). Das östlichste Stück entstammt dem 
Hradischt bei Stradonic in Böhmen. 

In Gallien thaten diese Münzen den Dienst als »Kupfer- 
kleingeld«, d. h. versahen dort ungefähr denselben Dienst, wie bei 
uns heute die Centimes, die Pfennige und die Heller. Die Ausgabe 
scheint den einzelnen Gemeinden resp. Gemeindevorständen oder Münz- 
meistern zuständig gewesen zu sein und* in Gallien grösstenteils in die 
Zeit der römischen Occupation zu fallen. Es ist wohl das roheste und 
späteste Geld, welches die dortigen Kelten gemünzt (gegossen) haben. 
Zu Beginn der Kaiserzeit scheint auch dies Kleingeld sich aus dem 
Lokalverkehr verloren, dem römischen Kupfergcld den Platz geräumt 
zu haben, denn nur höchst selten finden sich dergleichen Potinmünzen 
mit römischem Kupfergeld vereinigt. — Die nach Germanien ge- 
langten Potinmünzen dürften lediglich als »versprengte« Stücke aufzu- 
fassen sein, teils als Geld, welches gallische Händler dort zurückgelassen 
oder germanische Söldner dorthin heimgebracht haben, teils aber als 
Geldstücke, welche in der ersten Kaiserzeit von Westen nach Osten 
»abgeschoben« wurden. 



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— 210 — 



Apport ä l'histoire des etudes archeologiques et Mstoriqoes 
pendant le XYIII e siecle. 



L'histoire litteraire de la Lorraine et du pays messin, en parti- 
culier, reste malheureusement encore ä ecrire. A tous les points de 
vue, eile ne manquerait ni d T un certain interet ni d ? un certain charme. 

Les tendances scientifiques qui de nos jours, specialement au point 
de vue des etudes archeologiques et historiques, ont pris un essor si 
heureux et si fecond en resultats, n'ont pas non plus fait complfete- 
ment defaut h Metz pendant le cours du XVIII e siecle. Pour etre 
peu connues elles n'en sont ni moins certaines ni moins importantes. 

Les questions qui aujourd'hui emeuvent Fopinion publique pre- 
oceupaient dejä l'esprit de nos devanciers. Autrefois tout comme 
maintenant on s'interessait vivement aux restes du pass6, aux vestiges 
de la splendeur que Rome avait laisses parmi nous. Au XVIII e siecle 
aussi on parlait de ramphitheätre, de l'aqueduc de Jouy, des vieux 
murs de Metz, des inscriptions et des antiquites. A cette epoque, 
comme maintenant, on recherchait les vieux memoires, les vieilles 
chroniques. La vie intellectuelle d'alors ressemblait ä la nötre. 

Mais eile n'apparait peut-etre nulle part mieux que dans les 
lettres que nous permettons de livrer au public. C'est bien lä un 
instantane, des tendances scientifiques de Tepoque. On y voit revivre 
et s'agiter apres cent cinquante ans les gens et les idees. Ce ne sont 
plus seulement des personnages connus depuis longtemps qui paraissent 
sur la scene, les Dom Cajot, Francis et Tabouillot, mais des noms 
moins connus, les Dom Brocq, les Seron, les Langon, les Delandes, 
les Bertrand, Descartes, etc. — Idees nouvelles, en ce qu'elles nous 
representent, ä cette epoque, une curiosite du passe plus grande et 
une connaissance plus exacte que Ton ne se l'etait jusqu'alors figure. 

Nous n'avons pas Tintention d'etudier aujourd'hui cette 6poque. 
Quelques mots sur ces lettres, quelques lignes sur l'auteur principal, 
c'est notre seul but dans l introduction de cet apport. 

La bibliotheque du Grand-Seminaire de Nancy possfede sous le 
numero 216 de sa collection de manuscrits un recueil precieux et 



Par E. Paulus, Metz. 




- 211 — 



considerable de lettres, adressees ä Tillustre Dom Calmet 1 ). Ce 
recueil se compose de 8 volumes in-4 de renseignements divers, en- 
voyes a Tauteur de THistoire de la Lorraine, par ses nombreux corres- 
pondants. En general ces lettres concernent Thistoire du pays lorrain. 
Dans le nombre, il s'en trouve une trentaine relatives ä nos antiquites 
locales ; vingt-deux sont signees par un religieux benedictin de Tabbaye de 
St-Arnould, Dom Theodore Brocq ; huit autres portent le nom, peut-etre 
plus connu, de Tavocat Lancon, plus tard, maitre echevin de Metz, 
deux celui de Dom Etienne Pierre, religieux benedictin. 

M. Tabbe Mangenot, Directeur du Grand Seminaire de Nancy, 
a eu non seulement Tamabilite de nous les signaler, mais il a bien 
voulu les faire copier ä notre intention. Nous Ten remercions ici de 
nouveau, bien vivement, car ces lettres du temps, qui ne manquent 
pas d'un certain interet historique et archeologique, nous seinblent 
dignes d'etre publiees. Le lecteur en jugera lui-meme. Quelques lignes 
seulement sur Tauteur. 

Dom Theodore Brocq, dont nous venons de parier, semble avoir 
ete ä Metz le pr£curseur de la phalange benedictine qui devait, vers 
la fin du XVIII siecle, publier Touvrage considerable et recherche 
connu sous le nom d' * Histoire de Metz par des religieux benedictins « . 
II ne naquit point en Lorraine, comme le croyait Begin 2 ), mais, 
comme nous Tindique son biographe 3 ), ä Chälons-sur'-Marne, en 
Tan 1684. Jeune encore, il entra dans la congregation de St-Vanne, 
et fut admis ä faire profession, le 4 juin 1704, ä Tabbaye de St-Vincent, ä 
Metz. Envoye ensuite ä Tabbaye de St-Arnould, il y termina sa vie 
le 9 avril 1762. 

Ce fut sans doute vers Tan 1730 qu'il dut commencer ses etudes 
sur Thistoire et les antiquites de la Ville de Metz. Pendant plus de 
vingt ans, nous dit encore son biographe, il n'epargna ni soins ni 
demarches, pour se procurer les documents originaux et la communi- 
cation des travaux historiques de ses predecesseurs. Seconde dans son 
projet par l'obligeance des curieux qui lui ouvrirent leurs cabinets, il 
parvint, aprks un travail assidu, ä reunir une foule de renseignements 
sur Thistoire et nos antiquites messines. 

En effet, il ne fut pas seulement un historien trcs verse dans 
la connaissance des documents relatifs ä Thistoire, chartes et vieilles 

r ) La biblioth&que municipale de Nancy possede, eile aussi. un volume 
de la eorrespondance de D. Calmet. 

J ) Biographie de la Moselle, Metz-Verronnais 1827, I. page 160. 

3 ) Henri Menu. — Etudes bio^raphiques . . . Dom Brocq — Chalons-sur- 
Marne-1860. , „ 




- 212 — 



chroniques, mais un chercheur curieux pour qui les anciens monu- 
ments de notre vieille cite semblent avoir eu une attraction par- 
ticultere. 

Mis en relation avec Dom Calmet, il lui fournit sans doute pour la 
notice de Lorraine, l'article Metz, et comme on le verra, par la 
lecture des lettres qui suivent lui donna une foule de renseignements, 
dont su en profiter le docte abb6 de Sennones. 

En dehors des lettres que nous publions, Dom Brocq a laissS 
comme fruit de ses travaux, un manuscrit important, en deux volumes 
dont plusieurs exemplaires ou copies sont conservees: il est intitule 1 ): 

»Recueil historique de ce qui est arriv6 de plus remarquable 
dans la Ville de Metz, depuis les tems de Jules C6sar 2 ) jusqu'ä 
präsent (1756) 8 ). 

Avec les Histoires abbregees des Vies de Saint Arnoul, 29 e Evfeque 
de Metz. Grand Ayeul des Rois de France; Et de Louis I. du nom, 
surnomme le Debonnaire. Enfin une dissertation pour prouver 6videmment 
contre le sentiment de quelques celebres Historiens, que le corps de 
ce grand Prince, et celui de la Reine Hildegarde sa Mfcre, ont toujours 
repos£s jusqu'ä present dans l'Eglise de l'Abbaye Roiale de Saint 
Arnoul de Metz.« 

Ce recueil, en deux tomes in-4°, de 1120 pages 4 ), renferme de plus, 
en tete du premier volume, 3 pages de faux titres, 1 page d'avertis- 
sement, une liste des Histoires contenues dans le premier Tome de 
ce Recueil, (8 pages); une note suivie d'approbations et de t6moi- 
gnages favorables k D. Brocq, de la part de M. Lan^on (13 avril 1746), 
depuis lors maitre-£chevin, des conseillers au parlement Bertrand et 
Descartes, du R. P. dorn Sebastien Guillemin, president de la congre- 
gation de Saint -Vanne et prieur de St Mansuy de Toul (10 avril 1747) ; 
de D. Calmet (3 mai 1747 6 ) et de M. Maunoir. Paris, 25 septembre 1748. 
Le tout formant 8 pages. 

1 ) Cette description est faite d'apres le Mss. 128—9. (Hist. loc.) de la 
bibliotheque de Metz. II appartenait autrefois ä M. Teissier. Le Mss. 130 — 131 
de la meine bibliothöque porte pour titre: Nouvelle bistoire de Metz ou Recueil, 
etc., les deux Mss. ont d'ailleurs peu de dififörence. 

2 ) 11 y avait primitivement »depuis son origine«. 

a ) La date a plusieurs fois surchargäe, comme le travail lui-möme la 
premiere redaction semble avoir 6t6 achev^e en 1746, puis remani£e plusieurs 
fois depuis. 

*) La pagination se continuant. 

Ä ) Dom Calmet lui 6crivait : »J'ai lu avec beaucoup de plaisir votre 

recueil historique sur la Ville de Metz, que je vous renvoye. J'y ai trouv6 quantitö 




— 213 — 



Le second tome, dont le titre difffere un peu du premier, est 
precedS d'une liste des histoires contenues dans le second tome du 
Recueil Historique (VIII pages), et termine par une table alphabetique 
des matteres (XXVIII pages). 

D. Brocq ayant travaill6 fort longtemps ä la eomposition de son 
ouvrage, y a ajoute beaucoup de notes et m$me des cahiers qui ne 
comptent pas dans la pagination generale. Ainsi, de la page 84 k la 
page 85, un memoire de 20 pages sur l'etat de la Ville de Metz, et le 
droit de ses evkjues avant le retour de cette ville äla France ; de 160 k 161, 
il existait autrefois un poeme sur la mort de M. le comte de Gisors 
(74 vers), compose par D. Joseph Cajot, jeune, religieux de Saint- 
Arnould. (Cette elegie fut imprimee par Antoine). Apres la page 178, 
des details sur la milice de Metz, les juifs, les casernes, etc. (10 pag.); 
aprfes 244, une copie du testament de M. de Coislin, ev. (VI pag. etc.) ; 
aprfes 780, une description de l'hötel des spectacles donnee k l'auteur 
par Oger, qui Tavait construit ; un tableau des revenus annuels de la 
ville, un memoire sur Tusage de brüler des chats la veille de la 
St- Jean, etc. (XVI pag.); aprfes 894, dans la biographie qui termine 
Touvrage, plusieurs additions formant 19 pages. 

A la page 996, commence l'histoire de St-Arnould, annoncee 
en tete du volume, et, k la page 1037, celle de Louis-le-Debonnaire *). 
L'ouvrage .se termine (page 1087) par une dissertation de 35 pages, 
destin6e ä prouver que le corps de Louis et de sa mere Hildegarde 
ont toujours reposä dans Tegüse de St-Arnould, de Metz. — Les 
auteurs de l'histoire de Metz y ont amplement puise. 

Les deux histoires prScitees avaient £te offertes le 20 septem- 
bre 1744 au dauphin qui se trouvait alors de passage ä Metz. 

Sur la demande de D. Brocq, le duc de Belle-Isle avait accepte 
par lettre dat6e de Nice, le 2 decembre 1748, la dedicace de cet 
ecrit. Mais ce modeste religieux ayant, comme nous Tavons dit 
plus haut, modifie et augmente de plus de 600 pages son ouvrage 
primitif, supprima Tepitre d^dicatoire, trouvant son livre trop peu 
digne des auspices du marechal. Tombe malade ensuite et ayant 

de bonnes choses et je suis persuade que le Public et surtout la ville de Metz 
le verront avec plaisir. J'ai profite de vos recherches et de vos decouvertes. je 
voua en suis tres-oblig6. 

Votre tres-humble et tres affectueux serviteur, 

D. A. Calmet, Abbe de Sennones. 

l ) Sous ce titre: »Histoire abregee de la vie de Louis I. surnomme le 
Pieux et le Debonnaire, Empereur des Romains et Roy de France, dont le corps 
repose dans l'eglise de l'Abbaye Royale de St Arnoul de Metz«. 



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— 214 — 



d'ailleurs appris que plusieurs religieux de sa congregation l ) soccu- 
paient d'une Histoire de Metz, avec un plan plus large et plus 
complet, il renonga ä publier le fruit de ses veilles et en fit don, en 
1549, k son cousiu Brocq, grand-prevöt de la marechaussee de 
Champagne. 

Gette Histoire, dit avec raison M. Begin 2 ), divisee par chapitres, 
est generalement bien ecrite ; on y trouve beaucoup de details curieux 
qu'on chercherait vainement ailleurs; mais l'auteur ne marche pas 
d'apres un plan bien coiiqu, manque souvent de critique, et ne fait 
pas ressortir eertains evenements comme il le faudrait; ce dernier 
reproche, au reste, est applicable ä presque tous les historiens de 
Tepoque. 

La partie biographique est une copie presque litterale de la 
Bibliotheque lorraine de Dom Calmet, avec quelques additions. 

Quoiqu'il en soit, on doit savoir grand gre ä D. Brocq d'avoir 
eu la patience de dechifTrer et de coordonner nos vieilles chroniques. 
Son travail a ete fort utile ä D. Tabouillot et D. J. Franqois. D. Calmet 
en a tire lui-meme bon parti dans la composition de sa Notice de 
Lorraine, et ces ecrivains faisaient cas d ? un ouvrage ecrit avec autant 
de conscience que de verite. 

Dorn Brocq, aussi modeste que savant, desirait garder r anonyme. 
11 avait ajoute ä son manuscrit, dont il fit, comme nous le verrons 
plus bas, 3 abreges, la recommandation suivante : >Si Ton juge cet 
ouvrage digne d'etre imprime apres qu'il aura ete corrige, je supplie 
rimprimeur de ne point mettre mon nom qui ne merite que d'etre 
oublie pour toujours, mais seulement ces mots : par un ancien religieux 
de Metz, ou seulement la tigure de trois petites etoiles.« 

Sur Tun des abröges de son recueil, conserve avec deux autres 
manuscrits originaux ä la bibliotheque de Metz, Dom Brocq a mis la 
note suivante qui nous fait connaitre les motifs qui le dirigerent dans 
ce travail. 

»Ce manuscrit, contenant l'histoire de Metz, appartient au P^re 
Theodore Brocq, religieux de Saint-Arnould, de Metz, et proffes de 
l'abbaye de Saint -Vincent, en 1704, appartient ä present ä Tabbaye 
de Saint -Vincent de Metz, k laquelle j'ose en faire present (en marge 
en 1760), quoiqu'elle soit tres iniparfaite. L'histoire generale de Metz, 
composee par le R. P. Joseph Cajot, par le R. P. sous-prieur de 



') Dom Fran^ois et Dom Tabouillot. 

2 ) Que nouj? n'avons fait que suivre et rectifier parfois. 




— 215 — 



Saint-Symphorien, Dom J. Francis et Dom Taillebot (sie, Tabouillot) 
qu'on imprime actuellement, contentera beaucoup plus, j'en serai ravi. 

Cette histoire, que j'ai abregee, est tiree de mon recueil historique 
que j'ai fait il y a quelques annees, contient pres de 1,200 pages in-4°: 
j'en ai fait quatre exemplaires qui contiennent chacun autant de 
pages , ). Mes parents de Chälons me les ayant demandes, avec em- 
pressement, je leur en ai donne trois exemplaires et j'ai reserve le 
quatrieme pour la bibliothfeque de Saint-Arnoul de Metz, ensuite je 
me suis amuse ä en faire deux abreges pareilles (sie) ä celui-ci, dont la 
lecture n'ennuyra pas tant ; si on y trouve quelque chose de bon, Dieu 
seul en soit glorifie. Ainsi soit-il. 

Mon äge de prfcs de 76 ans ne me permet pas de recommencer 
cet ouvrage pour le corriger, car je ne saurais plus ecrire et ne fais 
que grifonner, je me recommande aux saintes prieres de mes lecteurs 
pour m'obtenir de Dieu une sainte mort, qui n'est pas eloignee et que 
je n'ai pas meritee. 

Le trop peu de liberte que j'ai eu pour chereher les plus 
anciennes chroniques de cette ville et pour consulter les savants, ce 
qui joint ä la trfes-grande surdit6, dont il a plu tres-justement au 
Seigneur de m'afQiger, et ä mon tr&s-petit genie, sont cause que cette 
histoire est si imparfaite. 

Je suis ravi que Tayant pr&t£e il y a quelques annees k quel- 
ques-uns de nos reverends Pfcres, ils en ayent pris occasion d'en 
composer une meilleure qui satisfera le public. Fiat, fiat. 

En attendant que cette nouvelle histoire soit achevee d'imprimer, 
on pourra s'amuser ä lire ce brouillon; quoique trhs mal 6crit, je 
souhaite qu'il soit mis parmi les manuscrits de la biblioth^que de 
Saint-Vincent, et qu'il y reste toujours.« 

Des trois exemplaires envoyes ä Chälons-sur-Marne, un seul est 
encore conserve ä la bibliotheque de cette ville; il est intitule: 

Nouvelle histoire de Metz, ou recueil historique de ce qui est 
arrive de plus remarquable et de plus certain dans cette ancienne 
cel&bre cite et aux environs, .depuis le temps de Jules Cesar jusqu en 
Fannee 1756 inclusivement. Manuscrit en deux volumes in-folio. 
L'6criture, quoique lisible se ressent de la vieillesse de l'auteur. Le 
tome 1 er est orne d'un portrait du comte de Belle-Isle, grave par 
Desrochers; le second, d'un plan (manuscrit) de Metz, assiege par 



l ) II nous semble qu'il faut cemprendre cette phrase qui n'est pas tres 
claire, ainsi: II fit d'abord quatre exemplaires de son travail, puis trois abreges. 



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— 216 — 



Tempereur Charles V, en 1552, par Solignac Messin 1 ); enfin dans le 
m£me volume on trouve encore des vers sur Dom Calmet et un 
caliier concernant Fhistoire des Juifs 2 ). 

Dom Brocq n'eut pas la satisfaction de voir terminer la publica- 
tion de l'histoire de Metz entreprise par ses confrferes; il mourut, 
comme nous l'avons dit en commen^ant, le 9 avril 1762. 

Correspondance de Dom Theodore Brocq ä Dom Calmet. 

t 

Benedicite 

" ~ A Arnoul de Metz 

ce 14 novembre 1745. 

Mon tres Reverend Pere 8 ), 

Permettez s'il vous plait que je me donne l'honneur d'ecrire a votre 
Reverence cette longue lettre pour la supplier de vouloir bien lire la refutation 
que j'ay faite du sentiment de Bollandus touchant la Translation des corps de la 
reine Hildegarde et de Louis le Debonnaire qu'il pretend avoir ete faite de notre 
eglise en celle des Religieux de Campten 4 ); vous priant en möme tems de me 
faire scavoir ce que vous en pensä, et de la corriger ou si vous vouliez bien 
faire vous m&me cette refutation, et me l'envoyer pour etre imprimde en votre 
nom a la fin du petit ouvrage ou recueil que j'ay fait des histoires abbregSes 
des vies de S 1 Arnoul et de Louis le Debonnaire, cela me feroit un sensible 
plaisir, persuadG que je suis que votre refutation seroit mille fois mieux dict£e 
plus solide et plus claire que la mienne et seroit plus applaudie de tout le monde. 

J'ay raontre la mienne avec ces dittes Histoires abbreg^es au scavant 
M r L'Abb6 Seron Archidiacre de Metz et Docteur de Sorbonne et ä M r Deslandes 
archidiacre et grand vicaire de M r L'Eveque qui m'ont paru les avoir lues avec 
satisfaction, puisqu'ils m'ont fort conseillG de les faire imprimer et que cela 
feroit plaisir aux peuples. Je les ay remis au net apres avoir corrigä les defauts 
qu'eux et deux de nos anciens Superieurs nommes pour censeurs par nos R. P. 
visiteurs m'y ont fait remarquer. 

J'avoue' neanmoins que le style qui n'est pas fort eloquent poura deplaire 
a quelques scavants en cas qu'ils se donnent la peine de les lire et qu'ils diront 
qu'ils n'y aprennent rien de nouveau, mais j'y declare que ce n'est point pour 

*) II s'agit 6videmment ici du » Plant de la ville de Metz, selon sa vraye 
Proportion* qui accompagne *Le Stege de Mets en Van MDLI1*, Paris, Charles 
Etienne 1553, dont l'auteur n'est pas Solignac Messin mais le Baron de Salignac- 
Fdnelon qui prit part ä cette defense dans la petite arm6e du duc de Guise. 

8 ) Mcnu. 1. c. 

8 ) Faisons remarquer ici. des le debul, que Dom Brocq, comme la plupart 
de ses contemporains, n£glige presque absolument les accents ; nous reproduisons 
ici le texte de l'auteur avec toutes ses incorrections. 

*) Kempten, en Baviere, ancienne abbaye benedictine fondee, dit-on, par 
la Reine Hildegarde elle-m£me. Non loin de la ville de Constance. 



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- 217 — 



eux que j'ay entrepris ce petit ouvrage mais uniquement pour les peuples et 
meme pour plusieurs ecclesiastiques et une infinite de seculiers qui n'ayants ni 
la volonte d'achepter ni le tems de lire les gros volumes d'histoires ou Celles cy 
sont rapportGes fort au long seront n6anmoins bien aises d'apprendre a peu de 
frais les principales actions de S 1 Arnoul et de Louis le Debonnaire qui sont 
rapport^es dans ce livret contenant environ cent pages d'impression in 12°. — 

M p L'Abbä Seron m'auroit volontier donne par ecrit une petite approbation 
que je lui demandois s'il n'eut craint de deplaire ä Mgr notre Eveque ä qui il a 
promis de ne se plus mesler de rien dans son Diocese, mais il m'a dit qu'il 
suffiroit de faire presenter mon ouvrage a M r le chancelier par quelques personnes 
de qualites, car vous scavez sans doute que depuis 2 ou 3 mois il y a une 
deffense expresse aux Imprimeurs, de n'impriraer aucun ouvrage quelque petit 
qu'il soit qu'il n'ait 6t6 communiqu6 ä M r le chancelier et approuv£ de lui. 
J'ay repondu ä M r Seron que j'avois dejä pens6 pour cela ä Madame de Belleisle 
qui ä toujour temoignG beaucoup d'affection aux Religieux de S* Arnoul, et 
qui se fesoit gloire de se dire fille de S* Arnoul que par consequent la lecture 
de la vie de ce Saint pouvoit lui faire plaisir. il m'a dit que je ne pouvois 
mieux choisir et qu'il etait persuadd qu'elle me rendroit volontier ce bon office 
en presentant mon ouvrage manuscrit a M r le Chancelier pour en obtenir la 
permission de le faire imprimer, je souhaite neanmoins et j'espere de votre 
prudence qu'elle voudra bien me garder le secret sur tout ce que je viens de 
dire et que votre votre Reverence n'en parlera ä personne. — 

Au reste, comme mon nom est trop meprisable aussi bien que ma personne 
et que par consequent il ne pouroit donner a mon petit ouvrage la moindre 
autorit6, je me garderai bien de l'y faire mettre au commencement ou a la fin 
je ne cherche point en cela ma propre gloire, puisque je n'en merite aucune 
pour si peu de chose, mais uniquement la gloire de Dieu, l'utilite du prochain 
et l'honneur de notre S* Patron qui m'a paru ötre peu connu du peuple messin 
qui le jour de la fßte vient demander des bagues de S fc Roch qui croit que c'est 
de ce Saint dont on fait la fete et c'est ce qui m'a engagö d'abord ä composer 
l'abbreg6 de la vie de S* Arnoul que je voulois seulement exposer etant manuscrite 
aupres de ses Saintes Reliques et je n'aurois jamais pense a la faire imprimer 
si des personnes pieuses et scavantes ne m'y eussent excite apres que je l'eü 
fait presenter par le P. Confesseur du Roi a Monseigneur le Dauphin qui les a 
agräes toutes Umparfaites qu'elles etoient mais que j'ay corrigees et augmentees 
depuis. Je n'y cherche point mon interest, puisque je ne demanderay rien ä 
l'Imprimeur sinon quelques exemplaires proprement relies pour en faire present 
a quelques amis et parents car j'apprehende qu'il n'ait pas de cet ouvrage 
autant de debit qu'il souhaiteroit. 

II me reste a dire a votre Reverence que je me suis troinpe en lui disant 
que M r L'Abbe Fleuri avoit avance dans son histoire ecclesiastique que^dans la 
suite des tems les corps de la Reine Hildegarde et de Louis le Debonnaire 
avoient ete transferrö a Campten. C'est le Pere Jacques Longueval Jesuite dans 
son Histoire de l'eglise gallicane imprimee en 1733. Comme je n'en avois jamais 
ou'is parier et que ses volumes in 4° sont tout semblables ä ceux de M r Fleuri. 
j'ay cru que celui que me presenta im de nos anciens et que je vous ay present^ 
moy meme quand vous nous avez honore de votre visite etoit de M r Fleuri ce 
qui me surprenoit beaucoup car je Tavois lu auparavant et n'y avois rien remarqu£ 




— 218 — 



de semblable. Ce P. Longueval a sans doute suivi aveuglement Bollandus son 
confr&re qu'il cite a la marge, mais il marque mal a propos la page 794 je ne 
IV ait point trouve mais a la page 788 peut etre l'a-t-il vu dans une autre edition. 

Je ne scais si je feroi bien de parier de lui a la fin de ma refutation. 
car s'il vit encore, et qu'il vienne a la lire peut ötre prendra-t-il feu et y fera 
une reponse M r L'Abbe Seron m'a dit qu'il ne falloit pas manquer a l'occasion 
de mes histoires abbreg£es. de refuter l'opinion de ces deux Jesuites qu'il y va 
de notre honneur, puisqu'un scavant qui auroit lu l'histoire du Pere Longueval 
- pouroit nous traiter d'ignorans ou d'imposteur, lorsqu'il verroit mon petit ouvrage 
ou qu'entrant dans notre eglise, il liroit les epitaphes que nous avons permis 
de mettre sur le tombeau de Louis le Debonnaire; dans la crainte que vous 
n'ayez pas Bollandtis dans votre Bibliotheque, j'ay cru vous faire plaisir de 
vous envoyer ce que j'ay copie en passant a Beaulieu lorsque j'ay ete avec 
D. Pierre Seneuze en recreation. 

{Suä dam le manuscril la citatwn de Bollandus : Tome III. aprilis. pag. 788: 
De B. Hildegarde Regina Campedomte in Suevia commentarius previus ab Henschenio 
et Papebrochio.) 

Note 

Pour etre mise apres les Epitaphes de Louis le Debonnaire rapportees k la fin 
de I'abbr6g6 de l'Histoire de sa vie. 



Ces trois epitaphes qui assurent si expressement que les venerables corps 
de l'Empereur Louis le Debonnaire et de la Reine Hildegarde sa mere furent 
desenterres en 1552 et transportes publiquement de l'ancienne eglise de S* Arnoul 
situee alors dans im faubourg de Metz dans notre ville par ordre d'Henry second 
roi de France, font voir clairement que les religieux de l'Abbaye de Kamptem 
situ6e dans la Suabe aux environs de la ville de Constance se sont certainement 
tromp6s lorsqu'ils ont assur£s 1° que ces dits venerables corps furent deposäs 
et enterr£s dans leur eglise aussitöt apres leur mort parcequ'il y avoient (ont-ils 
dit), choisi leur s£pulture. 2° que ces meines corps ont 6te trouves enseveli dans 
leur eglise et expos6s a la veneration des peuples au dixieme siecle du tems de 
leur Abb^ nomine Alexandre. Mais quand les dittes epitaphes ne suffiroient pas 
pour refuter solidement ce que les religieux de Kamptem ont avance sur la 
sepulture des dits corps, on peut encore repondre avec Bollandus qu'il est 
certain par le temoignage de Thegan corevSque de Treve auteur du tems et de 
tous les autres Historiens que les corps d'Hildegarde et de son fils Louis le 
Debonnaire furent inhumes aussitöt apres leur mort dans l'Abbaye de S* Arnoul 

Quant a ce qui regarde l'invention de leurs corps, que ces dits religieux 
de Kamptem se vantent d'avoir fait dans leur eglise au dixieme siecle, eile est 
tout a fait chimerique il est surprenant que ce möme Bollandus Jesuite Tait cru 
veritable et que pour la prouver il ait avance dans ses vies de saints au tome 3 
du mois d'avril page 788 qu'il croit que ces dits venerables corps furent transferes 
peu apres l'an 854 au monastere de Kamptem. 

Pour prouver son sentiment il allegue l'invention que les religieux de 
Kamptem disent avoir fait au dixieme siede dans leur eglise d'un tombeau ou 
etoit un corps sous la tete duquel etoient ecrites sur une pierre ces paroles 



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219 — 



Hildegarde Regina temoignage dit-il, qui est süffisant ; ils trouverent encore un 
autre corps qui avoit sur la t£te une couronne de aurifigio pretioso mais sans 
aucune inscription il ajoute qu'il croit que l'Empereur Louis fils ainö de l'empereur 
Lothaire et petit fils de Louis le Debonnaire aura eu soin de faire faire la 
translation de ces deux corps parcequ'il aura et6 bien aise d'avoir dans ses 
etats les precieuses depouilles de son ayeul et d'Hildegarde sa bisayeule mais 
c'est une conjecture qu'il ne peut prouver et si eile 6toit bien fondee ce Prince 
n'auroit-il pas choisi sa propre sepulture dans l'Abbaye de Kamptem afin d'y 
reposer apres sa mort aupres des reliques d'Hildegarde et de Louis le Debonnaire 
or c'est ce qu'il n'a point fait puisque selon les historiens il mourut ä Milan et 
fut enterre dans l'eglise de S* Ambroise. D'ailleurs il est certain par des actes 
authentiques qui sont dans les archives de l'Abbaye de S* Arnoul de Metz que 
la reine Hildegarde 2 e 6pouse de Cbarlemagne et leur fils Louis le Debonnaire 
en donnant la terre et Seigneurie de Cheminot ou Vachiers et celle de Rumilly *) 
a la ditte Abbaye on marque expressement dans leurs actes qu'ils vouloient 
£tre inhumes aupres des Reliques de S* Arnoul leur grand ayeul et c'est ce qui 
a 6t6 ex6cut£ de l'aveu de tous les historiens. Or n'est-il pas plus croyable que 
Lothaire leur petit fils premier roi de Lorraine et de Metz par consequent aura 
et6 aussi ravi d'avoir et de conserver dans ses etats les corps de son ayeul et 
de sa bisayeule et qu'il n'aura pas permis qu'on viola leurs dernieres volontes 
pour complaire a l'empereur Louis, son frere, en les laissant transporter en un 
lieu aussi eloignä que l'abbaye de Kamptem ? 

Mais voici deux preuves plus evidentes de la faussete de la dite Translation 
et qui demontrent en mdme tems que ces paroles, Hildegardis Regina que l'on 
dit avoir trouves ecrites sous la tete d'un corps decouvert dans TEglise des 
religieux de Kamptem au 9 e siecle ne peuvent s'entendre de la reine Hildegarde 
epouse de Charlemagne mais de quelque autre Reine de m£me nom. C'est 1° 
Thistoire vSritable 9 ) qui est dans les archives de l'Abbaye de S* Arnoul de Metz 
qui rapporte que Tan 1049 et par consequent longtemps apres la mort de 
l'Empereur Louis petit fils de Louis le Debonnaire un nomm£ Warin abb£ Benedictin 
du monastere de S* Arnoul fit transförer le corps de Louis le Döbonnaire du 
chapitre des Religieux dans leur eglise qu'il avoit fait repaver a neuf et le fit 
mettre aupres de l'autel de S* Etienne 1 er martyr qui etoit proche la sepulture 
de la reine Hildegarde mere de Louis le Debonnaire c'est aussi ce qu'assure le 
scavant Valladiere abb6 de S* Arnoul dans son livre intitule : TAuguste Basilique 
de S* Arnoul page 212 qu'il fit imprimei en 1615 8 ). La 2 e preuve se tire d'un 

v ) Cheminot, canton de Verny ; Vachieres. lieu d^truit pres Secourt, m§me 
canton; Remilly, canton de Pange. Lorraine. Voyez pour ces deux donations 
Wolfram, Kritische Beinerkungen zu den Urkunden den Arnulfsklosters, Jahrb. der 
Gesellsch. f. lothr. Gesch. und Altertumskunde, Erster Jahrg., 1888/89, pag. 44 et s. 

*) L'auteur veut sans doute parier du manuscrit 64 (Histoire locale) plus 
connu sous le nom de cartulaire St-Arnould ; une partie seulement a 6te publiee 
dans les Monumenta Genmaniae SS. XXIV, p. 527. 

8 ) Le titre exact est : »L'Auguste Basilique des Princes, Roys et Empereurs 
trfcs-chretiens des Trois races royales de France, fondateurs et bienfaiteurs de 
Tabbaye royale de S. Arnoul de Mets, leur grand et Sainct Ayeul. Par Messire 
Andre Valladier, abb6 de St -Arnoul .... docteur en Theologie, Conseiller, Au- 
mosnier et pr£dicateur ordinaire du Roy. — Paris. — 1615. — Pierre Chevalier.« 




— 220 - 



ancien ceremonial de la meine eglise de S* Arnoul *) eerit vers Tan 1300 ou il est 
ordonn£ au Prötre eelebrant apres avoir encensG le sacr6 corps de Jesus-Christ 
et l'autel de S* Arnoul ou son corps repose d'encenser ensuite les tombeaux de 
la Reine Hildegarde, de Drogon archev£que de Metz, de l'Empereur Louis le 
Debonnaire et de quelques autres Princes. Or il est probable que ces encencements 
honoriüques avoient 6te ordonne des auparavant la composition de ce ceremonial 
non pour honorer des tombeaux vides ce qui seroit ridicule mais les corps mfcmes 
qui y etoient renfermes qui ont ete les temples du Saint-Esprit comme parle 
l'Apötre et qui seront reunis a leurs ämes au jour de la Resurrection generale, 
aussi a-t-on Contimit jusqu'ä present et on continuera toujours a faire les mömes 
encensements honorifiques aux jours de grandes fötes parce qu'on croira toujours 
avec raison posseder reellement ces dits venerables corps dans l'eglise de 
S* Arnoul. Enfin les scavants Freres Benedictins Dom Mabillon (dans ses annales 
benedictines) et Dom Calmet (dans son histoire de Lorraine) reconnoissent 
conformement aux epitaphes rapportees plus haut qu'effectivement les corps de 
la reine Hildegarde et de l'Empereur Louis le Debonnaire avec ceux de ses 
Tantes de ses deux sceurs et de Drogon son frere 40« eveque de Metz furent 
mis tous ensemble dans le mSme tombeau de Louis le Debonnaire Tan 1562 et 
transport£ de l'ancienne eglise de S* Arnoul situee au faubourg de Metz et 
detruite pour le salut de la ville peu avant que Charlequint l'assiegea dans une 
autre eglise qui porte maintenant son nom. 

11 faut donc conclure que le scavant Bollandus s'est trompS, en croyant 
la translation des dits corps a Kampten, que parcequ'il n'avoit consulte les 
archives de S* Arnoul qui assurent tout le contraire. 

C'est aussi ce que Ton peut repondre au R. P. Longuevalle jesuite qui 
dans son histoire de l'eglise gallicane tome 4 (pag. 503) et 6 (pag. 475) a suivi 
apparemment sans examen, Topinion de Bollandus son confrere touchant la 
pretendue translation des corps de la Reine Hildegarde et de Louis le Debonnaire 
a Kampten. 

Voicy, mon tres Reverend Pere, une objection assez forte et la reponse 
que j'y fait et que j'ay dessein d'ajouter a ce que je viens de dire, en cas que 
votre Reverence l'approuve et la juge necessaire. 

On dira peut ßtre que cependant Dieu a confirmä et autorize lui meme 
par plusieurs guerisons miraculeuses la croyance qu'ont eü les Religieux et les 
peuples de Campten que les dittes paroles : Hildegarde Regina doivent s'entendre 
d'Hildegarde epouse de Charlemagne qu'ils ont invoque comme teile, aussitöt 
apres qu'ils eurent decouvert cette ecriture qui 6toit sous la töte d'un corps 
trouv6 au dixieme siecle dans l'eglise de l'Abbaye de Campten et que ces miracles 
ayants 6te decrits dans un livre composß par un religieux de cette Abbaye que 
Ton dit avoir ete temoin oculaire de la plus part de ces miracles on ne doit 
nullement les revoquer en doute. 

A cela je reponds que supposä la verit6 des miracles il s'en suivra uniquement 
que Dieu aura approuv£ la devotion des fideles de Campten envers S* 6 Hildegarde 



') Conserve actuellement ä la bibliotheque de Metz sous le numäro 53 des 
manuscrits. 




- 2->i - 



et Louis le Debonnaire qu'ils ont appele le Saint mais non la croyance qu'ils 
avoient que leurs veritables corps 6toit reellement present dans Peglise de Campten 
puisqu'il n'est pas moins certain que Dieu a aussi opere un miracle dans l'eglise 
de S* Arnoul en faveur d'un homme aveugle et boiteux qui fut subitement gueri 
en priant Dieu de declarer la saintetä de la Reine Hildegarde par sa guerison, 
dans le m£me tems qu'on transferoit son corps en 1049 du vieux monastere de 
S* Arnoul au nouveau. C'est ce que l'Abb6 Valladiere assure avoir trouv6 ecrit 
dans des anciennes chartes et vieux martyrologes de l'Abbaye de S* Arnoul 
(Auguste basilique de S* Arnoul page 207) d'ailleurs on scait que plusieurs eglises 
se sont vantees d'avoir la töte de S* Jean Baptiste et des corps entiers de quelques 
autres saints et on alleguoit de part et d'autres pour le prouver plusieurs miracles 
oper6 dans ces eglises en faveur de ceux qui les y invoquoient, cependant le 
veritable teste de S* Jean Baptiste ne pouvoit 6tre que dans une seule eglise 
tant il est vrai ce que dit M p Baillet a cette occasion: que ce n'est pas aux 
opinions des hommes mais a leur foi en lui et a leur confiance de l'intercession 
des Saints que Dieu s'arrßte lors qu'il veut leur faire quelque faveur, par 
consequent les miracles seuls ne decident pas toujours avec une entiere certitude 
la presence des corps saints dans les eglises ou on les revere il faut pour s'en 
assurer davantage recourir a d'autres temoignages humains; or ceux que nous 
avons cit6s prouvent ass6s clairement et positivement que les venerables corps 
de la Reine Hildegarde et de Louis le Debonnaire n'ont jamais 6t6 eiilev6 de 
l'Abbaye de S* Arnoul et n'ont jamais ete transferes ailleurs que dans l'eglise 
de la ville de Metz qui appartient maintenant aux religieux Benedictins de 
S* Arnoul ou ces dits corps ont 6t6 mis avec toute la solennitä possible par 
ordre du Roi de France Henry second l'an 1552 au milieu d'un magnifique 
mausolee que ce Prince fit faire et que l'on voit encore aujourdhuy. 



Je me suis acquitä avec plaisir de la commission que m'avoit donn6 
D. Pierre Seneuze mon compagnon de voyage de rapporter d'Hautviller ou 
j'ay £t6 seul parcequ'il a 6t6 oblige d'aller ailleur voir quelque parent, un 
morceau de bois petrifte que vous avez souhaitS. Si vous desirez d'en avoir un 
plus gros morceau, on pourra vous en faire venir a la premiere occasion j'ay 
cru que ce petit morceau suffiroit pour vous contenter. D. Pierre qui vous 
presente ses tres humbles respects a receu avec bien du plaisir la gracieuse 
reponse que vous avez faite ä sa lettre. 

J'espere que votre Reverence aura la bont6 de m'en faire une le plutot 
qu'il vous sera possible, pour m'eclaircir sur tout ce que je lui demande. Je 
payerois volontiers le port de cette grande lettre mais ma grande pauvretG ne 
me le permet pas, ayez donc la bont6 de m'excuser, je vous en auray toute 
l'obligation et la reconnaissance possible, je finis en prenant encore la libert£ 
de vous assurer que j'ay Thonneur d'ßtre avec un tres profond respect 



Souffrez encore mon tres reverend Pere que je vous prie de me faire 
scavoir si S* Arnoul a 6t6 v£ritablement Benedictin ainsi que l'assurent nos 



Mon tres reverend Pere 

Votre tres humble et tres obeissant serviteur 
D. Theodore Brocq 
religieux de S* Arnoul 




chroniques de Vordre par D. Martin Rhetelois, le necrologe des Benedictins 
par M p de Blemur et c'est sur quoi s'appuye un de nos Religieux d'icy qui me 
reproche de ce que dans mon histoire abbregee de la vie de S* Arnoul que j'ay 
dessein de faire imprimer si cela se peut, j'ay dit seulement avec le Pere 
Meurisse que ce saint Prelat ayant renonce ä l'episcopat se retira au Saint 
Mont et y prit l'habit de Religieux, je devois ajouter dit-il qu'il y professa la 
Regle de S* Benoist, je lui ay repondu que cela me paroissoit fort douteux 
puisqu'il est probable que S* Romaric sorti de Luxeuil pour fonder un double 
monastere au Saint-Mont y aura seulement fait observer la Regle de S l Colomban. 
ai-je raison? votre Reverence m£me dans son histoire de Lorraine, n ? a point 
dit que S* Arnoul ait ete benedictin et c'est ce qui m'a encore empeche de le dire. 

Je voudrois encore scavoir si S* Arnold ou Arnould Bogise ou Bodasise 
que quelques autheurs ont cru fitre le Pere de S fc Arnoul et dont nous faisons 
icy la fete est veritablement celui qui a fonde Longeville qui y est enterre et 
revere comme saint comme l'assure Valladiere j'attend de votre charite et de 
votre science l'honneur d'une reponse dont je vous serai infiniment oblig£. 



La maladie dont j'ay ete attaque pendant l'Avent et le defaut de libertö 
de sortir pour chercher quelqu'un qui puisse satisfaire votre Reverence sur ce 
quelle desire m'ont empeche de lui ecrire plutot pour la remercier de la tres 
gracieuse reponse quelle a eü la bonte de faire a ma lettre, je lui en suis 
infiniment oblige. j'ay profite de vos bons avis et de vos lumieres, cela m'a 
donne occasion de chercher encore quelques temoignages evidents pour les 
joindre a ceux que vous m'avez envoye qui prouvent clairement la fausset£ de 
la Translation des corps d'Hildegarde et de Louis le Debonnaire. j'en ay trouve 
deux. Tun est tire d'un acte de donation de Louis roi de Germanie frere de 
Charles le Chauve de l'annSe 875 qui donne de nouveau la terre de Rumilly a 
l'eglise de S* Arnoul in qua, dit-il corpus Dni nostri genitoris diväque memoria 
constat esse sepultum. Cette date comme vous voyez est posterieure a celle de 
858 qu'on nous donne pour epoque de la pretendue translation. le second temoignage 
est tire d'une chronique de Metz que j'ay lu dans votre histoire de Lorraine ') 
dont l'auteur vivoit au milieu du 12 siede du tems qu'Etienne de Bar etoit 
evßque de Metz ou parlant de Drogon dont le corps fut rapporte de Bourgogne 
a Arnoul *ubi, dit-il et Ludovicus pius Imperator frater ejus quiescit felicitei- 
cum matre sua Hüdegarde Regina. Sur quoi j'ay remarque encore que cet auteur 
aussi bien que tous les autres excepte Valladiere et votre Reverence m£me 
probablemenl par inadvertance nomme Hildegarde Reine seulement et non pas 
Imperatrtce parce que sans doute eile ne l'a jamais ete puisque Charlemagne n'a 
ete empereur que 17 ans apres la mort d'Hildegarde c'est ä dire en l'annee 800 
et je me suis bien garde de parier de votre Reverence en faisant cette remarque 
a l'occasion du diplöme de Charlemagne donne aux Religieux de Kampten que 
je dis me paroitre 9uspect de faussete: 1°) parce qu'il est datte de la premiere 

*) Chronicon episroporum Mettensium. — Calmet. Histoire de Lorraine, l. 
Pi\. p. (}. premiere edit.. 1727. 



t 

Benedicite. 



26 Janv. 1746. 



Mon tres Reverend Pere. 



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— 223 - 



annee de l'empire de Charlemagne et de la sixieme de son regne et de Tan 
de J. C. 773. 2°) parce qu'il y est dit que ce diplome fut donne pour les merites 
de Rudang *) eveque de Metz or il n'y a jamais eu aucun evfcque de Metz de ce 
nom. et pendant tout le regne de Charlemagne Angelramme est le seul qüi ait ete 
eveque de Metz, ce diplome est rapporte dans les chroniques de notre ordre de 
D. Antonio d'Yepes traduites par D. Retelois page 377. tom. 3. mais ce qui 
m'embarrasse c'est que par la premiere raison que je viens de donner on pourra 
pareillement soupconner de faussetä la Charte de donation d'Hildegarde par 
laquelle eile donne Vachier a S* Arnoul puisque dans cette Charte ou eile ne 
prend que la qualit£ de Reine eile apelle neanmoins jusqua 4 fois son epoux 
Empereur tnagm Imperatoris, piissimi Imperatoris. Cependant vous scavez qu'il 
n'etait pas alors Empereur comment accorder cela? dira-t-on qu'elle ne lui 
donnoit cette qualite que par honneur et par affection pour lui, mais aurait-il 
souffert qu'on lui donna la mtoe qualite dans un acte public lui qui ne le 
receüt que 17 ans apres, que malgre lui. C'est ce qui me paroit pas probable 
ü se contente lui mßme dans son acte par lequel il nous donne Cheminot de 
prendre la qualite de Roi des Francis des Lombards et de Patrice des Romains. 

Mon petit genie trouve encore de l'obscurite dans ce que dit votre 
Reverence en rapportant les raisons sur lesquels se fondent les Bollandistes 
pour soutenir leur sentiment touchant la Translation et vers Tan 953 on decouvrit, 
dites vous, dans Teglise de l'abbaye de Kampten les corps de l'Imperatrice (ou 
pour parier ce me semble plus correctement de la reine) Hildegarde et de son 
Iiis. On les exposa a la veneration publique et Dieu fit eclater un 
nombre de miracles, et 14 lignes apres vous ajoutez que selon Bollandus 
on comraenca a leur rendre un culte publique au dixieme siecle sous Alexandre 
Abbe de Kampten qui fit la decouverte du corps d'Hildegarde en 883, comme 
il est porte sur une lame de plomb qui se voit dans la chasse ou il est enferme\ 
Voyla donc deux decouvertes Tun au X siecle en 963 et l'autre en 883. Or cet 
Alexandre ne peut avoir fait celle de 883 il etoit trop jeune alors et ne vivoit 
peut fitre pas encore. C'est un nomme Lanfride qui 6toit Abbe en ce tems la et 
Alexandre fut choisi Abb6 en 962 d'ailleur si c'est en 883 que le corps de la 
pretendue Hildegarde a ete mis dans une chasse comme le marque la ditte lame 
de plomb trouvee dans cette chasse ce corps etoit donc desja revere publiquement 
en la ditte annee 883. Pourquoi donc dit-on que ce fut en 963 qu'on les decouvrit 
qu'on les exposa ä la veneration publique que Von commenca a leur rendre un 
culte publique il faut donc apparemment conclure que c'est l'historien de l'invention 
qui vivoit en 1452 qui a avance ces contradictions. Votre Reverence me feroit 
plaisir de m'eclaircir sur toutes ces difficultes 1° si on peut appeler Hildegarde 
Imperatrice 2° s'il y a eü deux decouvertes de son pretendue corps a Kampten. 
3° si l'historien religieux de Kampten reconnoit ou parle de la decouverte faite 
en 963 ou si ce n'est que Bollandus seul qui en parle et l'a imagine\ 4° quel a 
ele plus probablement le Pere et la Mere d'Hildegarde car j'ay remarque 3 
sentiments differents la dessus dans Moreri. 



*) II s'agit evidemment de Crodegang, evßque de Metz, dont le nom nous 
est transmis sous les formes bien diverses de : Godegrandus, Grodegandus, 
Grodegangus, Ghrodogangus, Rodigangus, Rodgangus, Rotgangus, Rustgandus, etc. . 
Dom Brocq n'a vraisemblablement pas pense a lui. Crodegand mourut le 6 mars 767. 




— 224 — 



Voici ce que j'ay fait volontier pour votre service. Des que j'ay eü la 
liberte de sortir apres ma maladie, j'ay ete voir M r de Courmontagne 1 er ingenieur, 
il m'a dit que Tan 1728 il avoit fait le dessin des arches de Jouy que ni lui ni 
ses commis n'avoient pas le tems d'en tirer une copie ainsi que je Ten priois. 
Ce dessein est fort etendu sur 4 grandes feuilles collees ensemble. le quart est 
occupä d'un extrait de votre histoire de Lorraine touchant ces arches. en haut 
on voit en petit toutes les arches qui eloient autrefois representees ainsi f] a 
peu pres et les autres qui subsistent aujourd'hui mieux dessignees plus bas, est 
le profil de l'Aqueduc dans sa hauteur on voit ä cöt6 l'elevation d'une des Arches 
de Jouy ensuite est depeint l'imposte de pierre de taille et un moelon pique a 
la tranche. Quelques jours apres ma premiere visite faite ä M r l'Ingenieur me 
persuadant que D. Benoist Boucard pouvoit entreprendre de copier ce plan des 
Arches de Jouy 1 ) je pris la libert6 d'aller voir encore l'Ingenieur et de le prier 
de me preter son dessin des arches de Jouy ce qu'il m'accorda tres gracieusement 
excite sans doute par la haute opinion et la juste estime qu'il a de votre 
Reverence; aussitöt j'allay ä S* Clement demander au R. P. D. Boucard s'il 
vouloit bien en tirer une copie mais il me repondit qu'il avoit la main trop 
trembiante et qu'il ne pouvoit pas m£me tirer une ligne droite. J'allay ensuite 
voir M r Luilier habile Architecte pour lui faire la mSme proposition, il y 
consentit mais lui ayant demande ce qu'il voudroit pour sa peine, il repondit 
que cela valloit vingt ecus et qu'il le rendroit plus exact, qu'il l'avoit dejä fait 
avec D. Robert Bouchelet en 1721 ayant 6t6 avec lui sur les lieux prendre toutes 
les dimentions necessaires et qu'il croioit que D. Bouchelet vous l'avoit envoy6 f 
qu'il etoit surpris que vous en demandassiez un autre. Ces Arches etant encore 
a present de mßme qu'elles etoient en 1721. Une preuve que ce n'est point par 
interest qu'il demande une si grosse somme pour faire ce nouveau plan que 
vous souhaitä c'est qu'il m'a pri6 de vous dire qu'il vous conseilloit de ne pas 
faire cette depense et de vous en tenir a celui qu'il a fait en 1721 que D. Robert 
Bouchelet vous a envoye, que si neanmoins vous vouliez en avoir un nouveau 
il ne pouvoit le faire a moins de 20 ecus. D. Louis Bitri et D. Claude Bertran 
m'ont assur6 que ce dessein fut envoy£ au R. P. de Montfaucon et non a votre 
Reverence et qu'on le voit dans son ouvrage des Antiquites Romaines, mais je 
viens de revoir encore M r Luilier il m'a repetS que c'eloit surement a votre 
Reverence que Dom Bouchelet avoit envoyG le dit dessin. J'ay ete voir a 
S l Vincent le dessein des Arches de Jouy qui est dans le P. Monfaucon *), il n'est 
qu'en petit et il avoue lui mdme qu'il n'a pu avoir les dimensions de la hauteur 
et de la largeur. Celui de M r l'Ingenieur est tout different, tout y est marque 
clairement. J'attend l'honneur de votre reponse pour scavoir si vous voulez que 
M p Luilier vous fasse un dessein tres exact des arches de Jouy pour le prix 
qu'il demande — sinon je reporteray aussitöt a M r l'Ingenieur son dessein qu'il 
m'a pret6 il y a 3 semaines — pour ce qui regarde le dessein de la fameuse 



*) Une reduction de moiti6 de ce plan se trouve dans le Mss. 216. (Histoire 
locale) de la Bibliotheque de Metz; du moins la description ci-dessus concorde 
en tous points. Elle mesure 0,57 m de large sur 0,35 m de haut. 

*) Le dessin reproduit dans Montfaucon Tome IV, 2« partie page 205 n'est 
que la reproduction de la gravure de Chastillon. 




- 2->o — 



naumachie l ) que votre Reverence desire encore M r lingenieur m'a dit qu'il Pavoit 
commenc£e mais qu'il n'y pouroit travailler pour Pachever qu'apres Paques parce 
qu'il est trop occup£ ä present — j'ay ecrit a mon confrere D. Philbert le Vasseur 
qui demeure a Hautviller pour le prier de m'envoyer pour vous deux gros 
morceaux de bois petriftes et les reflexions faites sur les coquilles qui se trouvent 
dans leurs montagnes j'attends la reponse — on ne trouve pas aisement des 
lommodites pour cela. Vous me demandez encore des bagues de Saint Arnoul 
les mieux imprime'es — j'ay cru vous faire un plus grand plaisir de vous 
envoyer le cachet imprim£ sur de la cire d'espagne qui est plus clair. C'est 
pourquoi j'ay voir M r le Sacristain de la Cathedrale qui me Pa accord£ 
volontier et qui vous en donnera encore si ceux que je vous envoye se trouvoient 
bris£s quand vous recevrez cette lettre — pour donner ä votre Reverence une 
id£e plus claire du dessein des Arches de Jouy fait par M r le l tf Ingenieur. 
Je me crois oblig£ d'ajouter ä ce que j'ay desja dit, que la largeur du papier 
sur lequel il Ta trace a 3 pieds et demi de largeur et la hauteur a deux pieds 
et demi. Tout au haut Ton voit 125 pilliers de ces arches. Chaque pillier n'a 
qu'nn poucc de hauteur tout ceux qui sont detruits sont represent6s par une 
simple ligne, les 17. qui existent encore du cot£ de Jouy et qui sont au com- 
mencement sont mieux figur&s ainsi que les dix qui sont a Tautre bout du cote 
d'Ars. l'extrait de votre histoire de lorraine touchant ces arches est au cot<* 
gauche du papier et occupe un pied et demi de largeur et autant de hauteur — 
ensuite on voit l'aqueduc. 11 a par en bas cinq pouces de largeur et un pied et 
demi de hauteur — on voit apres Pelevalion d'une de ces arches les deux 
pilliers qui soutiennent ces arches ont la mSme largeur et hauteur que l'aqueduc 
depuis la naissance de Parcade qui pose sur ces deux pilliers jusqu'au plus 
haut de Pentablement ou de la corniche, il y a encore o pouces de hauteur 
ensuite est depeint Pimposte de pierre de taille et un moällon pique a la 
tranche. l'auteur mar que quelle est la hauteur et la largeur qu ont ces pilliers 
et ces arches sur les lieux mais il y a tant de chiffres que je ne comprends pas 
parce que je n'entend rien a Parchitecture que je n'oserois entreprendre de vous 
les marquer de peur de me tromper — j'ay et6 voir M. Lauran de Metz mais il 
n'a pu me montrer qu'un vieux petit livre latin d'un voyageur etranger qui 
decrit ce qu'il a remarqu6 de plus considerable dans les lieux oü il a passe 
il m'a dit qu'il chercheroit les premieres feuilles de ce petit livre in-12o qui sont 
cgar6 *). 

Une des arches de Jouy y est fort bien grav6es eile n'a qu'un demi pied 
de hauteur. il fait quelque raisonne ment sur ces arches que je n'ay pas eu le 
temps d'examiner ce petit livre n'a pas un pouce d'6paisseur mais il paroit 
ancien. On y voit quelque autre exemple et quelques epitaphes difßciles a 
expliquer. Ce M r Lavrau m'a encore montre quelques medailles anciennes qu'il a 
trouvä dans les terres ou etoil situ6e notre maison de S* Arnoul 8 ) et qu'on a 

') Est-il ici question de l'Amphith6fttre ou d'une neumachie distincte? 

*) Ce livre semble Gtre Tltinerarium Galüae, de Jodocus Sincerus petit in-12 
paru a Amsterdam en 1655 chez Jodocus Janson. Le passage concernant Metz 
(page 12 a 14 avec un plan de Metz) a 6t6 publik en 1860 avec traduction fran- 
caise par M. de Bouteiller dans le 3« vol. des M£moires de la SociMe d'Arch^ologie 
de la Moselle, page 77. 

Ä ) Devant la lunette d'Ari;on du cAte de Montigny. 

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— ±2iS — 



remuees quand M r de Belleisle a fait faire de nouvelles fortifications ces medailles 
sont d'argent et de cuivre fort epais, je ne scais s'il voudroit bien me les 
preter pour vous les envoyer car il les estime beaucoup, mais ne sachant par 
qui vous les faire tenir je n'ay pas ose lui demander quoique je ne connoisse 
rien aux medailles je lui ay neanmoins dit que des medailles ne me paroissoient 
pas si anciennes qu'il les croit parce que les caracteres de l'Scriture sont tout 
semblables a ceux d'aujourd'hui il m'a repondu que cela n'empechoit pas qu'elles 
ne fussent tres anciennes (je viens de le voir encore il m'a refusä de me preter 
ce petit livre et les medailles) il i a longtems que j'attends quelque commoditä 
pour vous faire tenir cette lettre, avec ce que j'ay fait pour refuter les Bollandistes 
mais comme je suis lasse d'attendre et que je suis presse*, j'aime mieux en 
payer le port et vous les envoyer par la poste. 

J'espere aussi que votre Reverence me renverra le plutöt qu'il lui sera 
possible apres qu'elle aura corrigä cette refutation et si eile vouloit bien y 
joindre un petit mot d'approbation sans me nommer eile me feroit bien de 
Thonneur et du plaisir. J'ay oublte d'y parier de la lamme de plomb qui est dit 
on dans la chasse de S te Hildegarde mais qui ne prouve pas que les corps 
soient veritablement ceux d'Hild. et de Louis le D. 

A S* Arnonl de Metz. 26 janvier 1746 T. Theodore Brocq. 

f (16 fevrier 1746.) 



J'ay recu avec beaucoup de plaisir et de satisfaction la derniere lettre de 
votre Reverence dattee du 1 er de ce mois et quelques jours apres, par la poste, 
dont notre Procureur a murmure, ma dissertation fort bien corrig£e dont je lui 
suis infiniment oblig^. Je Tay montre a quelques uns de nos Reverends Peres 
anciens qui l'ont trouve fort juste et m'ont dit qu'il fallait la faire imprimer 
lorsqu'il aura plu a votre Reverence de m'envoyer la lettre en forme d'approbation 
qu'elle a eü la bonte de me promettre. Je suis bien assure. que M r l'Abbe Seron 
et M r Deslentes Archidiacre et grand vicaire auxquels je les presenterai des qae je 
les auray mis au net, seront du m6me sentiment que nos anciens. Le soir du 
möme jour que je vous envoyai ma derniere lettre j'en receü une d'Hautviller 
qui m'apprenoit que mon confrere D. Filbert Levasseur avoit envoyG a mon 
cousin D. Vincent Fallon demeurant a Chälons un gros morceau de bois pätrifie 
pour me le faire tenir. II m'en auroit envoye un morceau beaucoup plus gros 
s'il n'eut apprehend6 qu'etant envoye par le coche de Metz le port ne couta 
trop. Mon cousin D. Vincent Fallon m'ecrit qu'il renverra au 1 er jour par le 
coche parce qu'il faudroit attendre beaucoup de tems avant qu'on ait trouv£ 
quelque commodite\ II a promis au cocher 12 sols. Pour ce qui regarde les 
remarques sur les coquilles d'Hautviller mon confrere me marque qu'il ne scait 
si on en a faite et rr'en a point entendu parier, que neanmoins D. Bernard 
Marchai sous prieur de Beaulieu pouroit bien en avoir fait lorsqu'il etoit a 
Ilautviller c'est pourquoi je viens d'ecrire a ce R. P. pour le prier de vous 
envoyer les remarques en cas qu'il en ait faites. J'ay lu la lettre de votre 
Reverence an R. P. Prieur il m'a repondu qu'il n'avait pas le tems d'aller 
chercher cette inscription que vous souhaito, qu'il falloit passer la riviere sur 



Benedicite. 



Mon tres reverend Pere, 




- 221 



une barque et je me suis ofTert äussitöt d'y aller et en ayant receü la permission 
j*y ay couru äussitöt avec ardeur. J'ay 6t6 chez M r Auger 1«' Ingenieur et 
archttecte pour les b&timents de la ville qui avoit tire lui-m£me cette inscription. 
Ne l'&yant pas trouve chez lui son commis me promit de me 1'apporter le 
lendemain, ce qu'il fit, mais corome je ne pouvais pas lire cette ecriture j'ay 
cru vous faire plaisir d'en demander l'explication. Le commis me l'a donne mais 
pour plus grande surte j'ay £t6 revoir le Maitre qui irren a donn6 une explication 
plus exBete et pour m'en convaincre j'ay 6t6 voir les deux pierres sur lesquelles on 
a tir6 cette inscription qui m'a paru 6tre conforme a ce que je vous envoy *). 
Au reste c'est peu de chose. Je ne scai si cela vous sera de quelque utilite. 
J'ay ete voir M* Lhuilier architecte auquel j'ay lu l'endroit de votre lettre qui 
regarde les arches de Jouy et luy en ay donne meme une copie je me suis 
bien gard6 de dire que vous me laissiez maitre du prix. il m'a räpondu que ce 
que vous retraöchG de l'ouvrage e^toit fort peu de chose et qu'il auroit eu moins 
de peine de le faire en grand. M'ayant prie de lui laisser le plan de M r de Courmontagne 
pour l'examiner, il vint le lendemain le rapporter mais ce qui me surpris beaucoup 
c'est qu'apres 3 visites que je lui avois rendu pour lui faire plaisir et le preferant 
a tout autre pour faire le plan que vous desir6 il ne daigna pas me parier mais 
alla passer la soiree & la chambre d'höte avec notre P. Prieur et le Prieur et 
Procureur de Beaulieu bons amis qui etoient en recr£atioa apres avoir bien 
soupe. II parla du plan de M r de Courmontagne qu'il rapportoit, le montra aux 
convives du nombre desquels etoit le R. P. Procureur de Moyenmoutier. II se 
vanta de faire un plan plus exact et plus satisfaisant que pour cela il falloit 
qu'il alla passer deux ou trois jours ä Ars pour aller ensuite monter sur ces 
arches et prendre au juste toute les dimensions que vous demandez. Que par 
consequent il ne pouvoit rien dirainuer du prix de 20 ecus ou soixantes livres 
qu'il a dem an de d'abord et qu'on n'avait qu'a me le dire et s'en retourna sans 
me voir. Le R. P. Prieur m'ayant dit tout cela le lendemain, je ne laissay pas 
ma)gr£ cette impolitesse si meprisante et si peu meritee de ma part de l'aller 
voir encore et de lui dire que j'avois ete fort surpris qu'il ne m'ait pas demande, 
il me repondit assez froidement que j'Stois a la collation lorsqn'il arriva. Belle 
raison comme s T il n'auroit pas pu me parier apres la collation ou aprös complies. 
En entrant chez lui je trouvai sur la table le plan de M r de Gourm. reduit en 
abbrege tel que vous le demande et presque acheve. II me dit que ce n'etoit 
qu'un brouillon et qu'il le recommencerait quand il auroit £t6 sur les lieux pour 
prendre au juste les dimensions. Je le priay beaucoup de vouloir diminuer 
quelque chose des 20 ecus, mais je n'ay rien pu gagner, se flattant apparemment 
que personne ne le feroit mieux que lui, ni a moindre prix. Je lui dis que 
j'allois vous ecrire pour scavoir si vous y consentirez. Le m^me jour cid. 
samedi dernier D. Pierre Seneuze ayant parle par hazard ä M r Mangin excellent 
Peintre qui demeure a Metz depuis 7 ans du plan des arches de Jouy que je 
voulois faire copier il lui dit qu'il le feroit volontiers et qu'il ne demanderoit 
pH» plus de 24 francs. II vint me voir Dimanche dernier ayant vü le plan de 
M r de Courmontagne, il repeta qu'il le feroit au prix susdit avec tous les points 
de vues et ornetnents qui contenteroient plus la veue' que celui de M r de Cour- 
montttgne mais ajouta qu'il etoit trop tard. Que M r Lhuilier qui est son voisin 

r ) Ces inscriptions seront donnßes plus loin. II s'agit des bas-relief plaees 
ä la digue du moulin du Terme. 

15* 



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- 428 - 



son compere et son ami intime auquel je me suis adressS d'abord l'avoit prie* 
de l'aider a faire ce plan dans toute la perfection possible avec les points de 
vues, le haut des montagnes du cöt6 de Jouy et d'Ars, le cour de la riviere 
quelques arbrisseaux et maisons nouvelles qui sont sous ces arches et qu'il 
avait promis son secours a cet ami que par consequent il ne pouvoit pas en 
conscience et avec honneur couper l'herbe sous le pied a son ami et que quand 
on lui donneroit 20 ecus et plus il ne le feroit pas. Ce refus m'a fait bien de 
la peine je ne croiois pas que les Peintres fussent si scavants c'est pourquoi je 
ne me suis pas avis£ de m'adresser d'abord a ce M r Mangin qui, a ce qu'il dit, 
a Thonneur d'ötre connu de votre Reverence et m'a pri6 de vous presenter ses 
tres humbles respects. Me trouvant alors fort embarrassä et ne croyant pas que 
ce soit votre intention de donner 20 ecus j'ay cherchä quelque autre personne 
qui veuille le faire a meilleur march£, car je desirois fort d'epargner votre 
bourse. Enfin une Damme Religieuse a qui j'avois parte de ce plan me fit avertir 
qu'un jeune Ingenieur fort habile et commis de M* de Courmontagne pouroit 
l'entreprendre pour peu de choses. Je Tay 6t6 voir aussitot. II m'a repondu qu'il 
avoit desja copi6 ce dessein de Mr de Courmontagne et que c'Stoit lui qui 
travailloit avec ce premier Ingenieur a tous les plans qu'il envoya a Paris et 
qu'il ne demandoit que 20 francs pour le reduire tel que vous le demandez et 
qu'il y ajouteroit m6me quelques points de vue de la hauteur des montagnes 
voisines et autre chose si vous le souhaite. J'ai reparti que j'allois ecrire a 
votre Reverence pour scavoir votre derniere volonte et que j'esperois que vous 
y consentiriez. 

Pour m'assurer davantage de l'habilet£ de ce jeune homme de Metz j'ay 
6te voir ensuite le dit sieur de Courmontagne qui m'en a rendu un temoignage 
fort avantageux et m'a confirme, ce qu'on m'en avoit dit de bon. J'ay dit encore 
a ce Monsieur que ce qui engageoit le sieur Luilier a demander 20 ecus etoit 
qu'il vouloit le faire magnifique et agrSable ä la vue par plusieurs ornemens, 
par des points de vues etc.. mais il m'a repondu que cela 6toit bon pour plaire 
a des enfans et qu'il croioit que votre Reverence ne se soucieroit beaucoup de 
res ornements et que vous vous contenteriez de son dessein tout simple qu'il 
est. J'ay repartis que j'aurois bien souhaite avoir la Iibert£ de vous Tenvoyer 
et que si vous l'aviez vu vous jugeriez mieux de ce qu'il faut faire mais que je 
n'avois pas os6 prendre cette libert6 et que j'apprehendois qu'on ne le gatat en 
chemin et m'etant souvenu que le R. P. Procureur de Moyen Moutier eloit chez 
nous et devoit s'en retourner deux jours apres je lui ay dit que ce seroit la 
une belle occasion pour vous l'envoyer il m'a repondu fort gracieusement qu'il 
y consenteroit pourvu que vous ayez grand soin de le lui envoyer par une 
voye sure. Je lui ay lu l'endroit de votre lettre ou vous le salu6 et lui temoignez 
votre reconnaissance il m'a repondu qu'il se feroit toujours un plaisir de vous 
rendre service tant qu'il pouroit. Que pour la naumachie il tacheroit d'y tra- 
vailler apres Päques ou vers la Pentecote pourvu qu'on ne Poblige pas d'aller 
a la guerre. II m'a dit encore qu'il ne vous conseilloit pas de faire omettre 
toutes les arches detruites. Le jeune Ingenieur ne demandera pas davantage — 
quoique je ne connoisse rien a tout cela permettez moi de vous dire qu'etant 
revenu chez nous, j'ay fait reflexion qu'en mettant toutes ces arches detruites 
et subsistantes sur le peu d'espace d'une seule feuille et sur une seule ligne 
comme a fait M r de Courm. dans son grand plant il me semble que Tingenieur 




— 220 — 



sera oblige de les faire paroitre bien petites a cause du peu d'espace qu'il aura 
dans la seule feuille et qu'il suffiroit d'en marquer seulement cinq ou 6 de 
celles qui ne subsistent plus et d'ecrire au dessous par un chiffre le nombre 
des autres qui ne subsistent plus aussi on auroit plus d'espace pour representer 
sur une raöme ligne les arches qui subsistent du cöte de Jouy et du cot£ d'Ars. 
On marqueroit aussi combien il y a de pieds depuis celle de Jouy qui subsistent 
jusqu'a la riviere et jusqu'a celle d'Ars. Ne souhaiteriez-vous pas aussi que 
l lngenieur marqua dans une note au bas ou au revers du plant de quelle 
matiere ou sorte de pierre sont compos£es ces arches soit pour les impostes 
soit pour le corps des pilliers. Quelle est la grandeur largeur et profondeur des 
briques plus grosses qui sont aux arcades. II me semble que cela merite 
attention. Vous scavez sans doute que depuis tres longtemps il n'y a plus de 
corniche ni d'entablement au dessus des pilliers et arcades. M r i'Ingenieur y en 
a cependant mis tels qu'il croit que devoient eHre Celles qui y etoient autrefois. 
Marquez moi s'il vous plait si vous voulez qu'on y en mette. de mAme au-dessus 
des pilliers qui soutenoit le bassin oü tomboient les eaux. Mr de Courmontagne 
y a mis un bassin qui ne subsiste plus mais on ne pouroit avoir au c une id£e 
de ce bassin si on n'y en mettoit point. on dit seulement qu'il y a un creux au 
dessus du pillier oü est l'aqueduc. Voulez-vous qu'on imite M r de Courmontagne 
en y mettant ce bassin; on pouroit dire dans la note qu'il nexiste plus. Les 
paysans des environs disent avoir appris de leurs ancötres qu'il y avoit encore 
au dessus de ce bassin qui ne subsiste plus comme une raaison ou une voute 
qui couvToit ce bassin. C'est peut ötre ce que ne scavoit pas Mr llngenieur peut 
ötre l 1 auroit il encore dessine s'il l'eut scu. Je crois que vous ne demandez pas 
qu'on y en mette. Les m£mes Paysans appelent ces arches depuis longtemps le 
Pont au diable et leurs enfants et les ignorants croient que ces arches etoient 
un Pont que le diable a fait. 

Pour revenir a notre jeune ingenieur il m'a fait dire depuis qu'il seroit 
bien aise d'aller sur les lieux y passer un jour ou deux que par consequent il 
faudra lui payer ses deux journees ce qui ne montera pas a plus de 5 ou six 
livres. au reste M r de Courmontagne m'ayant assur6 qu'il travaille aussi bien 
que lui et qu'il veillera neanmoins encore a ce qu'il soit bien exact j'espere 
que vous en serez content et par la vous epargnerez 35 livres — non obstant 
cela je suis assur6 que Mr Luilier ne laissera pas de faire un plan de ces 
arches pour lui de la grandeur que vous desirez et qu'il y mettra avec le 
secours de Mr Mangin son voisin et son ami tous les enjolivements et additions 
qu'il croira necessaires pour le rendre agreable ä la veue. Ayant ete chez lui 
le lendemain qu'il rapporta le plan je fus surpris de le trouver sur sa table 
presque entierement copi£ et reduit en petit comme vous le demandez et me 
dit qu'il iroit au plutdt sur les lieux pour prendre lui mGme les dimensions et 
voir si Celles de M r de Courmontagne sont justes. J'ay remarque qu'il a mis 
d'abord les petites arches de Jouy sur une seule ligne elles ont environ trois 
pouces de hautes et un pouce et quelques lignes de largeur. Au dessous de ces 
petites arches de Jouy sont mises sur une seule ligne les arches qui sont du 
cöte d'Ars et ont la m£me hauteur et largeur. Entin au dessous da ces petites 
arches est plac6 un grand pillier termind en haut par le bassin ou tomboient 
les eaux et c'est ce qu'ils appellent le profil de TAqueduc a cote de ce pillier 
est represente l'61£vation d'une des arehes. eile n'a guere que 5 ou 6 pouces de 



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— 230 - 



hauteur. Voyez si cela vous contentera et si vous voulez que notre jeune ingenieur 
suive ce dessin. J'aurois bien voulu que vous eussiez vu le grand plan de 
M r de Courmontagne. vous decideriez plus clairement ce qu'il faut faire pour 
vous contenter. mais le R. P. Procureur de Moyenmoutier qui m'avoit promis de 
vous le porter vient de me dire qu'il ne vouloit pas s'en charger suivant le 
conseil de mon superieur disant qu'il etoit trop a craindre que ce plan ne soit 
gäte en allant ou en revenant et qu'il faudroit alors le payer a M r de Courmontagne. 
Que d'ailleurs il vous seroit inutile et qu'il vous faudroit encore payer le port 
en le renvoyant etc. C'est pourquoi je me trouve oblige de me contenter de 
vous envoyer cette lettre dont je vous prie d'ezcuser les brouillons et les 
fautes du langage. je n'ay pas le tems d'en ecrire une autre mieux dictee et 
mieux ecritte. 

On m'a apporte avant hier lc gros morceau de bois petrifie que vous 
desircz. on m'a demande 30 sols de port il peze six livres trois onces. Le 
R. P. Prieur a donne seulement 12 sols suivant la Convention faite ä Chälons par 
mon parent avec le cocher du carosse. Je vous enverrez ce bois petrifie par 
teile commodite qu'il vous plaira me marquer. le P. Procureur de Moyenmoutier 
n'a pas voulu s'en charger parce qu'il est trop pezsnt. Voyla Mon R. Pere ce 
que j'ay pu faire pour votre Service malgre bien des contradictions de certaines 
gens de chez nous qui m'ont blasm6 de m'ßtre charge de tant de commissions 
et disans que je n'en aurois que du chagrin etc. J'ay repondu que je me ferois 
toujours une joye de pouvoir vous etre utile en quelque chose, heureux d'etre 
avec sincerite et un tres profond respect 



M'etant persuade que votre Reverence n'etoit pas beaucoup pressee 
d'avoir ce morceau de bois petrilie que j'ay fait venir d'Hautviller j'ay cru pour 
vous epargner lc port devoir attendre quelque commodite pour vous l'envoyer. 
Une religieuse de Elizabeth nTen a procure une par le moyen d'une de leur 
pensionnaires qui s'en retourne en voiture u Nancy par qui je vous l'envoye. 
D. Rernard Marchai sous prieur de ßeaulieu a repondu a ma lettre en me disant 
qu'on ne l'avoit jamais charge etant a Hautviller de faire des remarques aur les 
coquilles de cc pays et qu'il se croioit pas assez grand Philosophe pour cela 
A force de chercher pour votre Reverence quelques antiquites M r Auger inspecteur 
general et maitre architecte des bätimens de la ville m a procure la connoissance 
de trois personnes les plus scavantes et les plus curieuses de Metz qui sont 
M r Decartes ancien commissaire general des guerres. M r Bertrand conseiller au 
Baillage et presidial de Metz et M r Lan<;on votre ami. J'ay eu l'honneur de les 



De votre Reverence 
Le tres humble et tres obeissant 
serviteur. 

D. Theodohe Rrocq. 



A S* Amoul 
ce 1H fevrier 1746. 



t 

Benedicite. 



(29 Mars 174«). 



Mon tres Reverend Pere. 




— 231 — 



aller voir et a la faveur de votre respectable et celebre nom, ils irfont temoigne 
qu'ils nie communiqueroient tout ce qu'ils avoient et trouveroient de plus curieux 
qui puisse faire plaisir a votre Reverence. Tandis que la ri viere etoit a sec 
M r Langem et M r Bertrand ont <H6 voir Tinscription que vous desire tant, y 
ayant fait porter une echelle ils ont monte et examine de pres, mais ils n'ont 
pu dechiffrer les caracteres parce qu'ils sont tout brizes, effaco hors le dernier 
mot »dans la Seille« M r Laurent beaufrere de feu D. Louis Riclot dit les avoir 
lu et composes et sürtout que cette inscription ne dit rien autre chose sinon 
ces paroles: »je suis perie dans la Mozelle et retrouvee en Seille« II pretend 
que la ilgure d'une femme que Ton voit c'est une Reine que le peuple appelle 
gillote, et non l'idiote. Que cette Reine avoit son Palais aux environs de Dieuloire l ) 
et que passant ä Metz sur un grand chemin des Romains situe ou est a present 
le cours de la Riviere et qui etoit alors inonde d'eau. son carosse se renversa 
eile fut noyee en Mozelle et son corps fut retrouve dans la Seille ou les grandes 
inondations l'avoient rejette. Mais le sieur Lan<;on votre ami assure que tout 
cela ressent la fable, qu'il n'y a rien de certain la dessus et qu'il vous conseille 
de ne pas vous inquieter de cette inscription qui est toute effacee et inintelligible 
et que cela ne vous feroit point d'honneur de rapporter ces traditions populaires. 
M* Descartes a pris la peine de m'ecrire l'inscription de la salle d'en bas du 
Parlement, mais j'ay appris ensuite de M r Lan^on qu'il vous l'avait envoye ainsi 
que les 4 inscriptions qui sc trouvent chez M r Peltre ä fournirue *). Enfin M. Bertrand 
conseüler apres une lettre honnßte que je lui ay ecrit parce que j'avois Hö 
chez lui deux fois sans le trouver m'a honore de sa visite et m'a apporte tout 
ce que je vous envoye. Je les ay copie le plus exaetement qu'il m'a ete possible. 
Le R. P. D. Pierre Seneuze qui vous presente ses tres humbles respects a bien 
voulu tracer le eube et l'autre pierre taillee en equerre. Mr Treiche Ingenieur 
qui a entrepris de dessiner les Arches de Jouy n'a pu a cause du grand froid 
et du mauvais tems aller a Jouy plutot que dimanche dernier. II y a travailler en 
diligence parce qu'il croit que dans lö jours environ on le demandera pour aller 
ä l'Armee. il a ete a plusieurs sieges des villes de Flandre l'annee derniere; il 
m'a montre et a D. Pierre Seneuze ses ouvrages qui plaisent beaueoup et il a 
receu depuis peu une gratification du Roi de 300 fr. J'espere que votre Reverence 
sera contente de son ouvrage je lui ay bien represente qu'il y alloit de son honneur 
qu'il fut parfait que probablement M r le Marechal de Belle Isle et autres personnes 
curieuses de Metz voudront en avoir des exemplaires. Sitot qu'il sera lini je vous 
Tenverray par le coche de Nancy. Je crois qu'il ne faudra donner a notre 
Ingenieur ce dont nous sommes convenu que lorsque vous aurez receu et 
examine ce plan et que nous aurons recu votre reponse mais s'il ne pouvoit 
attendre et qu'il fut oblige de partir pour Tarmee que faudra-t-il faire ? Sans 
doute que votre Reverence fera graver ce plan. S'il n'y a point de graveur dans 
votre pays souhaitez vous que je le fasse voir ä M r Mangin peintre et graveur 
qui a Phonneur de vous connoitre et que je lui demande combien il exigeroit 

*) Dieulouart. Depart. de la Meurthe aupres de l emplacement de Tantique 
Scarpone. 

s ) Le pharmacien ou apothecaire Peltre, demeurant rue Fournirue possedait 
chez lui plusieurs inscriptions antiques. Cfr. Histoire de Metz par des Religieux 
benedictins — (Tome I, p. 55) et Dom Cajot, Antiquites de Metz. 



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pour le graver. Je vous le ferois scavoir en vous envoyant ce plan. Je suis 
infiniment oblige ä votre Rev. de la bonte qu'elle a eü de m'envoyer une 
approbation tres bonor. de ma dissert. a laquelle vous avez eu tani de part par 
les lumieres que vous m'avez donne et les justes corrections que vous y avez 
faites. Je vous en rends mille actions de gräces. Je vous enverrois encore 
volontiers port paye mes abbreges des vies de S 1 Arnoul et de Louis le Debon- 
naire qui contiennent avec quelques notes que j'y ai ajout6 100 pages. Je serois 
au comble de mes voeux si vous aviez le tems et la bont£ de les examiner, 
corriger et approuver mais j'apprehende d'abuser de votre patience et de votre 
bonte\ J'attends la dessus votre reponse. Je n'ay pas encore eü le teras d'aller 
faire vos compliments ä Messieurs Deslandes et Seron parce que j'ay et£ fort 
occupe a mettre au net et ma Dissertation et ces deux abbreges des vies de 
S. Arnoul que j'ay refondues et corrig6s le mieux qu'il nVa et6 possible et que 
j'ai dessein de leur presenter pour les examiner de nouveau. Je pourois bien les 
presenter encore ä. M r de la Richardie Archidiacre et grand vicaire de Metz. 
On a debitS depuis quelques jours qu'il a 6te nomme eveque de Poitiers mais il 
a repondu a plusieurs qui lui en ont fait compliment que cela etoit faux. J'ay 
encore trouvä quelques preuves que j'ay mis dans ma dissertation. J'y ay fait 
une reflexion nouvelle que M r Lan<;on votre ami a fort goüte. C'est sur ces mots 
d' Hildegarde Regina jqui sert de fondement a nos Messieurs de Kampten pour 
soutenir que cela se doit entendre de notre Reine de France. Je remarque que 
Paul diacre dans l'eloge latine qu'il a fait de cette Reine Tappelle Hildegarda et 
non pas Hildegardis. Charlemagne et Hildegarde elle-mßme dans leurs actes latins 
de donation a S* Arnoul (car en ce tems lä la langue latine etoit assez commune 
et les actes publics s'ecrivoient en cette langue) mettent tous deux Hildegarda et 
jamais Hildegardis. On n'a donc ecrit sur cette pierre trouvee dans le tombeau 
Hildegardis peut etre que pour faire distinguer l'Hildegarde enfermee dans ce 
tombeau de Hildegarde Reine de France que Ton nommoit Hildegarda. J'ay 6te 
tentß d'ajouter une autre reflexion sur l'autre mot Regina. Car si la Mere de 
notre Reine de France Hildegarde non seulement s'appeloit Hildegarde et qu'elle 
ait et£ aussi Reine comme le dit Tauteur de nos chroniques on nous demandera 
sans doute quel Royaume a possede cette Reine Hildegarde mere de celle qui 
est inhumGe a S* Arnoul V C'est ce que Thistorien ne nous apprend pas. Mais ne 
se peut il pas faire aussi que ce soit Regine ainsi que s'appeloit une autre 
femme de Charlemagne mere de Drogon eveque de Metz et comme il est assez 
ordinaire aux auteurs latins de latiniser les noms propres on aura peut 6tre cm 
pouvoir ecrire sur la ditte pierre Regina au Heu de Regine ce qui a cause la 
confusion et la meprise. Moreri dit qu'il y a des auteurs qui assurent que la 
Mere de notre Reine s'appeloit Reginde de meme on aura peut etre latine ce 
nom en mettant Reginda et peut £tre que la lettre D aura ete manjee lorsqu'on 
a trouvä la ditte pierre et les Religieux auront cru que cela vouloit dire Regina 
et Tont attribue ä leur fondatrice. Je n'ay pas mis ces reflexions je voudrais 
scavoir ce que vous penserez de l'une et de l'autre. 

J'ay l'honneur d'etre mon tres R. P. avec tout le respect et la reconnais- 
sance possible. 

Votre tres humble et tres obeissant serviteur 
1). Theodore Brocq. 

A Metz ce 29 rnars 1740. 



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— 233 — 



(Supplement a la lettre 29 Mars 1746). 



En r&nnee 1739 Lorsqu'on demolit les anciens murs de la ville de Metz 
derriere rabbaye de S* Glossinde 1 ) on trouva dans les fondations une quantit£ 
considerable de gros blocs de pierre blanche qui avoient 6t£ travailles et qui 
paroissoient avoir etes transportes la des ruines de quelque edifice tres conside- 
rable. II y avoit des chapitaux entiers et des morceaux de colonnes d'un tres 
bei ouvrage et qui par leur grosseur foisoient juger de la grandeur du batiment 
auquel ils avoient ete anciennement employes. Parmi ces ruines on trouva un 
cube de la mßme pierre a peu pres de deux pieds en quarre et taille sur les 
quatre faces comme il est represent£ icy et portant sur chacune la möme Ins- 
cription en caractere romains 1 ). 



qui sont dans la maison de M r Bertrand conseiller au Baillage et siege präsidial 
de Metz ä l'entree de la rue des Cloutiers 



') II s'agit ici des murs de Tancienne enceinte de Pepoque romaine qui 
enfermaient de deux cötes l'abbaye de Ste-Glossinde et aboutissaient tous deux 
ä un angle situe un peu en arriere de la tour Camoutle. La partie de la muraille 
detruite, allait d'une part de la porte Serpenoise actuelle ä la tour, de Tautre de 
la tour au milieu de la rue des Prisons militaires. — Des trouvailles semblables 
ont ete faites en 1900 lors des demolitions du rempart pres de la porte de la 
Citadelle. 

*) Voyez pour cette inscription en dehors de Robert, Epigraphie de la 
Mo8elle — Paris 1873, page 36 le Ms. numero 151 de la Bibliotheque de Metz, 
page 46 et les Annales de Baltns, page 75. 

*) Inscriptions fausses, cfr. Robert 1. c. p. 30, H e partie, et ibid., page 32. 



1. 0. M 
IN HONOREM 
DOMVS DIVINAE 
M. VALER IVVEVALIS 
M VALER INDILIBERT 
V S L M 



Inscriptions et Epitaphes 



TI VARIO CLE 8 ) 
MENTI PROC 
PROVINC BELC 
PRAEF EQUIT ALAE 
BRIT PRAEF AUXIL 
HISP TREV CIV 
OPTPRAESIDI 



TI COELIO 8 ) 
TI F CELERI 
A CUR AMIL 
AVG PRAEF 
LEG X SALVT 
MEDIOM CIV 



BMP 




— 234 — 



DM 1 ) 
CINTVS MV 
NATIVS 
FELIX 



DM 2 ) 
Q AVFIDIO 
FRONTONI 

LEIB 

B M 
CN DOMITI 
VS FRONTO 



D M 8 ) 
j CN EBVTIVS 
! CN F STOLO 

ORPH. TVS 
| PRLFG VI 
ADIVT 



Epitaphes Romaines placGes dans la Pile 
du milieu de PEcluse du Saulcy proche la Tuerie 

La premiere est une niche platte dans laquelle est represent6e dans un 
relief assez fort la figure d'un homme tenant de la main droite son raanteau qui 
est sur son epaule du meme cöt6 et de la main gauche portant une espece de 
petit panier ä une anse que les anciens appelaient sportula avec cette inscription 
au dessus de la niche 

C A R 

La niche et la figure peuvent avoir environ 2 pieds de hauteur. La 
iigure est en Pied. 

La seconde qui est sur Tautre revers de la Pile est a peu pres de mSme 
grandeur mais sa niche est partagSe en deux parties dans la Superieure est 
represent£e le buste d'un homme qui pour la main droite ä la me'me attitude 
que la figure precedente la gauche ne paraiasant point. Dans la partie inferieure 
est representSe la figure d'un homme assis sur une charette a deux roues qui 
est attel6e d'un cheval et qui est chargee d'une espfcce de tonneau pose sur un 
de ses fonds ouvert par le haut et qui paroit etre rempli. Tinscription qui est au 
dessus de la Niche porte: 

D M 

NOCTVRNIO NOCTVR 
NIANO MEROCLIA 
CONVIX POSVIT 

Ces deux inscriptions rapportäs dans Madaure p. 9 sont actuellement 
encastrGes dans la face de la pile de l'Ecluse derriere le moulin Fabert qui 
regarde la nouvelle Intendance*) et sont plac£es des 2 cötes d'une grande figure 
en pierre representant une femme. 

En l'ann^e 1739 en travaillant ä creuser les fossäs de la Redoute de terre 
que Ton a construite entre les portes de S* Thiebault et de Mazelle pour couvrir 



l ) Cfr. Robert, page 127. 
r ) Robert, page 76. 

3 ) Robert, p. Voyez aussi pour ces cinq dernieres inscriptions Keune ; 
Fälschungen römischer Inschriften zu Metz und die neuesten Funde im Kloster 
der Karmeliterinnen. Jean Jacques Boissard, Jahrbuch 1896, I, S. 39. 

*) La PreTecture (Bezirkspräsidium) actuelle. 



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— 235 — 



Tinondation on decouvrit les fondations de ces Amphiteatres dont parle M r de Madaure. 
On y tronva aussi uae grande pierre de taille taillee en equerre 1 ) a peu pres 
comme eile est representee ci dessous et qui portoit en beaux caracteres Romains 
l'inscription qu'on y voit. 

M. VEGISONIUS 
MARCELLUS 
DICAVIT 

II y a toul lieu de penser que la ville de Metz dans le teras qu'elle etoit 
sous la Doraination des Romains ne s'etendoit point au dela de la Riviere Mozelle 
et que l'Jsle du Saulcy etoit entierement hors des raurs. — Ce qui fonde cette 
conjecture sont 1°) ces restes de murs romains qui subsistent encore derriere 
l'abbaye de S*« Marie*) et qu'il est difficile de ne pas reconnoitre pour une partie 
des murailles qui formoient Tenceinte de la ville dans cette partie puisqu'il est 
ais£ d'y remarquer encore Templacement des tours qui les flanquoient. 2° lors- 
qu*on ä repare il y a quelques annees le Quay de S* Pierre on a tir6 de sa 
fondation une quantite considerable de grosses pierres taill6es qui formoient les 
Premiers lits des Condements de cette muraille que je crois avoir et6 une 
continuation de celle qui regne derriere S* 6 Marie. 3° en l'annee 1724 le sieur 
Meau faisant bätir une maison qui lui appartenoit dans la Rue de S* Pierre il 
trouva dans les fondations les memes lits de pierres de tailles sur une des 
quelles 6toit gravee en grands caracteres romains Tinscription suivante 8 ) : 

EX POTESTATE 
ATRICI PVBLICE 

On scait qu'Atricius Publice etoit le Portier de la Ville ainsi il paroit que 
la porte de la ville ne devoit pas ötre eloigne de cet endroit et Ton peut penser 
ce me semble avec assez de vraisemblance que cette Poterne que Ton a appel£e 
de tous les tems la Porte aux Chevaux qui etoit au bas de la place de Chambre 
vis a vis le Pont du Saulcy et que Ton a demoli lorsqu'on a repar6 ce Pont 
en 1739 6toit la Porte de la ville proche de laquelle logeait cet Atricius Publice 
a laquelle il etoit attach6 par son ministere et qu'il etoit Charge de reparer 
aussi bien que les murailles qui Tavoisinerent. On peut ajouter pour derniere 
preuve un fait qui est venu depuis ä ma connoissance ; c'est que l'abbaye de 
S* Vincent qui n'a point change comme les autres abbayes qui sont actuellement 
dans Metz etoit neanmoins lors de sa fondation hors de la ville. Tous les anciens 
titres de cette maison la nommant (ainsi qu'on me Ta assure) Monasterium sancti 
Vincentü extra muros. 

Inscriptions qui sont aux 4 faces du piedestal d'un pillier dans la Cour 
de la maison du sieur Peltre apoticaire a Metz au haut de la rue de fournirue 
au dessous de la ruelle qui va derriere S* Gorgon*). 

l ) La representation en est figur6e dans les planches de Thistoire de Metz 
par des religieux ben£dictins, Tome I, ä la lin. — Une inscription semblable a ete 
d6couverte au mßme endroit en octobre 1901. 

*) Non pas ä la Gitadelle, mais pres du Moyen-Pont. 

5 ) Voyez Robert op. c. Up., p. 15. 

*) Robert op. c. I p., p. 30 et suivantes. 



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— 236 — 



Premiere face. 

10 M 
IN H0N0R 
DOMVS DIV1 
NAE VICVS HO 
NORIS PVBLICE 
POSVER HI QVI 
INFRA SCRIBTI SVNT 
CVRA EORVM T IVL 

Cetto ligne a «H« otni«e en entier dans Madaurv pago 11 AD1VT0RIS M PAVLLI 

MARTIALIS P DONNA 

Deuxieme face. 

Q GIAMIVS 
BELLVS ET 
COMMVNIS 

he dernier I de cctte ligne a 6tö panullemeut onii* GIAM1 FILII 

ELVORIX 

A la fin de ce inot on u uiis un F qui n'ent pas dann VARICILLI 

MELVS CINTVS 
Ml F 

Troisieme face. 

M MACIRIVS 
ATRECTVS MANI 
PRETIVM DONAVI 
TERENTINVS ET 
PEREGRINVS IL 

L'I «Jj 1 ^ 68 * a la fin <*e ce *t« 1»«"« a eU onii« dans LANVISAE FILI 

GAIVS G3RM CO 
ROBVS SEX ELV 
IVS CLEMENS 

Quatriöme face. 

PATTIVS 

ANTICVS 

LVETTIVS 

DERCOIE 

DVS MVET 

TIVS MER 

CATOR 



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— 2*1 - 



' t 
BenedicUe. 



A S* Arnoul de Metz 
ce 19 avril 1746. 



Mon tres Reverend Pere. 



Voicy enfin le plan des Arches de Jouy trac£ par M' Dresche Ingenieur 
et disciple de M* de Courmontaigne ainsi que vous les avez desire. Je souhaite 
que vous en soyez content elles ont beaucoup satisfait nos Reverend s Peres 
M r Lan^on conseiller du Parlement, votre ami, et tous ceux a qui je les ay 
montre. Je suis inquiet de scavoir si vous avez receu le morceau de bois petrifiG 
avec une grande lettre et plusieurs anciennes inscriptions que je vous ay envoye 
il y a environ trois semaines. Une demoiselle pensionnaire des Religieuses de 
St« Elizabeth qui alloit a Nancy en voiture s'est chargee de remettre le tout 
entre les mains du R. P. Procureur general en Tabbaye de S* Leopold. Peut etre 
que ce reverend Pere n'aura pas trouv6 si tot quelque commodite pour vous 
faire tenir ce que je lui ay envoye pour votre Reverence, ce qui est cause 
que vous ne m'en avez pas encore accuse la reception. Je me suis trompe en 
vous disant dans ma derniere lettre que votre Ingenieur vous dessineroit separe- 
raent les arches de Jouy telles qu'elles subsistent a present et que vous demandiez 
dans votre premiere lettre. J'avais mal compris ce qu'il m'avoit dit. D'ailleurs 
quand il auroit voulu les dessiner toutes separement il n'auroit pu a cause du 
peu d'espace qu'il avoit sur le papier dont vous lui avez marquä la grandeur et 
il n'auroit pas demand6 pour sa peine moins de 20 ecus. au reste en faisant 
abstraction de l'entablement qui est represente dans ce plan au dessus de 
l'elevation d'une de ces arches on la verra teile qu'elle est a present et qui 
en voit une voit toutes les autres. Si votre Rev. desire encore de les avoir en 
perspective telles qu'elles sont et beaucoup mieux encore representees que celles 
du Pere Monfaucon que je lui ay fait voir dans la bibliotheque de S* Vincent. 
II vous le fera moyennant 24 fr. cela lui couteroit beaucoup plus de peine et 
de tems qu'il n'en a eü ä faire le plan que je vous envoie. 11 y ajouteroit 
plusieurs oroements comme dans le plan du Pere Montfaucon il faudrait pour 
cela qu'il retourna encore ä Jouy et a Ars et par consequent payer aussi son 
voyage.... etc (le reste de la lettre est sans grand interet arch^ologique). 



Post-Script.: J'ay appris depuis peu que M r Lemoine ancien Maire d'Anci 
a 2 heures de Metz et formier de nos Peres de 8* Vincent avoit plusieurs 
anciens memoires touchant les arches de Jouy et d'Ars je lui ay ecrit il y a 8 
jours une lettre honnßte par laquelle je le prie de me les pröter et de me les 
envoyer. Je suis surpris qu'il ne m'ait pas encore repondu peut etre n'a-t-il pas 
encore trouv£ quelque commodite pour cela ou qu'il n'en a point. Je m'en 
informerai au plutöt. S'il y a quelque chose digne de remarque je Tenverrai a 
votre Reverence. 



Avant de cacheter cette lettre j'ay ete voir notre jeune Ing. pour lui 
demander ce qu'il avoit fait ä Jouy et a Ars il m'a repondu qu'il n'y a ete 
qu'un jour, il a tout visite il a dessine sur le lieu en gros plusieurs de ces 



Mon tres R. F. 




arches il a monte sur une. il a pris les mesures de la hauteur, larg. et profond. 
il n'y a plus d'entablement ni de canal. tout est de pierre möme ce qui fofme 
le cercle des Arcades qu'on assuroit etre de brique mais ces pierres sont tailtees 
en forme de grosses briques bien liees ensembles enfin il commence a tout 
dessiner. Vous verrez en haut le plan de toutes les arcades mais qui sont tres 
petites a cause du peu d'espace cju'il a. Au dessous vous verrez les arcades 
subsistentes dans une plus haute elevation et au dessous une arcade beaucoup 
plus grande avec le profil du canal et l'endroit ou s'amassoient les eaux qui de 
la tomboient dans des canaux souterrains qui venoient jusqu'a Metz etc.. Tout 
cela ne pourra etre fait qu'environ 8 ou 15 jours apres Päques. Voicy le 1 ) 
Portrait de la tele d'un satyre de pierre qu'on a trouvS dans la dämolition des 
murs de la ville proche St« Glossinde que vous serez peut 6tre bien aise de voir 
vous pourrez me le renvoyer quand il vous plaira c'est notre jeune Ingenieur 
qui l'a dessinee il n'y avoit que la tete entiere, qu'on voit au milieu. les deux 
demi faces ne sont dessinees que pour la faire paroitre des deux cöte\ 

J'ay oublie de vous dire que pour rendre mon petit ouvrage plus utile 
aux curieux j'ay entrepris d'y ajouter des notes sur ce qu'il y a de plus curieux 
dans la ville mais en peu de mots. Je parlerai d'abord de Tantiquitä de la ville, 
des sieges qu'elle a soutenu, combien de fois eile a 6t6 prise. en quelle temps 
l'eglise cathedrale a <He bätie et par qui, de la cuve, de la couronne qui 
est au milieu du chceur qui est ce qui l'a fait faire — une abbrege en franc,ois 
des 24 vers latins qui sont ecrits dessus en lettres d'or. J'y ferai une description 
de notre eglise, je parleray du Parlement en quel tems il a ete etabli. J'y ferai 
un petit eloge du 1 er President d'aujourd'hui et de M r Belleisle et de lTntendent 
— de tout ce qui s'est passe d'honorable dans notre eglise pendant le sejour du 
Roi ä Metz etc. on m'a dit que tout cela feroit plaisir au peuple il deviendra 
plus scavant en certaine chose que Mgr l'Eveque qui interrogä par la Reine en 
quel tems la cathedrale a et6 bätie et par qui ne put dit-on rien repondre. 
Enfin tout cela et autre chose augmentera Touvrage de 20 ou 30 pages mais je 
pilleray beaucoup dans vos scavants ouvrages et dans M* de Madaure. Si apres 
Pavoir fait examiner par quelqu'un des scavants de vos amis je vois que cela 
ne soit pas goute je le jetterai au feu. M r Lancon votre ami en a d£ja examin«' 
une partie qu'il m'a parut approuver. 



Je suis bien mortifiG de me croire obligr de faire couter a votre Reverence 
le port de cette lettre auquel je ne m'attendois pas votre long silence m'inquicte 
extremement. II y a deja trois semaines que j'ay eü Thonneur de vous envoyer 
le plan des Arches de Jouy que vous avez demande. J'aurois pu vous Tenvoyer 
par une commodito a Nancy mais la crainte d'attendre aussi longtems votre 
rdponse que j'ay attendu pour le bois petrifie et que j'ay recefi enfin avec bien 
du contentement m'a engage ä Penvoyer par le coche de Nancy. Le cocher qui 



l ) Ce dessin s'est malheureusement perdu. 



t 

Benedidte. 



(9 Mai 1746). 



Mon tres R. P. 




&8Ö - 



n'est revenu que 15 jours apres m'a assure qu'il avoit rendu le dit plan au 
R. P. Dom Odilon Robinot Procureur general parlant ä lui ro^me qni etoit 
malade, je ne scai ce que ce R. P. lui a donn£ pour le port. il nTa temoign£ 
qu'il n'en etoit guere content. II m'avoit dit qu'il ne demanderoit que 12 sols. 
J'ay cru ne devoir pas le payer par avance parce que je ne scavais pas ce 
que Ton doit donner pour cela et que le dit P. Procureur en etoit mieux 
instruit et reflexion faite depuis il m'a paru que c'etoit trop de 12 sols pour un 
si petit paquet Pour me tirer d'inquietude je prie votre Rev. de m'en accuser 
au plutöt la reception et de la grande lettre que j'ay mis dedans. J'apprehende 
que vous ne soyez malade ce qui me chagrineroit beaucoup. Mai» si cela etoit 
vous m'auriez fait ecrire par quelqu'un. J'aime mieux croire que le Procureur 
general n'a point trouv6 d'occasion pour vous le faire tenir ou que vous avez 
fait quelque voyage. Je souhaite que vous en soyez aussi content que Tont et£ 
nos R. P. et vos amis conseillers au parlement auquels je Tay montrö. Cependant 
je crains que vous ne vous plaigniez aussi bien que moi de ce que M* Dresche 
n'a pas representä separement les Arches de Jouy telles qu'elles sont ä present 
m&is il m'a dit pour excuse que vous n'en n'aviez pas parlä dans votre seconde 
lettre dont vous m'avez Charge de lui donner copie et qu'il a execute aotant 
qu'il a et6 possible ce que vous y demandiez et qu'il auroit exige beaucoup phis 
s'il luy eut fallu representer separement les dittes arches telles qu'elles 
sont aujourd'huy. Peut £tre ce qui retarde votre reponse est que vous faites 
dessiner l'ebauche de ces arches que je vous ay aussi envoyä mais comme 
Ai r Dresche n'est pas presse de les ravoir cela ne doit pas tarder votre reponse. 
-Tay pris la libert£ de vous prier dans ma derniere lettre d'employer quelqu'un 
de vos amis de la Diette pour me faire rester ä S* Arnoul parce que j'apprehende 
d'en sortir, peut 6tre n'avez vous pas receu ma lettre assez töt pour cela, quoiqu'il 
en soit je reste icy et je me ferai un plaisir de vous rendre tous les petits 
Services qu'il me sera possible malgr6 les murmures de notre Prieur et sous-prieur. 
M r Dresche n'etant pas capable de me donner aucun* eclaircissement sur ce qui 
regarde la Naumachie parce qu'iPest trop jeune. Je me suis adresse a son 
maitre M* de Courmontagne qui me les a promis. Depuis votre derniere reponse 
j'ay et6 plusieurs fois chez M r Lavraut mais je ne Tay point trouve. il est a 
Anci qui fait travailler ä ses vignes sitot qu'il sera revenu je l'iray voir. 11 
s'imagine m6me avoir la figure de cette Reine 1 ) dans un petit livre latin qu'il 
m'a montr6 et qui a 6t£ 6crit et imprimG il y a environ 200 ans par deux 
voyageurs curieux ou est aussi depeinte une arche de Jouy. En vain je Tay 
pri£ de me preter pour un jour ce petit livre dont le commencement est dechir£, 
il n'a jamais voulu m'ayant seulement repondu que je pouvois venir chez kii 
le copier mais je n'ay pas eü le tems. D'ailleur cette figure n'a aucune marque 
de Reine mais plustot d'une simple femme assez bien faite qui est assise sur 
un jeune cheval ou plutot sur une mule qui n'a ni bride ni seile. 

J'ay et6 dans l'eglise des Recollets pour examiner ce tombeau dont je 
vous ay parte dans ma derniere lettre mais je n'y ay trouve que la figure au 
naturel d'un Recollet couch£ sur ce tombeau avec cette inscription : cy gist Thiers 
chanoine ecolatre de Metz et Prevost de S* Arnoul decede le 1 May l'an 1772. 
Aussitot que j'auray achev£ et mis au net la petite inscription de Metz que 



*) Voyez plus loin, lettre du 4 juin 1746, numöro 2. 




240 — 



vous rae conseillez d'ajouter a mon petit ouvrage j'auray rhonneur de vous 
Tenvoyer puisque vous voulez bien avoir la bonte de l'examiner et corriger je 
seray de plu9 en plus avec toute la reconnoissance possible et un tres profond 
respect 

Mon tres reverend Pere 

Yotre tres humble, tres obeissant 
et tres oblige serviteur 
A Metz ce 9 May 1746. D. Theodore Brocq. 

Je viens d'apprendre que M. Lavrau est revenu je Tiray voir deraain. 
J'espere qu'il me donnera quelque eclaircissement sur la Reine Gilette. 



f AS* Arnoul ce 4 juin 1746. 

Benedict te. 

Mon tres R. P. 

Je me scais bon gre de vous avoir envoy£ Tebauche des arches 

de Jouy telles qu'elles sont aujourd'hui me doutant bien que cela vous feroit 
plaisir. Un de nos Religieux qui est d'Anci proche de Jouy et plusieurs autres 
personnes qui ont vu cet ebauche assurent que les deux du milieu qui sont 
pointees representent fort naturellement ces dittes arches telles qu'elles sont ä 
present. Comme tout ce qui vous fait plaisir me le fait aussi j'ay bien de 
l'obligation a Madame Raele native de Nancy et Religieuse de la Presentation ou 
de S** Elisabeth que je connois il y a plus de 20 ans lorsqu eile blanchissoit le 
linge de la sacristie de S* Arnoul ou j'etois sacristain. On faisoit alors quelque 
charite de quelques quartes de bled a ces pauvres Religieuses mais depuis long 
tems on ne leur en fait plus. Je ne scay pourquoi. Si j'avois jamais quelque 
autorite ou la moindre chose en ma disposition je leur ferois volontier quelque 
petit present pour temoigner ä cette Religieuse ma reconnoissance de m'avoir 
procure la connoissance de M r Dresch qui comme tout le monde me l'assure 
etoit le seul capable de reussir aussi bien qu'ü a fait dans le plan des arches 
de Jouy et qui neanmoins vous a epargne 28 liv que demandoit encore M r L'huilier 
architecte et dont vous n'auriez pas 6t6 si content. 

.... Pour repondre aux demandes que vous me reiterez dans votre 
derniere lettre je vous diray 

1° que j'ay ete voir M' Lavraux aussitot qu'il a £te de retour d'Ancy 
l'ayant questionn£ il m'a repondu quMl a connu ce Mr Bourgeois de Chalenay 
dont vous demand6 des nouvelles. 11 etoit dit-il avocat a la suite du Parlement 
de Metz et dans un tems secretaire de M' Tavocat general du Chanay, il etoit 
natif de Gascogne neveu de Mr Varillas historien qui a beaucoup ecrit a Paris, 
il s'est marie a S*« Manehould a la fille de M* Ledoux conseiller. 

2° il dit qu'on ne scait pas precisement le nom de cette reine ni pourquoi 
on Ta appelle Gilette ; que quelques uns veulent qu'elle s'appelloit Charpaigne que 
c'est eile qui a donn^ son nom a Tlsle de Charpaigne l ) ou etoit son Palais ou il 
y a des restes d'une chaussee Romaine qui traverse la ri viere ä l'endroit de 

*) Non de Tantique ville romaine de Scarpone pres de Dieulouart (Meurthe- 
et-Moselle). 



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- 241 — 



Dieulouart — que dans une maison qui reste encore on y avoit trouv6 une 
pierre de marbre ou etoit representee la figure d'une Dame assise sur une 
cavale sans bride ni bridon allaitant son petit et eile tenant un panier de 
pommes 1 ). Voici sur quoi M* Lavrau appuie tout son raisonnement extrait de 
Tilineraire de deux personnes curieuses et scavantes dans un petit livre imprime 
ä Anvers l'an 1575*): 



A Nanceio III circiter M in sinistrd Mosellae ripä pagus est vulgo 
Dieuleuart, et arx in rupe, ad cujus pedem erumpunt gelidissimi fontes, 
magna aquarum abundantia. hic paulo ulterius ad eamdem Mozellae 
ripam vicus est exiguus Sarpainge de cujus antiquitate multa incolae 
referebant: oppidum olim amplum fuisse a Sarpinia quadam Regina 
denominatum qua et in eo Regnum habuerit. Ostendunt in ejus rei 
testimonium ruinas quasdam murorum ubi thermas quondam fuisse 
volebant. Nos qua eorum figura fuisset non valebamus conjicere tantum 
subdubitabamus num Castrorum inserviissent munitioni cum eorum 
magna sit crassitudo et foramina eis cernantur adhuc rotunda et 
angusta quasi ad ejaculanda missilia — Hic et numismata antiqua 
erui. Et hospes ad quem diverteramus nobis dedit areum nummum C. 
Caesaris Caligulae quem se ibidem reperisse affirmabat. Extat in pariete 
domus cujusdam rusticae antiquum marmor in quo Reginae illius imaginem 
esse volunt Est manu omnino artifice sculpta imago muliebris longioribus 
induta vestibus equi insidens quam pullus videtur lactare. Ipsa vero 
calatum aut simile quidpiam gestat in qua pomorum figura m ficubus 
haud absimilium videbamur dignoscere. Suspicari sane est ex hac 
sculptura locum hunc alicujus olim nominis fuisse: sed de boc ut et 
de aliis quamplurimis desiderantur historis fabellarum vero inanium 
apud profanum vulgus nullum esse modum nemini non exploratum 
existimamus. 



Voila mon R. P. ce que M r Lavrau m'a fait copier dans son petit livre 
in-12° qui est fort souille et dont les premiers feuillcts sont dechir£s. 11 croit 
que c'est cette reine qui selon l'inscription de Metz a ete" noyee en Mozelle et 
son cadavre retrouv£ en Seille oü les flots de lä rivierre debord£e l'avoient 
repousse\ Pay interrog£ d'autres personnes aage>s qui nTont dit avoir entendu 
dire ä peu pres la m£me cbose a leur grand pere — ils ajoutent que la riviere 
ne passoit pas alors au moulin ou est la figure de cette pretendue Reine — 
que c'estoit un grand cbemin qui se trouva inond£ d'eau lorsque la Reine y 
voulut passer. Son cocher luy ayant dit: Madame les eaux sont trop grosses 
nous ne passerons pas par la, s'il plait k Dieu, eile repondit en colere, plaise a 
Dieu ou non plaise, passe, passe. Que le cocher ayant obei sa chaize ou carosse 

*) Probablement une repr^sentation de la d£esse Kpone, protectrice des 
b£tes de somme cbevaux, mulets, ;lnes ; repr6sentations assez communes dans 
nos regions de TEst. 

*) Nous avons fait erreur plus haut en pensant que le livre de M. Lavraux 
fut ritineraire de Jodocus Sincerus. II s'agit ici d'un itineraire publie ä Anvers 
en 1676 dont nous n'avons pas jusqu'ici trouvo le titre dans les ouvrages de 
bibliographie que nous avons consult£s. 11 semble renfermer des dcHails interessants 
puur la Lorrainc. Nos informations a Anvers m< A me n'ont pas abouti. 



16 




fut renversee et eile noyee mais le cocher ne perit point. G'etait apparemroeDt 
dit le peuple une payenne. C.'est ce que sa reponse impie a fait conjecturer. 
J'ay «He voir M r Guichard notre ancien notaire qui est ägc de 90 ans, a encore 
bon jugement, bonne memoire mais ne voit presque plus. Je croiois qu'il 
m'instruiroit la dessus mais il m'a dit qu'il n'en scavait pas plus que M r Lavraux. 
il m'a prie de vous presenter ses tres humbles respects et de vous dire qu'il 
seroit ravi de pouvoir encore vous rendre quelque service comme il a fait 
autrefois en vous prßtant une ancienne chronique. S'il voyait clair il ehercheroit 
dans ses papiers s'il y a quelque chose qui vous convienne mais cela lui est 
impossible. 

Pour ce qui regarde le dessein de la naumachie je n'ay rien epargne 
pour tacher de vous la procurer. Je vous ay dit dans ma derniere lettre que 
M r de Courmontagne me l'avoit promis assez gracieusement. II m'avoit dit qu'il 
me l'enverroit par son dessineur c-ä-d. par M r Dresch, .ingenieur, son disciple. 
N'en entendant point de nouvelles je Tay ete voir jusqu'a deux fois. Tantöt il 
m'a repondu qu'il n'avoit pas eu le tems et qu'il avoit un voyage ä faire et 
ensuite etant de retour qu'il falloit preferer les affaires du Roy et les siennes 
propres. Je lui ay lu la derniere fois l'endroit de votre lettre qui lui promet 
quelques morceaux d ? architecture fort singuliers il y a paru insensible, enfin le 
pressant de me donner par ecrit ou de me dire l'id6e qu'il en avoit il a 
repondu qu'il ne pouvoit pas qu'il falloit qu'il chercha ses memoires la dessus 
qui sont embrouilläs parmi mille papiers. M r Dresche s'est offert de les chercher 
il luy a dit qu'il lui faudroit bien trois mois pour les trouver enfin il m'a 
assur£ qu'il le feroit quand il pouroit. Vous serez plus content de M r Dresche 
que j'ay cependant eu bien de la peine a determiner de dessiner la Reine 
Gilette. D£s le lendemain que j'efi receu votre derniere lettre avec les ebauches 
des arches de Jouy, j'allay voir M r Lanc^on pour scavoir s'il en avoit un portrait 
mais je n'en ay point trouvo il- m'a seulement montro les petites figures qui 
sont au deux cotes de la statue de cctte Reine et m'a dit que vous les aviez 
comme lui dans l'histoire de M r de Madaure a la 9 e page mais que ce sont des 
morceaux detaches et transport£s a cette pile du moulin et qui n'ont aucus 
rapport a l'histoire de cette Reine — quelques voisins de ce moulin croyent 
le contraire mais ce sont des teinturiers qui le conjecturent au hazard. N'ayant 
pas trouve ce jour lä M r Dresche chez lui je suis retournö le lendemain apres 
bien des prieres pour l'engager ä vous rendre ce service. Nous avons et6 au 
moulin les eaux etoient extremement grosses et tres rapides a cause d'un orage 
arrive Tavant veille qui depuis Pont a Mousson jusqu'a Metz a ravage toutes 
les vignes. Mais le desir de vous servir et de vous contenter ne m'a pas 
rebutö — ayant prie un pescheur de nous conduire dans sa petite barque 
jusqu'aupres de la ligure et de donner le tems necessaire pour la dessiner il ne 
l'a point voulu faire a moins de 30 sols. Je lui offrois dix sols. mais un teinturier 
voisin a 6t('* plus raisonnable et s'est contento de dix sols. J'entray avec 
Mr Dresche dans la barque, il l'a crayonne d'abord; je lui recommandois Pinscription 
mais ne la pouvant lire il l'avoit laisso; je lui disois de ne point s'arrßter a 
dessiner les petites figures des deux cötes parce que vous les avez. mais le 
grand bruit des eaux rapides ne lui permettoit pas de m'entendre. Je vous 
avoue que je tremblois un peu dans cette nacelle et avois peine a m'y soutenir. 
Le moindre coup de vent auroit pu nous pousser dans Tabyme tout proche. 




Quelques jours apres faisant reflexion sur ce que vous soubaitiez absolument 
avoir la figure des caracteres de rinscription je priay de nouveau par une 
lettre Mr Drescbe de ne pas epargner dix sols pour se faire mener encore aupres 
de la ditte figure et de prendre le plus exactement qu'il pouroit la grandeur et 
la forme des caracteres de rinscription tels qu'ils sont afin qu'en les voyant 
vous meme vous en puissiez juger c'est ce qu'il a fait. Mais comme ils sont sur 
deux longs papiers je n'ose vous les envoyer par la poste cela vous couteroit 
trop. je vous les enverray avec mon petit ouvrage par la premiere commodite 
qui se presentera pour Nancy. Je n'ay pas pu vous ecrire plutot parce que 
M r Dresche ne m'a apporte qu'aujourd'hui tnatin ce portrait de la Reine Gilette. 
J'ay ete apres le diner voir Mr Lavrau pour le lui montrer il le trouve fort 
bien dessine et pour rinscription qui y est en grand il y a lu aisement les mots 
de Moselle et de Seille. l'epoque de l'ann£e 1546 qui est au dessus de la figure 
lui paroit nouvelle et d'un caractere different de rinscription qui est toute 
gothique. II ne peut dire si cela denote 1'annSe de la mort de cette Reine ou 
si c'est l'annee que la figure a ete faite et posee en cet endroit. La pierre ou 
est marque cette annee paroit a Mr Dresche de la mSme nature et du möme 
tems que la statue qui est entierement hors d'o?uvre et qui a cinq pieds 4 pouces 
de hauteur sans comter la hauteur des pieds de cette Reine qui sont Caches 
sous rinscription. J'ay ete pour voir ensuite M r Lavrau mais il est retourne ä 
Ancy. Des qu'il sera revenu je luy montreray les grands caracteres de rinscription 
pour voir s'il en portera le m£me jugement qu'il en a fait auparavant en cas 
neanmoins que je ne trouve point d'occasion de vous l'envoyer avant son 
retour. Ayant demande ä W' Dresche ce qu'il souhaitoit pour ses peines il ne 
m'a rien voulu repondre la dessus. II semble quasi qu'il ne veuille rien, tant il 
est content des bonnes manieres dont j'ay use avec lui. Mais je crois que vous 
Hes trop genereux pour recevoir ce portrait gratis. S'il refuse ce que vous lui 
oftrirez par mon moyen et s'il se contente de recevoir les vingt sols qu'il a 
debours6 ce sera autant d'epargn6 pour vous. Je suis fort tente de dcmander 
a mon superieur permission de le traiter un jour a diner, hazard d'£tre refuse\ 
Ce qui pouroit bien arriver ou s'il me l'accorde ce ne sera qu'apres le diner 
que je lui oflfrirai ce que vous voudrez et je crois qu'alors il le refusera. Des 
que j'auray mis au net ma courte description de Metz et des fondations de tous 
les monasteres je vous l'enverray avec les vies de Saint Arnoul et de Louis le 
Debonnaire puisque vous voulez bien me faire le plaisir de les examiner et 
corriger. J'ay et£ fort embarrass^ pour fixer la fondation de l'Abbaye de 
S* Glossinde vous mettez la mort de cette sainte en six cent neuf ou dix dans 
la page 368 tome 2 et dans la page 629 vous dites avec le Pere le Cointe, 
Baillet et autres qu'elle mouroit l'an 779 vous verrez comment j'ai refute ce 
demier sentiment, Permettez moi encore de vous dire qu'a la fin de la page 369 
tome I parlant de l'ancienne confraternite qu'il y a entre nous et les chanoines 
de la cathedrale, de S* Sauveur, de S* Pierre et de S* Marie vous avez oubli6 
ou plutot votre imprimeur, de nommer les chanoines de S* Thiebauld qui en 
sont aussi! Je me trouve oblige de finir faute de place en assurant votre 
Reverence que je suis et serai toujours avec un tres profond respect 

Mon tres Reverend Pere 
votre tres humble tres obeissant et devoue serviteuf 

D. Theodore Brocq. 
16* 



- *44 - 



+ 



(7 juillet 1746). 



Benedicite. 



Mon tres Reverend Pere, 



Voici enfin Toccasion la plus heureuse qui se presente et que j'attend 
depuis longtemps de vous envoyer mon petit ouvrage que vous avez eu la 
bonte* de me demander. C'est le R. P. Prieur de Saint Leopold de Nancy qui est 
ici qui veut bien s'en charger et qui m'a dit qu'il esperoit trouver ä son retour 
votre Reverence a Nancy ou au moins quelqu'un de vos religieux. Si vous venez 
jusqaa Metz cela fera bien du plaisir a vos amis et surtout a M r Lanpon qui 
vous presente ses tres humbles respects et a moi votre petit serviteur qui prie 
votre Reverence de vouloir bien examiner ces histoires qui a la verite ne sont 
que des collections tirees de vos ouvrages mais qui dit-on feront plaisir aux 
peuples qui n'ont pas moiens d'acheter vos histoires et seront ravis de trouver 
icy amasse en abbreg£ ce que Ton peut dire de la ville de Metz. Je ne Tay fait 
que dans Tesperance que vous me pardonneriez volontiers la liberte que je 
prends de vous copier aussi bien que Meurisse de Madaure et je ne manque 
pas de vous citer souvent tous deux puisque Thonneur vous en est du. Ayez 
donc je vous en supplie la bonte de corriger, effacer, changer et ajouter librement 
tout ce qu'il vous plaira. Si vous jugez qu'il y ait trop a corriger et que cela 
ne merite pas d r £tre imprime je consentiray ä jetter tout au feu. Mais si apres 
Tavoir corrige vous croyez (comme ceux qui Tont vft ici) que cela puisse etre 
de quelque utilite aux peuples, je vous prie d'avoir la bonte d'y joindre une 
petite approbation comme vous avez fait ä ma dissertation ; je vous en seray 
infiniment obligö. 

Marquez moi s'il vous plait ce que vous pensez de ce que j'ay ajoute 
a votre sentiment touchant l ancienne souverainetä des evöques ce que j'ay pris 
du fameux memoire de votre ami M r Lancon contre les pretentions de M p l^vßque 
d'aujourd'hui qui se donnoit le titre de Prince de Metz mais qui depuis n'ose 
plus s'en qualifier. Quoique je declare qu'il ne m'appartient pas de prendre 
aucun parti la dessus peut etre que M r de S* Simon trouvera mauvais que j'ay 
parle de ce dernier memoire et que cela pouroit m'attirer sa colere (je) feray bien 
de le supprimer V mais d ? un autre cöt6 cela pourra deplaire aux Messieurs du 
Pariement. Je crois devoir corriger le bas du titre de ce petit ouvrage au Heu 
de mettre: ces deux histoires n'etant encore que manuscrites, je diray l'essay 
de ces deux histoires fut presente &. car ce que je fis presenter ä Mgr le 
Dauphin ne contenoit pas plus de 24 pages. Je ne scai si je dois passer sous 
silence la piete que notre Roi a fait paroitre lorsque son confesseur lui presenta 
une bague de S* Arnoul. Cela me paroissoit asse glorieux pour S. Arnoul et je 
l'avois rapport£ dans la vie de ce Saint, que j'ay fait presenter a Mgr le Dauphin 
et qu'il a emportö avec lui mais depuis quelqu'un m'ayant conseille d'omettre 
tout cela parce qu'il sembleroit que je voudrois faire passer pour un miracle 
de S ft Arnoul la guerison du Roi et que cela pouroit attirer des railleries de 
certaines gens je n'en n ai point parle. Gependant faisant reflexion que le Pere 
Confesseur du Roi m'avoit temoigne £tre fort content de ce que j'avois rapporte 
ce fait et parle de lui en cette occasion m'ayant dit plusieurs fois que cela etoit 
bien et que je n'avois rien avanc£ que de vrai je me suis ravise en remettant 
ces cinq lignes qui en parlent. II sera aise de les dechirer si vous ne les approuvez 




— 245 — 



pas. Parcequ'il m'a fallu remettre au net pour la troisieme fois tout cet ouvrage 
et que je n'ay pas la liberte de sortir lorsque je voudrois, je n'ay pas encore 
eu le tems d'achever et de parier des fondations des derniers monasteres de 
Metz cela poura remplir encore douze ou quinze pages. Je n'ay rien trouve dans 
Madaure ni dans votre histoire touchant les Antonistes de Metz. Le Superieur ne 
m'a pu dire autre chose sinon qu'il croyoit qu'ils avoient ete etablis a Metz en 
1380. Enlin vous nvapprendrez s'il vous plait si ce que j'ay dit touchant Phistoire 
du serpent extermine par S. Clement et sur Pannee de la fondation de S* 6 Glossinde 
est tolerable ou mal digere! Madame PAbbesse de S** Glossinde m'a assure que 
la Reine Theutberge epouse de Lothaire s'etoit retire a la fin de ses jours dans 
ce monastere de S* 6 Glossinde et y mourut mais je n'ay pi A i rien trouver sur 
cela ni dans le P. Daniel qu'elle m'a indique ni dans votre histoire de Lorraine 
vous me ferez plaisir de m'instruire la dessus. . . 

J'ay ete surpris que votre Rev. ne m'ait rien dit de Pinscription ni si 
vous l'avez pu dechiffrer ni si vous souhaitez d'avoir la grandeur naturelle des 
caracteres que j'ay fait retirer et que j'ay promis de vous envoyer apparemment 
tout cela est reste au bout de la plume et que la multitude de vos occupations 
vous a fait oublier d'achever votre lettre car eile n'est ni signee ni dattee. Je 
vous envoye donc ces caracteres ou inscription que vous aurez la bonte de me 
renvoyer pour les rendre ä M r Dresche qui souhaite de les ravoir. J'ai parcouru 
toute la ville pour les montrer aux connaisseurs ils n'y ont pü lire que le 
premier raot qui est Moselle et au milieu de la 2 e ligne le mot Seille. Je les ay 
envoye ä M. Lavraux qui est depuis six semaines a Ancy son pays natal, sa 
femme me les a renvoye aujourd'huy sans m'apprendre ce qu'il a pense. Appa- 
remment qu'il n'a pu rien lire d'avantage au reste vos amis disent qu'il ne faut 
faire aucun fond sur tout ce que je vous ay dit que le peuple pense de cette 
pretendue Reine et que cela ne vous feroit point d'honneur de le rapporter dans 
votre ouvage. Je vous envoye encore les reflexions qu'a faite M r Baltus, scavant 
notaire de Metz, sur cette pretendue Reine — en Pallant voir j'y trouvai 
M r Lancon qui lui demandoit quelques lumieres la dessus, mais sa reponse ne 
vous eclaircira pas beaucoup la dessus, il croit que c'est quelque particulier qui 
ayant trouve cette statue en terre l'aura fait mettre dans la pile du moulin qu'il 
aura fait bätir et que longtems apres on lui a donne le nom de Beine Güette a 
l'occasion qu'il rapporte. J'ay souffert bien des railleries la dessus.... J'ai eu par 
ecrit Papprobation de M r Lancon, M r Bertrand et M r Decartes tous trois conseilliers 

du Parlement et des plus scavants le viens de trouver dans le Pore Daniel 

ce que je vous ay dit tout ä Pheure que j'avois cherche inutilement touchant la 
Reine Theutberge inhumee a S u Glossinde. Je ne scai si je ferois bien de parier 
dans mon recueil de la coutume immemoriale du Commandant et des Messieurs 
de l'hötel de ville qui la veille de S* Jean Baptiste vont tous les ans en ceremonie 
allumer un feu de joye au milieu duquel est au haut d'une perche une petite 
cage d'osier ou l'on renferme quelques chats pour 6tre brules. Personne ne m'a 
pu dire d'oü est venue cette coutume et ces Messieurs ayant cherche dans les 
archives de la ville ce qui y a donnö occasion, ils n'ont rien trouve. Quelques 
uns ont devine que c'est parce que les Messins idoldtres avant la predication de 
S* Clement adoroient des chats, ce qui m'a paru assez vraisemblable et m'a fait 
souvenir de ce que Saint Remy archeveque de Reims avoit dit au grand Clovis: 
incende quod adorasti adora qnod inrendisti. Je souhaiterois seavoir ce que 



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— 24B — 



pense la dessus votre Rev. Quand eile aura examin£, corrige et approuve ce 
petit recueil eile aura comme je l'espere la bont6 de me le renvoyer au plutöt 
par quelque commodite etc. 

avec un tres profond respect... 

D. Th. Baocy. 

A Metz religieux de S 1 Arnoul. 

ce 7me juillet 174«. 

f AS' Arnoul ce 29 juillet 1746. 

Benedicite. 

__ ^ ^ ^ ^ 

. . . Vos amis ont 6t6 bien mortilies de ce que vous soyez reste si peu 
de tems a Metz. Mr Salomon un de nos amis scavant et curieux nVa querrelle 
de ce que je ne Tay pas fait avertir de votre arriv6e il vous aurait dit bien des 
choses et en auroit appris de vous. Mais en vain le prirois je de me donner par 
ecrit ce qu'il scait. Mr Lavraux soutient toujours qu'il a lu autrefois dans Tins- 
cription de la Reine Gilette ces paroles : Je suis perie en Mozelle et retrouv&e en 
Seilte, et il croit que la pierre a ete cass6e. Gependant je Tay vu de fort pres 

il m'a paru que la pierre n'a jamais ete plus longue comme je chercbe 

toujours a vous procurer quelque chose de nouveau j'ay et6 voir si M r Fery 
conseiller du Parlement etoit revenu de sa seigneurerie et l'ayant trouv6 je lui 
ay dit que votre Rev. avoit £te bien rnortiliee de n'avoir pu lui parier il m'a 
repondu qu'il l'etoit pareillenient de ne s'etre pas trouv£ chez lui au tems de 
votre visite qu'(il) etoit tres porte a vous faire plaisir et que le trimestre des 
sceances du Parlement devant ünir avec ce mois er. il auroit le tems de s'appli- 
quer ä. chercher dans ses memoires ce qui pouroit üous etre utile mais qu'il ne 
po avoit pas se dessaisir de ses pieces 

Le sieur PStre apoticaire m'a assurö que vous vouliez faire depeindre le 
tableau de Jupiter que vous avez vu dans sa cour. Pen ay par!6 au sieur Mangin 
Peintre et Tay prie de l'aller voir pour me dire ensuite ce que cela pouroit 
couter pour le depeindre ou seulement pour le buriner ainsi que la ligure de la 
Reine Gilette (je n'ay pas ose en parier au sieur Dresch qui feroit trop de 
difficult£ pour cela et demanderoit trop) mais ce sieur Mangin n'a pas encore eu 
le temps de me faire reponse. Voyez ce que vous voudriez donner pour cela et 
si vous voulez encore lui faire dessiner le peigne de la reine Hildegarde. Si 
vous aviez vu encore le petit cofTre d'yvoir de la meme Reine qui est dans 
notre tresor qui est de la longueur d'un demi pied ou est represent£ en relief 
d'un cöt£ le sacre d'un evSque a ce que je crois ou la mission d'un apötre et 
de l'autre les quatre evangelistes et J. C ou S' Pierre assis au milieu dans une 
chaise avec deux autres ligures et deux seraphins aux 2 bouts vous desireriez 
peut etre en avoir aussi le dessein. Si je seavais dessiner je le ferois de tout 
mon coeur, mais je n'y connois rien, trop heureux si vous me jugiez capable de 
vous rendre quelque autre service car je suis et serai toujour avec tout 
Testime etc. 

D. Theodore Brocq. 

* X J II (Hait vraiscmblablement d^tenteur au moins d'une partie de la biblio- 
theque et des papiers de Paul Ferry. 



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— 247 - 



t 

Benedicäe. 



A S* Arnoul de Metz ce 2 janvier 1747. 



Mon Tres R. P. 



Je ne scay ce que pense votre Rev. du long silence que je garde avec 
eile depuis qu'elle m'a renvoye mon petit ouvrage qu'elle a eü la bont£ de 
corriger et d'approuver .... (excuses) .... J'ay ete agreablement surpris d'y 
trouver si peu de corrections c'est pourquoi en attendant que j'aye le tems de 
le mettre au net je me suis content^ de coller de petits papiers sur les endroits 
corriges dans les vies de S* Arnoul et de Louis le Debonnaire et dans la 
Dissertation. Ensuite je me suis applique ä achever l'histoire de la ville de Metz. 
Pour cela j'ay 6t6 dans tous les monasteres et on m'a prete de bons memoires 
surtout les Peres Antonistes sur Vorigine de leur ordre et de leur etablissement dans 
Metz dont vous ne parlez point dans votre histoire. M r Bertrand conseiller au 
Parlement m'a aussi donne de fort bons memoires mr la maison de S t Nicolas 
dont vous ne parlez point. J'ay aussi fait l'abbrege de tous les conciles tenus ä 
Metz etc. 

Le tres R. P. President m'a renvoye depuis peu mon ouvrage avec une 
lettre gracieuse dans laquelle il me loue et m'exhorte ä continuer de travailler 
il dit qu'il faudroit retrancher ce qui sent l'orateur dans la vie de S fc Arnoul 
qu'il trouve trop peu historique. 11 ajoute que dans ma dissertation je ne pousse 
pas assez mes preuves qu'il desire que je les elende un peu plus — qu'enfm il 
consent que j'aille moy meme vous porter tout ce que j'ay ajoute a l'histoire de 
Metz que votre Rev. n a pas vü et qua mon retour je Taille voir a Toul ou il 
me donnera des marques de son estime pour moy. 

Permettez qu'en finissant cette lettre je vous souhaite une heureuse annee 
suivie de plusieurs autres et remplies de toutes les benedictions du Seigneur. 



J'ay trouve depuis peu dans des chroniques d un Religionaire fort bien 
ecrites l ) que m'a prGte un marchand de Metz et qui ne commencent que vers 
l'an 1560 et ne rapportent presque que des faits de guerre et de passages des 
troupes par Metz; une inscription decouverte Fan 1676 en travaillant aux fortifi- 
cations devant la porte des Allemands et qui etoit gravee sur un tombeau de 
pierre dans lequel il y avoit des urnes et quelques vaisseaux de terres et 
quelques medailles. Voicy cette epitaphe qui vous fera peut etre plaisir*): 



Memoriae Apollinaris de numero Misiacorum candidatus vixit annos XXXX1 
excivitate Tracia commilitones fecerunt illius. 

On ne dit point en queis caracteres etoit ecrit cette epitaphe. 



r ) Ges chroniques ont ete publikes en 1860—6, par (Ihabert, sous le titre: 
Becueil Journalier de ce qui s'est passe' de plus mhnorable dans la cite de Metz et aiix 
environs depuis Van 1656 jusqu'ä 1683 par Joseph A ncillon. — Metz — Pallez- 
Rousseau en-12. 

-) Robert — Kpigraphie de la Moselle - 11° ptie, p. 87. 



J'ay Thonneur d'etre etc. 



D. Theorore Brocq. 



D. M. 




t 

Benedicäe. 



(18 Mars 1747). 



M. T. R. P. 



Permettez moi s'il vous plait que je me donne l'honneur d'ecrire a 
votre Rev. cette lettre pour la prier de nie tirer de quelque inquietude ou je 
suis de scavoir ce qu'est devenu mon petit ouvrage. Je Tay laisse au tres 
R. P. President ainsi qu'elle me l a conseille. II m'a assure qu'il le liroit en 
peu de jours et qu'il vous l'enverroit aussitöt avec ce quil en pense. Je n'en 
ay point de nouvelles depuis. J'apprehende que vous ne l'ayez renvoye icy et 
que l'ayant adresse ä mon superieur 

Comme j'en ay un second exeinplaire qui est un peu brouille je me suis 
applique depuis mon retour de chez vous ä le relire et ä corriger moi-meme 
quelques endroits que j'ay trouve defeetueux. J'ay ajout£ un abbrege de la vie 
de S* Chrodegang et de l'abbaye de Gorze qu'il a fonde mais en pillant toujours 
dans votre Histoire de Lorraine et je suppose que vous voulez bien me le 
permettre aussi ay je soin de vous citer a la marge apres les auteurs que vous 
citez. Peut £tre serez vous bien aise de scavoir ce que j'ay ajoute ä l'article de 
la fondation de la collegiale de S x Sauveur et que j'ay WvO d'un memoire que 
m'a fourni depuis quelques jours un chanoine de cette collegiale et qu'il a 
trouve'* dans leurs archives. L'Eglise de S fc Sauveur, dit-il, batie par l'eveque Vala 1 ) 
au milieu de la place nommee aujourd'hui de S* Jacques, etoit si haute qu'on 
auroit pu placer de l'artillerie sur la Platte forme qui couvroit la voute et c'est 
ce qui fut dans la suite la cause ou du moins le pretexte de sa demolition 
arrivee en lö(>5. 

Messieurs d'Ausance gouverneur de Metz et Vaudoncourt gouverneur de 
la citadelle en ayant fait la visite avec Guerin ingenieur en chef, jugerent qu'elle 
pouroit 6tre nuisible ä la citadelle qui etoit recemment bätie. Le Chapitre 
presenta sa requöte ä M r d'Ausance pour le prier d'ordonner seulement d'abattre 
la voute de l'Eglise et de l abaisser tant et si bas qu elle ne puisse nuire mais 
il ne fut point ecoute. Des le jour mAme Mr D'Ausance donna son decret portant 
(ju ? il etoit necessaire pour le service du Roi d'abattre promptement TEglise de 
S* Sauveur jusquW terre et d^*s le lendemain 18 fevrier de Tan 1565 Ton 
commenca a la dernolir ce qui a donne a la ville une nouvelle place d armes 
plus spacieuse que celle qui est devant TevOche tout proche la cathedrale. Les 
chanoines apres la demolition de leur eglise se retirerent dans la chapelle de 
leur cloitre ou ils ont Continus jusqu'a present de faire l oflice canonial. Cette 
chapelle avec le cloitre avoit ete batie vers le milieu du onzieme siecle par 
Adalberon troisierne du nom qui cherissait particulierement cette collegiale — il 
augmenta le nombre des chanoines et leurs privileges ce qui Ta fait regarder aussi 
bien que Vala comme le londateur du Chapitre de S 4 Sauveur. II mourut en 
odeur de saintete et un ancien Martyrologe manuscrit qui est conserve dans les 
archives de cette eglise le met au nombre des saints et en fait mention le 
jour de novembre; il ne paroit point cependant que le Chapitre en ait jamais 
fait Poflice. Apres la dite demolition de l'Eglise de S* Sauveur ses ossements 

M Eveque de Metz ^876—882) fut tue a Remich en s'opposant a une in- 
vasion des Normans dans la vallee de la Moselle. 




— 249 — 



furent mis avec ceux de Vala dans une chasse qui est placke dans cette chapelle 
du Cloitre qui sert maintenant d'eglise collegiale, entre le ehceur et le sanctuaire 
ä main droite, au dessus de la porte du collateral. On conserve encore dans 
cette eglise une chasuble de ce pieux ev£que. Elle est d'une etoffe de soye 
violette on sen sert pour dire la messe le 13 novembre jour auquel on fait son 
anniversaire. On trouve peu de pieces d'ecritures qui constatent l'etat de ce 
chapitre dans son origine. Apres quelques changements qu'il a souffert en 
diflferens tems il reste maintenant compos6 de deux Dignit£s qui sont la Prevote 
et le Doyenn6 avec douze Prebendes Lavrau beaufrere de D. Louis Riclot 

m'a dit qu'il avoit vu et tenu la ligure de Jupiter trouvöe l ann6e derniere dans 
les fondements qu'on a creuse dans la riviere pour faire un nouveau Pont de 
Chambiene proche le quartier des juifs et dont je vous ay parle, il m'a assur6 % 
que cette figure est de bronze haute environ d un pied et a une gründe barbe comme 
les Capucins un bras eleve en tuiut, l'autre est casse. (.'/est luv mßme qui a 
conjecture avec M r Seron que c'est la " ligure de Jupiter. M r l'Intendant qui la 
possede dans son cabinet ne reviendra icy que dans quelques mois. Un seavant 
de nos meilleurs amis nomme Salomon et qui estimoit beaueoup votre Rev. qu'il 
avoit dessein d'aller voir l'6t6 prochain vient de mourir par une chute dans la 
cave d'une maison ou l'on batissoit. II n'a compose aueun ecrit — il seavoit 
bien l'histoire. 11 m'a dit quelques jours avant sa mort que le Rot de Prusse 
avoit dam sa bibliotheque un gros et ancien manuscrit des Archives de iS* Arttoul 
et qu'il avoit fait dire ä nos Peres il y a qqs annees par un de ses officiers passant ' 
ä Metz que si on vouloit Vacheter il le donneroit pour peu de chose parce qu'il 
n'en a aueun besoin. On croit que ce Prince l'a eü par le moyen de quelque 
ministre lutherien de Metz ä qui apparemment on l'avoit pröte mais nos Peres 
n'ont temoigne aueune envie de le ravoir. J'ay cru bien faire de vous en 
avertir ahn que si vous desiriez de l'a voir et que s'il se presentoit par hazard 
quelque occasion de le faire revenir et de l'achepter vous puissiez satisfaire 
votre curiosite. M r Decartes qui vous salue tres humblement venant me remercier 
du bois petrifie et des coquilles que je lui ay fait venir d'Hautville et dont j'ay 
fait part aussi a Messieurs les Conseillers Lan<;on et Bertrand, m'a montre une 
liste imprimee des personnes seavantes natif (sie) d'Alsace contenante six feuillets 
qu'on lui a envoyä par la poste et m'a dit qu'il souhaiteroit que je fis de möme 
une liste des seavants nos a Metz pour la faire entrer v dans mon ouvrage je lui 
ay repondu que je n'en avois pas le teraps et que quand je feuilleterois tout 
More>i et votre Histoire j'en trouverois bien peu. II m'a assurG que j'en trouverois 
un bon nombre. Vous les connoissez mieux que moi il me semble que l'on m'a 
dit il y a quelque temps que vous travailliez ä un ouvrage qui contiendra tous 
les auteurs qui se sont distingu£s dans l'Alsace, dans la Lorraine et dans Metz. 
Si vous vouliez bien m'envoyer les noms de ceux qui sont n£s ä Metz je les 
citerois dans mon ouvrage au cas que vous le jugiez a propos. Dans les lectures 
que j'ay faites jusqu a present je n'ay remarqu6 que deux eveques de Metz 
natifs de cette ville et le fondateur, premier abbe, de S* Pierremont. Jfe pourroit 
on pas y mettre le H. P. D. Jerome Pichon qui a ete bon Theologien et si souvent 
President de notre Congregation et Dom Romuald Abraham H fois visiteur et 
3 fois President. Je me souviens que le dit sieur Salomon defunt m'a dit qu'un 
nomme Ananus 1 ) si je ne nie trompe natif de Metz ä traduil ou interprete Piaute. 

M Probablement mal ecrit pour Amtic Foes, celebre medecin et savant 
helleniste ne ä Metz en 1528. 




J'ay appris de votre II. P. Sousprieur qu'il avoit foit un compliment en 'vers 
francais sur la convalescence de la sante du Roi etant a Metz et que mon 
Superieur l'avoit presente de sa part a Sa Majeste. J'ai oublie de lui demander 
de voir ce compliment. S'il vouloit bien me Penvoyer je pourois l'inserer dans 
mon ouvrage a l'endroit ou je parle de la maladie et sante du Roi. Je voudrois 
scavoir le nom de ce R. Pere — agreez que je lui presente mes tres humbles 
respects. J'ay corrige toutes les fautes que vous avez remarquees dans ma 
Dissertation et dans les vies de S fc Arnoul et de Louis le D. Je les ay donne ä 
lire a notre Pere Superieur et a quelques uns de nos anciens qui en paroissent 
fort contens. Un chanoine de la cathedrale et un etranger, scavant officier suedois, 
nie sont venus prier de les leur preter ä lire avec l'histoire abbregee de la 
ville, ils m'en ont temoigne beaucoup de satisfaction. J'ay ajoute ä Ja fin de ma 
Dissertation une preuve bien forte et tres evidente que j'ay trouve dans des chro- 
niques manuscrittes et dans le livre de la naissance progres et decadence de l'heresie 
lutberienne a Metz par Meurisse page 110. ils rapportent que des que l'abbe Juville 
eut appris la resolution formee de detruire leglise de S* Arnoul il lit deterrer 
les corps des Roys et Princes etc. qu'il y eut dix corps reconnus publiquement 
scavoir ceux de Louis le D. ? de la reine Hildegarde, de Drogon, de Vintron Pere 
de S* Glossinde etc. qu'il les lit mettre cbacun dans un petit coffre de bois et 
qu'on les transporta solennellement dans l eglise des Jacobins. Ce fut sans doute 
en consequence de cette Translation que I on mit sur le tombeau de L. le Debonnaire 
les 3 epitaphes qui la conürment. 11 me paroit impossible a tout esprit raisonnable 
de refuter une teile preuve et je crois que si le R. V. Longueval etoit encore 
vivant il s"y rendroit. On nra assure qu'il est mort il y a quelques annees. Je 
suis surpris que le T. R. President qui a lu cette preuve avec la Dissertation 
pendant l'Avent dernier m'ait dit que je ne pousse pas assez mes preuves — ne 
parlent elles pas assez delies mömes V Faudroit il ajouter des invectives et 
turlupiner les Bollandistes ? cela ne conviendroit pas et vous ne l'approuveriez 
pas. Jespere de votre bonte qu'elle voudra bien apres avoir corrige cette 
seconde partie de mon ouvrage m en donner une approbation, pour cela j'ajouteray 
si vous me le permettez a ces paroles de votre derniere approbation *J'ay lu 
de meine les neu de S* Arnoulf et du Vempereur Louis le Debonnaire.* Cecy avec 
les bistoires contenues dans la courte description de la ville de Metz et je ne 
doute pas que le peuple messin ne les voye avec plaisir et ne les lise avec edißcation, 
Apres une teile approbation je n'auray donc plus besoin que de celle du 
tres R. P. President — ayez je vous prie la bonte de l'engager ä me Tenvoyer 
au plutöt et avant que son autorite cesse, je vous auray a tous deux des 
obligations inlinies. Pour ce qui est du projet d'une Bibliotheque publique a Metz 
que j'ay mis a la lin de mon ouvrage je m'attends presque que vous me 
conseillerez de l'omettre, cependant le Pere Recteur des Jesuites m'a dit en le lui 
montrant avec Tarticle de leur lbndation qu'il a approuv£, que je ne risquois 
rien de le laisser. II a de mSme approuve le dessein que j'ay d'envoyer deux 
exemplaires de mon ouvrage lorsqu'il sera imprime au Pere Cönfesseur du Roy 
un pour lui et l'autre pour le presenter ä Monseigneur le Dauphin pour leur 
temoigner ma reconnaissance de l'obligation que je leur ay, au premier de ce 
qu'il a bien voulu presenter le petit essay des vies de S* Arnoul et de Louis le 
Debonnaire ä Mgr le Dauphin et a ce Prince de ce qu'il a bien voulu Pagreer 
et Pemporter avec lui et que par la ils ont <He causes que j'ay travaille ä 



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— 251 — 



Taugmenter a le perfectionner et a y joindre ce qui regarde la ville de Metz, 
le dit Pere Recteur a ajoute que si Mgr le Dauphin recevoit ainsi un exemplaire 
de mon ouvrage il ne manqueroit pas de le presenter au Roi et de lui lire au 
moins les dernieres pages c'est a dire ce projet d'une bibliotheque publique et 
qu'alors Sa Majeste pouroit y avoir egard ou employer quelque autre moyen 
pour en etablir une a Metz, que du moins eile ne desapprouveroit pas le zele 
que j'ay pour le bien public qui m'a fait former ce projet. J'attends la dessus 
votre avis je vous prie de me dire encore s'il faut mettre mon nom a cet 
ouvrage, quelques personnes me Tont conseille parce que disent elles en l'omettant 
on aura lieu de croire que je ne suis qu'un aventurier qui se cache et avance 
ce qu'il lui plait sans crainte d'ßtre connu ou de recevoir les reproches qu'on 
pouroit lui faire sur les defauts qu'on y trouvera. Cependant comme je ne 
merite pas le nom d'auteur et que mon nom ainsi que ma petite personne sont 
tres meprisables je crois qu'il suftira de mettre seulement par un religieux de 
la Congregation de S* Vanne ou par un Religieux de l'Abbaye de S* Arnoul de 
Metz ou si Ton craint que cet ouvrage ne fasse pas assez d'honneur a notre 
Congregation, je mettray simplement : par un Religieux de Metz. Je suivray votre 
conseil. J'avois d'abord dessein de ne demander autre chose a l'imprimeur de 
mon ouvrage qu'une trentaine d'exemplairs proprement reliez pour en faire 
present ä mes approbateurs ä mes amis et a quelques parents. Mais comme on 
dit qu'il y gagnera beaucoup ne ferois-je pas bien, suivant le conseil qu'on m'a 
donne de lui demander encore cent francs pour m'acheter une bonne montre 
toute neuve dont j'ay besoin et dont les Superieurs majeurs et möme le Chapitre 
gen£ral m'ont permis l'usage ä cause de ma surdite? Madame l'abbesse de 
S* 6 Glossinde ou j'ay prech6 pendant l'Avent et le Car£me et autres fötes nren 
iit present d'une il y a longtems mais s'etant de>angee et ne l'ayant pu faire 
raccommoder, j'ay et6 oblige de m'en defaire et comme j'ay preche gratuitement 
pendant 20 ans dans toutes sortes d eglises cathedrales et autres je n'ay jamais 
eü le moyen d'en avoir une bonne. 

avec un tres profond respect. 

Mon tres .R. P. 

Votre tres humble . . . 
A Metz ce 18 mars 1747. D. Thkodode Rroc^. 



f A Metz ce 8 juin 1747. 

Bentdicite. 

Mon T. R. P 

II n'y a que le R. P. Dom Leon Malo Prieur de Saint Vincent qui 

seroit capable de faire les corrections que vous jugez necessaires mais il n'en a 
pas le tems. Je ferai tout mon possible pour faire moy meme ces corrections 
et retranchements. J'ay deja commence mais je ne comprends pas bien ce que 
vous entendez en disant qu'il faudroit parier des chanoines de Metz, d une 
maniere qui leur fait honneur et ne les choque pas, car il me semble n avoir 
rien dit qui puisse les choquer. J'ay m£me 6vite de parier des reglements de 
reforme des chanoines de la Cathedrale que fit le cardinal d'Aigrefeuille que 
vous rapportez dans votre histoire non seulement parce qu'ils sont trop longs 



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pour mon abbrege rnais encore parce que j'apprehendois que cela ne leur plut 
pas. II est vray que dans la vie de Louis le D. citant quelque chapitre du 
Concile d'Aix la Chapelle j'ay rapporte le 124 n,e qui dit que les habits des 
chanoines doivent 6tre modestes et propres mais qu'il faut eviter la vanit£ et 
l'affectation sur quoi on dit apres Saint Jeröme qu'il y a des ecclesiastiques 
qui mettent tant de tems ä. se friser et Ii se parer qu'on les prendroit plutot 
pour de jeunes epoux que pour des clercs ; or cela n'a point ete dit pre eisernen t 
pour les chanoines de Metz mais en general pour les ecclesiastiques — neanmoins 
8 y il faut retrancher cette article je vom prie de me le dire; je l'omettray quoi qu'il 
nrait paru que cela pouroit servir d'instructions ä plusieurs ecclesiastiques qui 
se poudrent et se frizent selon la coutume d'aujourd'hui. Je m'attendois bien 
qu'il faudroit beaueoup retrancher dans l'histoire des Antonistes et de N. D. 
des Champs mais j'ay cru devoir rapporter tout ce que rapporte le manuscrit 
de Dom Decrochets dans ce que je vous ay envoye croyant que cela vous 
feroit plaisir de le lire ä cause du Prieure de S* Valentin, reforme par nos 
Benedictins de N. D. des Champs et que vous n'en parlez point dans votre 
histoire. J'ignore si ce Prieuri de St Valentin subsiste encore aujourd hui comme le 
dit le P. Decrochets mais peu m'importe de le seavoir. J'ay omis tout cela 
comme etranger k l'histoire de Metz j'ay passe aussi ce qui regarde la Sainte 
Lärme de J. C. que le sieur Baudoche avoit mis ou deposee en l'eglise de 
Notre Dame des Champs enfin j'ai passe presque tout ce que le Procureur des 
Antonistes m'a donne touchant le commenCement de leur etablissement ä Metz 
qu'il pretendoit 6tre des l'onzieme siecle — Ayant dit depuis peu au Procureur 
des Antonistes que la datte de l'acte qu'il cite dans le memoire qu'il m'a donne 
par lequel Ulric Commandeur de Pont ä Mousson cede sa maison de Metz aux 
Dames de S* Pierre est fautif puisqxCen 1578 Vlric n'etoit plus commandeur (tri 
par consequent Prieur de N. D. des Champs) ainsi que vous le rapportez dans la 
liste des commandeurs de Pont ä Mousson il m'a repondu que vous vom etiez 
trompi ce que je n'ay pas voulu croire. — J'avoue que j'ay place quelques 
histoires hors de leur rang il est aise de les y remettre. J'ay cru ne pouvoir 
suivre un meilleur ordre qu'en rapportant les histoires des fondations dans les 
tems auxquelles elles ont ete faites et pour ce qui regarde Tarrivee du Roi ä 
Metz et de ses suites. Je n'en parleray que lorsque j'en seray ä l ann6e 1744. 
Je m'attends bien que quelque effort que je fasse pour perfectionner mon ouvrage 
— il y aura toujours des critiques qui y trouveront des deffauts — mais les 
peuples et simples fideles pour lesquels je declare que je Tay compose* particu- 
lierement n'y prendront pas garde de si pres et ne sont pas si difficiles; au reste 
je declareray que je ne Tay fait qu'en attendant que quelque seavant veuille 
se donner la peine d'en faire un meilleur et d'un style plus elegant. — M r d'Aligre 
chanoine de S* Sauveur m'a dit qu/il ne s'etoit pas trompe en disant dans son 
memoire que vous avez vn, qu'il y a 12 probendes ä leur collegiales outre les 
deux dignites de Prevot et de Doyen mais que depuis quelque tems on a 
donne deux prebendes au Prevot et Doyen ce qui est cause qu'il n'y a a present 
que 12 chanoines — Ces deux Messieurs dont je vous ay parte dans ma 
derniere lettre qui m'avoient promis des remarques curieuses sur l'histoire de 
Metz n ont pu encore me rien donner. — On m'a dit que M r Seron avoit les 
manuscrits du P. Benoist Capucin sur l'histoire de Metz. 

avec un tros profond respect , } T n. lOGO 



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— 253 — 



A l'article de THopital S* Nicolas j'ay ajoute que M r d'Aubusson de la 
Feuillade de Metz est un de ses grands bienfaiteurs car outre la grande salle 
de l'infirmerie qu'il a fait faire en 1692 il lui a encore donn6 36 mille livres 
pour nourir et elever les enfants exposez et 6 mille livres pour la fondation et 
entretien d un second chapelain. J'avois dit que cet hopital etoit Charge de 
Tentretien du Pont des Morts. M r Guichard ancien notaire äge de 90 ans m'a 
apprit que depuis environ 20 ou 25 la ville s en est Charge moyennant la cession 
que lui a fait le dit Hopital des prez qui sont entre Vadrinove et la poudrerie. 
J'y ay parte encore en tres peu de mots de ledit du Roi touchant les nouveaux 
Reglements de l hopital. .raurois souhaitä de scavoir ce que votre Rev. ä pens6 
de ce que j'ay dit touchant les chefs de S* Henry et de S te Cunegonde que les 
religieuses Pröcheresses soutiennent avoir dans leur eglise et si cela a quelque 
probabilite — M r d'Aligre chanoine de S* Sauveur m'a encore donne un petit 
memoire d'environ 15 lignes touchant la fondation de la collegiale de N. D. la 
Ronde qui est fort ancienne. Si vous desirez de le voir je vous l'enverray ä la 
premiere occasion. Des que votre ouvrage sur les scavants de la Lorraine et de 
Metz sera imprime je vous prie de me le faire scavoir pour engager mon 
Superieur ä l'achepter. 



. . . N'ayant point oublie le desir que vous m'avez temoigne depuis pres 
d'un an d'avoir la figure du Jupiter trouve dans la Mozelle j'ai ete plusieurs 
fois chez M r l'Intendant — enfin hier je Tay heureusement trouve il m'a recu 
fort ^racieusement des que je lui ay dit que c'etoit pour faire plaisir ä votre 
Rev. et que dans votre dernier voyage vous etiez venu deux fois pour lui 
rendre vos respects. Notre Peintre a dessinS en sa presence cette figure teile 
qu elle est dans sa grandeur 1 ). M r l'Intendant ä eu la bonte de me dire qu'il avoit 
encore deux pierres anciennes et curieuses qui sont la figure d'un Mercure et 
d'une petite idole grotesque qui n'est guere plus grande que le doigt mais qu'il 
ne se souvenoit pas ou il les avait mis. 

M r Deslande grand vicaire est en peine de deux lettres qu'il a prßtees — 
M r Mahü qui nous a montre les Archives de la Cathedrale et qui travaille ä les 
ranger souhaiteroit fort d'apprendre de votre Rev. s'il n'y a pas un Prieure de 
S* Oran a ) ou Oron dependant de Bouzonville ou de Freichetroff — qui est ce 
qui a ete le fondateur, en quel tems et en quel lieu il est situe — l\ y a ä 
Metz quelque personne qui soutient que c'est un de ses parents qui a fond6 ce 
Prieure. Ce Monsieur qui travaille aux Archives qui demeure k Metz depuis trois 
ou quatre ans a deux mille livres de rente par annee pour ses peines. il m'a 
dit qu'il devoit bientöt aller ä Nancy ou il est mand£ pour travailler aussi ä. 
ranger les Archives de la Primatiale. 

') Voyez Histoire de Metz par des Religieux Benedictins, T. 1., p. 59, et 
Planche IV, numero 5. 

«) Probablement la chapelle de St-Oranne (Eschweiler) pr^s Berus, Kreis 
Saarlouis — Prusse. 



t 

Benedikte. 



1. Janv. 1748. 



Mon T. R. P. 




— 254 — 



Messieurs les Chanoines de la cathedrale m'ont communique" le cata- 
logue de leurs Reliquaires joyaux et livres qui sont dans leur Tresor que vous 
avez vü et que j'ay copie sur un inventaire authentique fait en 1682 ils n'en 
ont point de plus nouveau: il contient huit pages je Tay mis tout entier dans 
mon Recueil. Mais il ne rapporte pas les inscriptions qui sont sur plusieurs de 
ces Reliquaires ni quels en sont les Donateurs ni en quel tems on les a donne\ 

Faites moy la gräce de m'apprendre le titre de votre ouvrage affin que 
je puisse l'annoncer dans mon Recueil que je viens d'achever. J'ay beaucoup 
profite de vos bons conseils j'ay tout mis dans un meilleur ordre j'y ai ajoute 
beaucoup de choses surtout touchant l anden gouvernement de Metz. J'ai 
rapporte en abbregc les vies de 23 Rois de Metz et d'Austrasie et dans la 
suite la vie d'AndrS Valladier que j'ay tire de ses propres ecrits imprimes et 
manuscrits &. J'ay cru que tout cela etoit necessaire pour mieux remplir le 
titre que je mets ä la töte de ce petit ouvrage le voicy: Recueil Historique de 
ce qui est arrive de plus remarquable dans la ville de Metz depuis son origine 
jusqu'ä present, avec les Histoires abbregees des vies de S fc Arnoul et de Louis 
le Debonnaire & et une Dissertation pour prouver que le corps de ce grand 
Prince Ä — il y aura au moins 160 pages in 8°. il ne me reste plus a faire 
qu'une table alphabetique de toutes les Histoires rapportes dans ce Recueil 
ensuite je l'enverrai a Paris et prieray M* le Censeur de vouloir bien se donner 
la peine d'y faire toutes les corrections et retranchemens qu'il jugera necessaires. 

Je souhaiterois de scavoir si votre Rev. a devin£ ce que signifie la 
derniere inscription que je lui ay donn6 et qui consiste en ces mots si je m'en 
souviens bien : Carddua burdigale l ) — gravSe sur une pierre au dessus d une 
especc de niche dans laquelle est la figure d'une jeune personne. Pour ce qui 
regarde les lignes qui sont marquees au dessus de l'inscription comme en forme 
d une c.roix renversee le sieur Lavrau soutient que cela ne signifie rien, que 
c est une pure fantaisie des ouvriers qui ont coutume de marquer quelques 
lignes en forme de croix de S* Andre au dessus de leurs ouvrages en efTet la 
ditte inscription est gravce beaucoup plus profondement : 

Comme je mc suis imagine que votre Rev. recevant de notre Prieur les 
exemples des miracles de S* Renoist avoit dessein de les faire peindre sur le 
mur de votre grande gallerie du jardin j'ay dit a notre peintre qui a bien voulu 
dessiner gratis cette ligure que je vous envoye que je le proposerois a votre 
Rev. pour faire cet ouvrage apres Päques en cas qu elle n'ait point de peintre 
qui voulut lentreprcndre. Notre Peintre est un soldat natif de Prague qui 
travaille ici depuis trois ans pour plusieurs personnes considerables de la ville 
qui en sont contens 



J'ay recu le 14 de ce mois avec bien de la joye et de la reconnnaissance 
la gracieuse reponse qu'il a plfi a votre Rev. de me faire des que j'ay eu la 
liberte de sortir pour la recreation ordinaire de la semaine j'ay 6te proposer aux 

') Dom Rrocq semble faire nllusion ä l'inscription de C<traddouna r voyez 
Robert op. cit. II., p. 00. 



Th. Rrocq. 



A Metz ce 1 janvier 1748. 



t 

Benediciie. 



24 Janv. 1748. 



Mon T. U. 1\ 




— 255 — 



Libraires et Imprimeurs notre Recueil de remarques et de figures sur la ville 
de Metz. Iis m'ont repondu qu'il faudrait voir ce Recueil avant que de s'engager 
ä l'imprimer. Que dailleur ils croignent que cet ouvrage n'ait pas tout le debit 
qu'ils souhaiteroient quand mßme il seroit joint a mon Recueil parcequ'il couteroit 
beaucoup et qu'il n'y auroit que quelques curieux qui ne sont pas un grand 
nombre dans Metz qui voudroient l'achepter et que par consequent ces libraires 
ne seroient pas dedommagez de la depense considerable qu'ils auroient fait pour 
faire graver toutes vos pieces rares et curieuses. Mais si vous vouliez faire 
graver vous meme toutes ces pieces ils pouroient s'engager ä les imprimer des 
qu'ils les auront vfies — le sieur Mangin peintre et graveur que j'ay ete voir 
s'offre a les graver pour vous — mon petit ouvrage seroit bien honore s'il etoit 
joint au vötre et comme il composeroit la seconde partie, ou la premiere on 
pouroit le vendre separement^ou conjointement a ceux qui voudroient l'avoir — 
mais il est probable que les simples bourgeois se contenteroient de mon recueil 
et ne seroient pas curieux d avoir le vötre, parce qu'il couteroit trop eher. Je 
vous suis tres oblige de l'offre que vous me faites de me le communiquer 
j'attendray votre reponse la dessus — Voicy la liste des Reliquaires du tresor 
de la Cathedrale. M r Marniel chanoine qui m'a prete cet lnventaire m'a dit qu'il 
apprebendoit qu'il ne soit pas tout a fait exaet et que depuis l'an 1682 qu'il a 
ete fait il n'y ait quelques piece egaree qu'aussitöt que Mr Josset chanoine et 
thresorier de la cathedrale seroit revenu de Paris il l'obligeroit a faire un nouvel 
inventaire plus exaet. Votre Rev. me fera un sensible plaisir de m'envoier le 
plutot qu'il sera possible et meme par la poste s'il n'y a point de commodite 
la liste des seavants messins que vous avez eü la bonte de me promettre et si 
vous pouvez y ajouter sans vous trop gener la liste des ouvrages par lesquels 
ils se sont distinguez j'en seray encore plus content. Vous m'obligeriez encore 
beaucoup si vous aviez le loisir et la bonte de m'envoyer l'explication des 
quatre inscriptions romaines que je vous ai envoyees et que vous avez vft aux 
quatre cotez de la petite colonne qui soutient l'escalier du sieur Pettre apoticaire 
en Fournirue. J ay rapporte dans mon Recueil l'explication que vous avez donnee 
en parlant au dit sieur Pettre du tableau de pierre ou est represente Jupiter 
avec ses adorateurs ! ) et celle de Castor et de Pollux mais j'ay doute si vous 
aggreriez que je vous nomme. je me suis contente de dire que ces explications 
ont ete donne par un seavant Antiquaire. 
Mon tres R. P. 

Th. Brocq. 

Saint Arnoul de Metz 
ce 24 janvier 1748. 

f 6 Avril 1748. 

Benedicite. 

Mon T. R. P. 

Je me crois oblige de ne plus differer d'ecrire a votre Rev. pour la 
remercier d'avoir eü la bonte de m'envoyer la liste des seavans Messins. je 
vous avoue' neanmoins que je ne puis me determiner k m'en servir parce que 
je crains de grossir trop mon ouvrage et que d ailleur je ne scai ou trouver leur 

') Voyez Histoire de Metz T. I, page 55 et la Vignette ä la page 1. 



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— m — 



histoire et ce en quoi ils se sont distinguez. je Tay cherche inutilement dans 
Morery et dans vos ouvrages pour ce qui est de plusieurs scavans Evßques de 
Metz dont vous faites mention j'en ay parl£ en l'histoire fort abbreg£e que je 
me suis avisf* de faire pendant ce carßme de tous les Evöques de cette ville et 
qui ne contient que 40 pages qui ajoutees a tout ce que j'ay mis dans mon 
Recueil historique de Metz fera au moins 700 pages in-8°. Nos R. R. Peres ont 
ete fort surpris de voir en votre liste des scavans, D. Francois Jobal et 
D. Ambroise Mangin qui nont jamais passes pour tels et nont rien fait imprimer 
— permettez moi de vous dire que vos scavans amis en lisant cette liste m'ont 
assure que M. Nicolas Corberon etoit Procureur general du Parlement et non 
pas Avocat ainsi que vous l'avez marque et qu* Abraham Fabert imprimeur a 6t£ 
Maitre echevin de Metz. Le Religieux que vous avez Charge d'ecrire cette liste 
a oublte S. Auctor ou Auteur 18 ev£que et natif de Metz. Les deux premiers 
chanoines Reguliers fondateurs de l'Abbaye de S. Pierremont etoient aussi de 
Metz — vous pouvez y joindre un suffragant de Metz de l'ordre des Cannes 
nomme Gonrado Payen que ces Religieux mont assurez (Ure n6 k Ars sur Moselle 
a deux lieues de Metz qui etoit scavant. Son epitaphe que j'ay vü dans leur 
eglise ou il est inhume et ou est sa figure atteste qu'il mourut le jour des 
Rameaux Tan 1529 et qu'il etoit Religieux profus de ce couvent et eveque 
basilitain. Ce qui m'a fait naitre une difficultS que je vous prie de m'expliquer 
car vous dites dans votre premiere edition p. 1229 que les chanoines s'6tant 
mis en possession de la maison episcopale et de l'administration de l'6vech£ de 
Metz en 1505 pendant la jeunesse de l'eveque Jean de Lorraine ils prÄterent 
serment de fidelite' entre les raains de Teveque de Nicopoli suffragant du me*me 
^v6ch6 vous ne marquez point si ce suffragant etoit Carme ni s'il s'appeloit 
Conrade; mais Meurisse le dit a la page 607 et qu'il mourut Tan 1532 auquel 
ajoute-t-il succeda Cugninus de Roseriis qui intima des Rulles au Chapitre 
Tan 1533. Je trouve pourtant dit-il encore un Conrade Payen du meme ordre 
des Car m es eveque Rasilitan suffragant de Metz mort le jour des Rameaux Tan 
1529 ainsi qu'il est marque (Jans son epitaphe. Cependant ces Peres Cannes 
m'ont assure qu'ils ne connoissent d'autre suffragant de leur ordre que celui la 
qui est enterr£ dans leur eglise et mort en 1529. ils m'ont dit d'abord que 
c'etait le möme que Meurisse appelle eveque de Nicopoli mais l'annSe de sa 
mort est differente de celle de Conrade Payen eveque Basilitain enterr6 dans 
leur eglise et il n'est pas probable que celui ci ait ete en meme tems eveque 
de Nicopoli et de Basilite. 

J'ay adress£ la liste des Reliquaires au Prieur de S* Leopold pour vous 
la faire tenir. J'ay montre mon Recueil a M r Rullant le plus cclebre avocat du 
Parlement qui en a paru content ainsi que M r Perin syndic de la ville. J'ay 6t6 
voir M r De la Croix lieutenant de Police auquel j'ay confie mon manuscrit pour 
l'examiner et m'a proinis son approbation. J'avois prie le dit R. P. Prieur de 
S* Vincent D. Leon Malot de vouioir bien examiner mon ouvrage il m ? a refuse. 

11 est venu ici depuis peu un Operateur nomme M. Dupuis qui se vante 
d'avoir gueri des milliers de malades de toutes sortes, aveugles, sourds etc. par 
des secrets qu'il a appris en parcourant les 4 parties du monde et dont il 
rend a Dieu toute la gloire. Comme il se dit natif de Metz je Tay ete voir a 
Longeville oü il demeure pour m'informer s'il etoit veritablenient de Metz et lui 
ay dit qu'en ce ras il meriteroit dVtre mis au nombre des scavants de Metz 




- 2.V? - 



par ceux qui ont dessein cTen faire bientot l'histoire. 11 ma repondu qu'il est 
veritablement n6 et baptise k Metz et qu'il en est sorti ä l äge de 4 ans avec 
toute sa famille depuis environ 40 ans, qu'il alloit composer l'histoire de sa vie 
qui est toute singuliere et pleine d'aventures curieuses et qu'il nie l'apporteroit 
et me gueriroit merae aisement de ma surdite en ayant gueri de plus inv6te>6es. 
Plaise k Dieu que cela arrive je me croirois oblige de lui en t£moigner ma 
reconnoissance en mettant l'histoire de la vie de cet Operateur a la (in de mon 
recueil pourvu quelle soit bien proavee car vous scavez le proverbe commun 
qui dit a beau mentir qui vient de loin — Je Tattends tous les jours. II est 
venu des les premiers jours sans que j'en ay £t6 averti voir notre aveugle 
Dom Jerome Huvely pour lui offrir ses Services, se tlatant de le guerir mais il 
l a remerci£ honnetement disant qu'il setait mis entre les mains du Prieur de 
la Charit^ fort habil medecin et Chirurgien qui lui fait esperer de le guerir au 
mois de juin prochain. je le recommande a vos saintes prieres je m'y recom- 
mande aussi et suis toujours avec toute la reconnaissance possible . . 
Mon tres R. P. 

Votre tres 

A Metz ce 6 avril 1748. Tu. Brocq. 

religieux de S* Arnoul. 



f 19 Juin 1749. 

Benedicäe. 

Mon tres R. P. 

Ayant fait depuis peu reflexion sur la bonte qu'eüt votre Rev. en souffrant 
la liberte que je pris il y a 2 ou 3 ans de lui mander que j'avois remarqu£ 
quelqae faute dans votre Histoire de Lorraine et que vous m'en avez m£me 
remercie. J'ai cru que vous ne trouveriez pas mauvais que je vous ecrive cette 
lettre pour vous dire que j'en ay remarquä encore deux dans votre seconde 
edition que vous pouvez corriger en cas que j'aye raison en mettant des remarques 
a la fin de quelqu'un des autres Tomes que vous avez promis de donner au 
public qui me paroit s'ennuyer et murmurer de ce qu'ils ne soient pas encore 
imprimez — La 1* M faute que j'ay remarquG et qui vous a sans doute echappG 
est dans ce que dit votre Rev. touchant Pepoque de la fondation de P Abbaye 
de S* Glossinde vous dites & la page 367 Tome 1 de votre 2« edition ainsi que 
vous Pavez dit dans la l re edilion que cette sainte n6e en 680 apres avoir 
fond£ et gouvernS son abbaye pendant six ans mourut en Pann£e 609 ou 610 
agee de 30 ans et cependant a la page 629 du mSrne tome vous dites ainsi que 
an la l* re edition que S t0 Glossinde avoit fonde son monastere en Tann£e 773 
et Pavoit gouvern^ jusqu'en 779 qui est, ajoutez vous, Pannee de sa mort. Voy la 
deux epoques bien differentes et contradictoires. l'une ou l'autre est fausse. Je 
croiois que votre Rev. auroit corrigG cette faute dans votre seconde edition et 
que vous vous en etiez appercu en examinant mon Recueil historique sur la 
ville de Metz ou je m'en suis tenu a votre premier sentiment qui est celui du 
Pere Mabillon et ou j'ay refute le second sans vous nommer mais seulement 
le Pere Laboe et M* Baillet qui l'ont suivis. Apparemment que vous avez omis 
de lire Pendroit ou je prouve contre ces deux derniers auteurs que c'est en 
623 ou 24 que S ta Glossinde a fondee son abbaye — ma preuve se tire d« 

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258 - 



Tepoque certaine de Tannee de la mort de Vintrion Pere de Glossinde qui 
arriva selon Fredegaire et Mezerai en 597 ou 598 comme vous le dites vous 
mSme et par la cruautß de la Reine Brunehauld morte en 613 il est donc 
impossible que S te Glossinde ait vecu au 8 mt siecle et qu'elle soit morte en 773. 
La 2 me faute ce me semble consiste en ce que fond6 sur de nouvelles pieces 
que vous avez decouvertes qui vous ont oblig6 de retracter humblement le 
sentiment que vous souteniez avec plusieurs scavants modernes dans votre 
premiere edition touchant le mariage de Blithild avec Autelbert que ces auteurs 
ont assur6 n'est qu'une fiction vous ajoutez que cette Princesse Blithild epouse 
d'Autelbert ou Autbert 1 ) etoit Tille du Roi Clothaire second et non de Clothaire 
premier parce que dites vous il y a trop de distance entre Clothaire I«r et 
S* Arnoul mais permettez moi de vous repondre, sauf le respect que je vous 
dois. que cette raison ne me paroit point solide et me semble etre une meprise 
de votre part en voicy la preuve. Clothaire le* ayant eu 4 ou 6 fem m es selon 
les Histöriens rien ne me repugne de croire qu'il ait eu Blithild d'une de ses 
premieres femmes — que cette ülle ait epousG de son vivant le senateur Autbert 
et qu'Arnoul qu elle eut de ce mariage ait 6t£ ag6 de f> ou dix ans en l'annGe 561 
dans laquelle mourut son pere Clothaire I^r par consequent cinq ou dix ans apres 
cette mort c. ä d. en 566 ou 571 son fils Arnoald a pu se marier et avoir des 
enfants. En effet l'ancienne genealogie de S* Arnoul envoyee en 1446 aux 
Religieux de notre Abbaye dans une lettre du Prevot et des Chanoines de la 
Coll6giale d'Amaine ou d'Ammanse fond6e par S te Ode mere de S* Arnoul et que 
vous avez fait imprimer dans le 1 er Tome de votre 2 me edition assure que ßoggus 
(nomm£ par d'autres auteurs Botgise ou Bodasigile ou Arnould) epousa deux 
femmes qu'il eüt de la premiere (qu'on ne nomme pas) trois fils et une fille et 
qu'apres la mort de cette premiere femme il epousa la Bienheureuse Ode dont 
il eut pour fils Arnoul qui fut evSque de Metz. Or vous dites apres M r Baillet 
et autres histöriens que ce fut en l'ann£e 580 que naquit S* Arnoul c. üt d. 
dix neuf ans apres la mort de Clothaire premier que je soutiens etre son 
Bisayeul — il est donc visible qu'il n'y a point trop de distance entre ce 
Clothaire I er et la naissance de S* Arnoul par consequent S* Arnoul peut etre 
regarde comme son petit fils. Quant a ce que vous ajoutez que les Historiens se 
sont tromp£s en croyant que la Princesse Blithild ayeule de S* Arnoul etoit fille 
de Clothaire 1 er et que leur erreur est venue d'une faute de copiste qui a mis 
dans les Titres manuscrits : Blithildis filia secunda Lotharii, au lieu de filia secundi 
Lotharii ou Clotharii et que c'est ainsi que les exemplaires imprimez portent 
uniformement. J ose encore repondre qu'il me paroit au contraire qa'il n'y a eü 
aucune erreur ni dans les anciens manuscrits ni dans leurs copistes puisque 
selon vous et ces histöriens S. Arnoul est n£ en 580 et Clothaire second ne 
nacquit que quatre ans apres ce Saint c. ä d. en 584. II est donc impossible 
que la Princesse Blithild Mere de S. Arnoald et ayeul de S* Arnoul ait 6t6 fille 
du roi Clothaire ? puisque ce Roi n'etoit pas encore n£ au tems de la naissance 
de notre saint Eveque. — Une 2 mt preuve qui me paroit aussi evidente se tire 
du manuscrit de r Abbaye de Longeville que vous avez fait aussi imprimer dans 
votre Histoire page CI de la 2 edition qui contient une genealogie de S* Arnoul 
oü il est dit qu'Arnoul qui etoit aussi nomm£ Bonotogil ou Bodojisil fils de 

') Nomm6 habituellcment : Ansbert. 




— 259 — 



ßlithild et Pere de S* Arnoul s'etant separS d'un commun accord d'Ode son 
epouse embrassa le celibat se retira en Austrasie et fonda le Monastere de 
Vittelong (nomm£ aujourd'huy Longerüle) vers Tan 487 oü apres quelques annäes 
d une vie sainte il mourut et y fut enterre\ Or comme je viens de le dire apres 
les Historiens Clothaire second ne vint au monde qu'en 584 c. ä. d. trois ans 
avant la ditte fondation de l'Abbaye de Longeville faite par Arnoald Pere de 
S* Arnoul dans le tems que cet Arnoald s'etoit separß pour toujours d'Ode son 
epouse mere de S* Arnoul — par consequent la Princesse Blithild ayeule de 
notre Saint n'a pu etre fille du Roi Clothaire 2® et rien ne repugne de croire 
qu'elle etoit veritablement fille de Clothaire 1<>t. — Dailleur TAbbe Valladier 
Moreri dans la premiere edition de son Dictionnaire et une Chronique en 
anciens caracteres gothiques que j'ai vu dans notre Bibliotheque etc. marquent 
clairement que Blithild epouse du Senateur Autbert etoit fille de Clothaire premier. 
Enfin si Blithild eut et£ fille de Clothaire 2 e n>st il pas fort probable qu'Arnoul 
son petit fils auroit 6te eleve dAs sa jeunesse dans la cour de ce Roi ; or il est 
certain qu'il fut elev6 ä la cour de Theodebert 2 me roi d'Austrasie dans la 
connoissance des belles lettres et dans l'art de la guerre. II est vrai qu'apres la 
mort des Rois Theodebert et de son pere Thierri Clothaire second ayant reuniä, 
ses Royaumes celui d'Austrasie temoigna toujours beaucoup d'affection a St Arnoul 
qu'il etablit son Maire de Palais et gouverneur de son fils Dagobert qu'il eut 
enfin tant de respect et de veneration pour se digne Prelat que lui ecrivant un 
jour pour s'excuser de ce qu'il ne lui accordoit pas la permission qu'il lui avoit 
demand£e de quitter l'episcopat pour se retirer dans la solitude ce grand Prince 
commenca sa lettre par res paroles remarquables : Domine Pater Monseigneur 
et mon P£re. (C'est ainsi que vous avez traduit vous mAme ces deux mots 
latins). Or si Saint Arnoul eut 6t6 son Petit Fils l'auroit il ainsi appel£ ? Cela 
ne me paroit pas probable. — Si je me suis trompe en faisant ces remarques 
je prie votre Rev. de me le faire connoitre et d'excuser mon ignorance et si 
elles sont justes j espere que vous me pardonnerez la libert£ quo je prends de 
vous les mander ! Peut etre serez vous bien aise d'apprendre ce que deviendra 
mon Recueil Historique sur la ville de Metz j'ay l'honneur de vous repondre 
que je n'en scai encore rien il y a dix mois que je Tay envoye" ä Paris ä Tinscu 
de mon Superieur toujours tres indifferent, mais aver permission de nos RR. 
Peres Visiteurs. M* l abbo Josset chanoine tresorier de la Cathedrale et Predicateur 
du Roi l'a fait examiner par un censeur royal nomine 1 par le Chancelier et 
en ayant obtenu l'approbation alla la montrer a M r de Maboul maitre des 
requStes prepose pour faire dresser les Privileges des livres que Ton veut 
imprimer mais ce Mr Maboul dit qu'il vouloit auparavant montrer encore mon 
manuscrit k W le Chancelier qui l'a retenu pendant pres de 5 mois apres lesquels 
le dit sieur Maboul a dit a Mr l'abb6 Josset qui avoit 6t£ chez lui plus de 20 
fois pour avoir des nouvelles de mon manuscrit que ce n'etoit pas l'intention 
de M r le Chancelier de donner le Privilege necessaire pour Pimpression et ne 
donna aucune raison de ce refus ce qui surprit et mortifiat beaucoup M r l'abb6 Josset 
et moi encore plus. Cependant je ne desespere pas encore d'obtenir ce Privilege 
car j'ay receü Dimanche dernier une lettre de M r Perrin secretaire de M r le 
Marechal de Belle-Isle qui m'apprend que ce marechal qui a consenti il y a 
pres de six mois que je lui dedie mon recueil ira voir dans peu de jours Mr le 
Chancelier pour lui demander les raisons de son refus du Privilege et pour 

17* 



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combattre ces raisons a moins qu'elles ne soient invincibles. Je ne puis deviner 
qu'elles peuvent etre ces raisons. J'espere que M r le Chancelier qui ne scavoit 
pas que je voulu dedier mon ouvrage a M* de Belle Isle ce dont je rae suis 
avise fort tard et mon epitre dedicatoire n'est pas encore faite j'espere dis-je 
que Mr le Chancelier accordera le Privilege ä la priere de M r le Marechal qui 
sera ä Metz dans 3 ou 4 semaines et m'en donnera des nouvelles certaines. Je 
vous demande le secret sur toute cette lettre ecrite a la häte apres matines. Je 
suis oblige de fmir car le R. P. Prieur de Moyenmoutier qui veut bien s'en 
charger va partir. C'est pourquoi je ne vous diray autre chose sinon que j'ay 
l'honneur d'etre avec un tres profond respect. 



C'est avec plaisir que je me suis acquite des commissions dont il a plu a 
votre Rev. de me charger. 1° a Tegard des Chroniques de Philippe de Vigneul 
dont vous avez le premier tome et souhaitez avoir les deux tomes suivants et 
dont je n'avois pas entendu parier ; je les ay cherche inutilement du moins ceux 
qui sont ecrits de la mSme main que le premier que vous avez mais a force de 
recherches j'ay heureusement trouve l'original a ce que Ton croit des trois 
volumes de chroniques ecrites de la propre main du dit sieur Vigneul natif de 
Metz et marchand de profession. Son parent Mr Rusier ami de notre P. Prieur, 
conseiller- au Presidial de Metz les a depuis six mois. Un de ses parents qui 
demeuroit autre fois en cette ville et qui est maintenant etabli dans le Palatinat 
les lui a envoyees mais ä condition qu'il ne les pretra a personne quelque ami 
qu'il puisse §tre. II lui a dit qu'il en avoit refusä 400 fr. de feu M. de Coislin 
qui etoit fort curieux de les voir. Que cependant si quelqu'un veut les acheter 
il pourra les donner pour deux cents livres sans en rien diminuer. Ce conseiller 
qui demeure proche chez nous dans la Rue d'en bas vis ä vis l'appartement 
de nos chambres d'hötes m'a offert gracieusement d'aller chez lui quand je 
voudrois pour les lire et en tirer quelques extraits mais non pour les decrire 
entierement. Les trois volumes sont in-4°. de Tepaisseur de trois doigts. Le 1 er 
ä une preface, commence aux petits fils de Noe' le dernier article de ce tome 
commence en l'annee 1424 et linit par Thistoire de la grosse cloche nommee 
Mute refondüe en 1428. Le 3 me et dernier tome finit en 1500 il y est parle' du 
roi Francis 1 er dans les dernieres pages. A la fin de chaque Tome une ecriture 
differente mise au bas ou a la marge de la page avertit que tout cet ouvrage du 
sieur Philippe de Vigneul a ete retir£ par un de ses descendants des mains d'un 
etranger qui les avoit en 1624. Le dit sieur Rusier a encore un autre volume 
in-4° aussi gros que les autres tomes ecrit de la m£me main du sieur de Vigneul 
qui est assez brouill6 et ne paroit etre qu'un essai de la ditte chronique. — Je 
prevois M. R. P. que vous ne manquerez pas de m'exhorter d'aller souvent chez 
ce Conseiller extraire tout ce que je pourai des dittes chroniques c'est ce que 



Mon tres Reverend Pere 

Votre tres humble et tres obeissant serviteur 
D. Th. Brocq, Rel. de S* Arnoul. 



A Metz ce 19 juin 1749. 



t 

Beiiedicite. 



A Metz ce 10 juillet 1749. 



Mon tres Reverend Pere, 




— 261 — 



je ferois volontier pour vous faire plaisir mais je rTose en demander la permission 
ä mon Superieur. 2° Touchant les fondations et Petat present des Seminaires de 
Metz j'envoye ä votre Rev. ce que j'en ay dit dans mon Recueil avec ce que 
j'en ay appris depuis quelques jours. 

J'ai appercu dans la cour du sieur Pettre une medaille de plomb attache 
au bois d'une presse qui est dans cette cour eile est oblongue et de la largeur 
de la paume de la main quantite de figures y sont fort bien representees en 
relief — on y voit au milieu une personne ä genoux sur laquelle un Pontife 
tenant un vase en forme de corne verse quelque onction et plusieurs spectateurs 
semblent Stre dans Padmiration au dessus de cette personne est un autel et un 
sacrifice on voit au milieu ou plutöt a cote des Hammes la tete d'un belier et 
de quelque autre animal et aux deux cotez de cet autel sont des Pasteurs avec 
leurs troupeaux. On n'a pas pu m'expliquer ce que cela signifie et il n'y a 
aucune lettre qui le denote et le jeune sieur Pettre (car son pere est mort il y 
a pres de deux aus) n'y avoit pas encore pris garde je ne scai si eile y etoit 
quand vous y avez ete et si vous Pavez examine mais pour moi c'est la l re fois 
que je Tay vu. il m'a paru que c'est le Sacre de quelque Reine ou Roi. 

Je crois devoir recommander & vos SS. prieres M* Seron chanoine et 
chancelier de la cathedrale mort subitement le 7 de ce mois äge de 81 ans il 
avoit encore dit la Messe ce jour la, dine et soupe a son ordinaire et pris la 
promenade dans son jardin avec M r de Rochecolombe lieutenant du Roi. Quelques 
moments apres s'etre couchä le domestique voulant lui parier Pa trouve comme 
endormi du sommeil de la mort. On Pa enterre le lendemain aupres du feu 
sieur Princier dans la chapelle de N D de Tierce ou Ton met tous les Dignitaires. 
11 nrTavoit promis une petite figure representant une espece de furie qui n'est 
guere plus longue qu'un doigt on la vendra avec tous ses meubles et tableaux 
dans 16 jours. II avoit vendu six mois auparavant sa riche Bibliotheque pour 
15 mille francs aux Premontres de Pont-ä-Mousson. On dit qu'il a laisse tout 
son bien a Phopital de Metz et aux pauvres communautes. . . 

D. Th. Brocq, R. de S* Arnoul. 



f 22 Septembre 1749. 

Benedicite. 

~~~ Mon x. R. P. 

Vous serez sans doute surpris d'un si long delais ä repondre ä la derniere 
lettre dont votre Rev. nra honore — ce qui a cause ce retard est un voyage 
qu'ä fait M* Russier qui a les Chroniques de Philippe de Vigneul et le long tems 
qu'il a fallu pour avoir reponse de son parent qui en est le possesseur et qui 
demeure dans le Palatinat. Ce parent a enfin repondu qu'il souhaitoit avoir pour 
ses trois volumes de chroniques tous vos ouvrages c-a-d apparemment ceux 
que vous avez offert, votre nouvelle Histoire de JLorraine et votre Commentaire 
sur la Bible — j'ai repondu au sieur Russier que je ne croiois pas que votre 
Reverence voulut accepter cette condition et que vous n'avez offert que Tun ou 
Pautre de vos susdits ouvrages il m'a repondu qu'il ne pouvoit me dire autre 
chose que ce que son parent lui a ecrit. Au reste vous scaurez que le premier 
volume des dittes chroniques finit de la meme maniere que celui que vous avez 
mais plusieurs feuillets du commencement ont ete dechires et la premiere page 



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commence par ces paroles : lex trois cJuiteaux de Monlmtlian &. M r Russier m'a 

dit que vous pouviez vous passer de ce premier volume imparfait et qui n'a 

aucune autre Vignette qu'une petite qui represente l'ev£que Bertrand et les 
Treize — ainsi 1e votre est plus accompli. 
A S 1 Arnoul de Metz 

ce 22 septembre 1749. D. Theodore Bkocq. 

iSuit dans le manuscrit une longue lettre en date du 6 avril 1750 
\). Th. Brocq parle de ses dissentiments avec son Superieur). 



f AS* Arnoul de Metz 

Benedicite. ce 27 juin 1750. 

Mon T. K. P. 

Je crois faire plaisir ä votre Rev. en lui ecrivant cette lettre 
1° Pour (communication sans importance) 

2o , . . id. 

3° en envoyant a Votre Rev. ce qu'elle m'avoit demande touchant la 
fondation et l'etat present du seminaire que possedent ici les Peres de la Mission 
je vous ay marque que notre eveque avoit jug£ ä propos d'en retirer depuis 
peu tous les seminaristes pour les faire loger dans son nouveau seminaire mais 
ils n'y ont pas demeure longteras et je crois devoir vous avertir que ce Prelat 
y a renvoye depuis les vacances dernieres 40 ecclesiastiques qui etudient en 
Theologie — les autres plus jeunes sont enseignes dans ce nouveau seminaire 
par des Prötres sGculiers. 

4° je vous marquois aus»i que les Peres de la Mission possedoient le 
Prieure de Roselieure l ) ä une lieue et demie de Metz mais il y a pres de 30 ans 
(ju 1 ils en ont abandonne ä perpetuite tous les revenus avec la maison et une 
assez longue Chapelle ä nos Peres de Mouzon moyennant six cents livres de 
rentes payables chaque annee ä perpetuite, quelques bonnes ou mauvaises 
qu'elles soient. Nos Peres y ont fait bätir depuis une belle et grande maison 
capable de loger 9 ou 10 religieux et qui apparemment pourra leur servir 
d'hospice en tems de peste ou de guerre. Je ne scai qui sont les fondateurs de 
ce Prieure j'ai oubli6 de le demander aux Missionnaires. 

5° je me souviens de vous avoir dit que notre eveque vouloit supprimer 
la collegiale de S* Thiebaut et en avoit mAme eü le consentement du Roi pour 
l'unir ä son nouveau seminaire mais ces chanoines ont prouve clairement que 
ce Prelat avoit fait au Roi un faux expose de leur etat — je vous ai ajoute 
qifil sernbloit ([u'un etoit resolu de laisser mourir ces chanoines et qu'on 
deffenderoit de leur nummer des successeurs cependant il en est mort un depuis 
peu et le chanoine hebdomadier en a nomme un autre qui a pris possession du 
canonicat sans aucune Opposition mais les revenus du Prevöt et du Doyen mort 
depuis plusieurs annoes auxquels le Roi a droit de nommer ont ete donnez au 
nouveau seminaire. 

J ) Rozerieulles, pres Metz, ancien prieur6 de Tabbaye de Mouzon provenait 
d'une donation faite & cette abbaye, par Adalberon archev6que de Reims, vers 
la lin du X° siecle. Mouzon n'avait fait que rentrer en possession d'une de ses 
anciennes proprietrs (ju^elle avait alienoe un peu auparavant. 



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— 263 — 



. . . Je me persuade que vous ne voudrez pas faire graver et imprimer 1 ) 
parmi vos dittes figures antiques celle de la pretendüe Reine Gillette ni celle 
du pretendu Jupiter que je vous ai envoyäes parce que le (sie) premier n'ayant rien 
de certain touchant son Histoire eile ne serviroit qu'ä decrier Touvrage et a 
attirer quelques visees de certaines gens et la 2 mt qui represente un homme nud 
et estropte n'est pas ce me semble capable d'eclaircir Thistoire d'autant plus 
qu'elle n'est peut etre pas si ancienne qu'on Ta cru car M r Lavraux m'a assur6 
l'avoir vu il y a pres de 60 ans dans une grotte d'un jardin proche le 
Pont des grilles ou des juifs appartenant ä un nomm6 Gautier Chirurgien qui 
l'avait acheptä ä la mort du sieur Fetiq celebre avocat avec plusieurs autres 
figures anciennes qui furent toutes volles dans le dit jardin et quil est probable 
que le voleur poursuivi sur le champ jetta en passant sur le dit pont cette 
figure de bronze qu'il avoit cru d'or, dans la riviere oü on l'a trouvee en 
creusant pour les fondements d'un nouveau pont — voyla tout ce que j'en scais 
nonobstant l'extrgme longueur de cette lettre je me vois oblige d'ajouter pour 
vous faire plaisir que Ton a trouvä depuis peu dans les fondements de plusieurs 
maisons detruites pour faire une nouvelle Rüe vis-a-vis l'eglise de Saint Simplice 
des grands blocs de.pierre blanche et des grosses statues toute nuds (sie) aux 
bas desquelles il y a des inscriptions latines en characteres Romains *) 

D. Th. Brocq. 



A Metz ce 28 Septembre 1750. 
... Je n'ay aueune autre nouvelle a dire a votre Rev. sinon que M r de 
Belleisle a ecrit a deux seavans de Verdun et de Toul pour les prier de tra- 
vailler ä une nouvelle Histoire particuliere de ces deux villes et qu'ils s'en sont 
charges — on n'est pas, dit-on, content des deux dernieres imprim£s, de Verdun 
et de celle du P. Benoit Picard capucin. Les Peres Premontr6s de Pont ä Mousson 
ont dans leur Bibliotheque les trois volumes qui contiennent l'Histoire de Metz 
composee par ce Pere Benoit il les gardent comme un tresor. M r l'abb£ Seron 
n a jamais voulu me la pröter — M* Paltiot premier secretaire de M* de Belleisle 
m'a dit que son Excellence avoit entendu avec plaisir la lecture qu'il lui avoit 
faite de mon Recueil historique mais il ne m'a pu apprendre les defauts qu il 
y a probablement trouve\ Le sieur Collignon imprimeur m'a dit il y a quelques 
jours qu'il a appris que M' le Marechal avoit dit en bonne compagnie si Ton 
joignait mon ouvrage lorsqu'ii sera poli et perfectionn£ a celui d'un Messin qui 
a travaill6 ä la mSme histoire de Metz on en pouroit faire quelque chose de 

J ) Dom Galmet i'a fait reproduire avec plusieurs autres concernant Metz ä 
la fin du second volume de sa Notice de Lorraine. 

8 ) Le Mss. 125 de la Bibliotheque de Metz donne sur cette däcouverte 
quelques details int^ressants. »L'an 1749 Ton a fait et bätie la Nouvelle rue' de 
St-Louis et en creusant pour faire les fondations Ton a trouve un grand nombre 
de grosses pierres tailtees avec des inscriptions et des figures diffe>entes. II y en 
est restes consid^rablement que Ton a point arrachees qui etaient parfaitement 
sculpt6es, voila Celles dont on a pu tirer partie, elles ont eti taillies pour la 
construetion des maison de Nie. Chazelle*. Suit un dessin de Dupr6 de Geneste. — 
Voyez aussi Robert. — Epig. p. 10, l« <l partie et p. 61. 



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bon. Mais cela deraande conlirmation je ne scai qui est ce Messin je tacherai 
de m'en inform er. Vous scavez sans doute que M' de Belleisle est sorti de 
Metz avec son epouse et toute sa suite il y a dix jours pour retourner ä Paris. 
Le sieur Marchand notre voisin travaille depuis deux mois par ordre de Son 
Excellence ä faire le denombrement de tous les habitants de Metz. Palliot 
Premier secretaire de M* de Belleisle est reste ä Metz. — On m'a dit qu'on ne 
feroit graver et imprimer un nouveau Plan de Metz et de ses fortifications que 
dans quelques annees. 

f 14 Juin 1752. 



Je profite de Tabsence de mon Superieur pour ecrire ä votre Rev. cette 
lettre que je lui aurois ecris il y a plus de 4 mois si j'en avois eü la libertS 
que notre R. P. Souprieur vient de m'accorder. CTest pour vous avertir que des 
le eommencement de cette annee je rae suis donne Ia libertö de vous ecrire 
non seulement pour vous la souhaiter heureuse mais encore pour vous prier 
de ne pas oublier de mettre dans votre Bibliotheque Lorraine au nombre des 
hommes illustres votre ami M* Lam,on un des plus scavants conseillers du 
Parlement de Metz parce que c'est lui qui par ordre de la Cour a travaille k ia 
correction des coutumes de Verdun qu'il a fait imprimer en 1747 par Francois 
Antoine Imprimeur a Metz il est encore auteur de quelques ouvrages anonimes 
comme de celui qu il a fait contre M r l'Eveque de Metz qui pretendoit ötre 
Prince de cette ville mais probablement il ne voudroit pas qu'on publiat qu il 
est auteur de ces petits ecrits anonimes — je suis persuade que si vous aviez 
scu qu'il etoit auteur de la correction susdite vous vous seriez fait un plaisir 
de le mettre dans votre Bibliotheque lorraine et si vous aviez recu ma lettre 
vous l'auriez mis dans le Supplement je suis surpris que mon Superieur 
n'ait pas encore achept£ Tun et l autre qu il a vu chez Bouchard — Je ne puis 
me persuader que vous ayez re(,ü et renvoye ma lettre ä mon Superieur ainsi 
qu'il l a assuro a nos R. R. Peres anciens. Je ne vous ai jamais cru capable 
de me rendre un si mauvais ofllce il n ; y avoit rien ce me semble que d innocent 
et mon Superieur l'avoit fait lui meme cachetG (sie) en ma presence et l'avoit portS 
ii un domestique pour la mettre ä la poste mais apparemment qu'il ordonna 
a ce domestique de ne Yx pas mettre et de la lui rapporter parce qu'il etoit 
curieux de la lire et a voulu faire croire que vous meme la lui aviez renvoy6. 
On dit quMl s'est plaint de ce que je vous y temoignois la peine que m'avoit 
cause son refus de presenter ä M' de Belleisle vos antiquitäs de Metz ainsi 
que vous Ten aviez pri£ cependant il nVen a pas encore fait le moindre reproche 
et s'il ne m'en parle quelque jour je me croirois en droit de me plaindre de 
son peu de sincerite ä mon egard et de ses injustes meffiances. 

Je vous marquois 2° en ma lettre que je ne pensois plus a faire imprimer 
mon Recueil historique qu'en vain je m'efforcerois de le corriger et de le polir 
parce que mon Superieur et son grand Protecteur Prieur de S* Vanne paroissoient 
trop prevenus contre et resolus de ne l'approuver jamais. or comme dans une 
Lettre que vous avez ecrit un mois apres ma lettre ecrite vous demandiez ä 
1). Pierre Baillet si mon ouvrage etoit imprim£ j'ay conclu de la que vous 



Benedicitc. 



Mon T. R. P. 




— 2()f) — 



n'aviez pas recu ma lettre ni par consequent renvoyße a mon superieur quoi que 
je n'en doute pas vous me ferez cependant plaisir de me confirmer dans cette 
pense*e par votre reponse. 3° je vous priois dans ma ditte lettre de me faire 
effacer du nombre des hommes illustres parmi lesquels j'avois appris avec 
surprise que vous m'avez mis par un exces de bonte et de reconnaissance pour les 
petita Services que je vous ai rendu : mais que je me croiois bien indigne d'etre 
mis au nombre de ces scavants. Je scais que mon Superieur ou ä sa sollicitation 
le R. P. Prieur de S* Vanne m'ont prevenu et vous ont ecrit ou a l'imprimeur 
pour me faire effacer et y ont reussi — j'en suis ravi, je vous suis neanmoins 
tres oblige de votre bonne volonte. 4° dans ma lettre je prenois la libertd de 
vous demander si (pour me consoler un peu de tant de peines que j'ai pris 
inutilement pour la composition de mon Recueil). vous ne pouvez pas da moins 
en parier en general dans quelque endroit des additions que vous mettez peut 
etre ä la fin de vos trois volumes qui restent ä imprimer de votre Histoire de 
Lorraine ainsi que vous en avez mis dans les 3 premiers volumes, en marquant 
seulement et sans me nommer qu'un religieux de S* Arnould a fait une Dissertation 
qui prouve manifestement contre la pretention des Religieux de Kempten et des 
Bollandistes que les corps de Louis le D. et de la Reine Hildegarde sa mere 
ont toujours repos£ depuis leur mort jusqu'a present dans Peglise de S l Arnoul 
de Metz: Dissertation qu'il a mise ä la fin de son ouvrage intitule: Recueil 
historique de ce qui est arrive de plus remarquable en la ville de Metz depuis 
son origine jusqu'en l'ann£e 1750 en deux volumes in-4° mais qui sont restes 
manuscrits — vos lecteurs en lisant cette note et qui auront peut etre lu 
Thistoire gallicane du Pere Longuevalle pouroient se desabuser de ce qui dit ce 
jesuite toucbant le Heu ou reposent les dits corps et ne seroient point tentes 
d'accuser les Religieux de S* Arnoul d'etre ignorans ou imposteurs en soutenant 
que ces venerabies corps reposent dans leur eglise — il me sernble qu'il y va 
de notre bonneur de nous justilier la dessus. c'est ce que j'ai tach£ de faire et 
tout ce que je desire et non ma propre gloire puisque je ne souhaite pas d'etre 
nomme m£me dans mon ouvrage s'il arrive un jour qu'il soit imprime. 

Je laisse M. R. P. ä votre sagesse et a votre prudence consommee de 
faire la dessus ce qu'il vous plaira je vous souhaite une sant6 aussi parfaitc que 
la mienne et me recommande a vos saintes prieres. 

J'ai Phonneur d'ötre toujours avec un tres profond respect. 

A Metz ce 14 juin 1752. 



Si votre Rev. veut bien avoir la bont£ de me faire une petite reponse je 
la prie de ne me la point adresser directement parce que j'ai sujet de croire 
que mon Sup. la retiendroit et ne me la donneroit point. mais si vous ecrivez 
au R. Pere D. Pierre Baillet vous me feriez plaisir de mettre dans votre lettre 
un petit billet ou vous me marqueriez que vous avez recu cette lettre et me 
confirmeriez la pensee que j'ai que vous n'avez pas re$u ma premiere lettre du 
jour de Tan que par consequent eile ne vous a pas ete envoyee et que vous 
ne l'avez pas renvoyee ä mon Superieur. Vous pririez en m£me tems D. Pierre 



Mon tres R. P. 

votre tres humble et tres obeissant serviteur 
D. Th. Broco. 




— 206 - 



Baillet de nie donner secrettement re petit billet cacbete — par ce moyen je 
serois hors d'inquiötude. 

.Tai oubliö de vous dire que M r Lancon conseiller est d'une tres bonne 
et noble famille — son Pere a ete Maitre £chevin de Metz, j'ai Thonneur de le 
voir de tems en tems. 



Kn donnant aux Messins ce Recueil bislorique de leur citee et au Public 
une bisfoire abbregcc mais peu connue d'une des plus anciennes et des plus 
celebres villes du Royaume rien ne m'a paru plus juste et plus nalurel que de 
I'ofFrir a l'illuslre personne qui la gouvernc instruife niieux (jue tonte autrc de 
la verite de la plusparl des faits que j ? y rapporle. quel garanl plus sur et plus 
respertable pouroient desirer nies Lecteurs que l'au^uste \ T om de votre Kxrellenre 
place au front ispire de cet ouvrage ? 

Ne a la religion mouastiquc il y a pres de cinquanle ans dans un 
Monastere de celte ville je ine suis fail un devoir de contribuer autant qifil 
seroil en inoi ä la salisfaction de ses citoyens. et j'ai ein avoir trouve Toceasion 
de leur en procurer quelqu'une en fravaillant a ce Rcmeil historique depuis 
longtemps desire. Mais ce iveul ete remplir qu'imparfaitemcnl leur attente de n'y 
pas voir briller im noni aussi eher el aussi precieux (|iie celui de votre Kxcellence 
et de n'y pas faire eclater les sentimens donf ils sont penetrez pour vous: 
sentiments qui vous ont devance en cette ville el que votre presence a acerüs 
dans leurs coeurs. 

.lainais ils ne perdronl le souvenir de la joye donl ils furent reniplis a la 
premiere nouvclle du eboix judicieux (jue notro augusle Monarque (si penetrant 
si babil a diseernev le vrai merite) avoit fail de votre illustre personne pour 
les gouverner au nom de Sa Majeste! 

(jrace au Dien Ties-Haut source el auteur de foul bien et de toules 
vertus. les blandes esperances que concurenl des lors les Messins de la douceur 

l ) Nous publions ci-apres coinme style et genre de Tepoque l'epitre d£- 
dicatoire que Dom Brocq se proposait de place en tele de son ouvrage. 



KF1TKE ÜKDICATOIRK 1 ) 



A 



Monseigneur Cbarles Louis 
Auguste Fouquet Dne de 
Relle-isle Prince du S' Empire 
Pair et Marecbal de France 
Chevalier des Ordres du S fc Esprit 
et de la Toison d'Or grand d'Espagne 
(leneral des armees de Sa Majeste 
lies ebretienne. son ambassadeur 
extraordinaire et Plenipotentiaire 
en Allemagne. gouverneur de Metz. 



Monseigneur 




— 267 — 



et des avantages qirils gouteroient sous la sagesse de votre Gouvernement n'ont 
point £t6 frustrees. Me sera-t-il permis d'entrer dans le detail et pourrai je 
montrer tous les ßienfaits que les habitants de rette Ville ont rec-üs de la main 
de votre Excellence? Oüy. Monseigneur et je le dis sans ©rainte de donner dans 
l'adulation (!) sans apprehender d 1 £tre contredit puisque je ne suis icy que l'echos 
de la voix publique. Doux et facile coinme vous ötes. dans l'abord, gracieux et 
obligeant dans 1'accueil, prevenant et officieux dans les besoins, solide et efficace 
dans vos promesses. quel roeur eüt pu se refuser a tant de qualit£s si rares 
dans les Grands mais qui ndanmoins couronnent le vrai Heros! 

Dans la multitude des affaires qui vous environnent vous a-t-on vft perdre 
un instant de vüe un Peuple qui fait tous vos soins comme vous faites tous ses 
delices ? Quelle attention ä pourvoir ä tous ses besoins, ä leur procurer Fabon- 
dance et la facilit£ du commerce dans le sein de la Paix et dans le tumulte de 
la guerre la tranquillite et la possession paisible de leurs biens et de leurs 
heritages? Quelle application ä de>orer cette ville et a lui procurer par les 
liberalites du Roi et par les vötres raggrandissement. les commodit£s et qui 
la font marcher de pair avec les premieres villes de l'Europe! Quelle vigilance 
a en augmenter les fortifications et a la mettre a jamais a l'abri des etTorts de 
l'ennemi le plus redoutable ! Quelle intelligence a y placer un nombre de ma- 
gasins et d'Arscenaux qui dans les occasions la rendront toujour le boulevard du 
royaume et la ressource de l'Etat! Que de magniliques. que de solides monu- 
ments y seront ä perpetuite les temoins de ce discernement ä qui rien n'echappe 
de ce vaste Genie qui s'etend a tout, de cette affection sincere qui vous fait en- 
visager comme vos enfans, des citoyens qui font gloire de vous considerer comme 
leur pere et le Protecteur de leur Patrie ! Mais comment de leur part satisfaire 
ä tant d'obligations V Comment pouront ils s'acquiter envers votre Exellence du 
juste tribut de leur gratitudeV Sinon en elevanl sans cesse les mains vers le 
Dieu Tout Puissant qui la comble de tant de talens et de vertus et auquel votre 
humble et solide piet£ ne manque pas d'en rapporter toute la gloire qui lui est 
düe* et en adressant continuellement leurs vteux au Tres-Haut pour qu'il plaise 
ä sa Divine bontc de leur conserver pendant une longue suite d'annöes vcMre 
Auguste et precieuse Personne : qu'il daigne associer a une cavriere aussi durable 
une tendre et tres chere epouse vrai Don de la divine main plus distinguee par 
sa solide piet6 que par sa haute naissance et les attrails de sa Personne, qu'il 
couronne entin c.es rares presens en accordant a votre aimable Iiis Comte 
de Gisors. qui dans Vage le plus tendre fait desja briller les rares talens de son 
Pere et les hautes qualitez qui font les Heros, une longue Posterite heritiere de 
toutes les vertus qui ont si justement attire a votre Excellence l'estime des 
armees. l'Amour des Peuples. Taflection singuliere et rentiere contiance de nötre 
auguste monarque. Que n'a pas ett'ectivement fait ce grand Roi. juste estimateur 
du vrai merite pour recompenser le votre et pour apprendre a toute TEurope la 
satisfaction qu'il a ressentie des Services importans que votre Excellence a rendus 
a Sa Majeste soit a la töte de ses Armees soit dans le secret du cabinet et dans 
l embarras des negociations les plus epineuses et les plus interessantes. Mais 
j'ose le dire toutes ces hautes Dignites dont il vous a successivement decore ont 
moins parües aux Messins des faveurs de Sa Majeste repandu^s sur vous que 
versees sur eux-möme ils se les sont regardees comme personnelles et s'en sont 
tenus eu quelque sötte honorez par la part qu'ils ont pris aux glorieux succes 




^ 26* — 



qui vous les ont attirees et qu'ils prendront toujour a tout ce qui pourra con- 
tribuer ä votre gloire. 

Trouvez bon, Monseigneur. que je prenne la liberte de vous assurer que 
du fonds de ma Retraite je ne nry suis pas moins interesse que je continuerai 
les vceux et les prieres que j'offre depuis longtems au Seigneur pour la con- 
servation et prosperite de votre Excellence et de vötre Auguste famille qu'enlin 
je n'oublierai jamais la gräce que votre bontä m'accorde de mettre au jour sous 
votre Protection ce Recueil Historique quoiqu'il soit fort au dessous de vos 
grands merites et de le lui dedier comme la marque la plus certaine que je 
puisse donner de ma juste reconnaissance et du tres profond respect avec lequel 
j'ai 1'hoiineur d'ßtre 



Monseigneur 

De votre Excellence 

le tres humble et tres obeissant servilem* 
J. T. B. pretre et ancien religieux de Metz. 

IL Lettre* de Dom Eüenne Pierre ä Vom Galmet. 

Mon tres Reverend Pere. 
A mon retour de Franche Comic notre P. Sousprieur m'a communique 



une lettre que votre Reverence luv a fait l'honnenr de luy ecrire pour scavoir 
si on pouroit vous procurer une copie de la Chronique de Vigneül 1 ) que Ton 
vous avoit dit devoir ötre entre les mains de MM rs de Thotel de Ville de Metz 
pour en faire faire des copies, nous nous sommes informes quel etoit le fondement 
de cette idee on nous a dit qu'effectivement M r Tlntendant s'etoit charge de 
faire faire cet ouvrage. Nous nous sommes adresses a son secretaire qui est 
notre amy. II nous a repondu qu'il n'avoit point oüy parier de cette commission, 
ce que M r l lntendant ne l'avoit surement donne a personne. M r l'Intendant est 
absent depuis longtemps il le sera encore une partie de l'hyver. l\ faut avoir 
patience jusqu'ä son retour pour etre assures de cela s'il l'a ou qu'il Taye fait 
copier. Nous nous adresserons plutol a luy mßme pour en avoir une copie, ce 

l ) Cette chronique qui avait d'abord passee entre les mains du sieur Gallois, 
gendre de Philippe de Vigneulle se trouvaient on ne sait de quelle maniere en 
1624 en possession du sieur de Marescot, ä Paris. Elles furent alors retirees par 
»les dilligences de Philippe de Vigneulle amant« vraisemblablement le petit fils 
de l'auteur. Elles resterent dans la famille et furent emportees lors de la revo- 
cation de Tedit de Nantes, dans le Palatinat. M. Ruzier (voyez plus haut) qui 
les avait recues les vendit ä la ville vers 1752 pour 150 livres. A la fin du 
XVIII 6 siecle elles avaient dejä disparu des archives municipales. A la vente de 
la bibliotheque Emmery, en 1849, la ville les racheta au prix de 1325 f. Elles sont 
aujourd'hui ä la Bibliotheque de la Ville sous les numeros 88, 89 et 90 de la 
collection des manuscrits d'histoire locale. Cfr. plus haut page 260. 

M. le D r Wolfram en prepare, au nom de la Commission pour la publication 
des sources de Thistoire de la Lorraine, une odition exacte qui, esperons le, ne 
tardera pas trop & paraitre. 




— 269 — 



sera plus sur que de saddresser au magistrat de rette ville qui ne sont pas 
pöur la plus part gens de grand gout. Nous ne negligerons pas de vous faire 



J'allay il y a quelsques jours chez M r l'Intendant pour avoir des nouvelles 
de deux tomes de la Chronique de Vigneulles que Votre Reverence scait, on 
rn'y repondit que on n'en avoit aucune connoissance ny M r De CreYl qui est 
party et dont le Cabinet a et6 mene ä Paris ny M r de Caumartin qui n'est pas 
encore arrive mais dont les equipages sont deja desball£s n'en ont eü jamais 
la possession. Je suis all£ plus loin, J'ay vu M r le Syndic et MM 1 * les echevins 
de l'hotel de ville que je connois. Iis nfont repondu la m6me chose pour ce 
qui les regarde. Je n'ay trouv£ que le S* Marchand qui m'en a dit deux mots 
entre ses dents. Cet attrappe science dit donc qu'il les aura bientot : si c'est de 
M r Le marechal de Belle isle, des que ce Seigneur sera arrivä j'auray l'honneur 
de luy en parier et de tenler de les avoir par son moyen s'il les a en sa 
disposition. 

(le reste de la lettre concerne des aumones et des offres de livres doubles.) 




Mon tres Reverend Pere 



D. Etiknne Pierre. 



A Metz ce 18 juin 1754. 




— 270 — 



Zar Chronologie der Gorzer Urkunden ans karolingischer Zeit. 



Die Metzer Stadtbibliothek besitzt aus dem Ende des 12. Jahr- 
hunderts ein Urkundenbuch der Abtei Gorze 1 ): 213 lateinische Ur- 
kunden, von 748 bis gegen 1180 reichend, sind demselben in Abschrift 
einverleibt 2 ). Die Eintragung ist nicht ohne Irrtümer und Abänderungen 
vor sich gegangen : es sind infolge fehlerhafter Lesart nicht nur manche 
Eigennamen entstellt wiedergegeben 8 ), sondern vornehmlich haben sich 
die chronologischen Angaben zu Ende der Urkunden Zutaten und 
Umwandlungen müssen gefallen lassen. 

Bekanntlich haben die Kanzleien lange Zeit nur nach den Regierungs- 
jahren der Herrscher datiert; seit 801 tritt in der Kanzlei Karls 
des Grossen auch das Indiktionsjahr hinzu, während die Berechnung 
nach Christi Geburt in den Urkunden erst viel später gebräuchlich wird. 
Mit diesen wenigen Zeitbestimmungen hat sich der Schreiber des Gorzer 
Kartulars, ohne Zweifel ein Mönch der Abtei, nicht begnügt; er gibt 
vielmehr von Anfang an neben dem Regierungsjahr fast regelmässig 
noch das Inkarnationsjahr, die Indiktion, die Epakte und die Konkurrente, 
einige Male sogar kein Regierungsjahr. Eine solche Erweiterung der 
chronologischen Angaben könnte für die Datierung sicher nur von Nutzen 
sein, wenn sie genau wäre. Dem ist jedoch leider nicht so. Der 
Schreiber muss zur Auflösung der Daten Herrscherverzeichnisse benutzt 
haben, deren Jahreszahlen nicht immer mit der Wirklichkeit überein- 
stimmten. Er hat ferner auf den Tag des Regierungsanfangs keine 
Rücksicht genommen, sondern nur auf das Jahr. Er hat endlich eine 
Indiktion benutzt, die mit dem bürgerlichen Jahr zusammenfällt, während 
die Kanzleien auch anderen Indiktionsrechnungen folgten. 

l ) Mamiscr. 826 (76). 

'*) Von der französischen Notiz, dir eine spätere Hand nachgetragen, 
seilen wir liier ah. 

3 ) Die Feststellung dieser Tatsache ist nicht immer leicht. Sie ist jedoch 
zweifellos in den paarweise zusammengehörigen Urkunden mit gleichen Zeugen- 
reihen. So sind z. B. identisch : Huguboldi und Hugulioldi (21 und 22), Rainaudi 
und Ragenvei (21 und 22), Funberti und Riberti (33 und 34), Sangulfi und IumguWi 
(42 und 43). — Die eingeklammerte Zahl bezeichnet die Ziffer der Urkunde in 
der gleich zu besprechenden Ausgabe von d'Herbomez. 



V( 



on Dr. H. Reumont, Montigny. 




— 271 — 



Eine bessere Datierung als der mittelalterliche Schreiber des Ur- 
kundenbuches hat der Herausgeber desselben, A. d'Herbomez *), ver- 
sucht. In den Notizen zum Text der Urkunden hat er manche Irrtümer 
richtig gestellt und nicht wenige Fingerzeige zur Lösung gegeben. Allein 
seine Arbeit ist doch nur unvollkommen. Nicht nur dass ihm einige 
schwere chronologische Verstösse untergelaufen sind ; er hat sich auch 
zu enge an den Gorzer Mönch angeschlossen; vor allem hat er fast 
regelmässig den Tag des Regierungsanfangs ausser acht gelassen. 

Die Fehler dieses Verfahrens hat kürzlich Paul Marichal be- 
leuchtet 8 ). Seine Untersuchungen haben zugleich den Erfolg gehabt, 
für einige Urkunden die Chronologie in anderer Weise mit Sicherheit 
festzusetzen oder doch eine annehmbare Lösung vorzuschlagen. Leider 
hat er von den 213 Nummern in chronologischer Hinsicht nur 22 
behandelt, obschon er noch an vielen anderen Stellen seine kritische 
Sonde hätte anlegen können. 

So wollen denn folgende Zeilen ein neuer Beitrag zur Lösung 
der Frage sein: sie sollen die Untersuchungen von d'Herbomez und 
Marichal berichtigen und ergänzen. Sie haben jedoch nicht die Urkunden 
der ganzen Zeit von 748 bis 1180 zum Gegenstande, sondern nur die 
des karolingischen Zeitalters, die allerdings am meisten der Aufhellung 
bedürfen. Zur grössern Sicherheit haben wir die chronologischen 
Angaben in der Ausgabe von d'Herbomez mit dem Original der Metzer 
Stadt bibliothek verglichen und dabei an vier Stellen Eigentümlichkeiten 
gefunden, die in einer kritischen Ausgabe durchaus hervorgehoben 
werden mussten: wir werden sie zur richtigen Zeit erwähnen. Bei 
der Anführung der Urkunden folgen wir der Numerierung, wie sie 
d'Herbomez in seiner Ausgabe bietet. 

Zunächst einige allgemeine Bemerkungen. 

Von den 92 Urkunden, die der karolingischen Zeit angehören, ist 
eine ohne jede chronologische Angabe, die Urkunde 17. Nur das Jahr 
in mehr oder minder einfacher Form enthalten 85 Urkunden: 5, 12, 
19, 28, 31, 32, 39, 41, 40. R 49, 50, 54, 57, 59, HO, 63, 64, 65. 
68, 69, 74, 75, 76, 77, 80, 81, 82, 83, 85, 86, 87, 89, 90, 91. Nach 

l ) Cartulaire de l'abbaye de Gorze. Memoires <*t documents publies par 
la SociGte nationale des antiquaires de France. Mettensia II. Paris 1898( — 1901). 

*) Remarques chronologiques el topographiques sur le Cartulaire de Gorze. 
Memoire* et documents publies par la Society des antiquaires de France. 
Mettensia III. Paris 1902. — Zwei Febler sind stehen geblieben: S. 17, No. 7, 
muss es heissen: ante>ieure au 24 septembre. nicht aoüt ; S. 21, Z. 13, steht 
p r e m i e r e annee für deuxieme. 




Jahr und Tag sind 27 datiert: 1, 2, 4, 6, 7, 8, 9, 11, 14, 18, 20, 
21, 24, 25, 26, 27, 29, 33, 42, 44, 45, 52, 55, 61, 67, 72, 198. Die 
übrigen 29 Urkunden enthalten nur Rück verweise auf die zuletzt datierte 
Urkunde: die Urkunde 3 in der Form sub die et tempore quo supra, 
die Urkunde 30 mit den Worten die et anno quo supra, und die anderen 
27 unter der ständigen Form anno quo supra, nämlich die Nummern 
10, 13, 15, 16, 22, 23, 34, 35, 36, 37. 38, 40, 43, 48, 51, 53, 56, 
58, 62, 66, 70, 71, 73, 78, 79, 84, 88. 

Die Zahl der bloss dem Jahr nach datierten Urkunden ist auf- 
fallend gross ; während sie im Anfang die Ausnahme bilden, nehmen 
sie später immer mehr zu, so dass bei den Nummern 73 bis 91 sich 
überhaupt kein Tagesdatum mehr befindet. Vermutlich hat der Schreiber 
des Sammelwerkes öfters eine gewisse Ermüdung gespürt und diese 
Angabe als unwesentlich beiseite gelassen. Bezüglich der Rückver- 
weise glaubt Marichal (S. 13 und 14) behaupten zu können, die be- 
treffenden Originale seien ohne Datum gewesen und die Eingliederung 
in ein bestimmtes Jahr habe der Schreiber selbst vorgenommen. Er 
stützt sich dabei auf die Urkunden 125 und 130, deren noch vor- 
handene Originale tatsächlich keine chronologischen Angaben enthalten. 
In ihrer Allgemeinheit möchten wir jedoch Marichals Behauptung nicht 
zugestehen. 

Von den Urkunden nämlich, die eine Rückverweisung enthalten, 
sind die Nummern 22, 30, 34, 43, 51, 56, 58 Prekarien zu den datierten 
Schenkungsurkunden 21, 29, 33, 42, 50, 55, 57. Nun ist es nicht 
notwendig, dass die beiden Schriftstücke immer an demselben Tage 
ausgestellt worden sind. Aber die Urkunden 21-22, 33-34, 42-43 ent- 
halten so genau dieselben Unterschriften, dass an ihrer Gleichzeitigkeit 
nicht zu zweifeln ist. Bei 56 gibt der Schreiber selbst an, die Zeugen 
seien dieselben wie in 55. In 30, 51 und 58 stehen überhaupt keine, 
wohl wegen ihrer Uebereinstimmung mit denen in 29, 50 und 57. 
Für diese paarweise zusammengehörigen Urkunden ist also teils mit 
Sicherheit, teils mit Wahrscheinlichkeit die Gleichheit des Jahres und 
meist wohl auch des Tages anzunehmen. Soll nun auf der Prekarie 
das Datum regelmässig gefehlt haben? Das glauben wir nicht; 
viel denkbarer scheint uns, dass der Schreiber bei der zweiten Urkunde 
das Datum einfach ausgelassen und auf das gleichlautende der 
Schenkungsakte verwiesen hat. Wir wollen freilich nicht verhehlen, 
dass die zusammengehörigen Urkunden 37-38 sowie 70-71, die eben- 
falls Schenkung und Prekarie darstellen, jedesmal beide ohne Datum 
sind und Rückverweise enthalten. Von ihnen scheinen 37 und 38 




chronologisch enge beieinander zu liegen, da sie beide den Schreiber 
Fraulfus aufweisen ; auch spricht nichts dagegen, dass sie ursprünglich 
das Datum der Urkunde 32 enthielten, auf das in ihnen verwiesen 
wird. Anders ist es bei 7(^-7 1 . Diese beiden Nummern sind, wie wir 
später dartun werden, nicht gleichzeitig: das Datum hat also vielleicht 
in der Prekarie 71 gefehlt und ist vom Schreiber durch Rückverweisung 
ergänzt worden, wenn nicht 71 überhaupt als verdächtig abzulehnen ist. 

Wir glauben somit, dass die Behauptung Marichals, alle Urkunden 
mit chronologischem Rückverweis seien ursprünglich ohne Datum ge- 
wesen, nur mit Vorsicht und in beschränktem Masse aufgenommen 
werden darf. 

Marichal fragt sich ferner (S. 24), ob nicht der Kartularschreiber 
bei seinen Berechnungen unter dem Einflüsse des Gebrauches gestanden 
habe, das Jahr mit dem 25. März zu beginnen : eines Gebrauches, der 
seit dem Ende des zwölften Jahrhunderts sich bereits für Metz nach- 
weisen lasse. 

Die Urkunden, auf die sich diese angebliche Gewohnheit stützt, 
sind nur im Abdruck bei Meurisse, bei Dom Calmet und bei den 
Benediktinern erhalten ; ob dadurch eine Gewähr für diplomatische Ge- 
nauigkeit gegeben ist, möchten wir bezweifeln, da sich in den Beleg- 
stücken dieser Geschichtschreiber auch sonst chronologische Fehler 
finden. Wie dem auch sei, jedenfalls lässt sich nicht dartun, dass 
der Kartularschreiber nach dem 25. März gerechnet habe. Gehen wir 
die einzelnen Urkunden durch. 

Von den nach Tag und Monat datierten Urkunden, deren Datum 
vom Gorzer Mönch aufgelöst worden ist, fallen nur die Nummern 7. 
29, 42, 45 vor den 25. März. Nun scheinen allerdings die drei 
letztern der Vermutung Marichals Recht zu geben, die Tage vor dem 
25. März hätten noch zum alten Jahre gezählt. Dem gegenüber ist 
jedoch zu bemerken, dass nicht nur Urkunde 7. vom 1. Januar datiert, 
bereits nach dem neuen Jahre zählt, sondern dass auch umgekehrt 
die Urkunden 33, 44, 52, 72, die alle nach dem 25. März ausgestellt sind, 
noch zum alten Jahre gehören, wenn man dem Kartularschreiber 
Glauben schenkt. Den drei Urkunden von der einen Seite stehen also 
fünf von der andern Seite gegenüber. Diese Verschiedenheit der Be- 
rechnung beruht einfach auf ungenauer Auflösung durch den Schreiber. 
So ergibt sich zwar für Pippin aus allen Urkunden 1 ) das Thronbe- 
steigungsjahr 750: Tür Karl den Grossen dagegen 767 (29, 31, 33, 39, 

l ) Die Urkunde 8 ergäbe zwar das Jahr 751 : allein in der Handschrift ist 
neben dem Regierungsjahr XI eine Hasur, durch die wohl eine l ausgefallen isl. 

18 



42), 768 (14, 18, 19, 20, 21, 24, 20, 27, 41, 44), 769 (12), 770 (28, 
32), beziehungsweise das .Jahr 799 (41, 44). Die Regierung Ludwigs 
des Frommen geht von 813, die Lothars I. von 839, die Lothars II. von 854 
(59) oder von 855 (57, 60, 61 , 64) aus. Lothars II. Tod und Karls des Kahlen 
Thronbesteigung fallen in das Jahr 869. Die Herrschaft Ludwigs des 
Deutschen beginnt 838, die Ludwigs des Jüngerp 875. Karl der Dicke regiert 
von 878 (76), von 880 (198), von 883 (77) l ) ab. Bei Arnulf von 
Kärnten zählen die Regierungsjahre einmal seit 888 (85), sonst von 
887 (80 bis 83). Bei Ludwig dem Kinde ergibt sich einmal 899 (87), 
das andere Mal 896 oder, wenn man einen Schreibfehler annimmt, 
900 (86). Endlich bleibt noch Karl der Einfältige übrig, dessen Re- 
gierung stets 911 beginnt. 

Diese Aufzählung zeigt, glauben wir, zur Genüge, dass ein Unter- 
schied in der Berechnung noch nicht den Schluss zulässt, der Kartular- 
schreiber habe sein Jahr mit dem 25. März begonnen. Die Annahme 
Marichals wäre bei Betrachtung einiger wenigen Urkunden gestattet; 
sie wird aber unmöglich durch den Einblick in die Ungenauigkeit des 
Schreibers. 

Wir gehen nunmehr zur Behandlung einzelner Urkunden über. 
Bei Anführung chronologischer Bestimmungen beschränken wir uns auf 
Tag, Monat und Regierungsjahr. 

1. Anno VI° Childerici regis, XX° die mensis Maii. — Nachdem 
der 20. Mai 748 als Datum dieser Urkunde schon längst in die Geschichts- 
wissenschaft übergegangen ist 2 ), versucht d'Herbomez das Jahr 745 
oder 747 einzuführen. Für letzteres Datum ist er, weil er den Re- 
gierungsanfang Childerichs in das Jahr 742 setzt. Zu 745 lässt er sich 
durch den Schreiber des Kartulars bestimmen, der das Inkarnationsjahr 
745 beigefügt hat: er glaubt sich in diesem Falle allerdings genötigt, 
die Regierungszahl VI in IV zu verwandeln. Da jedoch die Thron- 
besteigung Childerichs nach der fast allgemeinen Annahme im März 743 
stattgefunden hat und der Auilösung der Daten durch den Gorzer Mönch 
wenig Wert beizumessen ist, so liegt kein Grund vor, an dem 20. Mai 
748 zu rütteln. — Marichal bespricht die Urkunde nicht. 

2. Anno IUI regni Pippini, gloriosissimi regis, XXV die Maii. — 
Die Urkunde ist vom 25. Mai 755. da, wie Marichal an anderer 

l ) Bei Urkunde 77 ist das Jahr nicht sicher; sie geht vielleicht auch von 
878 aus. Vgl. die Untersuchung an der betreffenden Stelle. 

*) Z. B. Oelsner. Jahrbürher des fränkischen Reiches unter König Pippin. 
Leipzig 1871. S. 316. 




Stelle (S. 15) hervorhebt, gegenüber den unklaren Ausführungen von 
(THerbomez zu betonen ist, dass die Thronbesteigung Pippins im No- 
vember 751 stattgefunden bat. 

3. Sub die et tempore, quo supra. — Der 25. Mai 755 der vorigen 
Urkunde müsste natürlich auch für diese Urkunde gelten, wenn sie nicht 
eine Fälschung wäre, wie d'Herbomez dargetan. 

4. Anno VI regni Pippini, gloriosi regis, sub die XV Kalendas 
Junii. — Obwohl das Jahr 757, wie es das Herrscherdatum ergibt, für 
diese Urkunde bereits feststehend geworden 1 ), neigt d'Herbomez mit Un- 
recht wieder mehr dem Jahre 75H zu. Als Tag weisen die früheren Drucke 
X Kalendas Junii auf, weshalb auch bei Böhmer-Mühlbacher der 
23. Mai steht. In der Handschrift befindet sich, was d'Herbomez an- 
zugeben unterlassen hat, neben der X eine Rasur, während über der 
X mit blasserer Tinte eine V nachgetragen ist. Ist der Nachtrag mit 
Recht erfolgt, so ergibt sich der 18. Mai 757. 

7. Anno XI regni Pippini regis, Kalendis Januarii. — Marichal 
hat bereits hervorgehoben, dass die Urkunde wegen der Erwähnung des 
Festes des hl. Gorgonius nicht vom 1. Januar 762 sein kann. Wir 
haben noch ein zweites Bedenken. Nach der Urkunde 6 steht am 
15. Mai 760 Chrodegangs Bruder Gundeland an der Spitze der 
Gorzer Abtei. Derselbe zieht im Sommer 765 nach Lorsch, um 
dort die Abtswürde zu bekleiden 2 ). Es ist nun wahrscheinlich, 
dass er bis 765 als Abt in Gorze verblieben ist, da die Stelle des 
Abtes im Benediktinerorden ständig zu sein pflegt. Dann wirken aber 
die Urkunden 7 und 8 vom Jahre 762, in denen bereits Theomar als 
Abt auftritt, recht störend. Somit führen beide Gründe frühestens auf 
den 1. Januar 766. Als spätestes Datum ist der 1. Januar 768 an- 
zusetzen, da in diesem Jahre Pippin stirbt, nach dem die Urkunde 

') Böhmer-Mühlbacher, DioRegesten dos Kaiserreichs unter den Karolingern. 
2. Aufl. (751—855). Innsbruck 1899. N<> 85». 

a ) Das Jahr ergibt sich aus der Nachricht der Ann. Lauresh. (ad 778, 
Mon. G. h., SS. I, 31). dass er 778 starb, und aus der Mitteilung des Chron. 
Lauresh. (Mon. Germ, hist., SS. XXI, 350), dass er 13 Jahre die Abtei Lorsch 
verwaltete. Die Verwertung der Urkunden im Codex Laureshamensis diploma- 
ticus (ed. Academia Theodora-Palati na. 1768) ist infolge der chronologischen 
Widersprüche sehr erschwert. Die unverdächtige Urkunde 232 (I. Bd.) zeigt, dass die 
Abtei Lorsch am 20. April 765 noch Chrodegang selbst unterstand; aber schon am 
25. Juli 765, also bald nach der am 11. Juli stattgefundenen Reliquienübertragung, 
hatte er. der Urkunde 233 zufolge, seine Würde an Gundeland abgetreten. Etwas 
verschieden davon datiert Huffschmid, Zur Gesch. des Klosters Lorsch, Ztschr. 
f. d. Gesch. d. Oberrheins, Vltl (47). 1893. S. 638. 

18* 



rechnet. Zwischen beiden liegt der 1. Januar 767, den Marichal 
vorschlägt. 

8. Anno XI regni Pippini regis, XII II Kalendas Junii. — In der 
Handschrift befindet sich, ohne dass d'Herbomez darüber spricht, 
neben XI eine Rasur. Da nun das Regierungsjahr XI in dieser 
Urkunde auf das Thronbesteigungsjahr 751 führen würde, während der 
Kartularschreiber dafür sonst regelmässig 750 ansetzt, so wird wohl 
eine 1 ausgefallen sein. Dann wäre die Urkunde vom 19. Mai 763. 
Allein das Vorkommen des Abtes Theomar veranlasst uns, wie in Ur- 
kunde 7, so auch hier das Datum hinauszuschieben. Ris Frühjahr 765 
war Gundeland noch Abt in Gorze, und am 6. März 766 starb 
( Ihrodegang, der in der Urkunde noch als lebend erwähnt wird. So 
ergibt sich als einziges Datum der 19. Mai 765. Auffällig könnte er- 
scheinen, dass als Patron der Abteikirche noch nicht der hl. Gorgonius 
erwähnt wird ; allein dessen Gebeine waren erst vier Tage vorher, am 
15. Mai 765, in Gorze angekommen 1 ). 

Zum Schluss wollen wir nicht verfehlen, auf das Vorkommen 
des Propstes Robo aufmerksam zu machen. Ein Propst wird in den 
Gorzer Urkunden zum erstenmal in Nummer 38 vom Jahre 794-795 
erwähnt, und ein Propst Bovo erscheint in den Urkunden 65 und 
66 vom Jahre 870-871. 

9. Dass hier eine grobe Fälschung vorliegt, ist längst erwiesen. 
Soll der Name des Papstes Johannes, der hier erwähnt ist, nicht ein 
Anklang an jenen Johann XI. (931-936) sein, unter dessen Regierung 
Johannes von Gorze die Abtei wieder aufrichtete? Und steht das Wort 
von »murorum decore in circuitu bene compositis« nicht in Zusammenhang 
mit der Tatsache, dass derselbe Johannes von Gorze das Kloster gegen 
feindliche Angriffe mit Mauern umgab 2 )? Die Fälschung wäre dann 
nach 933 erfolgt. 

12. Anno 1 regni Carlomanni regis. — D'Herbomez lässt mit 
Unrecht die Regierung Karlmanns, wie schon Marichal bemerkt 
hat, beständig am 18. oder 24. Dezember 768 beginnen. Die Re- 
gierungsjahre Karlmanns werden vom 9. Oktober 768 ab gerechnet, 
so dass vorliegende Urkunde in die Zeit vom 9. Oktober 768 zum 



x ) Ann. Lauresh.. ad annum 76f>. Mon. Germ, hist., SS. I. 28. 

*) [Johannes] claustrum muro in modum castri undique circumsepsit, quod 
hodieque non modum munitioni, sed et. si opus sit, oppugnationi adesse per- 
spicilur. Vila Johannis Gorziensis. v. 90. Mon. Germ, hist., SS. IV. S. 362. 



8. Oktober 769 fällt. 




— 277 — 



13. Anno, quo supra. — Auch diese Urkunde liegt zwischen dem 
9. Oktober 768 und dem 8. Oktober 769. DHerbomez hat 770. 

15 und 16. Anno, quo supra. — D'Herbomez gibt ungenau das 
Jahr 771 an. Das dritte Jahr Karlmanns der Urkunde 14, auf die hier 
zurückverwiesen wird, reicht vom 9. Oktober 770 zum 8. Oktober 771. 

18. III Kalendas Octobris anno primo regnante domino Karolo 
rege. — Die Datierung dieser Urkunde macht nicht geringe Schwierig- 
keit. Marichal hat denn auch versucht , in dem angefülirten König 
Karl nicht, wie der Kartularschreiber, den Sohn Pippins, sondern einen 
spätem Karl zur Geltung zu bringen. Indem er nun Karl den Kahlen 
und Karl den Dicken der Reihe nach ablehnt, gelangt er bis auf Karl 
den Einfältigen. Gehen wir die einzelnen Fälle durch. 

Karl den Dicken hält er für unmöglich wegen der Art, wie die 
Urkunden 76 und 77 dessen Regierungsaufang datieren. Da er jedoch 
die Urkunde 77 selbst verdächtigt und, wie wir später dartun werden, 
auch 76 zweifelhaft ist, so erachten wir eine Berufung auf diese beiden 
Nummern nicht für angebracht, zumal die Datierung der Nummer 76 
eine günstigere Deutung zulässt. Es isl daher nicht angängig, wie 
Marichal thut, zu behaupten, in Lothringen habe man später Karls des 
Dicken Regierung mehr als ein Jalir vor seinem wirklichen Regierungs- 
antritt in jenem Lande anfangen lassen. Vielmehr steht der Berechnung 
vom 20. Januar 882 an, dem Totlestage Ludwigs des Jüngern, nichts 
entgegen. Unsere Urkunde wäre dann vom 29. September 882. 

Aber selbst die Notwendigkeit, bis auf Karl den Dicken hinab- 
zugehen, fällt weg, wenn wir den Fall Karls des Kahlen näher be- 
trachten. Freilich datiert die Urkunde 65: anno II post obitum Lotharii 
regis: sie zeigt dadurch, dass man damals keinen Herrscher anerkannte. 
Wenn jedoch Marichal daraus schliesst, dieser Zustand habe seit dem 
Tode Lothars II. (8. Aug. 869) andauernd bestanden, so übertreibt 
er. Denn am 9. September 869 wird Karl der Kahle zu Metz gekrönt. 
Da nun die Urkunde 18 vom 29. September seines ersten Jahres ist, 
so lässt sich recht gut denken, dass seine Anerkennung noch zwanzig Tage 
nach seiner Krönung dauerte. Wir stehen deshalb nicht an, für die 
Urkunde den 29. September 869 vorzuschlagen. 

22. Anno, quo supra. — Die Urkunde ist nicht nur vom gleichen 
Jahre wie 21, sondern als Prekarie zu ihr und wegen der Gleichheit 
der Zeugen sicherlich auch von demselben Tage, also vom 6. Mai 775. 

23. Anno, quo supra. — Während d'Herbomez bloss das Jahr 
775 angibt, ist der genauere Termin zwischen dem 9. Oktober 774 
und dem 8. Oktober 775. 



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— 278 - 



28. Anno regni Karoli regis XVIII. — Der Kartularsehreiber hat 
das Datum in 788 aufgelöst, d'Herbomez schwankt zwischen 786 und 
788. In Wirklichkeit reicht das 18. Jahr Karls des Grossen vom 
9. Oktober 785 zum 8. Oktober 786. 

30. Die et anno, quo supra. — Es wird hier ausdrücklich her- 
vorgehoben, dass die Urkunde von demselben Tage wie die vorige ist. 
also vom 27. Februar 791. D'Herbomez bemerkt das nicht besonders. 

31. Anno XXII1I regni Karoli regis. — Die Ansicht von d'Herbomez 
geht aus seinen Ausführungen nicht klar hervor. Dem Regierungsjahr 
entspricht jedenfalls die Zeit vom 9. Oktober 791 zum 8. Oktober 792. 

32. Anno regni Karoli regis XXI11. — Auch hier entscheidet sich 
d'Herbomez nicht recht. Bis auf weiteres ist am Regierungsjahr fest- 
zuhalten, das vom 9. Oktober 790 zum 8. Oktober 791 läuft 1 ). 

34. Anno, quo supra. — Die Urkunde ist eine Prekarie zu 33 
und enthält dieselben Zeugen, ist also wohl auch vom 21. Dezember 795. 

35, 36, 37, 38. Anno, quo supra. — Während d'Herbomez zwischen 
795 und 796 schwankt, ist die Zeit vom 9. Oktober 794 zum 8. Oktober 

795 anzusetzen. 

39. Anno regni Karoli regis XXV1111. — Genauer als das Jahr 
797, welches d'Herbomez angibt, ist das Jahr zwischen dem 9. Oktober 

796 und dem 8. Oktober 797. 

40. Anno, quo supra. — Vom 9. Oktober 796 zum 8. Oktober 
797. D'Herbomez hat 796 oder 797. 

43. Anno, quo supra. — Ks ist nicht zu übersehen, dass die Ur- 
kunde wohl vom gleichen Tage ist wie 42, zu der sie die Prekarie 
bildet, mithin vom 28. Februar 804. 

44. Die XIII Kalendas Maii . . ., anno XLIII regnante domino 
nostro Karolo rege, anno vero imperii eius elevati XII. — Wie in 41 
(vgl. Marichal zu 41), so enthalten auch hier die chronologischen 
Angaben einen Widerspruch. Das 43. Königsjahr endet schon am 
8. Oktober 811. während das 12. Kaiserjahr erst am 25. Dezember 
811 beginnt. Ks ist also entweder die Zahl 43 in 44 oder die Zahl 

M Als Kanzler dieser Urkunde, die in Dagolfeshaiin in Hessen ausgestellt 
isl. tritt ein Libgafirus. cancellarius warinipomas, auf. Soll warinipomas nicht 
für Warini cornitis stehen? Ein Graf Wavin gehörte zu den Getreuen Karlmanns 
( Ann. Lauriss., ad 771. Mon. Germ. bist.. SS. I. 148) und beteiligte sich an der 
lebertragung der Gebeine des hl. Nazarius nach Lorsch iin Jahre 765 (Chron. 
Lauresh., Mon. Genn. bist.. SS. XXI, 343). 




— 279 — 



12 in 11 zu ändern. Danach ergibt sich der 19. April 812 oder 811. 
— D'Herbomez findet wieder alles in Ordnung. 

46. Anno IX regni Lodowici iniperatoris. — Das neunte Jahr 
Ludwigs des Frommen reicht vom 28. Januar 822 zum 27. Januar 823. 
Hier wie in den folgenden Urkunden nimmt d'Herbomez auf den Tag 
des Regierungsanfangs keine Rücksicht. 

47. Anno XI imperii Hlodovici iniperatoris. — Vom 28. Januar 
824 zum 27. Januar 825. 

48. Anno, quo supra. — Vom 28. Januar 824 zum 27. Januar 
825. Der chronologische Zweifel, der d'Herbomez infolge der Angabe 
der tiallia Christiana aufsteigt, der hier genannte Drogo sei erst 826 
Bischof von Metz geworden, ist unbegründet, da derselbe bereits 823 
auf den bischöflichen Stuhl erhoben wurde 1 ). 

49. Anno XXII domni Hludovici, serenissimi iniperatoris. — Vom 
28. Januar 835 zum 27. Januar 830. 

50. Anno nono imperii Lotharii regis. — Vom 20. Juni 848 
zum 19. Juni 849 reicht das neunte Jahp Lothars, wenn man seine 
Regierung mit dem 20. Juni 840, dem Todestage Ludwigs des Frommen, 
beginnen lässt. Doch ist zu bemerken, dass er selbst auch von 838, 
dem Jahre der Reichsteilung, ausgeht, wie sich bei Besprechung der 
Urkunde 68 zeigen w r ird. 

51. Anno, quo supra. — Vom 20. Juni 848 zum 19. Juni 849. 

52. Anno regni Lotaiü iniperatoris X, VII Kalendas Aprilis. — 
Die Urkunde ist vom 26. März 850, während d'Herbomez mit dem 
Kartularschreiber an 849 festhält. 

53. Anno, quo supra. — Vom 20. Juni 849 zum 19. Juni 850. 

54. Anno XII regni Lotharii. — Vom 20. Juni 851 zum 19. Juni 852. 

56. Anno, quo supra. — Da nach Angabe des Schreibers die 
Zeugen mit denen in 55 übereinstimmen, so ist auch wohl 56 vom 
8. Juli 856. 

57. Anno II Lotharii regis. — Da Lothar 1. etwa Mitte September 
855 abdankte und am 29. September desselben Jahres starb, so reich I 
das zweite Jahr seines Nachfolgers vom 29. September 856 zum 
28. September 857. 

») Vgl. Hauek, Kiichcngtscl.iclilo Deulsclil.imls, N« S. 71)2. Leipzig 1900. 




— 280 — 



58. Anno, quo supra. — Vom 29. September 856 bis zum 
28. September 857. 

59. Anno IUI Lotharii iunioris. — Vom 29. September 858 bis 
zum 28. September 859. 

60. Anno VIII Lotharii iunioris. — D'Herbomez setzt die Urkunde 
mit dem Kartularschreiber in das Jahr 863. Doch lässt sich der Zeit- 
raum noch näher bestimmen. Der äusserste Termin ist nämlich der 
28. September 863, mit dem das achte Jahr Lothars endigt. Der 
Anfangstermin ist die Metzer Synode vom Juni 863 *), die in der Ur- 
kunde erwähnt wird. Also von Juni bis zum 28. September 863. 

61. Die III Nonas Noveinbris . . anno Villi regnante domno 
Lothario, nobilissimo rege. — Während der Kartularschreiber und 
d'Herbomez als Datum dieser Urkunde den 3. November 864 annehmen, 
führt das Regierungsjahr zum 3. November 863. 

62. Anno, quo supra. — Vom 29. September 863 zum 28. Sep- 
tember 864. 

63. Anno primo Bettonis abbatis, . . regnante Lothario, serenissimo 
rege. — Die Regierung Lothars 11. wird zwar erwähnt, aber nicht sein 
Regierungsjahr. Statt des Inkarnationsjahres 864, das der Schreiber 
beisetzt, möchte d'Herbomez lieber 863 lesen. Jedenfalls ist, wie er 
richtig angibt, die Einsetzung Bettos in die Würde eines Abtes von 
Gorze für die genauere Datierung entscheidend. Betto wird aber in 
der Urkunde 60, die zwischen Juni und dem 28. September 863 er- 
lassen ist, bereits als Abt erwähnt, scheint jedoch eben erst eingesetzt 
worden zu sein. Sein erstes Jahr läuft also spätestens am 28. Sep- 
tember 864 ab, so dass die Urkunde zwischen Juni 863 und den 28. 
September 864 zu setzen ist. 

64. Anno XIII regnante domino nostro Lothario, gloriosissimo 
rege. — Vom 29. September 867 zum 28. September 868. 

65. Anno II post obituni Lotharii regis. — D'Herbomez hat nur 
das Jahr 871. Genauer muss es heissen: vom 8. August 870 zum 
7. August 871, da Lothar II. am 8. August 869 starb. 

66. Anno, quo supra. — Vom 8. August 870 zum 7. August 871. 

67. IUI Kalendas Noveinbris anno VI regnante Karolo rege post 
decessum Lotharii iunioris in Francia. — D'Herbomez nimmt mit dem 
Schreiber des Kartulars das Jahr 875 an, indem er davon ausgeht, 

f ) Böhmer-Mühlbacher. Regelten. 1267*. 




— 281 — 



Karl der Kahle, von dem hier die Rede ist, habe seine Regierung in 
Lothringen erst in dem Jahre angetreten, das auf den Tod Lothars 11. 
(8. August 869) folgte. Dem gegenüber ist zu betonen, dass der 
Wortlaut der chronologischen Angabe post decessum Lotharii recht gut 
den Ausgang vom 8. August 869 zulässt. Aber selbst wenn als Anfang 
der Regierungszeit der 9. September 869 angenommen wird 1 ), an 
dem Karl zu Metz gekrönt wurde, so fallt unsere Urkunde noch immer 
in das Jahr 874. Sie ist also vom 29. Oktober 874. 

68. Anno XXXVII l regni Hludovici, serenissimi regis, in orientali 
parte Frantia regnantis. — Die Benediktiner sowohl 2 ) als d'Herbomez 
setzen unter diese Königsurkunde anno VIII regni Hludovici, ohne 
anzugeben, dass im Kartular XXXVIII sieht, die XXX jedoch mit 
hellerer Tinte durchgestrichen ist. Es kann keinem Zweifel unter- 
liegen, dass XXXVIII die richtige Lesart sein muss. 

Es befindet sich nämlich im Bezirksarchiv zu Metz 8 } eine Original- 
urkunde Ludwigs des Deutschen für St. Arnulf, die mit unserer Urkunde 
68 grosse Aehnlichkeit hat. Beide erwähnen den Tod des Adventius 
(31. August 875), ohne dessen Nachfolger zu nennen; beide sprechen 
von einem Eingreifen des Trierer Erzbischofs Bertuli : beide sind in 
Metz ausgestellt und vom Diakon Liutprand in Vertretung des Erz- 
kaplans abgefasst: beide suchen die unglücklichen Folgen, die des 
Adventius Regierung für die Metzer Klöster gehabt, wieder gut zu 
machen. Es kann mit Gewissheit behauptet werden, dass die Urkunde 
68 bei derselben Gelegenheit erlassen worden ist wie die Urkunde für 
St. Arnulf, bei einem x\ufenthalte Ludwigs zu Metz. Und da die Ur- 
kunde für St. Arnulf vom 23. November 875 ist, so wird auch die 
Urkunde 68, wenn nicht auf denselben Tag, dann doch in dessen un- 
mittelbare Nähe zu setzen sein. Nun gibt aber die Originalurkunde 
als Regierungsjahr Ludwigs das XXXVIII. an, indem sie von der 
Teilung des Jahres 838 ausgeht. Dem entsprechend ist auch im 
Kartular die Zahl XXXVIII die richtige: die Durchstreichung der XXX 
ist von jemand vorgenommen worden, der die Rechnung vom Jahre 
838 ab nicht kannte. 

Die Urkunde ist also nicht vorn Jahre 876, wie der Kartular- 
schreiber und d'Herbomez behaupten, sondern, wie schon Böhmer- 

*) An eben diesem 9. September 869 stellt Karl zu Metz für St. Arnulf 
eine Urkunde aus und spricht darin von anno primo in successione regni Hlotharii. 
Dom Calmet, Histoire de Lorraine. Ausgabe von 1728. II. Preuves. 809. 

*) Histoire de Metz. III, Preuves. 89. 

«) H. 29. 




Mühlbacher angibt 1 ), vom Jahre 875, und noch genauer ungefähr 
vom 23. November 875. Es kann dies um so mehr angenommen 
werden, als am 21. und 25. November desselben Jahres ähnlich lautende 
Urkunden auch für St. Martin und St. Glossindis erlassen worden sind 2 ). 

Zum Beweise dafür, wie der Kartularschreiber seine chronologische 
Vorlage behandelt, setzen wir die Daten der Originalurkunde für St. 
Arnulf und der Urkunde 68 hieher. 

St. Arnulf. Urk. 68. 

Data Villi Kalendas Decembris anno Actum anno ab incarnatione Domini 

XXXVIII regni Hludowici , serenissimi DCCCLXXVI, indictione IX, epacta XXII. 

regis, in orientali parte Frantiaregnante. eoncurrente VII. anno XXXVIII regni 

el adeptionis regni Hlotharii VI, indic- Hludovici, serenissimi regis, in orientali 

tione Villi. parte Frantia rcgnantis. 

69. Anno VI adeptionis regni Ludovici, gloriosissimi regis. — 
Marichal erblickt in dem Ludwig, dessen Regierungsjahre hier 
angegeben werden, den jüngeren Ludwig und setzt die Urkunde 
zwischen den 28. August 881 und den 20. Januar 882. Die Lösung 
ist gewiss annehmbar. Wenn er aber dann mit d'Herbomez meint, 
Ludwig der Deutsche könne ohne Aenderung des Regierungsjahres nicht 
in Betracht kommen, so irrt er. Denn die Herrschaft Ludwigs des 
Deutschen lässt sich auch, wie dieser selbst in der Urkunde vom 
23. November 875 für Skt. Arnulf tut 3 ), vom 8. August 870 ab be- 
rechnen. Sein sechstes Jahr beginnt alsdann am 8. August 875. Da 
aber Walo erst am 21. März 876 Bischof wurde, so läge die Urkunde 
zwischen dem 21. März und dem 7. August 876. Welches von beiden 
Daten den Vorzug verdient, lässt sich kaum entscheiden. Zu bemerken 
ist nur, dass die Urkunde 71, die einen Rückverweis auf vorliegende 
Nummer enthält, eher in die Regierung Ludwigs des Jüngern zu setzen 
ist. Ob dadurch die Datierung der Urkunde 69 beeinflusst wird, so 
dass auch für diese das spätere Datum anzunehmen wäre, lassen 
wir dahingestellt. 

70 und 71. Anno, quo supra. — Bei der Urkunde 70 ist d'Herbomez 
eher für 876 als für 874, bei der Urkunde 71 gibt er nur das Jahr 876 
an. Marichal, der die Urkunde 69 in die Zeit vom 28. August 881 
zum 20. Januar 882 gelegt hat, hält dies sechste Jahr Ludwigs des Jüngern 

') Regesten. 1. Autl. (855— 918). No. 1473. 

-) Ebd. No. 1472, 1474. 

3 ) Vgl. unsere Abhandlung zu Urkunde (>8. 



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— 283 — 



auch hier für möglich, ohne dasjenige Ludwigs des Deutschen, das nach ihm 
vom 8. August 874 bis zum 7. August 875 reicht, auszuschliessen. Wir 
haben schon bei Besprechung der Urkunden 68 und 69 gezeigt, dass für die 
Regierung Ludwigs des Deutschen als Anfang nicht bloss der Tod 
Lothars II. (8. August 869), sondern auch der Vertrag von Mersen 
(8. August 870) gilt. Das sechste .lahr Ludwigs des Deutschen kann 
somit auch erst am 8. August 875 beginnen. Doch dies nur nebenbei. 
Vorerst müssen die beiden Urkunden 70 und 71 genauer untersucht 
werden. 

In der Urkunde 70 macht ein Priester Sicco an die Abtei Gorze 
eine Schenkung, deren Inhalt er in 71 unter der Form einer Prekarie 
wieder zurückerhält. Nach dem Kartularschreiber sind beide Urkunden 
aus demselben Jahre. Das scheint höchst unglaublich. Die Urkunde 

70 ist nämlich nach eigener Angabe in Gorze ausgestellt, die Urkunde 

71 wegen der vielen unterzeichnenden Gorzer Mönche wohl ebenfalls in 
Gorze. Und doch sind beide Zeugenreihen gänzlich verschieden. Zudem 
wird in 70 kein Abt erwähnt, wohl aber in 71. Nun ist es aber im Kartular 
bei allen anderen zusammengehörigen Urkunden Gebrauch, dass sowohl 
die Schenkung den Abt nennt als die Prekarie ; man vergleiche die 
Nummern 21—22, 29—30,33—34, 37—38, 42—43. 50—51, 55—56, 
57 — 58. Daraus glauben wir schliessen zu dürfen, dass 70 und 71 
unter verschiedenen Verhältnissen entstanden sind, die zweite zur Zeit 
des Abtes Bovo, die erstere zu einer Zeit, wo das Kloster ohne Abt war. 

Welches sind nun diese Jahre? 

Bovo tritt als Propst in der Urkunde 65 vom Jahre 870—871 
auf. In der Königsurkunde 72 vom 10. Mai 879 scheint die Abtei dem 
Bischof Walo zu unterstehen. Laut Urkunde 73, die der Schreiber 
durch Rückverweisung in die Zeit vom 28. August 878 zum 27. August 
879 verlegt, ist Bovo bereits Abt. Er wäre es also nach dem 10. Mai 
und vor dem 28. August 879 geworden. Ist diese Annahme richtig, 
so muss die Urkunde 71, in der Bovo als Abt genannt wird, in die 
Zeit Ludwigs des Jüngern fallen und somit zwischen dem 28. August 
881 und dem 20. Januar 882 liegen, weil hier das sechste Jahr 
Ludwigs des Jüngeren durch dessen Tod abgebrochen wird. 

Da Bovo spätestens am 27. August 879 Abt von Gorze geworden 
ist, so liegt die Urkunde 70 sehr wahrscheinlich vor dieser Zeit. Sie 
muss aber auch nach 863 — 864 erlassen worden sein, da in diesem 
Jahre laut der Urkunde 63 das Kloster dem Abte Betto unterstand. 
Also zwischen 863/64 und 879, doch so, dass sie letzterem Zeitpunkte 
näher kommt. 




— 284 — 



Zum Schlüsse müssen wir gestehen, dass uns die Echtheit dieser 
beiden Urkunden nicht über allen Zweifel erhaben dünkt. 

72. VI Idus Maii . . . , anno HI regni Ludovici in orientali Frantia 
regnantis. — Die Urkunde ist vom 10. Mai 879, während d'Herbomez 
sie fälschlich in das Jahr 878 setzt. 

73. Anno, quo supra. — Das dritte .lahr Ludwigs des Jüngern reicht 
vom 28. August 878 zum 27. August 879. Da aber laut der Urkunde 72 das 
Kloster Gorze am 10. Mai 879 noch ohne Abt zu sein scheint, während hier 
Bovo als Abt auftritt, so liegt die Urkunde zwischen dem 11. Mai und 
dem 27. August 879. DHerbomez schreibt sie dem Jahre 878 zu. 

74. Anno V adeptionis regni donini Hlodovici, gloriosissimi regis. 

— Gemeint ist liier, wie sich aus dem Inhalt der Urkunde ergibt, 
Ludwig der Jüngere, dessen fünftes Jahr vom 28. August 880 zum 27. 
August 881 reicht. 

75. Dass die Urkunde später anzusetzen ist als 884, geben wir mit 
d Herbomez gerne zu. Wir wollen dabei noch erwähnen, dass Abt 
Herigaud auch auf einer Urkunde für St. Arnulf erscheint, die höchst 
wahrscheinlich im Juli 886 zu Metz erlassen worden ist 1 ). 

76. Anno VII regnante Karolo*) imperatore, filio Lodovici regis. 

— DHerbomez hat auf die Schwierigkeit hingewiesen, das siebente 
Jahr Karls des Dicken mit dem Inkarnationsjahr 885, das der Schreiber 
angibt, in Einklang zu bringen. Es braucht jedoch auf die Auflösung 
des Schreibers keine Rücksicht genommen zu werden. Lässt man 
also, wie in der Kaiserurkunde 198, die Regierungsjahre Karls von 
seiner Krönung am 12. Februar 881 ausgehen, so reicht das siebente 
Jahr vom 12. Februar 887 bis zu seiner Absetzung im November 887. 

So weit wäre alles in Ordnung. Allein wir haben starke Zweifel 
an der Echtheit dieser Urkunde. Auffällig ist zunächst das starke 
Hervortreten des Gorzer Vogts bei dem Tauschvertrag. Eine solche 
Thätigkeit erscheint, abgesehen von dieser Urkunde 76, zum erstenmal 
in der Urkunde 96, die angeblich vom Jahre 936-937 ist. Störend 
wirkt alsdann das Vorkommen des Dekans Walter im Jahre 887, da 
durch die Urkunden 71, 75 und 83 für die Jahre 881-882 und 894-895 
als Dekan der Mönch Optatus belegt ist und es unwahrscheinlich klingt, 

*) B£ned. f Hisloire de Metz, I, 644. — Böhmer-Mühlbaoher, Regelten, 1678a. 

— Das Original befindet sich im Bezirksarchiv zu Metz, H. 29. 

2 ) So steht in der Handschrift ; iVHerbomez hat Karlo. 




— 28» — 



dass die Stelle in der Zwischenzeit durch einen andern eingenommen 
worden sei. Endlich ist die Zeugenliste so zusammengesetzt, dass die 
erste Hälfte fast nur die Unterzeichner der Urkunde 71, die zweite 
Hälfte meist nur die der Urkunde 83 wiedergibt, wie folgende 
Tafel zeigt. 



Wenn auch bei der Unterzeichnung der Urkunden, wie zu ver- 
muten ist, zur Bestimmung der Reihenfolge auf die Würde, das Alter 
und die Länge der Angehörigkeit zum Kloster Rücksicht genommen 
wurde, so ist doch die Uebereinstimmung der Zeugen in der Ur- 
kunde 76 mit denjenigen von 71 und 83 so gross, dass sie kaum auf 
Wahrheit beruhen kann. Tritt dieser Umstand zu den obigen hinzu, 
so darf mit Recht die Kohtheit dieser Urkunde angezweifelt werden. 

77. Anno VIII regnante Karolo rege feliciter. — So gibt 
d'Herbomez das Datum: er vergisst dabei zu sagen, dass ursprüng- 
lich anno III dastand und die V übergeschrieben worden ist; wie 
uns dünkt, von anderer Hand. Damit würde, wenn man die Jahre 
Karls vom 20. Januar 882 an zählt, die Urkunde in die Zeit vom 



Zeugen von 76. 



Ratcherus (Schreiber, fehlt) 

Waltarus (71) 

Ragnerus (71) 

Winemannus (7t ) 

Fulquinus (71) 

Adelherus (71) 

Optatus (71) 

Harimannus (71) 

Barnerus (71) 

Siguinus (71 und 83) 

Farnulfus (71 und 83) 

Ratcherus (in 7 t ein Richerus) 

Godefridus (71) 

Agilus (71) 

David (71) 

Soiperus (71 und 83) 
Sarowardus (71 und 83) 
Erencus (71 und 83) 



steht in 67) 
| Teudo (83) 
I Wichardus (83) 
, Ancedolius (83) 

! Radowardus (fehlt in 71 und 83, 
j steht in 75, 78, 91) 

Agredus (83) 

Barnerus (83) 
I Audinus (83) 
I Adelmodus (83) 
I Segerannus (83) 

j Ardowicus (= Harduinus in 83?) 

Wacherus (fehlt) 
! Ratcherus (Schreiber, fehlt) 



1 Lodowinus (83) 

] Arno (83) 

; Gislebertus (83) 

j Anglevertus (fehlt in 71 und 83, 




— £86 — 



20. Januar 884 zum 1?). Januar 885 fallen. Gilt dagegen als Ausgang die 
Kaiserkrönung vom 12. Februar 881, so endigt das dritte Jahr am 
11. Februar 884 und beginnt für unsere Urkunde am 22. April 883, 
da erst an diesem Tage Robert, der Aussteller der Urkunde, Bischof 
von Metz wurde. Freilich setzt der Kartularschreiber die Urkunde in 
das Jahr 886 und deutet damit an, dass er das VIII. Jahr Karls vor 
sich zu haben wähnte, da er in Nummer 76 dem VII. Jahr die Zahl 
885 entsprechen lässt. Doch kann noch immer ein Irrtum seinerseits 
vorgelegen haben, den ein späterer dann verbessern zu müssen glaubte. 

Wie dem auch sein mag, die Echtheit dieser Urkunde wird von 
dHerbomez und Marichal mit guten Gründen angefochten. Wir machen 
noch auf den Satz Lodouini abbatis, qui his temporibus abbatiam 
Gorzienzem tenebat aufmerksam, der ganz wie eine Niederschrift aus 
späterer Zeit aussieht. Sollte ferner der Abt Haldin, an dessen Stelle 
Adelgar unterschreibt, nicht ein Widerhall jenes Abtes Aldin sein, den 
die Urkunden 46 bis 49 für die Jahre 822—836 beglaubigen? 

80. Anno I regnante Arnulfo rege. — Von November 887 bis 
November 888. In dieser wie in den folgenden Urkunden gibt d'Herbomez 
immer nur das bürgerliche Jahr an. 

81. Anno III regnante Arnulfo, serenissimo rege. — Von November 
889 bis November 890. 

82. Anno VII Arnulfi regis. — Von November 893 bis November 894. 

83. Anno VIII regni Arnulfi regis. — Von November 894 bis 
November 895. 

84. Anno, quo supra. — D'Herbomez hält es für unmöglich, dass 
Urkunde 84 aus demselben Jahre ist wie 83, da in letzterer Lodowin 
noch Abt sei, in ersterer dagegen das Kloster ohne Abt zu sein scheine. 
Wir sehen den Grund dieses Einwandes nicht ein, da ein Wechsel in der 
Leitung der Abtei doch im Verlauf desselben Jahres eintreten kann 
und der Tod oder die Entfernung des Abtes doch von einem Tag zum 
andern das Kloster verwaist machen muss. Die Urkunde ist also von 
November 894 bis November 895. 

So. Anno X Arnulfi regis. — Von November 896 bis November 897. 

86. D Herbomez hat auf die Uebereinstimmung der Zeugenreihe 
in Urkunde 83 mit der von Urkunde 86 hingewiesen. Die Gegenübei*- 
stellung zeigt das genauer. 




— 2A7 — 



83. 

Lodouini abbatis 

Obtatus decanus 

Seguinus 

Farnulfus 

Soyperus 

Sarowardus 

Erencus 

Hämo 

Gislebertus 

Teudo 

Wiardus 

Ancedolius 

Agredus 

Barnerus 

Audinus 
Adelmodus 

Seirannus (in 86 oben) 
Harduinus (? = ) 



Aftagius 
Queldo 

Wandelmarus 
Teullaldus , 
Goderamnus 
Haminicus 
Vuhardus 



86. 

Robertus episcopus 

Rodulfus abbas 

Seguinus decanus 

Farnulfus 

Soiperus 

Sarowardus 

Erengus 

Harno 

Gislebertus 

Teudo 

Ancedolius 

Agredus 

Barnerus 

Segerannus (in 83 später) 

Audinus 

Adelmodus 

Ardowicus 

Johannes (in 83 unten) 

Becio 

Aftagius 

Gisaldus 

Wandelmarus 

Teuthaldus 

Godderannus 

Amincus 

(folgen viele Namen) 



Die Urkunde 83 ist von 894/95, die Urkunde 86 von 902/03. 
Die zeitliche Nähe kann somit eine gewisse Uebereinstimmung noch 
erklären. Als neues Hemmnis tritt dann die grosse Zahl sonst unbe- 
kannter Namen hinzu, die sich in 86 der oben «angegebenen Reihe an- 
schliessen. Wir vermögen daher ein Gefühl des Zweifels nicht zu 
unterdrücken. 

87. Anno XI Lodovici regis. — Gemeint ist Ludwig das Kind, 
dessen elftes Jahr vom 4. Februar 910 zum 3. Februar 911 reicht. 



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— 288 — 



88. Anno, quosupra. — Vom 4. Februar 910 zum 3. Februar 911. 

89. Anno I regnante Karolo rege, filio regis Lodoviei. — Nach- 
dem Ludwig das Kind am 24. September 911 gestorben war, gelangte 
Karl der Einfältige am Ende des Jahres zur Herrschaft in Lothringen. 
Das erste Jahr reicht also von Ende 911 bis Ende 912. 

90. Anno III regnante domno Karolo rege in regno Lotarii quondam 
regis feliciter. — Von Ende 913 bis Ende 914. 

91. Anno XI Karoli regis. — Von Ende 921 bis Ende 922. 



Zum Schlüsse geben wir in der Reihenfolge des Urkundenbuches 
die Daten, wie sie sich nunmehr nach den Untersuchungen von 
d'Herbomez und Marichal und den unserigen gestalten. 



1. 


20. Mai 748 


31. 


9. Okt. 791 — 8. Okt. 792 


2. 


25. Mai 755 


32. 


9. Okt. 790 — 8. Okt. 791 


3. 


25. Mai 755 (unecht) 


33. 


21. Dez. 795 


4. 


18. oder 23. Mai 757 


34. 


dto. 


5. 


Nov. 757 — Nov. 758 


35. 


9. Okt. 794 — 8. Okt. 795 


6. 


15. Mai 760 


36. 


dto. dto. 


7. 


1. Januar 766 (? ) 


37. 


dto. dto. 


8. 


19. Mai 765 (echt ?) 


38 


dto. dto. 


9. 


15. Juni 762 (unecht) 


39. 


9. Okt. 796 — 8. Okt. 797 


10. 


762 (unecht ) 


40. 


dto. dto. 


11. 


25. Mai 766 (unecht) 


41. 


25. Dez. 801 — 8. Okt. 802, oder 


12. 


9. Okt. 768 — 8. Okt. 769 




25. Dez. 802 — 8. Okt. 803 


13. 


dto. dto. 


42. 


28. Februar 804 


14. 


9. Dezember 770 


43. 


dto. 


15. 


9. Okt. 770 - 8. Okt. 771 


44. 


19. April 811 oder 812 


16. 


dto. dto. 


45. 


23. März 815 


17. 


April - Mai 772 oder Februar- 


46. 


28. Januar 822 — 27. Januar 823 




März 773 


47. 


28. Januar 824 — 27. Januar 825 


18. 


29. Sept. 869 (?) 


48. 


dto. dto. 


19. 


Ende 913 — Ende 914 (?) 


49. 


28. Januar a35 — 27. Januar 836 


20. 


5. Mai 773 


50. 


20. Juni 848 — 19. Juni 849 


21. 


6. Mai 775 


51. 


dto. dto. 


22. 


dto. 


52. 


26. März 850 


23. 


9. Okt. 774 — 8. Okt. 775 


53. 


20. Juni 849 - 19. Juni 850 


24. 


20. Juni 776 


54. 


20. Juni 851 — 19. Juni 852 


25. 


22. Januar 775 


55. 


8. Juli 856 


26. 


11. Aug. 786 


56. 


dto. 


27. 


11. Juni 788 


57. 


29. Sept. 856 — 28. Sept. 857 


28. 


9. Okt. 785 — 8. Okt. 786 


58. 


dto. dto. 


29. 


27. Febr. 791 


59. 


29. Sept. 858 — 28. Sept. 859 


30. 


dto. 


60. 


Juni — 28. Sept. 863 



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— 289 — 



61. 3. November 863 

62. 29. Sept. 863 — 28. Sept. 864 

63. Juni 863 — 28. Sept. 864 

64. 29. Sept. 867 — 28. Sept. 868 

65. 8. August 870 — 7. August 871 

66. dto. dto. 

67. 29. Oktober 874 

68. c. 23. Nov. 875 

69. 21. März — 7. Aug. 876, oder 

28. Aug. 881 — 20. Januar 882 

70. vor dem 27. Aug. 879 

71. 28. Aug. 881 — 20. Januar 882 

72. 10. Mai 879 

73. 11. Mai — 27. Aug. 879 

74. 28. Aug. 880 — 27. Aug. 881 

75. 894 (?) 

76. 12. Februar — Nov. 887 (echt ?) 

77. 22. April 883 — 11. Febr. 884. 

oder 20. Januar 884 - 19. 
Januar 885 (unecht) 



78. 
79. 
80. 
81. 
82. 
83. 
84. 
85. 
86. 
87. 
88. 
89. 
90. 
91. 
198. 



c. 916 (?) 
c. 886 

Nov. 887 — 
Nov. 889 — 
Nov. 893 — 
Nov. 894 — 

dto. 
Nov. 896 — 
4. Febr. 902 
4. Febr. 910 

dto. 
Ende 911 — 
Ende 913 — 
Ende 921 — 
17. Mai 882. 



Nov. 888 
Nov. 890 
Nov. 894 
Nov. 895 

dto. 
Nov. 897 

— 3. Febr. 903. 

— 3. Febr. 911 

dto. 
Ende 912 
Ende 914 
Ende 922 



19 



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— 290 — 



Observations sur les sepultures sous tumulus 
de la Lorraine. 



Si l'on a mis en valeur les importants resultats oblenus au 
point de vue arch6ologique et anthropologique dans les fouilles de 
tumulus faites en Lorraine depuis ces cinquante derniferes annees 
surtout, on ne s'est souvent pas assez 6tendu, ce me semble, dans 
les differents comptes rendus, sur les conditions de gisement de ceux-ci. 
Cette note sera le resume d'observations personnelles qu'il m'a ete 
donne de faire pendant mes explorations de tumulus dans la Lorraine 
fran^aise *). 

Les tumulus de la r6gion peuvent rentrer dans 5 categories, 
suivant la nature des materiaux constitutifs de leur masse: 

1. Les tertres formes de sable. 

2. Les tertres formes de sable avec pierres. 

3. Les tertres formes de terre. 

4. Les tertres formes de terre avec pierres. 

5. Les tertres composes de pierrailles. 

En rfcgle generale, les elements entrant dans la formation des 
uns et des autres sont empruntes au sol meme sur lequel ils s'61fevent. 
Nos tumulus ne sont, en resumS, que des amoncellements de materiaux 
pris autour de leur base, de teile sorte que sauf pour les tertres formes 
de pierrailles, ramassees <;ä et lä leur relief est d'autant plus fort que 
le sol a ete plus profondement denud£ aux alentours. II n'en est 
pas absolument de m£me pour les tumulus ä materiaux m^langfe, 
car le terrain ne fournissant souvent pas de pierres k sa surface, 
celles-ci ont dö £tre empruntees ä d'autres terrains, et quelquefois 
apportees d'assez loin. Dans le gres rhetien par exemple, on a supplee 
ä l'absence de materiaux rocheux par des apports faits aux depens 
de Tetage inferieur qui affleure generalement ä flanc de coteau. 

11 est actuellement difficile de se rendre compte de la hauteur 
et du diamötre primitif des tertres funeraires. Certains de ceux-ci me- 

l ) Voir ägalement: Pfister — »Les tumuli d'Alsace et de Lorraine« — Revue 
Alsacienne 1886 — V. Bleicher et Barthelemy — »Les tumulus de la Lorraine« — 
Association francaise pour ravancement des sciences. Congres de Nancy 1886. 



Par le Conte J. Beaupre, Nancy. 




— 291 — 



surent encore pres de 3 m de hauteur et de 20 a 30 m de diametre, 
tandis que d'autres aiteignent k peine 1 m de relief sur 3 ä 4 m de 
diamfetre, et souvent des proportions bien moindres encore. Le sol 
vierge se reconnait aisement ä sa durete, comparee au peu de eon- 
sistance des materiaux rapportes. Tandis que dans les terrains sableux 
ceux-ci se coupent sans efforts k la beche, il faut l'aide de la pioche 
pour entamer le sol en place. Or, si Ton compare le niveau de celui-ci 
au niveau du sol actuel, on s'apen,'oit, avec quelqu'etonnement d'ailleurs 
que depuis l'epoque de Hallstatt, c'est-ä-dire depuis plus de 4000 ans 
le sol forestier ne s'est pas eleve, en general, sur les plateaux, de 
plus de 10 k 20 cm , alors que dans le fond des vallees les gisements 
de cet äge sont aujourd'hui recouverts de plusieurs metres d'alluvions 1 ). 

En dehors de causes particulieres de bouleversement des tumulus, 
telles que les extractions de souches, les trous faits par les renards 
et les blaireaux, les essais de fouilles, etc.. des causes multiples, ge- 
nerales, ont amene des modifications profondes dans Taspect primitif 
de ceux-ci. Parmi ces derni&res figurent le foisonnement, le tassement 
des terres, et le ruissellement. Dans les terrains sableux, le foisonne- 
ment a ete presque nul, mais le tassement et le ruissellement ont 
occasionne un remaniement que Ton pourrait estimer ä 1 U environ. 
Les tumulus de cette nature auraient donc diminue d'un tiers en hau- 
teur, mais auraient regagne ce tiers en diametre. Dans les tumulus 
terreux, le foisonnement a ete plus considerable, il en est de m§me 
du tassement, mais par contre le ruissellement a ete moindre. Tant 
de causes de modification entrent en ligne de compte qu'il faut ad- 
mettre non un chiffre fixe, mais une sorte de moyenne, et en adoptant 
la proportion d'un tiers indistinctement pour tous les tumulus on ne 
risque pas de s'61oigner de la verite. Mais, pour les tumulus k mate- 
riaux rocheux qui n'ont subi que les seuls efTets du tassement, il 
faudrait estimer le remaniement k un cinquifcme au plus. 

II est actuellement impossible de se rendre compte de la forme 
primitive des tumulus. Aujourd'hui, ils constituent des monticules ä 

! ) On pourrait citer comme exemple les parties du Briquetage de la 
Seille dont M r Keune a retrouv6 les traoes ä 7 m 50 de profondeur. lors des 
fouilles de 1901. 

M. R. GuSrin, dans un article paru en 1868 dans le Journal de la Soci6t6 
d'archeologie lorraine, estimait ä 30 ou 40 cm la sur^levation du sol forestier 
autour des tumulus de Malze>ille, mais a mon avis il s'agit d'un fait excep- 
tionnel, car ces tumulus 6tant un peu en contre-bas et dans le voisinnage imme- 
diat de la cröte, il faut tenir compte des apports de terre faits par les eaux 
descendant du platean. 

15)* 



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— 292 — 



base ovale mais plus souvent arrondie, dont le sommet est plus ou 
moins aplati, les flancs s'elevant en pente douce et reguliere. Etaient- 
ils en forme de eönes au sommet aigu, ou en forme de ealottes sphe- 
riques? J'estime que ce dernier dispositif se rapproche le plus de 
l'etat actuel des tertres, et qu'il devait constituer la regle. 

Quoi qu'il en soit, voici comment ils me paraissent avoir ete 
construits interieurement. 

En general, le sol vierge n'a pas ete entame; on s'est contente 
d'enlever la couche d'humus ä Tendroit de la sepulture. Une seule 
fois 1 ), j'ai constate que la surface du sol avait ete soumise ä l'action 
d'un feu violent qui Tavait cuite au rouge jusqu'ä pres de m 15 de 
profondeur. 

On etendait le mort sur le dos, les bras allonges le long du 
corps, les jambes etendues Tune contre Tautre, reposant sur la terre 
nue ou des pierres formant pave, mais presque toujours sur un lit 
de cendres, dont il ne serait plus possible d'apprecier lepaisseur, 
etant donne qu elle a disparu en totalite ou en partie, ne laissant 
souvent de son existence d'autres vestiges que de rares morceaux de 
charbons 2 ). 

Quelquefois, on construisait un abri pour le corps avec des dalles 
brutes placees de champ, ou en manifcre de murs ä sec, surmontees 
d'autres formant couverture. 

Mais il arrive presque toujours que les constructions de ce genre 
au lieu de proteger le squelette Fecrasent h la longue, en s'ecroulant 
sous la pression des materiaux environnants soumis aux effels du 
tassement. En efTet, ces sortes de sarcophages sont souvent entoures 
de pierres destinees en partie ä les consolider, de teile sorte qu'il 
existe dans ce cas un premier tumulus de pierres cache sous la 
calotte de terre ou de sable qui constitue la partie apparente du 
tumulus et qui a ete, comme je Tai dit, constituee au moyen d'em- 
prunts faits au sol environnant. ün pourrait ajouter que le transport 
de la terre ou du sable parait avoir ete fait au moyen de poteries, si 
Ton peut toutefois baser cette opinion sur la presence de quelques 
fragments de celles-ci dans la masse terreuse de certains tumulus. 

En resume, oü le corps est place simplement a la surface du 
sol et reeouvert de sable, de terre, ou de pierrailles ou il est place 

') CTest sous un tumulus situe ä 50 m environ au Nord-Est et en dehors 
de l'enceinte dite »T.e camp d'Afrique«. II se romposait d'un amas de pierrailles 
de 3 ra de diametre a la base et de 1 m de hauteur environ. 

2 ) Les echantillons recueillis jusqu'ici provenaient de bois de hetre. Ce 
bois parait avoir. eto Tessenee dominante en Lorraine aux Temps prehistoriques. 




— 293 — 



sous un amoncellement de pierres plus ou moins bien disposees, 
enfoui lui-meme sous une masse de sable ou de terre suivant la 
nature meme du sol. 

Quant ä la eoutume, qui a survecu chez certains peuples orien- 
taux consistant pour les passants ä deposer des pierres sur les tumulus, 
je n'en ai remarque aucune trace dans le pays. 

Les sepultures les plus riebes sont Celles qui se trouvent dans 
les terrains calcaires, mais encore ne faut-il pas qu'elles soient placees 
sous des tumulus formes de pierrailles seules, car ces dernieres ne 
sauraient constituer un abri protecteur contre les intemperies. C/est 
dans un terrain calcaire que M r F. Barthelemy a fait en 1886 sa 
plus belle recolte dans une butte de 12 m de diametre et de 2 m 50 de 
hauteur construite en gros moellons et en terre, celle-ci etant dans la 
proposition de Vs 1 ). Ün pourrait encore citer la sepulture de Domevre 
(1886), Celles de Villey S'-Etienne (1886) etc. Les resultats obtenus k 
Villey S* Etienne en 1886, ne peuvent se comparer avec les trou- 
vailles que j'ai faites en 1897. En premier lieu parce que la Station 
exploree en 1886 possedait des mobiliers bien plus riches en objets 
de bronze, et en second lieu parce que la Station fouillee en 1897 
etait situee dans un terrain sableux presqu'uniquement compose de 
cailloux vosgiens, tandis que l'autre etait en pleine terre calcaire. 

Quand des sepultures se trouvent dans un terrain sableux, ce 
sont celles dans Tarrangement desquelles entrent quelques materiaux 
rocheux qui donnent les meilleurs resultats, au point de vue de la 
conservation des mobiliers fun^raires et des ossements. Les tombes 
placees en plein sable ne donnent generalement rien, je Tai remarque 
partout, et il est facile de se rendre compte de la justesse de cette 
Observation en lisant par exemple la relation des fouilles faites en 
1883 ä la Naguee par le C te de Martimprey a ). Quelle est la raison 
pour laquelle on ne decouvre rien dans ces sepultures? Ont-elles ete 
violees k une epoque reculee? Mais s'il en etait ainsi, comment ex- 
pliquer que les sepultures en plein sable auraient seules et6 devalisees? 
On a parle de faux tumulus, si Ton peut s'exprimer ainsi, destines k 
donner le change sur la veritable destination des autres, mais c'est 
une simple conjecture ne reposant sur aucun fondement, au moins en 
ce qui concerne la Lorraine. Si Ton redoutait les violations de sepul- 

l ) F. Barthelemy — »Recherches archeologiques sur la Lorraine avant 
l'histoire«, p. 197. 

*) De Martimprey — Les sepultures sous tumulus de la Naguee — M6- . 
moires de la Soci£t£ d'archeologie lorraine 1889. 



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tures, il etait bien plus simple, on en conviendra, de n'elever aucun 
signe distinctif sur les tombes. Cela aurait constitue une veritable 
maladresse quo de multiplier sans neeessite des indications aussi appa- 
rentes que le sont encore aujourd'hui les tumulus. 

L'explication me parait bien plus simple, et par cela meine la 
plus proche de la verite. En ce qui concerne les ossements, ceux-ci 
ont d'autant plus ä soufl'rir de l'action dissolvante de l'eau de pluie 
qu elle n a pas de caleaire pour se saturer. Or, certains terrains sont 
plus ou moins decalcilies. Le gres rhetien, par exemple, qui a servi 
ä confectionner de nombreux tumulus, ne contient aucune trace de 
caleaire. 11 en resulte que cette Saturation s'exerce presqu uniquement 
aux depens des os. Cela explique en meme temps pourquoi dans les 
tumulus de matiere sableuse, mais qui sont garnis interieurement de 
pierres calcaires, les os sont en meilleur etat de conservation. En 
eflet, si la Saturation, ä Clayeures 1 ), ä Serres 2 ) etc., s'est operee aux 
depens des ossements, eile s'est eflectuee egalement ä depens des 
dalles de caleaire dolomitique des marnes irisees superieures, en 
contact immediat avec les os. La decomposition irr6gulifcre de 
celles-ci a eu pour eflet, que la Saturation s'est faite plus ou moins 
aux depens des parties osseuses, selon quelles se trouvaient en 
contact avec des parties de roches plus ou moins attaquables. 
Teile me parait etre la raison pour laquelle certaines parties . d'osse- 
ments se sont conservees alors que les autres ont completement 
disparu. 

En ce qui concerne les objets faisant partie des mobiliers fune- 
raires, il y a lieu de remarquer en premier lieu que ce genre de 
tumulus etant le plus simple comme construetion, devait £tre affecte 
selon toutes probabilites ä des sepultures de personnages moins im- 
portants, et par consequent plus pauvrement pourvus d'objets fun£- 
raires. En efTet, si dans les tumulus presentant des complications de 
construetion, comme apports de pierres recueillies au loin, etc.. le 
mobilier est lui-meme le plus souvent pauvre, ainsi qu'on l'a remarque 
en Lorraine, on est en droit de supposer qu'il le sera bien davantage 
dans les tumulus construits sans grands efTorts. 



*) De Martimprey ouvrage cite. — J. Beaupre. — >Les ctudes pr6historiques 
en Lorraine de 1889 ä 1902 etc. p. 37. 

9 ) J. Beaupre — Compte rendu des fouilles execut6es pour le compte de 
la Society d'arcli^ologie lorraine dans des tumulus situes sur le territoire de 
Serres — Bulletin de la Societe d'archeologie lorraine, Janvier 1903. 



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— 295 — 



Les poteries, faites en general d'une päte grossere, etaient si 
mal cuites qu'il n'y a pas Heu de s'etonner si elles ont subi les effets 
d'une humidite seculaire. 

Le fer est tellement attaque par la rouille, quand il n'a pas to- 
talement disparu qu'il est rarement possible de reconnaitre ä quels 
objets il a appartenu. Certains de ceux-ci, comrae des bracelets et des 
epees ont mieux resiste, ä cause de l'epaisseur de la masse metal- 
lique. Neanmoins ces dernieres sont la plupart du temps si fragmentees 
qu'il faut renoncer ä les reconstituer, tant les morceaux sont. incom- 
plets et deformes par la rouille. «Tai remarque, par contre, que celle-ci 
portait assez souvent Tempreinte de tissus grossiers, en laine semble- 
t-il, dont la trame est encore parfaitement reconnaissable. II en est 
de m&me de menus fragments de bois dont les fibres sont demeurSes 
fixees ä la soie des epees 1 ). 

La richesse de certains affleurements de minerai de fer de la 
Lorraine permettrait peut-etre de supposer que ce metal y etait plus 
repandu et par suite moins precieux que dans d autres pays. Sans rien 
affirmer, je n'en ai pas moins releve dans quelques-uns de ces 
tumulus pauvres, quelques traces d'oxyde de fer, seuls restes de menus 
objets. 

Si les objets de bronze sont en general bien conserves quand ils 
ont une certaine epaisseuF, il y a lieu de remarquer que le metal est 
presque toiyours oxyde ä fond. Celui-ci a tres souvent contribue ä la 
conservation des ossements quand ceux-ci se sont trouväs en contact 
imm^diat avec lui. Les os se sont alors plus ou moins impreignes 
d'oxyde de cuivre et ont pris gräce k celui-ci une teinte verdätre. On 
se trouve sans doute en presence d'une neutralisation des bact6ries 
par suite des proprietes aseptiques de compos^s cuivriques. 

La presence du cuivre dans les ossements et la terre qui les en- 
toure est facile ä constater en faisant dissoudre ceux-ci dans l'acide 
chlorhydrique. Un morceau de fer bien propre, trempant dans la So- 
lution, permet au cuivre de se dßposer ä sa surface. M. le professeur 
Arth de TUniversite de Nancy, ä qui j avais remis une molaire, re- 
cuillie dans un des tumulus de Clayeures en contact avec un petit 
anneau de bronze, a trouve dans l email de celle-ci une quantite de 
cuivre relativement forte, et quelques traces trfcs faibles de ce metal 
dans la terre qui avait remplace Tivoire detruit par le temps. 

Servant ä la fabrication des instruments et des objets de parure, 
le bronze devait etre a Tepoque des tumulus le metal le plus precieux. 

J ) Je n'ai observe qu'une seule fois (ä Moncel) la coutiinie consistant a 
deformer intentionnellement l'epee du guerrier mort. 



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— 296 — 



Sa valeur ne pourrait se comparer qu au prix actuel de Tor eneore 
tres peu repandu, comme l'atteste sa rarete dans les sepultures. Oft 
n'a en efTet signale sa presence en Lorraine que dans un seul tumulus 
situe pres de Diarville 1 ). II en resulte que la possession d'objets de 
bronze devait etre un signe de richesse, aussi ne faut-il pas setonner 
s'il fait defaut dans beaucoup de sepultures. 

Quant ä l'epoque ä laquelle appartiennent les tumulus lorrains, 
le plus grand nombre remonte au Premier äge du fer. Les objets com- 
posant les mobiliers funeraires trouves par moi se composent de pro- 
duits intermediaires entre le Hallstattien et le Marnien, quelques-uns 
cependant se rapprocheraient peut-etre de la periode de la Tene. 

Peut-on argumenter du nombre des stations ä tumulus en faveur 
du plus ou moins de densite de la population ä Tepoque du Premier 
äge du fer? 

Ce serait ä mon sens du pur arbitraire. A peine peuvent-elles 
servir d'indication relativement aux regions alors habitees de la Lorraine. 

Si Tont refleehit que les terrains occupes h cette epoque par les 
habitations et les cultures, ont continue ä l etre jusqu'ä nos jours et 
que des defrichements successifs executes dans le cours des äges en 
ont progressivement augmente l etendue, on est force d'admettre que 
les stations funeraires les plus voisines des lieux habites, et par con- 
sequent de beaucoup les plus nombreuses et les plus riches, ont ete 
atteintes et englobees dans la zone cultivee, des une epoque d'autant 
plus reculee, que leur proximite des etablissements etait grande. Or, les 
tumulus, quelque soit leur relief, ne resistent pas longtemps dans ces 
conditions. Je citerai Texemple de ceux de la Naguee. Au moment du 
defriehement du bois en 1845 certains tertres mesuraient encore 
plus de 2 m 50 au-dessus du sol forestier. Actuellement leur relief 
n'atteint meme plus un metre. Quant aux tertres de moindres dimen- 
sions, c'est a peine si I on arrive ä se rendre eompte de leur emplace- 
ment, gräce ä de legeres ondulations de terrain. La charrue les a 
presque completement niveles, amenant a la surface du sol les osse- 
ments et les mobiliers funeraires, meles h la terre charbonneuse du 
fond 2 ). 



') L. Morel, Revue archeologique 3e serie. Tome XV mars-avril 1890 p. 240. 

*) L ancien fermier, propri^taire actuel de la Naguee, a fait ä cette occasion 
des trouvailles tres nombreuses. il y a quelques ann6es, mais ne recueille plus 
den aujourd'hui. Un panier de jardin rernpli d'objets de bronze, anneaux, epee, 
etc.... et d'autres » objets volumineux * fut vendu a un individu peu delicat 
1,50 Fr. en 1898. 




— 297 - 



Le petit nombre de sepultures sous tumulus reunies sur un meme 
gisement, constitue au contraire une precieuse indication. Cela sem- 
blerait annoncer des sejours de courte duree par un nombre restreint 
d'individus, et peut-etre pourrait-on supposer que ce genre de sepultures 
etait reserve ä certaines categories d'individus. Le nombre des tertres 
n'est jamais tres considerable. II aurait peut-etre atteint une quaran- 
taine k Clayeures, une trentaine ä Moncel, une vingtaine ti Harouc, 
et ä Pont-ä-Mousson, une dizaine ä Villey St. Etienne et ä Serres, 
mais ce sont lä les gros chifTres, on retombe tout de suite ä des 
chiffres bien moindres. 

Quoiquil en soit, je les ai toujours trouves dissemines sans ordre. 

J'estime que les tumulus se trouvaient tres probablement situes 
au Nord et au Nord-Est des habitations. En efTet, ä Clayeures et ä 
Moncel, j'ai remarque des traces nombreuses du sejour de Thomme au 
Sud et au Sud-Ouest des tumulus, et dans un rayon tres rapproche 1 ). 
II en est de meme pour la sepulture de Domevre et les tumulus de 
Chambrey. Malheureusement quand les stations funeraires se trouvent 
en foret, comme h Serres, h Villey St-Etienne, dans la foret de Haye, 
etc.. on ne peut faire aucune recherche aux alentours. Cette question 
des emplacements presente im double interet; car si d une part, en 
connaissant l emplacement des tumulus on arrivait ä decouvrir avec 
facilite celui des habitations, on parviendrait peut-etre, par le raisonnement 
inverse, sinon ä decouvrir immediatement, du moins ä limiter consi- 
derablement le champs des recherches, quand il s'agirait de decouvrir 
des sepultures aujourd'hui privees de tout signe de nature ä faire 
soup<;onner leur existence, aux endroits si nombreux oü Ton rencontre 
des vestiges du sejour de Thomme. 

Si les tertres, comme je Tai dit, sont peu nombreux, il faut 
ajouter qu'ils contiennent rarement ici plus d un seul corps. Les sepul- 
tures multiples constituent une veritable exception. Elles se rencontrent 
ä peine dans la proportion de une sur vingt cinq. Quant it Torientation des 
corps eile varie quelquefois suivant les localites : certains avaient la 
tete au Sud, les pieds au Nord, d'autres etaient places la tete a TOuest, 
les pieds ä l'Est, etc.. mais en general, l orientation est sensiblement 
la meme sur chaque gisement. 

J'ai toujours relev£ dans les stations funeraires des cas d'incine- 
ration manifestement contemporains des inhumations dans la proportion 
d'un un sur vingt environ. Cette contemporaneite est attestee par la simi- 



l ) Silex taillös, meules, broyous, debriss de poleries, etc. 




— 298 — 



litude des objets trouves dans les cendres et aux cöte des squelettes. Je rae 
fais ici allusion, bien entendu, qu aux incinerations decouvertes ä la 
base et au centre de la zöne de terrain occupee par les tumulus, car 
il y a lieu de remarquer qu'il en existe quelquefois d'autres dans les 
parties voisines de la surface, mais celles-ci peuvent dater d'epoques 
posterieures. Les tumulus contenant des incinerations sont identiques 
aux autres, et meles ä ceux-ei de teile sorte que Ton ne peut guere 
affirmer que tel emplacenient leur etait reserve plutöt quun autre. 
11 est meme assez difficile, dans certains cas, de reconnaitre si Ton se 
trouve en presence d une inhumation ou d'une incineration. Le dispo- 
sitif est le meme ä l'interieur du tumulus. On remarque en effet ä la 
surface du sol une couche de cendres et de charbons quelquefois 
etendue sur un lit de pierres plates comme dans les cas d'inhumation. 
Un examen attentif permet toutefois de saisir quelques diiferences. En 
effet, l'amas de cendres et de charbons est d'autant mieux conserve, 
qu'il etait primitivement plus epais et plus riebe en charbons que le 
lit de cendres sur lequel reposait le corps dans les cas d'inhumations. 
En outre, on remarque la presence de menus fragments dos plus ou 
moins calcines epars dans Tensemble de la couche charbonneuse. Quant 
aux objets de bronze, qui s'y trouvent quelquefois, ils sont moins bien 
conserves, depourvus de patine brillante et solide ; l'oxyde de cuivre se 
detache sous le doigt sous forme de poussiere. 

L'incineration ne parait pas avoir ete faite sur place, car le sol 
ne porte aueune trace de cuisson. 

Quoiqu'il en soit, les cendres provenant du bucher ont ete exa- 
minees avec soins, et les debris d'os, facilement reconnaissables, recueillis 
dans un vase funeraire ou un tesson de poterie, place au centre de la 
couche charbonneuse. 

Ces ossements en partie brules, ne depassent guere, pour quelques 
rares fragments, 3 ä 4 cm de longueur, aussi sont-ils difficilement de- 
terminables, mais il m est arrive de retrouver parmi ceux-ci des dents, 
des atlas et des axis, permettant d'affirmer qu'on se trouvait bien 
reelement en presence d ossements humains, et non de reliefs de repas 
funeraires. 

Ce melange, ä une meine epoque, de rites funeraires indique 
vraisemblablement une epoque de transition, une evolution dans les 
idees religieuses, et Ton est en droit de se demander si chaque mode 
de sepulture n'etait pas particulier ä certaines categories d'individus. 
L'incineration n'etait-elle pas appliquee aux femmes par exemple, k 
l'exclusion des hommes ? A Clayeures, les deux seuls incinerations ob- 




— 299 



servees se trouvaient dans la partie nord de la Station oü il semble 
n'y avoir eu que des sepultures de femmes. J'ai soutenu cette 
opinion dans mon compte-rendu des fouilles de Clayeures en 1897/98, 
me basant sur le faible diamfctre des bracelets decouverts dans 
les tumulus et sur Tabsence de mobilier guerrier 1 ). Malheureuse- 
ment il sagit ici d une simple remarque, car le nombre des se- 
pultures explorees par M. de Martimprey 1883, par moi en 1897/98, 
etant trfes restreint compare ä celui des sepultures violees depuis 
1845, cette Observation aa peut-etre porte que sur des co'mcidences 
exceptionnelles. 

Quant ä chercher une Solution au moyen de comparaisons entre 
des gisements differents, mais en apparence de la meme epoque, il n*y 
faut pas songer, car il peut y avoir entre eux des ecarts de dates tres 
importants. II n'y aurait lieu de le faire quen presence de stations 
considerables presentant des mobiliers et des rites funeraires identiques, 
mais cette ressemblance parfaite ne s'est pas encore presentee dans 
le pays. 

II parait bien extraordinaire que I on ait voulu marquer une sorte 
de Separation entre les membres d'une meme famille. Ne serait-ce pas 
la negation de cette idee admise presqu universellement, et ä toutes 
les epoques, que le mort retrouvera dans l autre vie tout ce qu'il a 
aime; idee inspiratrice de ces hecatombes de gens et de betes qui 
marqueront les funerailles des grands chefs gaulois ? 

La comprehension de la vie future etait-elle differente suivant les 
individus, ou plutöt suivant certaines categories d'individus, pretres ou 
guerriers ? Autrement dit, les uns consideraient-ils celle-ci comme 
degagee de toute attache materielle, et achevait-on de brüler leurs corps 
et ce qui leur avait appartenu pour rendre cette Separation plus com- 
plfcte, tandis que les autres croyaient ä la conservation dans une 
autre vie de Tenveloppe corporelle ? Serait-on en presence de deux 
races differentes, cohabitant sur le meme sol, race autochtone et race 
conquerante ? 

Cette derniere hypoth&se a ete soutenue par divers auteurs et 
notamment avec talent par M r le general Pothier dans l ouvrage intitule 
»Les populations primitives« 2 ). 

Quoi qu'il en soit, ce melange d 'incinerations et d inhumations 
pendant le Premier äge du fer s'est rencontre ailleurs qu en Lorraine, 



') V. Journal de la Society d'archeologie lorraine 1898 et 1899. 

*) G al Pothier. »Les populations primitives« — Paris 1897. p. XXXI et suiv. 



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— 300 — 



ä Haistatt par exemple. II faudrait donc ecarter la question de eou- 
tumes locales et voir peut-etre la quelque rite en usage ä la meme 
epoque parmi des peuples ayant une communaute dorigine. Jusqu'ici, 
Tincineration nie parait avoir ete un mode de sepulture exceptionnel 
en Lorraine pendant toute la duree de la Periode de Hallstatt. 
Peut-etre a-t-elle ete plus en faveur ä TEpoque de la Tene. 

Ces questions meriteraient d'etre approfondies, mais elles ne 
rentrent pas dans le cadre de cette notice. Les materiaux d'ailleurs 
sont encore trop rares pour qu on puisse actuellement emettre une 
opinion positive. 




— 301 — 



lieber Volks- und Dialektdichtnng im Metzer Lande. 



Von E. Erbrich. 



Viel später als in anderen Ländern hat die Volksdichtung in 
Frankreich Beachtung und Würdigung erfahren. Erst im Jahre 1846 
schenkten die tonangebenden literarischen Kreise dem Volksliede ihre 
Aufmerksamkeit. Die Veranlassung dazu gab eine Sammlung bretonischer 
Volkslieder, »Barzaz Breiz«, von Hersart de la Villemarque. Eine Ver- 
ordnung des Präsidenten der Republik vom 13. September 1852 ver- 
fügte nunmehr die Aufzeichnung und Veröffentlichung der Volkslieder in 
ganz Frankreich und obgleich das Dekret bald wieder aufgehoben 
wurde, entstanden dennoch in rascher Folge Sammlungen für die Nor- 
mandie, Champagne, Provence, Flandern und andere Landschaften, und 
endlich 1865 eine Sammlung von Liedern des Metzer Landes: 

Chants populaires recueillis dans le Pays messin, mis en ordre 
et annotes par le comte de Puymaigre. Paris et Metz, 1865. 

Unter »Pays messin« wollte der Herausgeber das ehemalige Mosel- 
Departement verstanden wissen. Die Sammlung von Puymaigre ent- 
hält ausser 36 Singweisen 186 Lieder, darunter 63 Balladen und 
Romanzen oder Bruchstücke von solchen, 1 1 Lieder, die sich auf Sitten 
und Gebräuche des Landes beziehen, 90 Tanz- und Liebeslieder und 
endlich 22 Lieder in der Mundart des Metzer Landes. Eine Auswahl 
von sechzig dieser Lieder ist 1893 unter dem Titel: »Lieder aus dem 
Metzer Lande« in deutscher Uebersetzung erschienen 1 ). 

Wie aber der Reichtum an Volksliedern damit noch lange nicht 
erschöpft war, beweist der Umstand, dass Puymaigre 1881 eine zweite, 
erheblich vermehrte Auflage bieten konnte und 1878 Neree Quepat 
(Rene Paquet) unter dem Titel: »Chants populaires messins, recueillis 
dans le Val de Metz« zweiunddreissig Volkslieder veröffentlichte 2 ). 
Auch Zeliqzon teilt in seiner Abhandlung über lothringische Mundarten 
einige mundartliche Lieder mit 3 ). 

1 ) E. Erbrich. Lieder aus dem Metzer Lande. Metz. Even, 1893. 
*) Ner£e Quäpat, Chants populaires, Paris 1878. 
*) Metz, Scriba, 1889. 




- 302 — 



Dieser Schatz von Liedern ist unmittelbar aus dem Munde des 
Volkes gesammelt worden und von allen gilt, was Quepat in dem Vor- 
worte seiner kleinen Sammlung sagt: Ces chants m'ont ete communiques 
par de simples cultivateurs, MM. Riehet, Pierre Villiere , Lapied, 
Cousin, et par Mme Richard. 

Wenn ich nun nochmals eine Reihe Lieder in deutscher Ueber- 
setzung gebe, so bestimmt mich dazu die Absicht, auch die ein- 
gewanderte Bevölkerung Lothringens und die Literaturfreunde ausser- 
halb des Landes auf unsere Volkspoesie hinzuweisen. Für die 
Charakteristik eines Volkes für die Kenntnis seines Gemütslebens 
ist ja nichts besser geeignet als das Volkslied. Hier aber halte ich es 
für eine besondere Pflicht, auf die Volksdichtung hinzuweisen ; denn ich 
darf wohl hoffen, dass mancher Leser sein Urteil, das er sich lediglich 
auf Grund von Aeusserlichkeiten über unsere Bevölkerung gebildet hat, 
nach Kenntnis der lothringischen Volkspoesie zu Gunsten der Bewohner- 
schaft ändern wird. 

Die Zusammensetzung des ehemaligen Mosel-Departements lässt 
es erklärlich erscheinen, dass viele dieser Lieder auch in den benach- 
barten französischen Landschaften bekannt sind oder doch mit dort 
heimischen grosse Uebereinstimmung zeigen. Aber alle diese Lieder, 
mögen sie selbst fremdem Boden entstammt und durch Soldaten, blinde 
Sänger und allerhand fahrendes Volk aus andern Ländern eingeführt 
sein, sind im Metzer Lande heimisch geworden. Andere, insbesondere 
die Reigen, sind dem lothringischen Boden entsprossen und spiegeln 
das Leben der Landleute in den mannigfachsten Strahlenbrechungen wieder. 

Recht kennzeichnend für das echt französische Wesen der Be- 
völkerung des Val de Metz (im Sinne Quepats das linke Moselufer von 
Metz bis Ffevesj ist ein kleines, von Quepat mitgeteiltes Lied, dessen 
Uebersetzung hier folgen möge. 



Die Belagerung von Breda. 

Wir lagen vor Breda, der reichen, schönen Stadt, 

Wir sollten sie nehmen, drum musst' es geschehn. 
Wer könnt' uns Franzosen je widerstehn? 

Die Damen von Breda standen bittend am Wall: 
»0 lasset das Schiessen, ihr lieben Herrn, 
Die Schätzung und Busse zahlen wir gern!« 

Ihr Damen von Breda, was wollet ihr zahlen, sagt an? 
»Wohl hunderttausend Taler fein, 
Doch stellet das Feuer. Herr Obrist, ein.« 




— 303 — 



Ihr Damen von Breda, was soll mir all' euer Geld? 
Kanonen zerschmettern Wall und Haus, 
Und meine Soldaten plündern es aus. 

Breda, du reiche, du wunderschöne Stadt, 

Wir sollten dich nehmen, drum musst' es geschehn, 
Der grossen Nation kann nichts widerstehn! 



Dass volkstümliche Weisen wandern, ist bekannt. Auch der 
Inhalt der Volkslieder geht von Land zu Land, zwar immer neue 
Formen annehmend, aber den Grundgedanken bewahrend. Ein fran- 
zösisches Mädchen kann doch nur einen Franzosen lieben. In den 
Liedern des Metzer Landes ist es meist der Deutsche oder Fläme, der 
verschmäht wird, in Nordfrankreich der Angelsachse. Die Schöne des 
Metzer Landes, die jedoch ihrem Schicksale nicht entgehen kann, fügt 
sich endlich und spricht verständig und lebensklug : 

Mon eher Anglais, 
Puisqu'il nous faut vivre ensemble, faisons la paix 1 )! 

Die französische Königstochter in einer normännischen Romanze 
dagegen stirbt vor Herzeleid : 



Et quand ce vint sur le munuit, 
Elle fit entendre un grand cri. 

Quatre heures sonnant ä la tour, 
La belle finissait ses jours. 

La belle finissait ses jours d un coeur joyeux, 
Et les Anglois y pleuraient de tout leurs yeux 2 ). 



Nun finden wir das Lied in Montferrat wieder, aber der tragische 
Schluss der normännischen Romanze ist jenseits der Alpen zu einem 
liebenswürdig heiteren und scherzhaften Ausgange geworden. Die 
Romanze in deutschem Gewände mag hier eine Stelle finden. 



Es waren der Boten viele gekommen 
Zu Frankreichs Herrscher gesandt, 
Zu bitten und werben für ihren Herren, 
Den König von Engelland. 

»0 Sire, wir nahen bittend dem Throne 
Als Werber allzumal; 
Uns fehlet die Perle in strahlender Krone. 
Dem König ein hold Gemahl.« 

*) Quepat, La belle se voulant marier. 
*) Puymaigre, Folk-Lore, 1885. 



Die Werbung. 




— 304 — 



— >Mich ehret die Botschaft, Ihr edlen Herren, 
Der Bitte sei Gewähr, 

Und Glück und Liebe froh Euch geleite 
Zur Heimfahrt übers Meer.« 

Und trauernd nahm die Königstochter 
Abschied vom Vaterhaus, 

Zog trauernd mit fröhlichen Rittern und Damen 
Durchs Thor von Paris hinaus. 

Und als sie sah die Schiffe schon harren 
Im Hafen in sicherer Hut, 
Da flössen viel bittere Tränen, ja bittrer 
Als salzige Meeresflut. 

»0 weint nicht, Prinzessin, nicht ziemen die Tränen 
Der hohen Königsbraut, 

Schon naht der Gemahl mit stolzen Genossen 
Zu grüssen die Herrin traut \ < 

— »Wie sollt' ich nicht weinen und liebend vertrauen 
Dem argen wildfremden Mann, 

Ich armes französisches Mädchen, das leider 
Kein Wörtchen englisch kann !* 



Die Königstochter ist Katharina, Tochter Karl VI. von Frankreich. 
(Vergleiche Shakespeare, König Heinrich V., dritter und fünfter Aufzug). 

So wandern und wandeln die Volkslieder und Puymaigre weist in 
zahlreichen Anmerkungen nach, wie die Lieder des Metzer Landes mit 
solchen in Spanien, Italien, Süd- und Nordfrankreich nahe verwandt sind. 

Inhalt und Form der Lieder erscheinen sehr mannigfaltig. Bald 
sind sie balladenartig, bald zeigen sie die leichte Form des Reigens; 
einige, wie die oben mitgeteilten, heben sich von einem, wenn auch 
nur leise angedeuteten geschichtlichen Hintergrunde ab, andere wieder 
sind reine Gebilde der schrankenlos schaffenden Einbildungskraft. 
Eigentliche geschichtliche Volkslieder gibt es im Metzer Lande nicht; 
was man dafür wohl ansehen möchte, hat mit der Volksdichtung 
nichts gemein. 

Die zierlichsten Liedchen des Metzer Landes sind Reigen (rondos, 
rondeaux oder branles), bestimmt, einen einfachen Tanz zu begleiten. 
Gerade in diesen Tanzliedchen entwickelt das Volkslied seinen vollen 
Zauber. Leichtflüssig und leicht geschürzt, > alerte et court vetue«, 
schreitet es dahin, nur von Laune und Stimmung geleitet, aber willig 
folgt man ihm, denn immer fesselt und überrascht es von neuem. 
Einem klagenden Anfange folgt ein lachender Ausgang; jetzt erzählt 
es von Wundern der Traumwelt, im nächsten Augenblicke aber ver- 




- 305 — 



setzt es uns unerwartet und unvermittelt ins wirkliche Leben, und spricht 
es jetzt dunkel und geheimnisvoll wie ein Rätsel, so klingt es bald 
wieder wie Kinderreime, scheinbar ohne Sinn und Zusammenhang. 
Selten nur trauert es; das Lächeln zieht es den Tränen vor, nimmt 
schelmisch Partei für die frohe Jugend gegen das mürrische Alter, liebt 
fröhliche Genossen und lacht gar oft in derber Art wie Rabelais. Es 
spottet des schüchterten Liebhabers und schont selbst der grauen 
Haare nicht, da ja auch Alter nicht vor Torheit schützt. Es will 
weder loben noch tadeln ; es will nur malen und gestalten und tritt 
bescheiden zurück, wenn Herzen und Blumen, Sterne und Wolken, 
Sturm und Wogen unter seinem Zauberstabe lebendig geworden sind. 
Weitverbreitet ist nachstehender 



R e igen. 



Wir tanzen einen schönen Tanz 
Fnd drehen uns im Kreise. 
Mein Liebster nur, der weilet fern. 
Ihn lockt nicht frohe Weise. 

Da wollt' ich fragend meinen Rück 
Zur hellen Sonne wenden, 
Und sah den Schatz auf hohem Ross, 
Ein Röslein in den Händen. 

Das Rösslein war schön schwarz und 

[weiss. 

Auf dem mein Schatz gekommen ; 
Von Gold und Silber 's Röselein, 
Wer wird es wohl bekommen ? 



»Das ist für dich, mein Schätzchen hold. 
Dir will ich's Röslein schenken, 
Doch nehm* ich mir dein Herz dafür. 
Das magst du wohl bedenken.« 

»Erwäg' es wohl, schenkst du dein Herz. 
Das magst du wohl bedenken: 
Was heut' du gibst mit leichtem Sinn, 
Das kann dich morgen kränken.« 

Wir tanzen einen schönen Tanz 
Und drehen uns im Kreise. 
Mein Liebster bleibt nicht ferne mehr, 
Singt selbst die frohe Weise! 



Mit diesem Reigen beginnt gewöhnlich der Abendtanz. Die 
Mädchen reichen einander die Hände und stimmen zuerst allein das 
Liedchen wie einen Lockruf für die Burschen an. Bald stellen diese 
sich ein und tanzen und singen munter mit; einem fröhlichen Reigen 
folgt der andere. Puymaigre bringt in seiner Sammlung einige sechzig 
Tanzlieder und Quepat gibt deren vier, von denen das nachstehende 
wohl für das schönste gelten darf. 

Die Schäferin. 

Du muntere Schäferin. 

Wohin, wohin 
Mit flüchtigem Schritt? 
Du muntere Schäferin, 

Wohin, wohin? 
nimm mich doch mit ! 

20 



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— o()(> — 



Ich weide die Schäfchen in Flur und Feld, 
Vom Vater bin ich zur Hirtin bestellt. 

Ich locke den Schäfchen, sie folgen alsbald 
Zur Wiese am Bache, zum schattigen Wald. 



Und wo die Sichel klirret und klingt. 
Der Mäher die blinkende Sense schwingt. 

Da gehet mein Liebster durch das Gewann, 
Die rüstigen Schnitter schreiten voran. 

Er wendet das Gras auf sonniger Flur, 
Sein Rechen hat drei Zinken nur. 

Die eine ist von Golde fein. 

Die andre von lichtem Edelgestein, 

Die dritte ein klarer Diamant — , 

Das glänzet und gleisst in des Liebsten Hand. 

Und Gold und Gestein und Diamant, 

Das gibt mir mein Liebster als Liehespfand ! 



Wohin, wohin? 
nimm mich doch mit? 

Der Liebe Lust und Leid ist auch hier der unversiegbare Quell 
der Volksdichtung und wie aus alten Märchen klingt aus ihnen des 
liebenden Mädchens Sehnen nach dem vornehmen und reichen Freier, 
der alle Schätze der Erkorenen zu Füssen legt. 



Die schöne Gärtnerin. 

Dich grüss' ich, schönes Kätchen. 
Was tust du in dem Gärtchen ? 

»Will Blumen pflücken. 

Schön zum Entzücken, 

Voll Duft wie ein Kuss. 

Dem Liebsten zum Gruss.« 
Wie in der Sonne der Blumen Pracht 
Ist mir im Herzen die Liebe erwacht! 

Und lächelnd spricht schön Kätchen : 
»So kommet in mein Gärtchen! 

Könnt' Blumen pflücken, 

Schön zum Entzücken, 

Und wählt, was Ihr wollt 

Von Blumen hold, 
Und was Euch immer am besten gefällt, 
Sei alles dem Herrn zur Verfügung gestellt!« 



Du muntere Schäferin. 



Wohin wohin 



Mit flüchtigem Schritt? 
Du muntere Schäferin, 




- 307 — 



Du liebes, herziges Kätchen 
Im schönen Blumengärtchen, 

Nicht Blummen will ich. 

Mit Blumen stilT ich 

Und Sonnenschein 

Nicht Liebespein 
Dich nur, der Blumen Königin. 
Dich will ich, schöne Gärtnerin! 

Da sprach mit Ernst schön Kätchen 
Zum Herrn im Blumengärtchen: 

»Die Worte hör' ich, 

Ihr Sinn verstört mich, 

Nichts nenn' ich mein 

Als Blumen allein, — 
Wollt' Ihr, wohlan, so sagt es geschwind. 
Zur Gemahlin das arme Gärtnerkind?« 

Du schönes, herziges Kätchen, 
In Deinem Blumengärtchen. 

Nur Dir will ich leben 

Und alles Dir geben. 

Ja alles nur Dir 

Zu Schmuck und Zier, 
Geschmeide und Gold, Gewand und Gestein — 
Du sollst meine Herrin und Königin sein! 



Doch wenn der Märchenprinz nicht kommen will, weiss sich das 
muntere Mädchen mit einem schelmischen Liedchen zu trösten und 
es singt und tanzt 



Will es aber gar nicht treiben, 
Duadiada ! 

Was ich bin. das muss ich bleiben, 
Fallen und fallera, 
Die Holzschuhprinzess ! 



Die Holzschuhprinzess. 



Arm bin ich durchs Land gezogen, 
Duadiada! 

Ward gescholten, ward betrogen. 
Falleri und fallera, 
Die Holzschuhprinzess ! 



Meiran Hess er hold mir reichen. 
Duadiada ! 

Meiran pflanzt' ich unter Eichen, 
Falleri und fallera. 
Die Holzschuhprinzess! 

Blüht das Kräutlein, will ich's pflücken, 
Duadiada ! 

Will als Königin mich schmücken, 
Falleri und fallera, 
Die Holzschuhprinzess ! 



Habe nichts dabei verloren, 
Duadiada! 

Denn ein Prinz hat mich erkoren. 
Falleri und fallera. 
Die Holzschuhprinzess! 



20* 



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— 308 — 



Das wechselreiche Soldatenleben wird gar oft besungen, beklagt 
und verherrlicht, und auch von diesen Liedern gilt, was von den 
anderen ohne Lebertreibung gesagt werden kann: gar manche sind 
so ganz Natur, ganz Unbefangenheit und reizende Einfalt, dass sie 
selbst künstlerisch vollkommenen Dichtungen nahe, ja gleichkommen. Es 
trifft hier zu, was Ronsard sagt: 

Toseroit bien quelque poete 
Nier des vers, douce alouetteV 



Als Beispiel möge noch folgendes Liedchen hier Platz finden: 



Sch w r arzb raun 



Schwarzbraunes Mägdelein, 
Schöner als Sonnenschein, 
Ha, wie die Sonne glüht. 
Feurig dein Auge sprüht ! 

Drei Kameraden gut 
Liebten das junge Blut, 
Bursche so frank und frei. 
Schmucker Soldaten drei. 

Einer den andern fragt, 
Einer dem andern klagt : 
Sie hat mir's angetan, 
Was, ach was fang' icli an ? 

Aber der Jüngste sprach: 
Was sollen Weh und Ach ! 
Wohl weiss ich, was ich thu\ 
Ha, ich weiss, was ich thu\ 

Kauf eine Fiedel fein, 
Die muss vergoldet sein, 
Saiten auch noch dazu. 
Ja ich weiss, was ich Hin'! 



es Mägdelein. 

CJeir dann von Ort zu Ort 
Fiedelnd in einem fort 
Bis vor des Liebchens Haus, 
Dort klingt mein Liedchen aus. 

's schönste der Stückelein 
Spiel ich dem Schätzchen mein, 
Fiedelnd lock' ich mein Kind, 
Lock' es zu mir geschwind. 

Bald geht das Pförtchen auf, 
Bald naht im flinken Lauf 
Singend mein Liebchen schon, 
Bringet mir Spielmannslohn. 

Doch ich erhasche sie, 

Doch ich erfasse sie, 

Schwing' mich auf's Ross, juchhe! 

Jage davon, juchhe! 

An meinem Herzen ruht 
Schätzchen mir warm und gut, 
Reite zum Regiment, 
Juchhe, zum Regiment ! 



Die von Quepat aus dem Val de Metz mitgeteilten Lieder sind 
sämtlich französisch, wenn auch mancherlei mundartliche Ausdrücke 
und Anklänge darin vorkommen. Auch in der Sammlung von Puymaigre 
ist weitaus der grösste Teil der Lieder französisch. Die geringe Zahl 
mundartlicher Lieder mag auiVallen, aber Puymaigre macht nicht mit 
Unrecht darauf aufmerksam, dass man auch in Asturien eine eigene 
Mundart spricht und doch kastilianische Romanzen singt. 



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— aou - 



Es kann nicht überraschen, wenn in den landschaftlich schönen 
und reichen Gefilden am linken Moselufer eine wohlhabende Bevölkerung 
Lust und Scherz liebt und ihrer Freude in nicht selten übermütigen 
Liedern Ausdruck verleiht. Wenden wir nun unsem Blick auf das 
rechte Moselufer, auf die Hochfläche zwischen Mosel und Nied. 

Auf der Heerstrasse nach Saarbrücken hinwandernd, lassen wir das 
schöne Kirchlein von St. Aignan zur Rechten und schlagen einige hundert 
Schritt weiter links abbiegend die Strasse der Königin — route de la reine 
— ein, die uns nach St. Barbe führen soll. »La reine« ist Brunhilde, 
deren Andenken als Wohltäterin des Landes heute noch in dem 
Namen der Strasse fortlebt. Einförmig, fast öde erscheint das Land, 
wasserarm, baumlos ; selbst an den schattenlosen Hauptstrassen stehen 
nur schwach entwickelte Obstbäume. Noisseville, Servigny, St. Barbe 
liegen oben auf der Fläche, eng aneinander gereihte rote Ziegeldächer 
von den Kirchtürmen überragt. Nur die hohen Pappeln von Cheuby 
bringen einige Abwechselung in dieses Bild der Stille und Einförmig- 
keit und gerne wendet sich immer wieder der Blick nach dem Val 
de Metz, nach der von den Dünsten leicht verschleierten Kathedrale 
und den schöngegliederten Moselbergen. Doch fast unvermittelt durch- 
schneidet eine tiefe Einsenkung die wellige Fläche. Ein Bächlein rieselt 
dort ins Tal hinab, reicher Pflanzen- und Baumwuchs erfreut das 
Auge; an der Sonnenseite grünen Reben und nicht selten überrascht 
da eine Parkanlage, wo sie der Wanderer nimmer vermutet hätte. 
Und wie die belebende Sonne am rinnenden Bächlein dem rauhen 
Boden Blumen entlockt, entspross hier dem Herzen des Volkes, das 
unter das Joch schwerer körperlicher Arbeit gebeugt nur selten einen 
Strahl der Schönheit in sein Inneres dringen lässt, die schlichte Blume 
der Volksdichtung, der Sang von »Chan Heurlin.« St. Barbe ist die 
Heimat von Brondex, dem Sänger des Chan Heurlin und das benach- 
barte Vremy der Schauplatz der Dichtung. 

Chan Heurlin, die einzige umfangreichere Dichtung in der Mund- 
art des Metzer Landes, ist zum grössten Teil Ende des 18. Jahrhunderts 
entstanden. Die beiden letzten Gesänge sind aus dem Jahre 1825. 

Chan Heurlin hatte in Metz und im ganzen Metzer Lande einen 
ausserordentlichen Erfolg. Zahlreiche Ausgaben beweisen dies und 
heute noch lebt das Gedicht in den Herzen und im Gedächtnis der 
älteren Leute fort. Wohl keine Hochzeit, keine Taufe und keine Kirch- 
weih geht vorüber, ohne dass nach fröhlichem Mahle Liebeslust und 
-Leid von Fanchon und Marke in Wort und Sang ertönte. 



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— 310 — 



Die Fabel der Dichtung ist zwar einfach, aber doch spannend 
und durch und durch ländlich. Chan Heurlin ist eine echte Dorfge- 
schichte. Die Schilderungen der Vorgänge sind überaus naturwahr, 
nicht selten sogar von recht gewagter Deutlichkeit. Sitten und Ge- 
bräuche, Leben und Treiben der Landleute, die Charaktere der handelnden 
Personen, alles ist so meisterhaft der Wirklichkeit abgelauscht und 
lebensvoll gestaltet, dass man ohne Uebertreibung sagen darf: das 
Gedicht, vor mehr als einem Jahrhundert entstanden, hat nicht um 
eines Jahres Frist gealtert. 

Die erste Ausgabe des Chan Heurlin erschien in zwei Teilen: 
Gesang I bis V 1787 bei Lamont, der Rest 1825 bei Devilly in 
Metz. Diese Ausgabe ist sehr selten geworden, die späteren Aus- 
gaben sind vergriffen. Chan Heurlin ist nun 1900 bei Sidot in 
Nancy wiederum erschienen. Der neue Abdruck liegt in zwei Aus- 
gaben vor: 275 Stück in einlacher Ausstattung und 275 andere in 
wirklich vornehmem Gewände, geziert mit flotten Bildern von Viktor 
Masson, einem Metzer Kinde. Die nachstehend gebotene Uebersetzung 
des I. Gesanges ist der erste Versuch einer Wiedergabe in deutscher 
Sprache. Die Schwierigkeiten eines solchen Unternehmens sind dem 
Kundigen zur Genüge bekannt. Die Arbeit wird aber nicht vergeblich 
gewesen sein, wenn Freunde der Volksdichtung durch die Uebersetzung 
zum Werke des Dichters selbst in seiner ureigenen Sprache geführt 
werden, deren Verständnis der Herausgeber durch eine wörtliche fran- 
zösische Uebersetzung — unter sorgfältiger Wahrung der Eigentümlich- 
keiten mundartlicher Darstellung — sehr erleichtert hat. Unübersetz- 
bares — d. h. was nicht wohl übertragen werden konnte ohne die Grenzen 
des Schicklichen, die in einem mundartlichen, für weniger empfindliche 
Ohren bestimmten Gedichte weitergezogen werden konnten,- zu über- 
schreiten — ist nur andeutungsweise wiedergegeben und im Drucke 
kenntlich gemacht. Eine hochdeutsche Uebersetzung muss die Rück- 
sicht noch weiter walten lassen, also noch mehr mildern. Der erste 
Gesang bot indessen dazu keine besondere Veranlassung. 

Schliesslich noch einige Nachrichten über den oder vielmehr die 
Dichter, denn Gesang VI und VII sind nicht von Brondex, sondern 
von Mory. Albert Brondex ist um 1750 in St. Barbe, Kanton 
Vigy, Kreis Metz, geboren. Einer einfachen, aber geachteten Bauern- 
familie entsprossen, verdankt er der Volksschule seines Geburtsortes 
und sich selbst fast alles, was er geworden. Schon früh zeigten sich 
seine dichterischen Anlagen und die Benediktiner von St. Barbe be- 
mühten sich redlieh, seine mangelhafte Bildung zu vervollständigen, 




— 311 — 



doch lernte er weder Latein noch Griechisch. Er wurde Mitarbeiter 
an den >Petites affiches des Trois-£veches« in Metz. In seinen Musse- 
stunden verfasste er kleine Dichtungen, teils französisch, teils in der 
Mundart des Metzer Landes. Besonders die letzeren wurden viel be- 
wundert und fanden handschriftlich die weiteste Verbreitung in Stadt 
und Land, so dass Brondex als Dichter schon beliebt war, ehe er 
noch etwas im Druck erscheinen liess. Doch reichten die Erträge 
seiner schriftstellerischen Thätigkeit nicht aus, die Ansprüche zu be- 
friedigen, die er ans Leben stellte. Spielschulden, leichtsinnige Ver- 
schwendung und andere Rücksichten zwangen ihn, Metz zu verlassen. 
Er ging nach Paris, wo er, einem zügellosen Leben gänzlich ergeben, 
früh zugrunde ging. Eines Tages warf ihm das Glück einen namhaften 
Gewinn in den Schoss und nun fasste Brondex die ernstesten Vorsätze 
zu einem neuen, geordneten Lebenswandel. Aber diesen Vorsätzen, 
vielleicht den einzigen aufrichtigen seines Lebens, bereitete der Tod 
ein jähes Ende und es war Brondex nicht vergönnt, den Chan Heurlin, 
den er 1785 begonnen hatte, zu vollenden. Nach seinem Tode be- 
mächtigten sich Unberufene und Unberechtigte seines Werkes und 1787 
erschien das unvollendete Gedicht. Zahlreiche Nachdrucke und Nach- 
ahmungen folgten. Da übernahm es Didier Mory auf Ansuchen der 
Verwandten von Brondex, das Werk zu vollenden. Er fügte den VI. 
und VII. Gesang tiinzu, die 1825 als zweiter Teil des Chan Heurlin 
erschienen. 

Didier Mory, in Metz geboren, war eine Zeit lang in Diensten 
des Grafen von Hunolstein, dann (1793) Beamter in der Heeresver- 
waltung. Nach Wiederherstellung der ordentlichen Gerichte wurde er 
Ergänzungsrichter am Civil-Tribunal zu Metz. Er starb 1839. Mory 
hat eine grosse Zahl von Schriften, meist dramatische Arbeiten, ver- 
öffentlicht. Man kennt deren dreissig ; etw r a zehn sind in der Mundart 
des Metzer Landes geschrieben. Mory wusste die heimatliche Sprache 
gewandt zu handhaben; als Dichter steht er Brondex weit nach 1 ). 

Nun noch eine kurze Inhaltsangabe! 

Moritz und Fanchon 2 ) waren Nachbarkinder und gute Freunde. 
Aber Soldat geworden, vergass er in der Fremde bald das kleine 
Mädchen. Als er nach Jahren wiederkam, trat ihm Fanchon als 
blühende Jungfrau entgegen und Moritz, der Held vieler Liebesabenteuer 
in mancher Stadt, »kam, sah und siegte*, denn auch Fanchon konnte 
dem schmucken Korporal nicht gram sein. 

M Nach Chan Heurlin, lntroduction. Nancy, Sidot, 1900 und Begin, Bio- 
graphie de la Moselle, T. I et II. 

*) Fanchon, Francoise ; Marice, Moritz; Chan, Jean; liinon. Jeannette. 



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— — 



Ein seliger I^rühlings- und Wonnemonat ging den sorglos Liebenden 
dahin. Da erhält Moritz den Befehl, sofort zum Regiment zurückzu- 
kehren. Mit tausend Schwüren ewiger Treue verlässt er die trauernde 
Geliebte. Durch einen seiner Metzer Freunde verspricht er Nachricht 
zu geben und zu St. Martin wiederzukommen. Dann werde alles gut. 
Fanchon geht allwöchentlich nach Metz zu Markte, um Botschaft zu 
erhalten. Der treue Freund, der selber lange keine Zeile von Moritz 
bekommen, ersinnt um Fanchon zu trösten die zärtlichsten Briefe 
und besten Nachrichten. Nach Monaten kommt endlich eine Kunde: 
Moritz ist mit seinem Regiment ausgezogen, in fremdem Lande schwer 
verwundet und sterbend zurückgelassen worden. Kein Zweifel — 
er ist tot. 

Fanchon entdeckt sich in ihrer Not und Verzweiflung dem Vater, 
Chan Heurlin. Fr tröstet sie, denn ein Fehltritt, den niemand kennt, 
ist wie nicht geschehen. Er weiss zu helfen. Ohne Aufschub sucht 
und findet er in Vany einen Eidam, einen dummen, guten und — reichen 
Jungen. Werbung, Ehe vertrag, Verlobung, Beschaffung der Aussteuer, 
Dispens — alles weiss Chan Heurlin in wenigen Tagen zu ordnen und 
niemand ahnt den Grund der eiligen Heirat, nicht einmal die wortreiche 
und strenge Mutter Ginon. Eile tut not, denn Advent ist ganz nahe, 
und bis nach Dreikönig zu warten, ginge doch nicht an. 

Nun ist der Hochzeittag da. der Brautzug geht zur Kirche. 
Keiner sonst ahnt die Trauer und Angst Fanchons, nur ihr treuer 
Berater und Vater, der selbst ein schier unerträgliches Opfer lachenden 
Angesichts bringt. Da — ein Schrei, ein Ruf — Moritz kommt! 
Fanchon fällt in Ohnmacht und hilfreiche Frauenhände bringen die 
Braut nach Hause. Ehe noch Moritz den blöden Bräutigam zum Ent- 
sagen zwingt, durchläuft ein sonderbares Gerücht, von geschwätzigen 
Fraubasen zunächst nur flüsternd aber gern verbreitet, das ganze 
Dorf: der Zustand der Braut sei nicht besorgniserregend, nur werde 
Hochzeit und Taufe zusammen gefeiert werden müssen, da sich ein 
kleiner Gast eingestellt habe, der eine merkwürdige Aehnlichkeit mit 
Moritz verrate. 

.letzt zeigt sich Heurlin in seiner ganzen Grösse. Der Druck ist 
von ihm gewichen. Moritz, der als Furier den Abschied genommen, 
ein Ruhegehalt und die Anwartschaft auf einen Försterposten erlangt 
hat, ist ihm als Schwiegersohn hochwillkommen. Das begonnene Hoch- 
zeitfest wird als Vorfeier des wirklichen freudig weiter gefeiert und 
Chan Heurlin lädt alle zu Gaste, zur Hochzeit und Taufe nach 
Dreikönig. 




— 313 — 



Dies in Kürze der Inhalt. Aber welche Fülle lebendiger Schilderungen 
bieten die einzelnen Gesänge: die Szenen des ersten Gesanges, das 
Flötenkonzert und Liebeslocken im zweiten, das Geständnis Fanchons 
im dritten, Werbung und Verlobung im vierten, Bilder aus dem Metzer 
Leben im fünften — das alles kann nur im Gewände der Dichtung 
wiedergegeben werden. Als Probe möge hier der erste Gesang folgen. 



Ein Werk Ijab' ich vollendet in meinen Mussestunden, 
Den Städtern wird's ein Märchen zum Spasse nur erfunden, 
Und auch dem Landvolk selber unglaublich schier erscheinen. 
Was thut's, wenn recht im Liede sich Mär' und Wahrheit einen? 
Den einen wird's verdriessen, den andern mag's belehren, 
Der Weise lacht — und lachend will ich den Becher leeren! 

Um siebenhundertzwölfe als lustig wohlbekannt, 
Da lebt ein Mann in Vr6my, Hans Heurlin zubenannt. 
Sein Weib, die lange Hanne, war harsch doch tugendhaft, 
Die achtzehn lange Jahre im Haus mit Fleiss geschafft, 
Und die vor lauter Grollen kaum Zeit genug gefunden, 
Des Weibes Pflicht mit Ehren nur einmal zu bekunden: 
Ein herzig Mädchen war es, von aller Welt bewundert, 
Das eine Kind war besser, als sonst ein ganzes Hundert. 
Seit Helena der Schönen und Magelone. traun. 
War keine Königstochter so schön wie sie zu schau'n. 
Ihr Angesicht war lieblich, die Haltung voller Adel, 
Das Herz ganz Engelsgüte, Gesundheit ohne Tadel, 
Das Auge schön umwimpert, ihr Sinn ein frischer Hauch. 
Das Mündchen wie ein Röschen am roten Rosenstrauch. 
Und Fuss und Bein und Wade — o löscht die hellen Flammen! 
Mir selber fliesst das Wasser im Munde schon zusammen. 

So muss der schönen Fanchon getreues Bild ich malen. 
Die einst das Glück der Liebe mit Tränen wird bezahlen! ! 

Sie weiss ihr Kinderschürzchen mit Anmut schon zu tragen, 
Dass aller Burschen Augen nach ihr allein nur fragen. 
Doch hat kein Liebeswörtchen schön Fanchon je bedrängt, 
Und nie die süsse Liebe ihr kleines Herz versengt. 
Wenn strenge Mütter wachen, wie könnte Tugend wanken? 
Doch ruh'n in Mädchenherzen oft seltsame Gedanken! 



Chan Heurlin. 



Erster Gesang. 




- 314 - 



Als Vorbild guter Sitte, an allen Zierden reich. 
Lobt jeder Fanchon willig an Reiz und Tugend gleich. 
Doch wird die Zeit nicht kommen, da auch ihr Herz erwacht ? 
Viel stärker als die Tugend ist doch der Liebe Macht. 
In Zeiten der Gefahren, wenn Lieb' das Herz bedroht. 
Da bergen, ach, die Schönen, im Busen tiefe Not. 
Zu retten wissen viele der Tugend blossen Schein 
Und wie die liebe Unschuld so harmlos gut zu sein. 
Verborgen zu gemessen, was laut man schilt und schmäht. 
Welch' Vorrecht sondergleichen — so lang' es eben geht ! 
Die arme Fanchon aber war nicht von solcher Art, 
Sie musst' um Liebe leiden und büssen schwer und hart. 

Wenn blaue Veilchen duften und rote Rosen glühn, 
Wenn alle Knospen treiben und tausend Blumen blühn, 
Dann spriesst in jedem Garten des Unkrauts üble Saat, 
Und raubt die Kraft dem Boden und füllet Beet und Pfad. 
Auch Fanchon sah man jätend nun oft im Garten weilen, 
Und hier war's, wo das Unheil sie blindlings sollt' ereilen. 
Am Zaun des Dorfschmieds lagen wohl fusshoch aufgeschichtet 
Von dürrem Holz die Bündel zum Grenzwall aufgerichtet. 
Der schöne Moritz aber, des Schmiedes Sohn und Erbe, 
Des Hammerschwingens müde, entfloh dem Schmiedgewerbe, 
Wählt ganz nach seinem Willen, eh' noch die Werber kamen. 
Ein Regiment sich selber von altem Ruf und Namen, 
Denn bei der Miliz dienen schien ihm unmöglich schier. 
Nun war der frische Bursche schon Unteroffizier. 
Er hatte einst vor Jahren schön Fanchon wohl gekannt. 
Doch Kampf und Sieg und Frauen, Genüsse allerhand. 
Die Hessen ihn vergessen dies Bild aus Jugendzeit. 
Er kam und sah sie wieder! Zum Angriff stets bereit. 
Wollt' Fanchon er begrüssen in ihrer Eltern Haus, 
Doch Ginons scharfe Zunge macht selbst dem Krieger Graus. 
Er sah schön Fanchon jäten und tief dabei sich bücken 
— Er stand am Bündelwalle und sie wandt* ihm den Rücken — 
Und trotz der Kleider Länge, die Knie und Bein umfliessen, 
Sieht Moritz doch die Bänder, die eng den Strumpf umschliessen. 
Solch' Anblick, wollt' ihr's glauben, wirkt Wunder über Wunder. 
Es fallen helle Funken hinein in trocknen Zunder, 
Schon steht das Herz in Flammen, die dunklen Augen sprühn. 
Ein Dämon bläst in's Feuer, wenn junge Herzen glühn ! 
Und Moritz hüstelt leise, rasch dreht sich Fanchon um. 
Sie sieht den hübschen Burschen und bleibet starr und stumm: 
So männlich schön und kräftig im schmucken Kriegerkleid, 
So stolz und siegessicher als ging' es in den Streit. 
Und Fanchon, tief errötend, schaut immer vor sich hin: 
^0 Nachbarin. Euch grüss' ich als schönste Gärtnerin! 
Euch möcht' ich gerne dienen und Eure Mühe teilen. 
Ich würde nie ermatten, dürft' ich nur bei Euch weilen. 




— 315 — 



Ja, Krieg und Sieg und Beute, das wollt* ich alles lassen. 
Mit vollem Mut und Eifer, die neue Pflicht erfassen. 
Wollt* Euer Herz belagern, im Sturm es zu gewinnen, 
Mit tausend Küssen wieder den Sturmiauf neu beginnen!« 

Und Fanchon ganz verloren zu Boden sinnend schaut: 
»Ihr spottet mein, Herr Nachbar!« — spricht sie mit sanftem Laut. 
»Ich Euer spotten, Fanchon? wollt' mich nur verstehn, 
Man muss Euch ja vergöttern, hat man Euch nur gesehn. 
In Besancon und Metz nicht, Paris nicht ausgenommen, 
Hab' keine ich gesehen, die Euch wär' gleich gekommen. 
Drum muss mein Herz Euch lieben und will's auch ohne Trauern, 
Die Liebe wird in Treuen mich selber überdauern! 
Nachbarin, du schöne, o sprich, liebst Du mich auch? 
Und darf ich zu Euch kommen, wie's Sitte ist und Brauch? 
Man sagt, dass Eure Mutter« — »0 glaubt den Leuten nicht! 
Es ist viel falsch Gerede, was man im Dorfe spricht. 
Die Mutter wird wohl grollen: 's wär' besser nicht zu stören, 
Doch Vater wird mit Freuden von Krieg und Schlachten hören.« 
Wie Balsam lind und wohlig ihm diese Wörtlein deuchten, 
Aus seinen Augen blitzte der Freude Wetterleuchten : 
»0 gern will ich erzählen — doch bitt' ich, einen Strauss 
Nehmt freundlich noch entgegen, bevor Ihr geht nach Haus!« 
Er bricht mit Hast viel Rosen und Knospen zart und mild, 
Sind doch die roten Rosen der Liebe schönstes Bild. 
Fügt noch dazu Levkojen und andrer Blumen Pracht, 
Kehrt dann zu Fanchen wieder, die ihm entgegenlacht : 
»Habt Dank für Eure Mühe, nehm' gern die Blumen an, 
Doch geb* ich nichts dagegen — und so ist's abgetan!« 
Sie neigt sich rasch hinüber, die Blumen zu erlangen, 
Und wird dort an dem Zaune mit starkem Arm umfangen. 
Beschämt und tief erschrocken, als hätte man's gesehen, 
Möcht* sie im Haus verbergen, was einmal doch geschehen, 
Und rasch den Spiegel fragen, ob schief das Häubchen sitzt ? 

Doch tief im Herzen drinnen die Unruh' zweifelnd sitzt : 
Wird der Geliebte kommen, wie er es dort versprochen, 
Und heute noch vor Abend an ihre Thüre pochen? 
Ihr Wunsch soll sich erfüllen: Auf seinem Grundbirnacker, 
Dort an dem Anger drunten müht sich Chan Heurlin wacker, 
Mit zweier Weiber Hilfe KartofTelbrut zu pflegen. 
Von ungefähr! ging Moritz ganz auf denselben Wegen. 
Ein Gruss, ein Wort vom Wetter, so wird's Gespräch begonnen, 
Mit Höflichkeit und Eifer von Moritz fortgesponnen. 
Von Feldern, Vieh und Menschen, vom guten Stand der Saaten, 
Von Krieg und Frieden endlich und grossen Heldentaten 
Sprach er mit so viel Feuer, dass Heurlin ganz entzückt 
Rief: »Lieber Freund, ich bitte« — und Moritz lauscht beglückt — 
»Willst du nicht heute abend die Freude mir bereiten, 
Mich einfach zu besuchen?« Doch bitte, komm' bei Zeiten! 




— 31« 



Du darfst kein Mahl erwarten, vvie's so ein Herrchen liebt, 

Du findest nur zu essen, was uns der Zufall giebt. 

Doch ist von einem Schinken genug noch aufgehoben, 

Dem soll sein Recht heut' werden, du wirst den Brocken loben. 

Mein Wein von Ozereilles ist gut, du kannst es glauben, 

Am Sonntag ihn zu kosten, wollt' Ginon kaum erlauben. 

Heut' wird er angestochen! So sei's, mein Freund, schlag' ein!< — 

Chan Heurlin greift zur Hacke und Moritz steht allein. 

Doch nun mit Windesschnelle zum Dorfe fort, nur fort ' 
Die Liebe leiht ihm Flügel, schon ist er da, schon dort, 
Umschleicht das Haus mit Vorsicht, schön Fanchon zu erspähn, 
Und sieht sie dort am Fenster schon heimlich lauschend stehn. 
Ein Wink, gar wohl verstanden, bringt ihr die frohe Kunde, 
Ihr Herz ersehnt mit Bangen die schöne Feierstunde 
Und klagt die Sonne selber des trägen Säumens an — 
Die Liebe kann ja alles, selbst was Vernunft nicht kann. 

Nun sinkt der Abend nieder und Dämm'rung deckt die Erde, 
Zum Dorfe kehret heimwärts der Hirt mit seiner Herde, 
Da setzt auf Heurlins Schwelle auch Moritz schon den Fuss, 
Schön Fanchon bebt und staunend vernimmt Ginon den Gruss: 
»Ich wünsche guten Abend! Ihr werdet kaum noch kennen 
Des Schmiedes kleinen Moritz und mich nicht Unband nennen, 
Wie einst vor zehn, zwölf Jahren, da ich den Hund gehetzt 
Auf Euren grossen Kater, durch manchen Wurf verletzt 
Des Hühnerhofes König, den schönen bunten Hahn. 
An Eurem Hochzeitstage — Ihr denkt nicht mehr daran — 
Da dient' ich am Altare ; vergess' es niemals wieder, 
Wie schön Ihr damals wäret in Eurem prallen Mieder. 
Ach, Eure Unschuld sagte fo fromm Confiteor, 
Wie weintet ihr so herzlich beim Veni creator! 
So weinen doch nur Bräute — könnt' man die Leute hören — 
Die brav sind und was taugen — das kann ich Euch beschwören! 
Bei Gott, und all' die Jahre, sie sind Euch wohl bekommen, 
Für Eure Tochter hab' ich beim Eintritt Euch genommen.« 
Nach diesen schlauen Worten der muntre Sausewind, 
Er küsst auf beide Wangen die gute Frau geschwind. 
Und Wunder über Wunder! Sie grollt und zanket nicht. 
Es strahlt in heller Freude ihr herbes Angesicht. 
Das schlimmste aller Gifte ist doch die Schmeichelei, 
Wirkt selbst bei bösen Weibern viel sichrer als Arznei. 

»Ei wie. du bist's, du selber? Tritt näher nur mein Sohn. 
Lass Dir ins Antlitz sehen, ach jetzt erkenn' ich's schon! 
Du warst in jungen Tagen ein arger Schlingel Du, 
— Doch wechselt man mit Jahren die alten Kinderschuh 1 . 




Sechs lange Jahre hab' ich Dich gar nicht mehr gesehn — « 
»Nur sechs? nein acht, Frau Heurlin, und doch muss ich gestehn, 
Der Heimat blieb ich immer getreu in meinem Sinn, 
Vergass nicht Vater, Mutter, noch Euch, Frau Nachbarin!« 

Da kommt in aller Eile Chan Heurlin nun nach Haus: 
>Ich komme spät, mein Lieber, doch gleich' ich's wieder aus! 
Zum Kochherd nun, ihr Weiber, mein junger Kamerad 
Will uns die Ehre gebefi, weil ich ihn darum bat. 
Drum was Besondres, bitte! Zuerst kein bös Gesicht!« 
Und Fanchon lächelt schelmisch und Ginon freundlich spricht: 
»Mit Speck 'nen Eierkuchen geb' ich als Hauptgericht, 
Und dann Salat und Käse ünd Schinken obendrein.« 
>Sehr wohl, und ich,« sprach Heurlin, »ich sorge für den Wein! 
Reicht Zapfen mir und Bohrer, 's ist alles, was ich brauch'. 
Mein Freund, du kannst mir helfen; doch halt — ein Licht gebt auch!« 

Von Ozereilles den guten, den gingen sie zu schöpfen, 
Die Mutter griff mit Eifer zu Pfannen und zu Töpfen, 
Und Faiuchon lief geschäftig und ruht und rastet nicht, 
So wie ein junger Maulwurf im hellen Tageslicht. 
Schon ist der Tisch gerichtet, die Mahlzeit steht bereit : 
»Dein Vater ist ein Trändler, nun aber ist es Zeit; 
Lauf schnell und ruf zu Tische, denn Ei und Speck wird kalt!« 
Steil war die Kellertreppe, die Stufen schmal und alt, 
Und von der Treppe Mitte, ach, dass sich Gott erbarme, 
Fällt Fanchon — nur durch Zufall — dem Burschen in die Arme! 
Er hält sie fest, der Schlingel, und nimmt gleich seinen Lohn 
Sich von dem frischen Munde und spricht im Flüsterton: 
»Ich liebe Dich — « und ruft dann besorgt und überlaut: 
»Sind Sie verletzt, mein Fräulein?« Und sie, schon ganz vertraut, 
Spricht munter: »Ich, o gar nicht, o nein, im Gegenteil! 
Weinholen ist beschwerlich, die Treppe gar zu steil — 
Doch schnell zu Tische, Vater, die Mutter wartet nicht!« 
Chan Heurlin nahm die Kanne, der Kavalier das Licht. 
Voranzugehen lud er schön Fanchon höflich ein, 
Man kann's Warum erraten und braucht kein Schelm zu sein. 
Auch Fanchon hat's verstanden und Moritz muss voran 
Mit aller Sorgfalt leuchten, wie's ziemet dem Galan. 

Und nun bei Tisch! Ihr alle dort in der feinen Welt, 
Wo man in goldnen Sälen manch' üpp'ge Mahlzeit hält, 
Chan Heurlin hat gefunden in dieser Abendstunde, 
Was ihr vergeblich sucht in eurer Tafelrunde. 
Hier herrschet kein Getue gespreitzter Vornehmheit, 
Und nichts, was doch mit Unrecht ihr rühmt als Höflichkeit. 
Man fragt nicht, wer vor andern sich erst bedienen soll, 
Ein jeder nach Belieben nimmt seinen Teller voll — 
Die Freiheit bleibt doch immer die Mutter aller Freuden. 



— 318 — 



Der Wein war gut und schäumte und perlte frisch im Becher, 
Das Wort ward immer lauter und feuriger der Sprecher, 
Erzählt von Schlachten mutig, wie man Gefahren meistert — 
Chan Heurlin lauscht entzücket, sein Auge blickt begeistert. 
Und Moritz schlägt die Briten, wie er die Flaschen leert. 
Führt Hans von Sieg zu Siege und lässt ihn unversehrt. 
Doch in dem Schlachtgetümmel merkt bald der junge Held, 
Dass lautes Kampfgedonner den Damen nicht gefällt, 
Denn Fanchon gähnt verstohlen und Mutter Ginon nickt. 
Und fest sein Ziel im Auge laviert er gar geschickt: 
Statt Trommeln und Trompeten erklingen sanfte Flöten, 
Er spricht von schönen Frauen, von Liebes Lust und Nöten, 
Von Spröden ohn' Erbarmen, die nie ein Herz geschont, 
Wie wahre Tugend sieget und treue Liebe lohnt. 
Und dass zuletzt doch immer die Männer sind geschlagen, 
Und zu dem Misserfolge den Spott davon noch tragen. 
Schön Fanchon lauscht und Ginon horcht lächelnd mit Behagen, 
Und merket nicht vor Freude, wie sich die Zeiger jagen. 

Das letzte Glas getrunken, die Tafel aufgehoben, 
Das letzte Wort gesprochen, das seltne Fest zu loben — 
Und alles geht zur Ruhe. Schön Fanchon wird süss träumen, 
An Fanchon Moritz denken, und Heurlin wird nicht säumen, 
Im Schlaf den Feind zu schlagen bei der Trompeten Schalle — 

Und die Schweinchen, die schnarchen im Stalle. 





— 319 — 



Le HSrapel 
d'apres le resultat general des fouilles. 

(Coup d'ceil d'ensemble.) 

Quatrieme l ) et demier e notice. 
Par Emile Haber, Sarreguemines. 



Nos confrfcres de la Societe d'Archeologie se rappelleront, peut- 
etre, que dans l'annuaire de 1894 nous avons dejä donne un compte- 
rendu sommaire des fouilles pratiquees par nous au Herapel. C'6tait 
ä l'occasion de Texcursion faite, au Herapel meme, par la Societe le 
16 septembre 1893. Nous y relations brievement les resultats de nos 
recherches. 

Depuis, huit annees se sont ecoulees, la Societe sous la conduite 
de son nouveau president M. le Comte de Zeppelin-Aschhausen, nous 
ayant fait Thonneur de revenir visiter nos travaux, nous croyons, nous 
aussi, pouvoir revenir sur notre premiere notice et presenter sommaire- 
ment une vue d'ensemble des resultats acquis. 

Pour rendre notre expose plus facile ä saisir, nous nous per- 
mettrons d'offrir, ä nos honores confreres, quelques planches emprunt^es 
au travail d'ensemble que nous nous proposons de publier bientot. 
On pourra ainsi, nous le croyons, se faire une idee precise de la con- 
figuration et de Timportance de ce plateau, si souvent et si inexacte- 
ment decrit. Les fouilles et les decouvertes faites par nous y etant 
indiquees par un trace graphique, les choses parleront assez d'elles- 
memes et suppleeront aisement ä ce que nos explications pourraient 
avoir de trop rapide et de trop sommaire. 

Le plateau du Herapel (voyez planche I) fait partie de la chaine 
de collines, qui, de Saarbrücken ä St. Avold, bordent la rive droite 
de la Rosselle 8 ). 

l ) La premi&re notice a ete publice par nous dans notre annuaire de 1894. 
La seconde notice fut pr^sentee ä la Soci6t£ nationale des antiquaires de France, 
(en 1894, tome LI1I) par MM. Maxe-Werly et le colonel G. de la Noe\ Elle 
traite des fouilles du H6rapel anterieures ä Tann6e 1893. La troisieme notice 
se trouve dans Tannuaire de 1899, p. 314. Elle concerne les monnaies du Herapel 
sur lesquelles nous ne reviendrons pas aujourd'hui. 

*) Cet affluent de la Sarre prend sa source un peu au-dessus de St-Avold. 




— 320 — 



A la hauteur du village de Codieren, Station de la ligne Metz- 
Forbach, et dans l axe de la rue principale, se profile une assez forte 
el£vation de terrain en dos d äne. Ce mamelon s'eleve par etages 
successifs k une hauteur de 130 m au-dessus du niveau de lavallee 1 ). 
A droite et h gauche devalent des rampes boisees et fort abruptes. 

La configuration generale du plateau lVaflecte point, comme Ta 
indiqu£ ä tort, Victor Simon et d'apres lui le D r Kraus, la forme d'un 
Parallelogramme allonge, Oriente de l'Est ä TOuest, mais bien une 
figure irreguliere qu'on ne saurait mieux comparer qu'ä celle d ? un pied 
de botte ä laquelle il ne manquerait meme pas Teperon. 

C'est sur ce mamelon que, comme en 1893, vinrent se grouper, 
le 14 mai 1902, environ soixante dix membres de notre societe 
d'Arch6ologie. J'eus alors Thonneur, plans en mains, de decrire rapide- 
ment aux membres presents, la topographie de Tancien oppidum et 
d'indiquer sur place les endroits remarquables par les decouvertes. 
Sous une autre forme, ce sont les m&mes explications que j'offre 
aujourd'hui h tous les membres sans exception. 

Situe avant Ybre chrotienne h la limite des Mediomatriciens et 
des Trevires, le plateau du Herapel fait aetuellement partie du ban de 
la commune de Codieren, canton de Forbach. A l'Est il touche au 
ban de Folklingen, ä ceux de Morsbach et de Rossbrücken au Nord 
et ä celui de Thedingen au Sud-Est. II est forme par un eperon assez 
considerable (12 hectares de superficie) s'avangant en crochet dans la 
vall6e de la Rosselle. Les pentes Nord, Ouest, Sud, sont boisees et 
tellement rapides qu on ne peut, qivä grande peine, les gravir directe- 
ment. Seule la descento du cot£ Sud-Ouest se fait par gradins suc- 
cessifs, un peu moins abrupts. C'est ä l'Est que le plateau se soude, 
ä peu pres au meme niveau, aux bans de Folklingen et Thedingen ; 
il n'en est separe que par un fort talus en terre recouvrant le rempart 
de l^poque romaine et par les restes encore visibles d'un large et 
profond fosse (voyez planche I coupe longitudinale). 

D6fendu naturellement par les pentes rapides qui l'entourent 
presque de toutes parts, ce plateau avait du, longtemps sans doute 
avant Ybre chretienne, etre fortifie comme l etaient les oppidums gaulois, 
par un mur fait de pierre, de bois et de terre et couronne de palis- 
sades. Cette enceinte, devenue insuffisante, avait ete remplacee plus 
tard, ä l'6poque des premifcres invasions germaniques, par une muraille 
continue garnie de tours et de fosses, dont on voit encore malgr£ les 

l ) La cöte de la vallee est de 200 m . 




remaniements successifs dont eile fut l'objet, des restes et des traces 
consid£rables. 

Les fortifications du Herapel, comme la plupart des fortifications 
elevees dans l'Est des Gaules k Fepoque romaine, presentent le caractfcre 
dune oeuvre rapidement improvisee, et hätivement executee, meine, 
et surtout au depens des constructions alors existaotes. Ici comme 
partout ailleurs, les debris des monuments primitifs ont servi de mate- 
riaux de constructions pour les assises des remparts. Nous en signale- 
rons quelques exemples dans le courant de cette petite notice. 

CommenQons par döcrire la ligne des fortifications qui couronnait 
le plateau. L ? entr6e actuelle des voitures est marquee en pointille sur 
la planche 1. On croyait autrefois, et nous l'avons d'abord admis nous- 
m&mes, qu'en cet endroit se trouvait primitivement la principale entree 
de la forteresse. Nos fouilles ont renverse cette hypoth&se en demon- 
trant que c'etait lä un passage tres tardif. 11 franchit en effet actu- 
ellement le fosse et le talus qui recouvre les restes, fort importants 
encore, de Tancienne muraille de defense. La porte principale devait 
donc etre cherchee ailleurs et nous Tavons efTectivement trouvee un 
peu plus au Sud ä cote d une tour semi-circulaire (cf. pl. I et II) k 
laquelle nous donnerons desormais le nom de tour du Sud, reservant 
pour la tour circulaire situee ä Tautre extremite de la muraille qui barre 
l'eperon, le nom de tour du Nord. C'est k cote de la tour du Sud, 
en effet, que venait aboutir, ainsi quil est encore facile de le constater 
aujourd'hui par les cailloux et les debris de pierres calcaires qui 
jonchent le terrain sablonneux du plateau, le court diverticulum, qui 
de la forteresse allait s'embrancher ä une centaine de mfetres de lä, 
sur la voie romaine venant de Folklingen et se dirigeant sur Morsbach. 
Un peu au sud de ce diverticulum nous avons meine dScouvert les 
restes d'un petit bätiment parallele ä cette voie et qui pouvait servir 
d'habitation ou d'hötellerie destinee k recevoir les retardataires arrivös 
aprfes la fermeture des portes. Cette entree, probablement k deux 
baies, comme les portes des villes, etait placee, selon Tusage gaulois, 
dans d'excellentes conditions de defense : c'est-ä-dire k un endroit, oü 
pour Tattaque, Tennemi pouvait difficilement se porter en nombre 
(Cf. pl. 1). Car entre la ligne des remparts et la crete des pentes 
presque ä pic qui les entourent Tetendue est fort peu considerable et 
le terrain fortement inclin^. II est d'ailleurs actuellemeut impossible 
de preciser d'aprfes le resultat des fouilles la direction exacte de la 
muraille en cet endroit. Plusieurs fragments de murs, faits de gros 
blocs de grfes places les uns ä la suite des autres, pourraient ce semble 

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etre consideres (pl. II.) corame des garants suffisants; mais nous nous 
soinmes precisement en eet endroit heurtes ä un enchevetrement de 
murs et de constructions diverses telles qu il nous est impossible de 
determiner quelle etait de ce cöte le vrai trace de la fortification. De 
la porte principale jusqu'au point oü la muraille rejoint la crete boisee 
de la pente Sud, (pl. 1.) nous ne saurions donc, de crainte d'erreur, 
nous prononcer d une maniere absolue. 11 nous semble probable que 
le mur de defense a du etre posterieurement arrache jusque dans ses 
fondations. Mais de lä, sur une longueur de pr&s de 300 m , le trace 
de Tenceinte peut etre facilement suivi : II longe constamment le pour- 
tour des cretes jusquau-dessus de la fontaine et chapelle de Ste-He- 
lene. En creusant le sol ä cet endroit nous avons non seulement 
decouvert une partie de la muraille d'enceinte assez bien conservee, 
mais nous avons raeme mis ä jour, ä la sortie du plateau, les fonda- 
tions d une poterne bätie en moellons ealcaires de petit appareil, cimentes 
et passes au fer. 

L'entree de cette sortie se presentait en courbe ä travers le 
rempart et devait aboutir a la fontaine qui se trouve plac6e un peu 
au-dessous. Quant ä la muraille elle-meme, eile reposait sur une couche 
d'enormes pierres de taille, juxtaposees et non reliees entre elles par 
du mortier 1 ). 

Les assises superieures etaient formees, comme le mur romain 
decouvert en 1900 ä la Citadelle de Metz, par des lits successifs de 
pierres placees en aretes de poisson alternant avec des couches epaisses 
de mortier. 

De cette poterne le mur se continuait en suivant toujours la 
crete du plateau sur une longueur d'environ 100 m , puis tournait brus- 
quement presqu a angle droit pour defendre la partie Sud-Ouest oü la 
pente est le moins abrupte. L'existence d'une troisifeme entree sur 
cette face de la fortification nous est signalee par un document ecrit, 
date de Tan 1696. II semble mome d'apres les termes du pied-terrier 
qui nous le fonl connaitre, que des restes de la porte subsistaient en- 
core ä* cette epoque 2 ). » La cinquieme longueur, y est-il dit, s'etend par 

! ) Ges pierres au Hcrapel comme ä Metz semblent provenir de monuments 
et d'edifices detruits volontairement, pour elever a la häte un mur de defense. 

*) Pied-terrier du Hcrapel — Archives dcpartementales, Metz, E 448 — 
> Fünfte oder lezte larigde von der Morgesonne uff Hörapel, streckt mit dem 
underen Endt bey die Pfordt uff die Feltz . . . anfang gegen Mittag uff der Ring- 
mauer ist da lang 36 ruth.« 

Ce pied-terrier de la commune de Cocheren est dat£ du 30° jour d'octobre 
1696. Remarquons que d'apres ce document la plus grande partie du mur d'en- 
ceinte etait encore conservee ä cette epoque. 




sa partie inferieure jusqu'ä la porte sur le rocher.« Cette porte devait 
communiquer par un chemin, ä pente rapide, avec la vallee de la 
Rosselle. 11 ne reste pas de traces apparentes de Tenceinte dans cette' 
section Sud-Ouest et Ouest. Ce n'est qu'ä Tangle Ouest-Nord-Ouest que 
le trace redevient distinct; ä Tendroit (cf. pl. I) oü s ouvrait avec le 
dehors une quatrifeme porte de communication. Situee comme eile 
Tetait au-dessus danciennes carrieres, cette poterne doit avoir ete 
destin^e primitivement ä livrer passage aux materiaux de construction 
pour le Herapel. De cette poterne ä la tour du Nord le mur d'enceinte 
se continuait en suivant exactement la crete du plateau (pl. 1). II ne 
nous reste done plus pour clore le circuit forme par Tenceinte qu'ä 
decrire la partie la plus interessante, celle qui, barrant Teperon, ferme 
le plateau ä TEst. Cet endroit, qui ne presentait aucune defense natu- 
relle, etant le point faible de la place, fut fortifie d'une maniere 
differente. Les travaux de fortification se composaient d'abord d un 
large et profond fosse, dont le trace est encore bien visible, (cf. pl. I 
coupe longitudinale) puis, d une muraille qui mesurait, ä Tendroit oü 
nous Tavons rencontree 5 m d epaisseur dans le bas et etait couronnee 
par le haut et ä Tinterieur par un chemin couvert. Cette muraille 
construite en moellons calcaires, avec chaines de pierre de tailles de 
gres, mesurait 80 m de longueur. Elle etait flanquee ä ses deux extre- 
mites par deux tours que nous decrirons plus bas. Disons d'abord que 
cette solide et epaisse muraille, massive dans le bas, s'evidait ä la 
hauteur du sol interieur de la forteresse pour former le chemin cou- 
vert dont nous venons de parier. L'epaisseur du mur inferieur se par- 
tageait alors, comme on peut le constater sur la pl. II, en un mur 
exterieur large d'un metre d epaisseur, 2° en un chemin de ronde, 
aboutissant aux deux tours terminales, large de 2 m et dalle de gros 
blocs de gr^s, 3° enfin, par un mur interieur de m 60 de largeur 
auquel devaient s appuyer los constructions voisines. La tour circulaire 
k laquelle nous avons donne le nom de tour du Nord, clot la fortifi- 
cation ä Tangle Nord-Est; c'est-ä-dire a Tangle des bans de Rossbrück 
et de Mörsbach qu'elle domine. Cette tour d'angle bätie en moellons 
epais mesure 7 m 50 de diametre, le mur de 1 ,n 25 compris. A Tin- 
terieur eile forme un reduit circulaire, de 5 111 de diametre, egalement 
pave de larges dalles de gres et auquel aboutit de plain-pied le chemin 
de ronde : A Textremite opposee de la muraille s'eleve une tour d une 
construction fort differente : la tour du Sud. — Cette construction de 
8 m 90 de longueur ne saurait etre mieux comparee qu'ä une double 
tour, c'est-ä-dire ä une tour carree flanquee ä sa face Est d'une tour 

21* 



— 324 — 



semi-circulaire ä pans allonges (cf. pl. II). La tour semi-circulaire, ä 
laquelle vient aboutir la muraille, s'appuye par ses prolongements recti- 
iignes de 1 m 30 environ, sur un bätiment carre ä murs fort epais. — 
Le diametre du reduit forme par l evidement de la tour semi-circulaire 
est de 2 m 85, l'epaisseur du mur de 1 m 30. La tour carree devant 
laquelle a ete construite, posterieurement sans doute, la tour semi-cir- 
culaire presente des murs puissants (1 m 30 et ä la face exterieure 
1 m 70). Ces murs laissent a Tinterieur un espace libre de 2 m de 
cöte dont les parois sont soigneusement appareillees. Cest auprfes de 
cette tour que devait se trouver, comrae nous Tavons dit plus haut. 
Tentree principale du Herapel, notre point de depart dans la descrip- 
tion de l'enceinte. 

L'espace relativement assez considerable, 12 hectares, circonscrit 
et defendu par cette ligne continue de fortilications ne parait pas avoir 
ete bäti dans toute son etendue. A part le temple octogonal, dont 
nous dirons plus bas quelques mots seulement 1 ), nos fouilles n'ont 
releve des vestiges et des restes de constructions solides que dans la 
partie Est; pour plus de precision nous dirons, dans le quadrilatere 
qui termine, sur 150 m de cöte, la partie Est du Herapel. Partout 
ailleurs toutes nos recherches ont abouti ä un resultat compl&tement 
negatif. Peut-on conclure de ce fait que seule la partie Est etait 
habitee ? nous ne le croyons pas. Nous pensons plutöt qu'il faul con- 
siderer le Herapel non pas comme un camp romain fortifi6, mais comme 
un oppidum gallo-romain, qui avait conserve plus tard sa destination 
primitive. On sait, qu'ä Tepoque gauloise, Toppidum 6tait surtout un 
lieu de refuge rendu inaccessible par des defenses naturelles et par la 
main de Thomme, oü, au moment du danger, la population des cam- 
pagnes environnantes se refugiait tout entiere avec ses biens les plus 
precieux, ses troupeaux surtout, et se defendait avec acharnement 
contre Tennemi. On bätissait alors ä la häte et le long de l'enceinte 
des cabanes de branchages dont on a souvent, dans nos contrees, 
trouve les traces. — Ce qui se passait, avant Tfere chr&ienne, pouvait 
se passer encore quelques siöcles plus tard, k Tepoque des invasions 
germaniques. Les memes causes produisaient des effets analogues et 
des situations pareilles. Ainsi, d'apres nous, la population riche et 
aisee du Herapel, la population, y residant ä poste fixe, y aurait seule 
laisse des restes appreciables de ses habitations. Quant ä la population 
pauvre, a la population adventice aux jours de danger, aux esclaves 

J ) II a ^te decrit en detail dans notre premiere notice, et la planche III 
en donne un plan suffisamment detaille. 




— 325 — . 



relegues dans des cabanes et de miserables constructions en bois, il 
va de soi que le peu de vestige laissß a presque complfctement disparu 
aujourd'hui, car eile en a laisse, nous le verrons plus loin. Aussi 
est-il possible, d'aprfes nos fouilles et ces considerations, de diviser la 
partie habitee du Herapel en 3 quartiers ; en un quartier riche au Sud- 
Est, un quartier d'ouvriers et d'artisans aises au Nord-Est, enfin en un 
quartier pauvre au Nord-Ouest du quadrilatfcre determine plus liaut. 
(Test ce dernier quartier qui se distingue des deux autres par un en- 
chevetrement de substructions en pierres. D ailleurs raeme les parties 
que nous .avons qualifiees de riches et d'aisees ne pr£sentent pas dans 
toute leur 6tendue les memes restes et cela pour une raison determinee 
par la nature du plateau. — Nous sommes oblige de faire remarquer 
ici qu'en employant le mot de »plateau« ä diverses reprises, nous nous 
sommes servi, ä defaut d'autre expression, d'un terme plus ou moins 
inexact: ä rigoureusement parier le Herapel n'est pas un plateau ä 
niveau egal en toutes ses parties, mais plutöt, eomme on peut s'en 
faire une id6e exacte par les coupes de la planche I, un mamelon dont 
le sommet est occupe par Templacement du temple octogonal et qui 
devale en pentes plus ou moins rapides dans toutes les directions. 
L'ensemble du mamelon forme par les assises rocheuses du grfes bigarre 
n'est recouvert dans sa partie mediane la plus elevee que par une 
couche trfes minee de terre v6getale. Depuis des Steeles, le temps, 
Thomme, la charrue et la pioche ont fait leur ceuvre; lä, les ruines 
elles-mfemes ont complfetement disparu. 11 en est tout autrement, par 
contre, dans les parties qui avoisinent les remparts. Retenue par le 
mur d'enceinte, la terre vegetale lavee et entrainee par les pluies 
d'orages, s'est insensiblement deposee sur les cotes, a recouvert peu 
ä peu et conserve dans leur 6tat primitif, sous une couche de plusieurs 
mfetres d'epaissenr parfois, les substructions epargnees par l incendie 
et par la main de Tennemi. On peut presque etablir comme rfegle 
generale, qu'ä mesure que Ton s'eloigne, de la ligne mediane, dans la 
direction du mur d'enceinte, les recherches deviennent plus fruetueuses 
et les fouilles plus profondes. 

Ces considerations generales posees, donnons quelques explica- 
tions necessaires ä Tintelligence de la planche II ä laquelle souvent 
dejä nous avons renvoye de lecteur. Elle represente, avec un peu 
d'enchevetrement peut-etre, Tensemble des substructions mises ä jour 
par nos fouilles. A droite 1 ) se trouvent, en brisure, la tour circulaire 

*) Pour suivre la description il faudra placer la planche dans sa largeur 
et avoir k sa gauche le mot forge surmontö d'une fleche, ä sa droite. Finscrip- 
tion pl. II. 



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— -m — 



du Nord, avee ime partie de la muraille et du chemin couvert borde 
des murs interieurs et exterieurs. La tour du Sud, h laquelle la mu- 
raille de 80 m aboutit, est placee un peu plus bas a droite. II faut 
par Tesprit se representer ees deux tron<;ons sur une ligne continue. 
A la tour Nord et ä la partie septentrionale de la muraille se rattachent 
une serie de constructions interessantes, que nous ne saurions, pour 
etre bref, decrire en detail. Disons seulement comme explication 
prealable que la coupe A, B, C, I), placee obliquement ä droite de cet 
ensemble, marque une coupe allant de l'interieur dans la direction du 
mur d'enceinte Nord. — La lettre K, placee ä gauche d'un petit qua- 
drilatere enfermant un cercle, indique remplaeement oü fut trouve le 
tron<;on de colonne represente en coupe horizontale et verticale au 
milieu de la planche II. Cet ensemble de substructions, dont le niveau 
du rez-de-chaussee, encore visible, communiquait de plain-pied avec la 
partie mediane du plateau, doit etre considere comme les sous-sols ou 
les caves d'habitations dont la partie superieure etait bätie en bois. 
A partir de la, nos fouilles n'ont plus rencontre au Nord, sur une 
longueur d une trentaine de metres, dans la direction de Louest, aucun 
resle de substruction appreciable. Partout neanmoins le sol est telle- 
ment jonche de debris de materiaux de construction, pierres, tuilots etc., 
qu'il est permis de supposer qu'en cet endroit les fondations primitives 
ont ete arrachees dans la suite des temps, comme materiaux de 
construction. Ce n est qu a une quarantaine de metres de la tour du 
Nord, que nous tombons sur les fondations d un grand bätiment carre 
de 9 m , sur 9 ,u 60, au milieu duquel se trouvait encore un angle de 
muraille provenant d'une construction anterieure (cf. pl. II, ä gauche, 
en haut). A ce bätiment carre vint s'adosser obliquement un autre 
compose de plusieurs pieces destinees, croyons-nous, ä la fabrication 
de poteries. Un peu plus bas, et dans le prolongement, nous avons 
trouve les resles d'un hypocauste, ä piliers de briques carrees en par- 
fait etat de conservation. Le plafond, qui repose directement sur les 
piliers, est forme par un beton coule sur planches dont on voit encore 
tres nettement les empreintes. Le foyer est encore rempli de cendres 
de bois et de brindilles de fagots. l T n peu plus loin (ä Touest tou- 
jours) et ä 4 In 25 du grand bätiment carre, nous d6couvrons un mur 
de 15 1,1 de longueur sur m 60 d'epaisseur ; sa direction est perpen- 
diculaire au mur d'enceinte. Knfin, ä trois metres de lä, se presentent 
les restes d une construction de 7 m 80 sur 8 ,u 80 oü on penetrait 
par un escalier de trois manches. A partir de cet endroit cessent les 
substructions dans la direction de TEst, tandis que les debris et ves- 




tiges de materiaux divers continuent ä joncher le sol, sur une assez 
grande etendue. Nous sommes dans le quartier pauvre. Au Nord-Ouest 
des derniferes fondations etait situee la forge dont nous avons repro- 
duit sur la planche V le plan, la coupe et les principaux objets de- 
couverts. Toutes les pierres du foyer, les supports du soufflet, des 
enclumes sont egalement encore en place. Les murs de m 70 d'epais- 
seur sont formes de moellons de petit appareil de m 10 de hauteur 
sur m 20 de largeur avec joints cimentes et passes au fer. (Test ä 
quelques metres de cette forge que Ton a trouve en 1884 plus de cin- 
quante kilogrammes de ferraille, chaines en fer, haches, pioches, etc. 

Quittons maintenant le cöte Nord du plateau et disons un mot 
du dernier groupe de constructions representees sur la pl. II, Celles 
bordant l'enceinte au Sud-Est. C'est une ligne continue d'habitations 
par lesquelles on abordait du plateau au moyen de plusieurs couloirs 
ou ruelles encore trfes visibles. En partant de la gauche du plan pour 
se diriger vers la droite, nous rencontrons, d abord, la chambre de 
chauffe d'un hypocauste, adoss£e ä un appentis h jour porte sur 
colonnes de bois; puis vient un des couloirs cites. Apres le couloir 
nous avons trouv6 les fondations de nombreuses pieces, decrites dans 
notre prec^dente notice ; nous croyons inutile d y revenir en detail. Ce 
päte de constructions se terminait ä l'Est, d abord par un grand Vesti- 
büle, dalle de larges pierres de gres, enfin par une cour assez vaste 
oü se trouvent les trois citernes dont il sera question plus loin. Cette 
face Sud-Est a 6te, au point de vue des objets decouverts, la plus 
interessante et la plus riche. C'est le quartier riche. 

II r^sulte du coup d'oeil d'ensemble que nous venons de jeter 
sur les substructions mises ä jour par nos fouilles ; 1° que les grands 
monuments dont l'art et la munificence romaine avaient orne les grandes 
villes des Gaules, temples, amphitheätres, forums, bains thermes, aque- 
ducs font complfetement defaut au Herapel ; 2° que d'apres le resultat 
de nos recherches il faut egalement abandonner le cliche, si longtemps 
reproduit, de Fexistence en ce lieu d'un pretendu camp romain. Rien 
au Herapel, absolument rien n'y rappelait ni le sejour, ni le passage 
de troupes romaines, 3° enfin que le Herapel doit etre considere comme 
un oppidum gallo-romain, une petite ville d'alors, comme Tetaient ä la 
mfeme epoque dans nos contröes Ad Duodecimum (Delme), Vicus Bo- 
datius (Vic), Marosalum (Marsal), Pons Saravi (Saarburg), etc. 

Ces petites villes, avons-nous besoin de le dire, jouissaient dans 
la » Civitas « des Mediomatriciens, d'une certaine independance. Selon 
la coutume gallo-romaine, elles s'administraient elles-memes, et vivaient 



328 — 



de leur propre vie. 11 ne saurait etre question de chercher ä en donner, 
ici, une idee quelconque. Mais sans vouloir penetrer dans ce que nous 
pourrions appeler Tetude de la vie romaine au Herapel, en dehors 
meme de ce que nous nommerons les institutions domestiques, et dont 
nous avons trouve tant de vestiges, sera-t-il hors de propos de parier 
de choses plus generales, de ce que nous qualifierons aujourd'hui de 
Services puhlks? De terminer cette etude en disant un mot des mom- 
ments du culte, des cimetiercs et de la question des eaux? 
Commengons par cette dernifere : 

De tout temps, ä toutes les epoques et dans tous les pays, leau 
a ete et sera un objet de premi&re necessite. Les travaux effectues 
pour se la procurer ont toujours ete consideres comme des travaux 
d'utilite publique. La question des eaux etait donc pour le Herapel, 
pour son existence, sa securit6 contre Tincendie, pour sa defense, de 
la plus haute importance. Gomment fut-elle resolue? 

Sur une tradition locale, souvent repetee meme par des auteurs 
serieux, on avait cru pouvoir admettre sans Tombre d'une preuve, 
bien entendu, que le Herapel tirait ses eaux et de Guirling 1 ) par un 
aqueduc de plus de deux kilometres, et de la source dite de Ste-H61fcne. 
11 est plus que probable, que les auteurs qui ont propage cette croyance 
populaire, n'avaient pas pris auparavant la simple prScaution de visiter 
Guirling et d'aller voir eux-memes la fontaine de Ste-H61fcne ; car ils 
se seraient de suite apergus que Guirling, situe en contrebas du He- 
rapel, ne pouvait y conduire ses eaux et que la pretendue source de 
Ste-Helfcne n'est pas une source mais le produit intermittent de Tin- 

*) A l'6poque gallo-roinaine il s'^levait sur la route qui du Herapel se diri- 
geait vers Theding, une villa assez consid^rable, pourvu d'un etablissement de 
bains. Ces bains dont une partie assez considerable a et6 mise ä jour en mai 1902 
par les soins de la Sociötö d'Archeologie etaient aliment^s par une source abon- 
dante qui y jaillit encore. Les recherches operees ont amen6 la d6couverte, 
dans leurs fondations de deux grandes Salles ä aire betonn^es. de füts de co- 
lonne, de rigoles en pierres de gres se poursuivant sur une longueur de plus de 
40 metres et de divers objets parmi lesquels nous citerons des fragments de 
plaques minces en marbre ayant servi de revötements. Nous avons Tintention 
de poursuivre ces fouilles ä nos frais le printemps prochain. La villa romaine 
fut detruite par les invasions germaniques. Sur son emplacement, un peu plus 
au Nord-Est cependant, s'etablit plus tard le village, qui sous le nom de Guirling 
subsista, jusqu'ä la guerre de trente ans. — Le ban devenu dösert fut partage 
en lf>53 entre les habitants des deux localit£s voisines. Folkling et Thebing qui 
le cultivent actuellement. Quant a la source autrefois utilisSe pour les bains, eile 
a £t6 captee par la commune de Theding dont eile alimente aujourd'hui les 
fontaines. 




— 329 — 



filtration des eaux pluviales entre les couches du rocher superieur. Elle 
est d'ailleurs d'un trfes lent et tres faible debit Nos fouilles n'ont fait 
que confirmer ces observations, si naturelles pourtant, et nulle part 
nous n ? avons trouve de trace daqueduc venant de l'exterieur. Seule la 
cote de Theding aurait pu fournir ä plusieurs kilomfctres de distance 
l'eau necessaire. Mais cette conduite, difficile et coüteuse ä etablir, 
neut 6te utile qu'en temps de paix. En cas d'attaque l'ennemi l'eüt 
d&ruite immediatement. 

Les habitants du Herapel devaient donc chercher l'eau qui leur 
ötait necessaire soit au pied de la cote dans la vallee — et c'est ce 
qu'ils faisaient sans doute pour l'eau potable — soit recueillir, pour 
l'usage ordinaire, dans des citernes, les eaux pluviales flltrees ä travers 
le sol et les couches sablonneuses du plateau. Nos fouilles nous ont 
revele qu'en realite ils durent agir ainsi. Une partie des eaux fut di- 
rigee, par les pentes naturelles du roc, du sommet du Herapel, c'est- 
ä-dire du temple octogonal, jusqu'au quadrilat^re forme par les habita- 
tions, pour y remplir un vaste bassin collecteur, creus£ dans le roc, 
que nous avons eu le bonheur de mettre ä jour dans le cours de nos 
recherches. (PI. I, 2 e longueur.) 

Une seconde partie, plus faible que la premiere, se dirigeait du 
meme point par le versant Sud pour former la fontaine dite de Ste- 
Helene. II ne saurait subsister le moindre doute quant ä la question 
de savoir si ä Tepoque romaine ce filet d eau etait utilise. La prtsence, 
pr^cisement en cet endroit, d une poterne de secours, en est pour nous 
une preuve süffisante. Une troisieme suivait la pente Sud-Ouest et for- 
mait naturellement les amas d'eaux provenant d'infiltrations qui se 
remarquent encore de nos jours sous la ligne du rempart fermant de 
ce cöt6 la forteresse. 

Enfin des citernes, dont nous avons trouve trois echantillons au 
milieu des bätiments, recueillaient les eaux pluviales. L'existence de 
puits fores dans le roc, tels qu'ils ont ete trouves dans d'autres sta- 
tions romaines, n'a pas ete relevee par nos fouilles. Leur existence 
n'en est pas moins probable. 

Quoiqu'il en soit de cette derniere hypothese, nous croyons pou- 
voir affirmer qu en dehors des temps de grande söcheresse la popula- 
tion du Herapel 6tait en mesure de trouver dans son voisinage imme- 
diat, et relativement avec peu de fatigue, toute Teau dont eile avait 
besoin pour ses usages journaliers. N oublions pas d'indiquer qu'au 
pied meme de la montagne, dans le village actuel de Cocheren, se 
trouvait autrefois une source saliferr, dont Texploitation fut tentee pen- 




— 330 — 



dant quelque temps h la lin du siecle dernier. N'est-il pas permis de 
supposer ici, que cette source, decouverte peut-etre dejä aux temps 
prehistoriques par un groupe de familles nomades, ait ete un motif 
süffisant pour le determiner ä fixer, en ces lieux, son habitation per- 
manente et ä y construire plus tard Toppidum. Hypothese! dira-t-on. 
Assurement; mais quand il s'agit d'origines aussi lointaines, il n'est 
pas possible d apporter dans la discussion des preuves plus precises, 
et comme teile, Fhypothese nous semble permise. De fait une chose 
parait certaine et prouvee e'est que bien avant Yhre cliretienne, 
loppidum, dans l'enceinte duquel nous avons meme ramasse des silcx 
ouvres, etait construit et habite, plus encore, le premier centre religieux 
dejä 6rige. 

Nous nen voulons d'autres preuves que les nombreuses monnaies 
gauloises 1 ) en or, argent et bronze recueillies par nous, jusque dans les 
fondations du temple octogonal. 

Cette transition nous amfene naturellement ä aborder sans retard, 
la question reliyieuse au Herapel. On a longuement discute depuis un 
certain nombre d'annees, trop peut-etre, sur la question de savoir si 
les enceintes fortifiees, elevees sur des sommets visibles au loin, avaient 
ete des lieux de defense ou des centres religieux. A notre avis Tun 
n ? empeche nullement Tautre ; bien au contraire, culte et defense allaient 
fort bien ensemble. La tradition locale qui fait du Herapel un centre 
prehistorique de culte en meme temps qu'un lieu de defense ne pre- 
sente donc rien d'inadmissible en soi. Mais lorsqu'il s'agit de preciser 
la nature de ce culte on se trouve fortement dans Tembarras. La 
mythologie gauloise n'est pas precisement des plus limpides. Le peu 
que nous en ont rapporte les auteurs romains, qui pour la faire com- 
prendre ont cru devoir proceder par comparaison avec la leur, n'est 
pas de nature ä y jeter beaucoup de clarte. 

Au XV1II C siecle, (tradition bien tardive), Tillustre Dom Calmet, 
affirmait sur le temoignage d'un eure de St-Avold, l'abbe Traize, que 
le temple du Herapel etait primitivement consacre ä Apollon, le dieu 
du soleil. N appuyait-il son opinion que sur la fameuse etymologie du 
mot Herapel qu il nous a transmise, Herr Appel, ou Seigneur Apollon ? 
Nous Tignorerons peut-etre toujours. De fait et en dehors de cette 
etymologie, Thypothese n a rien d'invraisemblable ; bien au contraire. 
On sait en efTet que les peuples de Tantiquite ont eu une tendance 
tres marquee ä rendre aux forces de la nature qu'ils ne pouvaient 

l ) Voyez annuaire de la Societe — 1899, page 314 — Description historique 
des monnaies antiqnes mises ä jrwr dans les fouilles du Herapel (1886—1895). 




— 331 - 



comprendre, un culte presque universel, et cela sous des symböles 
peut-etre diff&rents. Le soleil, source de lumifcre et de chaleur, a ete 
particulifcrement en honneur chez les indo-europeens, nos ancetres. 
Favorise des rayons du soleil, depuis son lever jusqu'ä son coucher, 
le plateau du Herapel dot6 d'un merveilleux panorama se pretait mer- 
veilleusement k la manifestation et k Texercice de ce culte. Des esprits, 
tant soit peu romantiques trouveraient pour le demontrer une infinite 
de raisons, que malheureusement nous ne pourrions qualifier d'arch6o- 
logiques, ni surtout d'historiques. Contentons-nous d'affirmer que, plau- 
sible avant Yhve romaine, Topinion relatee se colore plus tard d'une 
certaine probabilit6. 

Une des rares bonnes inscriptions trouvees au Herapel et pro- 
venant (qui le sait) peut-etre du temple octogonal, vient nous reveler 1 ) 
qu'elle a ete dediee par le gallo-romain Mliaoius Levinus en l'honneur 
du dieu Soleil et de la deesse Lüne ; k Apollon et k Phebe, selon 
la Theogonie romaine, ou h quelques divinites gauloises paralleles. 
Mliaoius Levinus, serait-il le constructeur ou le reconstructeur du 
temple? Rien malheureusement ne le prouve. L'inscription elle-meme, 
avec les quelques fragments de bas reliefs qui pourraient se rapporter 
au culte d' Apollon, proviennent-elles du temple? C/est possible aprfcs 
tout, mais c'est lä aussi tout ce que nous pouvons affirmer k d£faut 
de preuves plus decisives. 

En dehors des laraires domestiques, le temple octogonal semble 
avoir ete le seul monument religieux important; et la presence des 
bas-reliefs reprfeentant Mercure, Bacchus, Epone, Hercule (?) ne nous 
autorisent pas k conclure k Texistence d'un autre lieu de culte. 

De meme que la religion romaine avait succede ä la croyance 
des anciens Gaulois, la religion chrätienne vint, probablement dans le 
cours du IV e siecle aprte Jesus-Christ, se substituer au culte paien au 
Herapel. C'est ä notre avis la seule explication plausible du peu de 
respect temoigne aux restes religieux de Tepoque paienne, et surtout 
aux monuments funeraires de la meme periode, trouves par nous dans 
rintSrieur des murailles et brises, la plupart. Si nous voulons meme 
en croire une tradition locale, sur les ruines du temple detruit se serait 
eleve la premifcre eglise chretienne du pays, on Taurait dediee ä Ste- 
Helöne. Nous n'insisterons pas sur cette dedicace ; ce qu'il est inte- 
ressant de constater c'est Texistence, au XIV e siecle, attestee par une 
Charte du 5 janvier 1333, d'un monastfcre bäti en bois, une simple 
eglise sans doute, et dediee precisement a Ste-H^lene? Oü s'elevait 

! ) Voyez cette inscription double ä la pl. VI. 




— 332 — 



alors cette eglise? Au Herapel memeV Ou bien dejä ä lemplacement 
de la chapelle actuelle 1 ), Heu de pelerinage fort frequente et cela de- 
puis bien longtemps sans doute? 11 nous suffira davoir attire Fatten- 
tion de nos confreres sur ces interessants problemes, nous ne saurions 
les dLscuter plus en detail. Arrivons ä notre derniere question. 

On sait que les Romains navaient pas Thabitude de placer leurs 
cinuitieres dans l'interieur de leurs cites, mais au debors et de pre- 
fefenee de long des grands chemins qui y conduisaient. Au Herapel 
l'emplacement, d'apres cette simple donnee, n'etait donc pas difficile ä 
trouver. Le seul endroit convenable etait le cöte Est oü aboutissait la 
voie romaine de Folklingen ä Morsbach. Depuis longtemps dejä il avait 
ete decouvert, les noms caracteristiques portes par ce confin en sont 
un sur garant. KirchJwf (cimetiere) et Kohlenberg (montagne des char- 
bons) tels sont les noms que la tradition nous a transmis, nous faisant 
connaitre en meme temps le mode principal ayant servi aux sepul- 
tures, l'incineration. 

C est donc ä cet endroit et assez pres des murs de la forteresse 
que s elevaient autrefois les cippes funeraires que nous avons retrouves 
epars et brises dans les assises des constructions posterieures. Ce 
champ des morts, avec ses monuments si caracteristiques de l'epoque 
gallo-romaine (pl. VII) furent dans un jour d'invasion brutalement 
devastes, puis plus tard employes par la population chretienne ä se 
creer de nouveaux remparts, avec les restes d un culte proscrit. Les 
pierres tumulaires disparurent mais les sepultures resterent en partie, 
jusqaä nos jours. Nous en avons decouvert plusieurs. Incineration 
et inhumation, les deux modes ont ete employes et retrouves par nous. 
Mais les sepultures k incineration avec leurs vases caracteristiques, 
Caches soit dans des cavites creusees dans le roc, soit dans un amas 
de pierres, ou simplement dans le sable, etaient la methode adoptee de 
preference. Signaions, comme curiosite, des especes de grandes baignoires 
creusees dans le roc et destinees sans doute ä la cremation des cadavres. 

Outre ce cimetiere destine ä la population stable du Herapel, on 
en a trouve en 1893 un autre dans le voisinage du village de Morsbach 
et le long de la voie romaine de Metz k Saarbrücken. 

Ce cimetiere, ä en conclure par le mobilier funeraire qui y fut 
recueilli, avait du servir ä la population agricole des environs du Herapel. 
Les fouilles operees aux frais du gouvernement par les soins de M. l'abbe 
Bour, eure de Tendroit, ont amene la decouverte d'une enorme quantite 
de sepultui^es par incineration. Les cendres placees dans des vases 

l ) Voyez-eu le dessin. Planche IV. 




- 333 - 



ou des fragments de vases communs, reposaient directement dans le 
sol sablonneux et ä une assez faible profondeur. Les recherches, que 
dans la suite nous avons fait pratiquer ä notre tour dans un champ 
voisin, ont fait connaitre que Tetendue de ce champ d'ineineration etait 
trfes-vaste, et avait du servir de lieu de sepulture k une population 
pauvre et assez dense. Comme resultat nos recherches n'ont fait que 
confirmer Celles dont nous venons de parier plus haut. 

Avant de la clore, resumons brievement l'ensemble de cette etude. 
Le Herapel est ancien, habite dejä ä Tepoque prehistorique, il fut, ä 
l'epoque gauloise, un oppidum fortifie, lieu de refuge et centre reli- 
gieux. Cette destination primitive, peut-etre, il la conserva pendant la 
periode romaine, malgre les vicissitudes dont il fut Tobjet ä Tepoque 
des invasions germaniques. Ruine ä plusieurs reprises, sans doute, il 
fut rebäti quand le torrent des invasions se fut precipite plus avant. 
Le Herapel subsista jusqu'au commencement du V e siecle. Ravage une 
dernifcre fois ä cette epoque par le fer et le feu de Tennemi il ne 
se releva plus de ses ruines. 

Ce sont les vestiges de cette derniere periode de civilisation que 
nos fouilles ont d6couverts. Nous avons decrit Tenceinte des murailles; 
enumere les traces des substructions diverses mises ä jour ; dit un mot 
de la question des eaux; cherche ä pen^trer dans les secrets du culte 
paien, puis chretien, et apres avoir ainsi retrace ä grands traits la ville 
des vivants nous avons ajoute quelques mots sur la ville des morts, 
sur les cimetieres du Herapel. Puissions-nous n'avoir pas abusß de 
Tattention de nos confreres. — Nous le souhaitons bien vivement. 



1. Plan du Herapel, ban de Cocheren. 

2. Coupe longitudinale. 

A droite la forfct du Hartebusch, route de Folckling. On traverse le plateau 
du Herapel en passant par Taxe du temple octogonal ; puis, on descend la rampe 
menant ä la vall^e et ä l'eglise du village de Cocheren. 

3. La coupe en travers passe par Taxe du temple ; ä gauche, la pente boisöe 
et le chemin de fer de Metz— Bening, se dirigeant vers la gare de Cocheren et 
Forbach. A .droite, la chapelle Ste-H61ene. la pente bois6e menant au creux ou 
>KeM* de Cocheren. Le >Kehl« dßbute au pied du talus bois£, cöt6 domine par 
la tour du Sud indiquäe sur le dessin ; il va en s'61argissant jusqu'au village. 



Legende des planches I — VIII. 



PLANCHE I. 




PLANCHE II. 



Plan des bätiments fouillis. 

1. Constructions bordant le ban de Rossbrück et le bois dit »duHerapel<. 

2. Tour du Nord voisine du ban de Morsbach ; tour du Sud dominant le 
»Kehl« de Cocheren. Les deux tours sont reunies par un mur de 80 m de lon- 
gueur dont nous n'avons represente que deux troncons. Ce mur barre le ban de 
Folckling. 

3. Les constructions bordant I'enceinte du Sud -Est, au-dessus du »Kehl«. 



PLANCHE III. 

1. Plan des fondatiom du temple octogonal. 

2. Detail de l'enträe du temple. 
3 Coupe sür l'enträe du temple. 

PLANCHE IV. 
La chapeUe Ste-Hil&ne, la grotte, la source. 

PLANCHE V. 

1. Plan de la Forge. 

2. Coupe. 

3. Objets decouverts. 



PLANCHE VI. 

No. 13. Pierre votive en gres, d6crite par M. Keime, directeur du musee, 
dans nos memoires, tome IX, pages 323-324, 1897. 

NENNIC - ADCENEC • 
LMARIVSSECVNDVS 
AMANDI FIL- 

V • S L • M 

trouvee le 7 novembre 1894, pres du Vestibüle d'entree, cöte Sud. 

No. 129. Inscription egalement decrite par M. le Directeur Keune, m£me 
tome IX, pages 324-325. 

f IN H ] D D DEO SOLI 

[ML IAO] IVS LEVINVS- f (Ancre) 

[ V- S ] ■ L • M- 
No. 130. Möme description, tome IX, pages 324-325. 

INH DDDEAE [LVNAE] 
(Ancre) J MLIAOIVS L [EVINVS] 

V • S • L • [ M • ] 
trouvaille faite le 30 juin 1896 au pied de la tour du Sud. 



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- 335 — 



No. 150. Töte de femme provenant d'un monument fune>aire. trouvaille 
du 15 mai 1895. 

No. 173. Tßte de femme provenant d'un monument fune>aire. 

Au-dessus: | D 1 1 S] MA [NIBVS 

trouvaille du 15 mai 1895. 

PLANCHE VII. 

No. 170. Moitie d'une demi-sphere en »Muschelkalk«. 

La base de m 26 possede un creux de m 12 qui indique que la piece 
surmontait une colonne ou un monument. Dans la partie haute de m 15 existe 
une cavit6 de m 45 ayant du recevoir un objet ind£termin£. 

Sur la face de cette demi-sphere est l'inscription : 

LXX 

en lettres de m 07 de haut. Est-ce une borne milliaire ? Est-ce la partie sup6- 
rieure d'un monument fune>aire dont LXX indiquerait les dimensions des me- 
sures en nombre de pieds, ce qui a lieu pour des s£pultures importantes ? 

Cette trouvaille a £t£ faite le 30 juin 1896, pres de la tour du Sud, ä 
Templacement de la grande porte d'entr^e. 

No. 184. Pierre tombale ayant sur une de ses faces l'inscription : 

[DJ M 
CCATIMAIIO 
RIS 

»Aux Dieux mänes de Catius Maiior«. 

Cette face unie repr£sente un carr6 de m 40 de largeur et de m 65 
de hauteur. La partie supe>ieure du monument a m 75 d'6paisseur sur m 40 
de largeur ; eile possede en son milieu une cavite arrondie de m 25 de largeur 
et de m 18 de profondeur. 

Trouvaille faite pres du vestibule de la porte d'entre> principale sur le 
»Kehl« de Cocheren. 

No. 181. Pierre tombale de m 62 de hauteur sur m 57 de largeur; 
6paisseur m 17. Au centre un bourrelet en saillie formant couronne ; en haut 
du cadre la d£dicace : 

a CANVVIRIS [M] 
»Aux Dieux mänes de Canuvirus«. 

No, 179. Pierre tombale sans inscription, surmont6e d'un fronton triangu- 
laire : hauteur m 78, largeur m 44, 6paisseur m 42. 

No.' 180. Idem : hauteur m 70, largeur m 42, epaisseur m 24. 

No. 186. Pierre tombale surmontee d'un fronton triangulaire comme No. 179, 
hauteur m 58, largeur m 53, 6paissenr m 40. 



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D M 

CAC VSS I 
GACVONIS 
»Aux Dieux mänes de Cacussus, fils de Cacus«. 

Ce sont deux noms gaulois avec terminaisons romaines. Ce monument a 
ete trouve le 30 mars 1896 dans la piece voisine de la tour du Sud. 

En Gaule l'inscription est souvent tracee dans le haut du tableau reserve 
ä cette inscription. En ltalie, eile est tracee en plein dans le tableau. 

No. 167. Debris de socle de statue 

API 

lettres de 0,045 m de hauteur, trouve dans la grande chambre carree sur Ross- 
brück, le 29 mars 1894. 

No. 182 1 /2. fragment de base de statue avec moulure 

M 

lettre de 0,055 m de hauteur. Hauteur totale m 15. 
Peut-etre la fin de V • S • L • M • ? 

Trouvaille faite le 8 novembre 1894 pres de la tour du Sud. 

No. 182. Socle d 1 une statue et terminaison d'une inscription 

V • S • L • M 

hauteur 1 m 10, largeur m 50. epaisseur m 36. 

Trouvaille du 30 mars 1896, trouvee un peu au-dessus du No. 300. 

No. 183. Debris d'un fronton d'une niche portant les lettres G V R I 

[MERJCVRI[0] 

lettres ayant 5 centimetres de haut. 

No. 177. Socle de statue incomplet, ayant m 12 de haut et m 32 
de long 

. . . AMARCE . . . 
.... INI 

les lettres ont conserve la couleur blanche ä la chaux. 

[I]AMARCE[LLA] 
INI [FILIA] 

Trouvaille du 30 juin 1896, pres de la tour du Sud. ä l'emplacement de la 
grande porte d'entree. 

No. 151. Fragment de gre portant les lettres 

NLI 

trouve pres du temple octogonal. 

No. 169. Socle de statue incomplet 

. . . ANDI DI ... 
. . MN • OD . . . 



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Epaisseur m 25, largeur m 32, hauteur totale m 20. 
Hauteur de l'inscription m 09. Trouvaille du 15 mai 1895. 

No. 168. Debris de socle 

. . . 1VS F F . . . 
lettres de 5 centimetres de hauteur. 

Trouv£ le 29 mars 1894 dans la grande chambre carree donnant sur 
Rossbrüek. 

No. 185. Pierre tombale surmontee d'un fronton triangulaire aux anwies 
termin&s par des boules. 

Hauteur m 78 ; largeur m 58 ; epaisseur m 23. 

L'inscription est placke dans im cercle ou couronne de m 36 de diametre. 
Les lettres D. M. (dis manibus) sont au-dessus de la dite couronne. Dans 
linte>ieur est l'inscription 

CARANTILLI 
AVIINTIN1 
TIL 

>Aux Dieux mänes de Carantillus, tils d'Aventinus«. 
(Par erreur la planche 8 porte A V A X T I N I.) 

Car